BE419483A - - Google Patents

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BE419483A
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C21METALLURGY OF IRON
    • C21DMODIFYING THE PHYSICAL STRUCTURE OF FERROUS METALS; GENERAL DEVICES FOR HEAT TREATMENT OF FERROUS OR NON-FERROUS METALS OR ALLOYS; MAKING METAL MALLEABLE, e.g. BY DECARBURISATION OR TEMPERING
    • C21D1/00General methods or devices for heat treatment, e.g. annealing, hardening, quenching or tempering
    • C21D1/74Methods of treatment in inert gas, controlled atmosphere, vacuum or pulverulent material

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Description


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  " PROCEDE ET   APPAREIL   POUR LE COMDITIONNEMENT OU 
ECROUTAGE, DE CORPS   METALLIQUES   " . 



   La présente invention concerne le conditionnement des surfaces de corps métalliques et consiste, plus parti-   culièrement,   en un procédé et un appareil pour écroûter des formes en acier à demi finies, telles que billettes, loupes, barres et lopins, que l'on utilise dans la fabrication de produits en acier. 



   Dans la fabrication de l'acier, les lingots, pendant qu'ils sont au rouge à une haute température, sont soumis à diverses opérations de laminage pour réduire leur section et obtenir des formes allongées, à demi finies, au moyen desquel- 

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 les ou produit des articles en acier finis. Au cours de ces opérations de laminage, des défauts et des bavures apparais- sent dans les surfaces des formes à demi-finies et, afin de réduire le nombre de rebuts de produits finis subséquemment fabriqués, il est désirable de conditionner de telles fermes pour en enlever les défauts et bavures superficielles. 



   Dans ces dernières années, on a écroûté à la main de petites surfaces, sur des formes en acier à demi-finies, en appliquant progressivement un courant de gaz oxydant obliquement contre des surfaces qui peuvent être au rouge, ou chauffées à la température où elles commencent à brûler dans l'oxygène par application de flammes chauffantes, de haute température, en même temps que   l'on   envoie le   courant   de gaz oxydant. Un écroûtage manuel n'a pas donné entière satisfaction parce qu'il est relativemetn lent et parce que les formes à demi-finies doivent se refroidir à partir du rouge avant qu'un ouvrier puisse effectuer   l'écroûtage,   et que les formes à demi-finies doivent être réchauffées à une haute température avant qu'on puisse procéder aux opérations de laminage qui suivent. 



   L'invention offre un procédé et un appareil par lesquels l'écroûtage de formes à demi-finies peut être fa- cilement effectué avec des courants de gaz oxydant relati- vement volumineux, au cours de la production normale et pro- gressive de l'acier à demi fini, de sorte qu'une réduction importante du prix de revient de produits en acier est réali- sée par l'élimination de la perte de temps dans le refroidis- sement et le réchauffage subséquent des formes en acier à   de-   

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 mi-finies.   On   peut réaliser une économie supplémentaire en enlevant le métal de surface pendant que lesformes sont en- core chaudes d'une opération de laminage précédente, puisque la nécessité de chauffer les surfaces au rouge ou à la tem- pérature où elles commencent à brûler dans l'oxygène est évitée.

   Il est désirable d'appliquer de la chaleur addition- nelle à de telles surfaces chaudes, lorsqu'on fait usage de l'invention, parce qu'on obtient ainsi d'autres avantages: la vitesse d'écroûtage est considérablement augmentée; il y a moins de chaleur perdue en cours de transport et il est par cela même ajouté   suffisamment de   chaleur aux formes à demi- finies pour qu'on puisse les faire passer immédiatement aux laminoirs finisseurs sans les placer d'abord dans des fours à   réchauffer.   



   L'invention a pour objets   princip aux:   d'offrir un procédé d'écroûtage de corps en métal ferreux, de préféren- ce pendant que ces corps sont au rouge, à une haute tempé- rature, et en cours de transport entre des opérations de la.- minage dans un atelier de laminage d'acier; d'offrir, pour la mise en pratique du procédé, un appareil que l'on peut fa- cilement incorporer à un laminoir ordinaire d'aciérie, de sorte que   l'écroûtage   de formes à demi-finies en acier de- vient une opération faisant   partie   intégrante du traitement et du conditionnement de l'acier;

   d'offrir un procédé et un appareil pour   enlever ,   thermochimiquement, une couche de métal d'une partie de la surface d'un corps métallique tout en empêchant l'accumulation de scorie ou de métal fondu sur une partie de surface adjacente du corps; d'offrir un appareil 

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 perfectionné capable d'écroûter des formes en acier à demi- finies pendant qu'elles sont soit à la température ambiante ou au rouge à haute température; d'offrir un mécanisme pour arrêter et mettre en position des formes en acier, à demi- finies, successives sur les rouleaux du transporteur avant le commencement de chaque opérationdecroûtage;

   d'offrir des moyens pour, simultanément, envoyer des courants de gaz oxydant obliquement contre   deux surf aces   longitudinales des formes à demi-finies successives, ce qui.fait que deux côtés entiers de celles-ci sont écroûtés en une seule passe; d'of- frir un mécanisme pour maintenir automatiquement les moyens appliquant le gaz soit en position d'activité ou en   p osition   d'inactivité, de monter les moyens appliquant le gaz de ma- nière qu'ils soient librement mobiles, ou "flottent", dans un   plan   transversal au mouvement des formes à demi-finies de façon qu'on puisse commencer l'écroûtage quelle que soit la position de ces formes sur les rouleaux du transporteur;

   d'offrir des moyens de guidage, associés avec les moyens appliquant le gaz, grâce auxquels chacun de ces derniers, adjacent à une surface d'une forme à demi-finie, est mobile et guidé indépendamment de sorte que, malgré toute torsion et tous changements dans le contour des formes en acier sur les deux surfaces opposées à écroûter, le   moyn   appliquant le gaz adjacent à chaque surface se trouve toujours convena- blement   en position   pour ecroûter toute la face de la forme en acier; et d'offrir un mécanisme grâce auquel un ou deux ou- vriers peuvent conduire effectivement l'écroûtage de corps 

