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Procédé pour assurer l'attache d'un métal quelconque sur l'alu- minium et ses alliages,
Il est connu que l'aluminium et ses alliages opposent une difficulté presque insurmontable à adhérer soit entre eux, soit avec les autres métaux et alliages métalliques, tant direc- tement qu'à l'aide de soudures d'un type quelconque. On n'a réussi et qu'imparfaitement encore à appliquer sur l'aluminium et ses alliages des couches protectrices de Sn, Pb, Zn, en opé- rant en présence de sels alcalins, et préférablement des carbo- nates alcalins, soit moyennant l'application de pâtes (D.R.P.
466,843), soit par immersion dans des bains convenables (D.R.P.
442.766), mais toujours sous l'action de températures élevées.
Les couches ainsi obtenues sont toutefois toujours raboteuses, poreuses et peu adhérentes.
L'invention a pour objet un procédé qui permet d'assurer l'attache sur la surface des pièces d'aluminium et de ses al- liages, d'un autre métal quelconque, et qui est caractérisé en
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ce que l'objet en aluminium et ses alliages, préalablement dé- capé de manière ordinaire, est garni d'une couche intermédiaire et connective d'un métal analogue au zinc (par exemple Zn, Cd, Pb) moyennant son immersion dans un bain maintenu à peu prés à la température ordinaire, qui contient un hydrate alcalin et un sel du métal choisi pour former ladite couche intermédiaire, sur laquelle on attache ensuite un autre métal quelconque en suivant un quelconque des procédés connus,
Le procédé suivant l'invention permet d'assurer une atta- che d'un type quelconque :
toutefois, il est particulièrement approprié pour revêtir des plaques, et autres objets quelconques en aluminium, ou en un alliage quelconque de l'aluminium, d'une couche de métal protectrice ou décorative, ou de renforcement.
La. pratique a démontré que l'emploi des solutions saturées des hydrates alcalins, (par exemple de Na ou de K), dans les- quelles sont aussi dissous des sels des métaux susdits, permet d'obtenir sur la surface de l'aluminium et de ses alliages la formation d'une couche parfaitement adhérente desdits métaux, si la température du bain n'est pas moindre que 10 C.; cette couche est aussi parfaitement lisse, unie et homogène si la tem- pérature du bain ne dépasse pas 60 C.; mais les résultats, lorsqu'on emploie du zinc pour effectuer le recouvrement con- nectif, sont parfaits si la température du bain est à peu près de 20 C.
Ces bons résultats dépendent probablement du fait que dans le bain se forme l'hydrate de métal destiné au recouvrement, l'hydrate alcalin qui reste dans le bain sous une concentration considérable s'attache profondément à la surface de l'aluminium et de ses alliages, et l'hydrate du métal qui s'est formé con- tribue à cette fixation et dépose en même temps le métal sus- dit sur ladite surface, de manière qu'une connexion intime se produit, qui assure une adhérence parfaite. Si le dépôt n'est
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pas trop rapide la couche résultante présente aussi une grande ténacité et une homogénéité parfaite.
Afin de mieux préciser la nature et la portée de l'inven- tion on expose ci-après un exemple de réalisation, qui toutefois ne constitue point une limitation, mais simplement une illus- tration de l'invention,
L'objet en aluminium ou en un alliage d'aluminium qu'on désire recouvrir ou attacher avec un métal quelconque doit être préalablement décapé d'une manière quelconque, par exemple par immersion dans une solution de NaOH à 150-200 Bé, à la tempé- rature de 50 -60 C.; après lavage on 11 immerge dans un bain de NHO3 dilué à 36 Bé, et enfin on procède à un autre lavage.
Le décapage étant ainsi obtenu, on peut procéder à l'application de la couche intermédiaire connective, par exemple constituée de zinc.
A cet effet on prépare une solution concentrée d'un hydra- te alcalin, par exemple de KOH, ou de NaOH, dont la densité ne dépasse pas 40 Bé. On y ajoute un sel du zinc : sulfate, chlorure ou autre, dont le poids soit tel qu'à chaque molécule de ce sel correspondent au moins 4 molécules de l'hydrate présent dans le bain. On obtiendra alors la formation de précipités solides, qu'on élimine en ajoutant graduellement d'autres hy- drates alcalins, jusqu'à obtenir un bain parfaitement limpide.
