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Perfectionnements à la ramène-* ration du caoutchouc à. partir des déchets de produits renfermant du caoutchouc ayant fait l'objet d'une demande de brevet déposée aux Etats- La. présente invention est relative à la. régénération du caoutchouc ou des constituants du caoutchouc à partir de déchets tels que les semelles de bandages, les tubes et tous autres produits renfermant du caoutchouc.
Les procédés employas jusqu'ici dans ce but comportaient l'utilisation de solvants ou d'antres produits chimiques seuls ou en mélange. De tels procédés sont coûtas et, de plus, ils dégradent le caoutchouc. La. perte de sol- vants est importante et l'air est, en outre, vicié, ce qui est nuisible à la. santé et donne naissance à des risques
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d'incendie*
L'objet essentiel de l'invention est un procédé de récupération qui est économique et qui ne dé- grade pas les matières.
Plus particulièrement, le demandeur proposa de rigénérer le caoutchouc par un procédé qui, contraire' ment aux procédés chimiques employés jusqu'ici, peut être appelé un procédé de désintégration physique, procé- dé dans lequel le caoutchouc est séparé -(par un procède physique) des constitmats indésirables sensiblement sans dégradation, en ce sens qu'ils peuvent être facile- ment séparés si on le désire.
Dans le meilleur mode de réalisation de l'invention connu du demandeur, celui-ci sépare les ma- tières par un traitement physique, par la chàleur et la pression au sein de l'eau,
Pour mettre en oeuvre ce mode de réalisa- tion de l'invention, le demandeur réduit de préférence les produits renfennant du caoutchouc à la dimension dé- sirée, par exemple en les découpant en menus morceaux dans un hachoir. La matière ainsi divisée est placée ensuite dans un autoclave qui peut être de toute cons- truction désirée quelconque.
De préférence, on utilisé un autoclave affectant la fonne d'un tube en acier cylin- drique forgé, disposé horizontalement, fermé à une extréa. mité et comportant, à l'autre extrémité, une tête à ou- verture mpide. Un panier en toile métallique (en fer), analogue en quelque sorte à. une cartouche, porte la char- ge et est inséré dans l'autoclave par la tête de celui-ci.
De préférence, on introduit une quantité suffisante d'eau pour recouvrir la. charge. la tempérture et la pression dans l'auto-
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clave sont d4terminées par la ou les formes sous les- quelle s on désire régénérer le caoutchouc. Four certai- nes applications, le demandeur a constaté que des tempé-
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-ratures denviron 36ti' (correspondant à une pression d.enVÍron200 atmosphères par w:*} conviennent. 0' est ainsi, jar exemple, que si l'on désire que le caoutchouc contenu dans les déchets soit sensiblement désintégré ou dépolymérisé jusqu'au stade du diterpène, la tempéra- ture optimum est voisine de 350 .
D'autre part, si on
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désirs que le camutohouo contenu reste principalement à l'état polymérisé, la teupirature optimum est voisine de 300 (correspondant à une pression d'environ 90 kg/ cm2 Lorsqu'on cherche à obtenir les produits de diter- pêne volatils, ceux-ci peuvent être extraits de la ma- tière de charge en les libérant avec l'eau à la fin de
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1'opratioa, le tout en phase liquide, ou en les volati lisant avec la vapeur d'eau dans des appareils de conden-
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satin appropriés.
Dans un cas où on dé si raidit nainte- air à l'état polymé risé le caoutchouc contenu, l'eau était libérée, à la fin de l'opération sous la forme li- quide ou sous forme de vapeur et le solide, formé de la phase caoutchouc et de la phase matière de charges ex- trait de la cartouche en vue d'une séparation ultérieu- re, si on le désirait, séparation qui pouvait être :tari- lement réalisée au moyen dun solvant, puis par filtra- tion. Lorsqu'on désire réincorporer le caoutchouc dans de la matière première neuve, dl n'est pas nécessaire d'en séparer lamatière de charge. Toutes matières cellulosiques, comme il peut y en avoir dans des bandages d'automobile, peuvent être facilement enlevées si on le désire.
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Les produits obtenus qud ctri opère à des tompéia-tures voisines de 350 sont utiles pour 1&
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imbrication de peintures, d'encres, de caoutchouc durci et de garnitures de sabots de frein, par exemple. Pour les peintures, le produit est mélangé directement avec les solvants habituels pour peintures, tels que l'essen- ce de térébenthine, l'huile de lin, le benzol, etc..
Pour les encres, le produit est mélange directement avec le véhicule de l'encre, tel que les vernis au lithol.
Pour le caoutchouc durci, le produit peut être repolynié- risé et vulcanisé.
Le produit obtenu lorsqu'on opère à environ 300 convient pour des objets mécaniques en caoutchouc, tels que des courroies, des tapis, etc. On le vulcanise à nouveau pour ces utilisations.
Pour des bandages et autres objets ana- logues, le demandeur travaille à. environ 250 (ce qui correspond à une pression d'environ 42 kg/cm2). Le pro- duit est également vulcanise à nouveau pour ces applica- tions.
A 350 le produit est mou; à 300 il est de dureté moyenne; à 250 il est relativement dur.
Dans tous les cas, toute toile présente est carbonisée.
Les principaux facteurs qui agissent sur la nature des produits obtenus sont la. température et la pression. Le temps peut aussi jouer un rôle et, en faisant varier ces divers facteurs on peut obtenir une très grande variation dans le degré de désintégra- tion, ainsi que dans la nature et la qualité des consti- tuants. Le temps nécessaire est d'environ une heure à. la température prescrite et, de préférence, d' environ trente minutes bien que, dans certains cas, il soit désirable de prolonger quelque peu la. durée de l'opéra- tion.
Les conditions de température, de pression et de
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temps sont si précises et peuvent être si bien contrô- lées lorsqu'on opère dans une Nasse de,eau, ainsi qu'il a été décrit, que l'on peut maintenir presque n'importe
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quelle série optimum de conditions pour produire une quantité maximun de constituants désiras quelconques du caoutchouc.
Des essais permettent de dateminer facile- ment les meilleures conditions pour l'obtention d'un constituant quelconque ou de la quantité maximum d'un
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constituant quelconques
Le demandeur a constaté que le procédé donne des rendements sensiblement théoriques en matière de charge et en produits du caoutchouc on obtient plus de 90 % du poids sec.
En ce qui concerne la. qualité, une iden- tification complète des corps possibles obtenus est trop complexe pour être faite ici; mais, si on compare avec
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d'autres mcédé6, travaillant entre les limite s de tema pém-ture indiquées, on constate que dans ces pl1>eéds la Msintégmtion donne lieu, dans une:
large mesure, à. une dégradation tandis- qu'avec e procédé objet de 11' ia+ mention il ne se pmduit pas de déga4àtion, Ce résultât# en alipareaue auon!1&lj d 'est dû probablement à.'1 'effet Fa- lecteur de l'eau entourant la matière à ces températures
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élevées qui au,iart Íune action destructrice en l'ab- sence de l'eau, celle-ci étant maintenue à l'état liqui- de grâce au fait que l'on opère à la pression correspondante.
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1./ Un procédé "de ré8Ünéra.tion du caoutchouc à
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