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 successifs de metal ferreux en un ou deux points désirés d'un laminoir pendant que les corps sont en mouvement dans le sens de leur longueur. 



   A cet effet, l'invention envisage un procédé de conditionnement d'un corps métallique, tel qu'une billette d'acier, qui consiste à appliquer progressivement un courant de gaz oxydant obliquement contre une surface longitudinale de ce corps pour en enlever une couche de métal , puis à faire tourner ledit corps autour de son axe longitudinal afin de présenter une autre surface pour un traitement d'écroûta- ge et à appliquer un courant de gaz oxydant obliquement con- tre cette autre surface pour en enlever une couche de métal. 



   L'invention englobe aussi un appareil à conditionner   u n   corps métallique, tel qu'une billette d'acier, comprenant la combinaison d'un mécanisme pour faire avancer ce corps dans la direction de sa longueur; de moyens pour enlever une couche superficielle d'une portion dudit corps pendant que ledit mé- canisme fait avancer ce dernier et de moyens, associés avec ce mécanisme, pour faire tourner le corps autour de son axe longitudinal afin de présenter une autre portion de la sur- face de ce corps en position pour qu'une couche superficielle de métal en soit enlevée. 



   Sur les dessins ci-joints : 
Fig.   1   est un plan représentant schématiquement une réalisation de l'invention comprenant un appareil d'écroû- tage intercalé entre deux sections de transporteur d'un la- minoir   à'acier,   un des transporteurs étant pourvu de moyens pour guider des corps métalliques successifs et l'autre étant 

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 pourvu d'un mécanisme pour faire tourner   les   corps; 
Fig. 2 est un plan analogue à Fig. 1, représentant schématiquement deux écroûteurs alignés de la même fa-çon avec des transporteurs munis de moyens de guidage, en tête de chaque écroûteur, et un mécanisme faisant tourner la pièce à travailler, entre les deux écroûteurs;

   
Fig. 3 est une vue à grande échelle, partie en cou- pe suivant 3-3 , fig. l, représentant le mécanisme faisant tourner les corps métalliques; 
Fig. 4 est un plan à grande échelle, partie en cou- pe, de l'écroûteur représenté sur la fig. 1; 
Fig. 5 est une élévation de face de cet écroûteur; 
Fig. 6 est une vue de face   d'un   fragment   d'une   for- me d'exécution modifiée d'écroûteur analogue à celui repré- senté sur les   figs.   4 et   5;     Fig. 7   est une vue d'arrière d'une forme d'exécution modifiée d'écroûteur analogue à celui représenté sur les figs 4 et 5; 
Fig. 8 est une coupe suivant 8-8, fig. 7; 
Fig. 9 est une coupe suivant 9-9, fig. 4 ; 
Fig. 10 est une élévation partie en coupe suivent 10-10, fig. 4 ;

   
Fig. 11 est une vue de face, à grande échelle, d'une partie de l'une des séries de chalumeaux d'écroûtage et d'un distributeur d'air forcé, y associé, en position de fonction- nement sur une -billette; 
Fig. 12 est un plan d'une partie de l'appareil des figs. 1 et 2, et représente schématiquement un tableau de 

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 commande et des tuyauteries pour régir le fonctionnement d'une des séries de chalumeaux et de tuyères au cours d'uneopé-      ration d'écroûtage. 



   Dans la pratique de l'invention, des corps succes- sifs de métal ferreux, se déplaçant dans le sens de leur longueur, peuvent être écroûtés pendant ou après des opéra- tions de laminage dans un atelier de laminage et pendant qu' ils sont au rouge ou à une température de laminage. Lorsqu' on opère sur des biellettes, ou autres pièces analogues, qui ont une section rectangulaire, cela peut se faire en un ou deuxpoints désirés d'un laminoir en appliquant progressi- vement de larges courants de gaz oxydant, sensiblement ver- ticaux, obliquement contre des côtés verticaux opposés du corps et dans le sens de la longueur de celui-ci de manière à enlever progressivement une couche de métal de portions successives de ces surfaces non adjacentes, puis en faisant tourner le corps de 90 degrés autour de son axe longitudinal et, après cela,

   soit en le faisant passer à un second poste   d'écroûtage   ou en le ramenant au premier poste d'écroûtage pour enlever progressivement une couche de métal de portions successives des deux autres côtés du corps. Pendant l'appli- cation de ces courants oxydants, avec ou sans flammes de réchauffage, des jets d'air peuvent être dirigés contre les surfaces adjacentes à celles en cours de traitement et trans- versalement aux courants oxydants (et aux flammes de ré- chauffage) pour empêcher toute accumulation de scorie et de métal fondu sur ces surfaces adjacentes. 