Dans ce bain on plonge la surface de l'objet en aluminium, ou alliage d'aluminium, sur laquelle il est nécessaire de déposer la couche connective, en maintenant ce bain à une température proche à 20 C., et en très peu de temps on obtient cette cou- che lisse, unie et parfaitement adhérente.
Alors il devient possible d'attacher solidement à cette couche de zinc ou d'autre métal analogue par ses propriétés, un autre métal quelconque, par action chimique, électrolytique, thermique, ou par soudure directe ou indirecte, suivant la na-
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ture du métal constituant la couche intermédiaire connective et celle du métal à appliquer pour assurer une attacher/pour pro- duire un recouvrement, Résumé
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Process for securing the attachment of any metal to aluminum and its alloys,
It is known that aluminum and its alloys present an almost insurmountable difficulty in adhering either to each other or to other metals and metal alloys, both directly and by means of welds of any type. It has not succeeded, and only imperfectly as yet, in applying protective layers of Sn, Pb, Zn to aluminum and its alloys, by operating in the presence of alkali salts, and preferably alkali carbonates, ie by means of l 'paste application (DRP
466,843), or by immersion in suitable baths (D.R.P.
442.766), but still under the action of high temperatures.
The layers thus obtained are however still rough, porous and not very adherent.
The object of the invention is a method which makes it possible to ensure the attachment to the surface of parts of aluminum and its alloys, of any other metal, and which is characterized in
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that the object in aluminum and its alloys, previously stripped in an ordinary manner, is lined with an intermediate and connective layer of a metal similar to zinc (for example Zn, Cd, Pb) by means of its immersion in a bath maintained at approximately room temperature, which contains an alkali hydrate and a salt of the metal chosen to form said intermediate layer, to which any other metal is then attached by following any of the known methods,
The method according to the invention makes it possible to provide a fastener of any type:
however, it is particularly suitable for coating plates, and any other objects made of aluminum, or any aluminum alloy, with a protective or decorative metal layer, or of reinforcement.
Practice has shown that the use of saturated solutions of alkaline hydrates (for example of Na or K), in which salts of the aforementioned metals are also dissolved, makes it possible to obtain on the surface of the aluminum and its alloys forming a perfectly adherent layer of said metals, if the bath temperature is not less than 10 C .; this layer is also perfectly smooth, even and homogeneous if the temperature of the bath does not exceed 60 C .; but the results, when zinc is used for the connective coating, are perfect if the bath temperature is about 20 C.
These good results probably depend on the fact that in the bath the metal hydrate intended for the covering is formed, the alkaline hydrate which remains in the bath under considerable concentration attaches itself deeply to the surface of the aluminum and its alloys. , and the hydrate of the metal which has formed contributes to this fixation and at the same time deposits the aforesaid metal on said surface, so that an intimate connection occurs which ensures a perfect adhesion. If the deposit is not
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not too fast, the resulting layer also exhibits great tenacity and perfect homogeneity.
In order to better specify the nature and the scope of the invention, an exemplary embodiment is set out below, which however does not constitute a limitation, but simply an illustration of the invention,
The object in aluminum or in an aluminum alloy which one wishes to cover or attach with any metal must be previously etched in any way, for example by immersion in a solution of NaOH at 150-200 Bé, at the temperature 50 -60 C .; after washing, it is immersed in a bath of NHO3 diluted to 36 Be, and finally another washing is carried out.
The pickling being thus obtained, one can proceed with the application of the connective intermediate layer, for example made of zinc.
For this purpose, a concentrated solution of an alkaline hydrate, for example KOH, or NaOH, the density of which does not exceed 40 Be, is prepared. A zinc salt is added to it: sulfate, chloride or other, the weight of which is such that each molecule of this salt corresponds to at least 4 molecules of the hydrate present in the bath. The formation of solid precipitates will then be obtained, which are eliminated by gradually adding other alkaline hydrates, until a perfectly clear bath is obtained.
In this bath we immerse the surface of the object in aluminum, or aluminum alloy, on which it is necessary to deposit the connective layer, maintaining this bath at a temperature close to 20 C., and in a very short time this layer is smooth, even and perfectly adherent.
Then it becomes possible to firmly attach to this layer of zinc or other metal similar by its properties, any other metal, by chemical, electrolytic, thermal action, or by direct or indirect welding, depending on the nature.
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ture of the metal constituting the connective intermediate layer and that of the metal to be applied to ensure an attachment / to produce an overlap, Summary
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