   L'appareil d'écroûtage A représenté sur la fig. 1 

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 peut faire partie d'un laminoir pour le traitement et le con- ditionnement de formes en acier à demi-finies. Dans des la- minoirs existants, l'écroûteur   perfectionné   peut être subs- titué à une section d'un transporteurd'un laminoir continu et les sections de transporteur précédant et suivant immédia- tement l'écroûteur peuvent être sous la commande d'un seul ouvrier qui peut également conduire tout le mécanisme opé- rant de l'appareil d'écroûtage. 



   Comme le montre schématiquement la fig. 1, les deux sections de transporteur D et L, situées sur les côtés d'en- trée et de sortie de l'écroûteur   A,   peuvent comprendre plu- sieurs châssis de support, 10, pourvus de paliers dans les- quels tourillonnent des rouleaux 11 pour supporter et pour déplacer des corps successifs de métal ferreux, tels que des billettes d'acier, T, de forme rectangulaire, venant d'un train ébaucheur ou d'un groupe de   cyliiidres   d'un laminoir continu, au-delà de l'appareil   d'ecroûtage   A, directement au groupe suivant de cylindres, ou cylindres finisseurs, du laminoir.

   Les rouleaux 11 des sections D et L de transporteur peuvent être actionnés par un seul moteur à vitesse variable, 
M, pourvu d'un rhéostat régulateur de vitesse R' et   d'un   commutateur de commande C. Comme cela est représenté, chaque rouleau 11 est relié, par des pignons d'angle 12 et 13, à   u n   arbre de commande principal 14 ou 15 et ces arbres sont reliés, par un arbre 16 et un engrenage convenable indiqué d'une manière générale   en,17   et 18, respectivement, de telle façon que tous les rouleaux des deux sections de transpor- teur sont actionnés par le   @oteur   M.

   En travers des rouleaux 

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 11' de la section de transporteur E, et au-dessus d'eux, est disposée, pour le ou les ouvriers, une plate-forme P qui porte le mécanisme de commande, ci-après décrit, aussi bien que le rhéostat R' et le commutateur de commande, 0, du moteur M, de sorte au'un ouvrier peut facilement surveiller le progrès de l'écroûtage et l'état des billettes écroûtées à mesure qu'elles quittent l'écroûteur. 



   L'écroûteur A comprend des moyens appliquant du gaz oxydant construits et disposés pour écroûter simultanément, en une seule passe, des côtés verticaux opposés de chacune des billettes T. Ces moyens peuvent consister en deux groupes espacés et opposés de chalumeaux B et leurs tuyères N, dis- posés en face des côtés des billettes à écroûter. Comme on le voit surtout sur la fig. 11, chaque tuyère N peutpos- séder un passage central 19 pour livrer un volume relative- ment grand de gaz oxydant, tel que de l'oxygène, qui sor- tira de J'orifice de la tuyère de préférence sensiblement à la pression atmosphérique et frappera les surfaces à une vi- tesse comprise de préférence entre environ 60 à 300 métres- seconde. Toutefois, on peut employer, dans certaines condi- tions, des pressions et des vitesses de sortie plus élevées. 



  Plusieurs conduits ou passages 20 entourent le passage cen- tral 19et livrent un mélange   de'gaz   combustible, tel qu'un mélange d'oxygène et d'acétylène, pour fournir des jets chauf- fants de haute température. Les tuyères sont disposées sous un angle aigu, de préférence   entr   10 à 35 degrés, par rap- port aux surfaces sur lesquelles on opère, les courants de gaz individuels arrivant en direction générale de l'opération d'é- 

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   croûtage.   



   Les chalumeaux B, auxquels les tuyères N sont fixées de façon amovible , sont de section rectangulaire et relativement de   faible   hauteur en comparaison de leur lar- geur, de sorte que, quand ils sont montés au voisinage les uns des autres, comme représenté sur la fig. 5, les tuyères sont relativement près les unes des autres et les courants de gaz individuels se combinent pour donner des courants de gaz uniques qui s'étendent sur toute la hauteur des côtés verti- caux sur lesquels on opère.

   Les passages existant dans les tuyères communiquent avec des passages existant dans les cha-   lumeaux   B et les gaz aussi bien que l'eau de   refroidissement   qui est mise en circulation dans les chalumeaux, sont amenés par des tuyauteries convenables à l'extrémité arrière des cha- lumeaux, d'une manière qui sera décrite. 



   Chaque chalumeau B est monté indépendamment sur un coulisseau 21 à l'aide d'une paire de bras 22 et 23 qui sont assujettis aux extrémités du coulisseau et aux parties avant et arrière du chalumeau, comme on le voit surtout sur les figs 4 et   10. Avec   cette disposition, on peut obtenir facilement l'espacement désiré des tuyères. Puisqu'il peut être désira- ble de régler les chalumeaux B inférieur et supérieur de cha- que groupe pendant le fonctionnement de l'appareil, de façon aue les courants de gaz lancés s'étendent jusqu'aux bords extrêmes des côtés verticaux des billettes, il est prévu, pour ce réglage, un moyen indiqué, d'une façon générale, en 24 sur les figs. 4 et 11.

   Ce moyen de réglage peut comprendre ( voir fig. 11 ) un goujon 25 qui peut tourner, mais est immobile 

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 axialement, dans un manchon 26 assujetti au   chalumeau   B du haut. L'extrémité inférieurefiletée du goujon 25 pénètre et se déplace axialement dans une ouverture taraudée d'un man- chon qui est fixé au chalumeau voisin de celui du haut. 



  Dans chaque groupe de chalumeaux B, le chalumeau du haut et celui du bas sont montés librement sur les coulisseaux 21 tandis que les autres chalumeaux sont fixés rigidement sur ceux-ci dans les positions désirées. En tournant le bout ex- terne, carré-, du goujon 25 on pourra par conséquent relever ou abaisser le chalumeau B du haut par rapport au chalumeau adjacent pour amener à la position désirée la tuyère N y as- sociée.

   Bien qu'on ait représenté cinq chalumeaux et tuyères dans chaque groupe, des trous taraudés supplémentaires sont prévus aux extrémités des coulisseaux   21(les   trous 28 exis- tant ainsi à une des extrémités d'un coulisseau sont repré- sentés sur la fig. 10) de façon à permettre d'écroûter des billettes plus grosses en montant des chalumeaux supplémentai- res sur les coulisseaux 21 , au-dessus et au-dessous de ceux représentés. 



   Pour protéger les bouts   de(tuyères   N pendant une opération d'écroûtage et, en même temps, les maintenir à la distance' voulue des côtés verticaux des billettes T, chaque tuyère est pourvue d'une semelle 29 dont une des extrémités est fixée à la tuyère et dont l'extrémité opposée est reliée au bras 22 , comme on le voit surtout sur les figs. 4 et 10. 



  Les parties des semelles 29 qui portent contre les rainures produites par les courants de gaz, et qui se meuvent dans ces rainures, sont de préférence recouvertes, en 30,d'un métal résistant à l'usure qui supportera la chaleur intense 

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 des surfaces d'où du métal a été enlevé. 



   Pendant l'écroûtage, une partie des gaz et de la flamme lancés tend à s'écouler sur le dessus et le dessous des billettes T en refoulant de la scorie et   du   métal   e nle-   vé sur ces surfaces et, lorsque les billettes sont au rou- ge, la scorie et le metal enlevé adhèrent, dans bien des cas, aux surfaces des billettes et s'y soudent. Naturellement, cette scorie et ce métal adhérents sont un inconvénient par- ce qu'ils peuvent produire des défauts dans les billettes après des laminages subséquents. On empêche , une telle ac- cumulation de scorie et de métal fondu par des moyens con- venables.

   Comme on le voit surtout sur la   f ig.   11, un jet gazeux peut être lancé obliquement sur ces surfaces, et de dedans en dehors transversalement à elles, pendant un écrou- tage pour écarter desdites surfaces le constituant non usé de la flamme et du gaz d'écroûtage aussi bien que la scorie et le métal fondu et empêcher ainsi ces derniers d'adhérer aux surfaces de dessus et de dessous. La force de ces jets est supérieure à celle des parties des courants de gaz s'é- tendant au-dessus et au-dessous des surfaces en cours d'é- croûtage. 



   Des jets gazeux en forme de nappe peuvent être lan- cés (voir figs. 4,5 et 11) par plusieurs orifices de sor- tie 31 existant dans des distributeurs 32 quis'étendent   pa-   rallélement à la section de transporteur D et sont situés tout près , et au-dessus et au-dessous, des surfaces de des- sus et de dessous et en arrière des bords des billettes, pendant   lécroûtage.   Les parties des ditributeurs 32 qui ris- 

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 quent de se trouver en contact avec les surfaces à haute température de billettes chaudes sont protégées par un mé- tal convenable, résistant à l'usure, déposé sur elles comme c'est indiqué en 33.

   Les distributeurs 32 sont   fermés.   un bout et sont reliés à leur autre bout, aux extrémités in- ternes, courbes, de tuyaux 34 qui sont montés sur les cou- lisseaux 21 , au-dessus et au-dessous des chalumeaux B, du haut et du bas de chaque groupe. Les bouts externes des tuyaux 34 sont reliés à une source de gaz comprimé, tel que de l'air ou de l'oxygène ou un mélange de ceux-ci, dont la   'sortie   est réglée par l'opérature comme cesera décrit plus loin. 



   Dans chaque groupe, les chalumeaux B, les tuyères N, les semelles 29,associées à celles-ci , et une paire de distributeurs 32 sont tous montés sur un coulisseau 21. 



  Les deux coulisseaux   21   sont montés de façon à pouvoir se déplacer individuellement sur une paire de supports 35 de sor- te que les coulisseaux et les parties portées par eux peuvent être maintenus soit dans une position de fonctionnement, avec les semelles 29 des tuyères N portant contre les côtés sensi- blement verticaux d'une billette, ou dans une position de non fonctionnement, avec les tuyères N à une distance considérable de ces côtés. A cet effet, chaque support 35 est en forme de U, comme représenté sur les figs. 9 et 10, et dans les bran- ches   espacées, 9.   la face antérieure du support, se trouvent des rainures qui reçoivent les rebords supérieur et inférieur 36 et 37 d'un coulisseau   porte-chalumeaux   21.

   Dans l'espace existant entre la face arrière du coulisseau 21 et la face 

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 avant du support est monté un dispositif actionné par flui- de, tel par exemple qu'un cylindre à air comprimé 38 dans le- quel travaille un piston 39,pour faire glisser le coulisseau le long du support. Le cylindre 38 (voir fig. 4) est rigide- ment assujetti au côté arrière du coulisseau   21   et la tige 40 du piston 39 est reliée, par son bout externe, à un bras 41 assujetti au support 35. 



   De l'air comprimé amené par le raccord supérieur 42 (voir Figs. 4 , 9 et 12) dans l'espace situé à la gauche du piston 39 fait déplacer le cylindre 38, le coulisseau 21, les chalumeaux B et les tuyères N vers la gauche et leur fait prendre la position de non fonctionnement où ils sont écartés du côté vertical d'une billette. Inversement, de l'air compri- mé amené, par le raccord inférieur 43, dans l'espace situé du côté droit du piston   39 fait   que le cylindre, les coulisseaux et les chalumeaux se meuvent vers la droite de manière à ame- ner.les tuyères N à une position adjacente au côté vertical   d'une   billette. 



     Puisque les   chalumeaux B et les tuyères N sont amenés avec une force considérable à leur positicn d'activité, il est désirable de régler, ou limiter, leur mouvement de façon à ne pas endomager les tuyères N et les semelles 29   lorsqu*   elles rencontrent un côté vertical d'une billette. A cette fin, des butoirs ou arrêts 44 peuvent être assujettis aux sup- ports 35, en   l'un   quelconque de plusieurs trous espacés 45,   corne   représenté sur la fig. 3 et sur ces arrêts 44 , viennent buter les extrémités de goujons filetés 46 qui sont portés par des oreilles 47 des coulisseaux 21 .

   Les arrêts 44 peuvent; être 

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 fixés en   7¯'un   quelconque des trous 45, selon la grosseur des billettes en cours d'écroûtage et on peut régler exactement la position des goujons filetés 46 sur les oreilles 47 de manière à maintenir les tuyères aux positionsd'activité désirées. 



   Le supports 35 sont de préférence supportés eux- mêmes de telle manière que les chalumeaux B et les tuyères N portés par eux sont librement ou universellement mobiles dans une direction quelconque dans un plan transversal à la direction du mouvement des billettes T , de façon qu'on puis- se facilement commencer   l'écroûtage   de billettes quelle que soit la position de celles-ci sur la section D du transpor- teur. On ettient   ce/résultat   en reliant à pivot les faces arrière des supports   2.2. , en   48 , aux extrémités avant de plaques horizontales 49, jouant le rôle de bielles, dont les extrémités arrière sont articulées, en 50, à une plaque verticale 51.

   Deux plaques 49 sont associées avec chaque sup- port, comme on le voit surtout sur lesfigs. 9 et 10, et les extrémités de toutes ces plaquas 49 sont articulées à l'uni- que   plaque   verticale 51, qui les relie. Cette plaque 51 s'é- tend transversalement à l'apparil, à l'extrémité arrière de celui-ci, et présente une ouverture 52 en forme de U, qu'on voit surtout sur la variante de   la   fig. 10, par laquelle les billettes peuvent passer à travers l'appareil au   coup@@   d'un   croûtage.   



   La plaque verticale 51 est articulée en 53, en cha- cun de ses coins, aux extrémités arrière de claques ver- ticales 54 jouant le rôle de bielles, comme représenté sur les 

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 fis. 4 et 5 , et les extrémités avant de ces bielles 54 sont reliées à pivot, en 55, à des piliers 56 qui   peuvent   être assujettis à une fondation en béton 57. Avec cette construc- tion, les plaques horizontales 49 permettent un mouvement de monte et baisse indépendant de   cha@@@   groupe de chalu- meaux B et tuyères N et les plaques verticales 54 permettent un mouvement transversal des deux groupes à l'unisson. 



   Pour que les chalumeaux B, les coulisseaux   21   et les supports   soient   librement mobiles verticalement et restent   ce..pendant   supportés dans le rayon d'action désiré, leur poids est convenablement   équilibré ..4   cet effet, les piliers 56 ont une section en U et sur des plaques 58, as- sujetties à leurs extrémités supérieures, sont montés des supports 59 qui s'étendent obliquement de bes en haut vers le devant de l'appareil comme représenté sur les figs. 4 et 5 . Sur les bouts externes des   supports 52.   pivotent des flé- aux 60 aux extrémités opposées desquels sont articulées des chapes 61 et 62.

   Un fort câble en fil métallique 63, descendant de chaque chape 62, est assujetti par son extrémité inférieure, en 64, à la face arrière du support 35 comme représenté sur les figs. 9 et 10, et un autre fort câble en fil métallique 65 descend de chaque chape   61   dans l'interieur d'un pilier 56 et supporte un certain nombre de lourds poids 66. On rè- gle d'une manière   convenaole,   comme on le verra plus loin, le mécanisme que l'on vient de décrire, de façon que les chalumeaux B et tuyères N de chaque groupe soient maintenus dans les positions de fonctionnement désirées. 

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   Puisque chaque groupe de chalumeaux B et de tuyères N est mobile, verticalement, indépendamment de l'autre et que lesdeux groupes sont transversalement mobiles dans leur en- semble, il est possible de prévoir un moyen de guidage dis- tinct qui coopère avec les billettes et chaque groupe de tuyè- res   N.   Chaque moyen de guidage associe avec un groupe de cha- lumeaux B peut comprendre (voir figs. 5 et 10) une plaque guide verticale 67, parallèle à la section de transporteur D et capable de porter contre le dessous d'une billette, près d'un côté vertical de celle-ci. Le bord supérieur de chaque plaque guide est convexe, sa partie antérieure présentant une pente de longueur considérable, comme représenté sur la fig. 



  10. L'extrémité arrière de chaque plaque guide 67 est assujet- tie à l'extrémité supérieure d'un bras guide   68   qui s'étend obliquement de haut en bas et d'avant en arrière vers un sup- port 35. Comme on le voit surtout sur la fig. 5 ,chaque oras guide 68 forme une des branches d'un coude relative- ment grand dont l'autre branche 69 constitue une console qui est montée sur un tablier 70 assujetti à un support 35 et descendant de celui-ci. Pour monter la console 69 sur un ta- blier 70, on assujettit d'abord librement le boulon 71 qui se trouve à l'angle inférieur. On assujettit ensuite libre- ment les deux boulons 72 et 73, qui forment un triangle avec le boulon 71, dans des fentes que présente le tablier 70.

   Avec cette disposition, on peut obtenir la position désirée de la plaque guide 67 en tournant un goujon fileté 74 qui tra- vaille dans un trou taraudé de la console 69 et porte contre 

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 le dessous d'un rebord 75, s'étendant vers l'avant, ménagé sur le bord supérieur du tablier 70. Une fois que la plaque guide 67 est dans la position voulue, on assujettit rigide- ment la console 69 au tablier 70. Il existe dans les tabliers 70 un certain nombre   d'ouvertures   ou fentes comme indiqué en 76, ce qui fait qu'on peut monter les consoles 69 dans bien des positions différentes sur ces tabliers, de sorte qu'on peut donner aux plaques guides 67 la position voulue pour des billettes de différentes grosseurs.

   Avec cette disposi- tion, les plaques guides 67 suivent automatiquement le des- sous des billettes et coût mouvement vertical de ces plaques 67 est transmis aux supports 35 sur lesquels les chalumeaux B et les tuyères N sont montés. De cette lanière, les tuyères N se déplacent verticalement et automatiquement avec les   2,-la-   ques guides pour être sur que les courants de gaz soient toujours effectivement appliqués aux côtés verticaux tout entiers des billettes en cours   d'écroûtage,   même si les   uillettes   sont mordues, courbées ou présentent des contours irréguliers. De plus, chaque groupe de tuyères est guidé par sa propre plaque guide indépendante 67 parce que, dans bien des cas, le   contour   superficiel de la billette diffère considérablement sur ses côtés opposés. 



   Les oillettes T successives ne seront pas   -coûtes   dans la même position, sur les rouleaux 11 de la section de transporteur D, avant d'être   présentées   à l'ecroûteur A. Afin que l'écroûtage puisse être commencé automatiquement chaque fois qu'une billette approche de l'écroûteur, il est prévu 

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 un moyen grâce auquel les deux groupes de tuyères N se dé- placeront transversalement d'une quantité limitée pour se trouver en position pour commencer un   écroûtage.   Oela peut   .De   faire en assujettissant au bord inférieur de chaque pla- que guide 67, à l'extrémité avant de celle-ci, le rebord d'une   pièce 77, en   L (figs.

   4,5 et 10) dont l'aile verticale s'étend au-dessus du bord supérieur de la plaque 67 et pré- sente un rebord 78 s'étendant de dehors en dedans. La par- tie arrière de ce rebord est sensiblement parallèle à la plaque guide 67 et porte contre le côté vertical d'une bil- lette, au cours de l'écroûtage. De cette partie arrière du rebord vers l'avant de celui-ci, l'aile verticale de chaque pièce 77 va en s'évasant'vers l'extérieur. Ainsi, lorsqu'une billette est en mouvement vers l'écroûteur et n'est pas centrée sur les rouleaux 11 par rapport à la position cen- trale normale des plaques guides 67 et des tuyères N et cha-   lumeaux   B associés, la billette rencontrera la partie évasée d'une pièce 77.

   Puisque cette dernière est portée par le sup- port 35 qui, à son tour, est monté à pivot sur la plaque verticale 51. à l'arrière de l'appareil, cette plaque 51 se deplacera transversalement aux sections de transporteur D et T, et amènera les deux groupes de chalumeaux B et tuyè- res N, qui sont montés à pivot sur elle à une position où ils se trouveront sensiblement en alignement avec l'extré- mité avant de la billette. A mesure que cette dernière avan- ce, elle se déplace le long des bords supérieurs des plaques guides 67 et des rebords 78 des piècesen 77.

   Puisque les      

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 parties arrière des   rebords   évasés 78 portent également con- tre les côtés verticaux de la billette pendant l'écroûtage, les chalumeaux B et tuyères N sont guidés transversalement aussi bien que verticalement et, de cette manière on reali- se un mouvement universel des deux groupes de tuyères N dans un plan transversal à la direction du mouvement des   Dillettes.   Même si les deux   groupes   de chalumeaux B et de tuyères N y associées se déplacent latéralement lorsqu'une billette T n'est pas en alignement exact avec la position centrale normale des chalumeaux et des tuyères, on verra, en se reportant à Fig.

   4, que ce mouvement est transmis des pièces en L77 aux supports 35 à partir d'une région située en tête de la position des tuyères N. Ainsi, le contour de la billette peut ne pas être le même à la position des tuyè- res N et à la région où le côté d'une billette est en con- tact avec la pièce en L 77. Dans de tels cas, les tuyères N peuvent se mouvoir librement dans le sens latéral, avec la pression d'air dans les cylindres      et en antagonisme à cette pression.

   Autrement dit, la pression d'air dans le cylindre      sollicite les tuyères N vers le côté vertical d'une billette mais, lorsque le contour de la billette chan- ge et tend à repousser les tuyères N et les chalumeaux B én arrière sur le support 35, le moyen de commande pneuma- tique pr évu pour solliciter les tuyères vers leur position de fonctionnement permet aux coulisseaux 21, fournissant et aux moyens du gaz portés   par   eux, de se pouvoir latéralement en   ancagonisme   à la pression de l'air dans les cylindres 38. 

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   Les bords superieurs des plaques guides 67 et les bords des rebords 78 sont de préférence revêtus d'un métal convenable, résistant à l'usure,   qu@   supportera la chaleur intense des surfaces contre lesquelles ils portent. Pour   assu-   rer un guidage positif dans le sens vertical, il est prévu un nombre suffisant de poids 66 pour que les bras de levier 60 tendent à soulever les   supports 22.   et les plaques guides 67 qu'ils portent.

   Dans la pratique, on a trouvé   que, lors-   que le poids total des poids 66 est supérieur d'environ 22,5 kg au poids des parties de l'écroûteur montées sur la plaque transversale verticale 51, les plaques guides 67 guident effectivement les tuyères N verticalement avec des change-   -ments   de   couleur   des billettes au cours de   l'écroûtage.   



   Lorsque des billettes successives sont livrées sur la section de transporteur D, l'opérateur arrête le moteur de commande M au moment où chaque billette approche de l'é- croûteur. Dans bien des cas, on coupe les extrémités des billettes après que celles-ci ont été écroûtées. Dans ces cas, l'ouvrier fait marcher le moteur M jusqu'à ce que l'extrémité avant de chaque billette dépasse d'environ   10- ou   12 cm les bouts des tuyères N, après quoi il amène ces dernières à leur position de fonctionnement au voisinage des côtés verticaux, de façon qu'un écro ûtage puisse commencer. Dans certains cas, on coupe les extrémités des billetes avant   l'écroûtage   et, dans de tels cas, il est nécessaire de commencer   l'écro   tout à fait à l'extrémite avant de chaque billette.

   Pour mettre convenablement les billettes en position, dans des cas de ce genre, de manière à éviter une manoeuvre inutile 

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 des billettes, il est prévu un mécanisme d'arrêt convenable. 



  Celui-ci peut consister (voir Figs. 4 et 5) en une forte barre d'acier, 79, de section rectangulaire et disposee parallèle- ment à la section de transporteur D et en alignement avec celle-ci. La barre 79 est rigidement assujettie dans une piè- ce de section en U, plus courte, 80 qui est, à son tour, as- sujettie en un point intermédiaire de sa longueur à l'extré- mité supérieure de la tige 81   d' un   piston travaillant dans un cylindre à fluide sous pression 82 qui est monté dans la fosse 83 de la fondation en béton 57.

   La tige 81 est action- née d'une manière bien connue pour élever et abaisser la bar- re 79 dont les positions supérieure et inférieure sont repré- sentées en traits ponctués et en traits continus, respective- ment, sur la fig. 5 .Dans la position inférieure de la bar- re 79, la pièce de section en U 80 repose en travers de l'extrémité ouverte d'une enveloppe 84 qui loge le cylindre 8?. L'extrémité avant de la barre 79 occupe une position con- venable pour que, quand une billette rencontre cette barre,   la.billette   soit dans une position telle qu'un écroûtage puisse commencer tout à fait à l'extrémité avant de la bil- lette .

   Bien que le mécanisme d'arrêt soit de construction ro- ouste, il n'est point destine à arrêter des billettes lors- qu'ellese   dép@acent   à grande vitesse sur la section de trans- porteur   D.   Aussi dans des cas de ce genre, l'ouvrier conduit le moteur M. de façon que la billette se déplace très lente- ment lorsqu'elle est sur le   ..::-oint     d'être     curetée par   la bar- re 79. 



   Lorsque les billettes à   écrouler   ont une section re- 

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 lativement grande ou sont courbées ou tordues considérablement, il est préférable d'employer deux plaques guides 67 indépendan- tes associées chacune avec un groupe de chalumeaux B et de tuyè.   resN.   Lorsqu'on a à écroûter des billettes de section rela- tivement petite, on peut faire usage d'une seule plaque pour guider les deux groupes de chalumeaux et de tuyères. Une tel- le modification est représentée sur la fig. 6 ou il est pré- vu une seule plaque guide 67', semblable comme forme à la plaque 67 représentée sur la fige 1.

   Les deux pièces en L 77,   presentant   les rebords 78, sont assujetties à l'extrémité a- vant de la plaque 67' et les deux bras guides   68   s'étendant, d'arrière en avaut et de bas en haut à partir des consoles 69 sont assujettis à l'extrémité arrière de cette plaque. 



  Avec cette disposition, les deu groupes de chalumeaux et de tuyères se   déplacent   verticalement selon les mouvements de l'unique plaque guide 67' à mesure que celle-ci passe, et orte, contre le dessous de billettes à écroûter. 



   Les moyens de guidage associes avec les chalumeaux et les tuyères peuvent être disposes pour porter contre le dessus aussi bien que le dessous de billettes. Une telle modification est représentée sur les figs. 7 et 8 et peut comprendre des plaques guides verticales 85 qui portent con- tre les dessus de billettes. Ces plaques 85 sont relativement longues, sont convexes à leurs extrémités arrière et s'éten- dent de bas en haut et s'infléchissent de dedans en dehors à leurs extremités avant. Chaque plaque guide est assujettie en un point intermédiaire de sa longueur, en 86 , à la partie verticale d'une console à équerre 87 dont la partie horizon- 

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 tale est assujettie, en 88, à une claque 89 soudée à l'ex- tremite interne d'un bras 90.

   Plusieurs trous ceuvent être faits dans la plaque 89, comme indique en 89'(fig. 7), de façon à permettre d'assujettir la   console 87   dans différen- tes positions sur cette claque pour   m@inteuir   la plaque gui- de 85 à toute position désirée, selon la grosseur des bil- lettes à   ,.;croûter .   Le bras 90 est monté à   @ivot,   en 91, sur le support 35 et présente, en un point intermédiaire de sa longueur, un trou taraudé dans lequel travaille un goujon   file ce   92 capable de porter contre le dessus du sup- port 35.

   En tournant une poignée 93, fixée au goujon 92,on peut regler la plaque guide 85 à la position verticale dé- sirée, dans laquelle elle peut être maintenue par un boulon 94 qui, pivotant sur le support 35, est muni d'un contre- écrou et est capable, lorsqu'il est dans une position verti- cale, de prendre dans un évidement formé dans une oreille 95 qui est fixéeau côté arrière de la plaque 89. Lorsqu'on désire déplacer des billettes le long du transporteur et ne pas écroûter leurs côtés verticaux, on peut faire osciller chaque unité guide autour du pivot 91 pour l'amener en po- sition de non fonctionnement comme indiqué en lignes ponctuées sur la fig.   7.   



   A la surface interne de la partie antérieure de chaque plaque guide 85 est assujettie une petite barre rec- vangluaire 96 au bord externe de laquelle est fixée une cor- nière 97 dont l'extrémité antérieure s'infléchit de dedans en dehors alors que son extrémité arrière s'étend de haut en bas de façon à porter contre les parois verticales d'une bil- 

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 lette, comme représenté sur la fig. 7. Avec cette disposi- tion, chaque groupe de chalumeaux et de tuyères est guidé verticalement aussi bien que la- téralement avec des changements de contour du dessus et des parois latérales de la billette, ces mouvements de guidage etant transmis aux chalumeaux par   l'intermédiaire   de la pla- que guide 85 et de la cornière 97.

   Dans cette modification, il est préférable que le poids des parties supportées par chaque câble 63 excède d'environ 22,5 kg le poids total des poids 66, de façon que les plaques guides 85 portent effec- tivement sur les dessus des billettes et guident les chalu-   .:;:,.eaux   et les tuyères avec des changements de contour des billettes. 



   Comme dans la réalisation décrite ci-dessus et représentée sur les figs. 4 et 5, les plaques guides 85 et les cornières 97 sont effectivement utilisées pour déplacer latéralement les deux groupes de chalumeaux B et de tuyères N de façon que les tuyères occupent une position convena- ble pour commencer un   écroûtage.   Dans cette forme d'exécu- tion, si une billette approchant de   l'écroulée   n'est pas en alignement avec la position centrale, normale, des groupes de tuyères N,   la   billette.rencontrera les extrémités avant, infléchies de dedans en dehors, des cornières 97 Oela fera que les plaques 85 se déplaceront latéralement et, en ce fai- sant, déplaceront aussi, latéralement, les supports 35 qui portent les deux groupes de chalumeaux et de tuyères.

   Les surfaces des cornières 97 et des barres 96 qui font contact avec les surfaces des billettes et portent sur elles sont re- 

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 vêtues d'un métal convenable, résistant à l'usure, qui sup-   porters.   la haute température de la billette. 



   Dans certains cas, il peut être désirable de déplacer les billettes latéralement sur le   transporteur   livreur de façon qutelles ne soient point trop hors d'alignement avec l'écroûteur A avant que commence un écroûtage . A cette fin, des barres guides parallèles   150,   présentant des extrémités divergentes, sont prévues avant l'écroûteur,   comme représenté   sur la fig. l, et sont supportées au-dessus des rouleaux 11 de toute manière convenable permettant de préférence de les régler de façon que des billettes de différentes grosseurs puissent passer entre elles. 



     .,.près   qu'une billette a passé par l'écroûteur A., en un point désiré du laminoir, et que ses côtes verticaux opposés   on-;     été écroulés,   il peut être desirable (dans le cas où l'on n'emploie qu'un seul écroûteur) de tourner la billet- te sur la section de transporteur suivante, L, et de la ra- mener à la section de transporteur, D, qui l'a amenée, de façon que ses deun autres côtés verticaux puissent être écrou- tés .par le même écroûteur. Cet appareil, H, qui retourne ainsi les billettes sur la section de transporteur L est re- presenté schematiquement sur les figs. l, 2 et 3, et peut comprendre unepaire de forts guides mobiles   151   et   152   qui sont creux et de section,   rectangulaire.

   Aux   parois internes de ces guides peuvent être assujetties des faces d'usure en acier, 153, que l'on peut remplacer lorsqu'elles sont usées. 



  Aux parois inférieures des guides   151   et 152 sont assujettis des oras descendants   154   munis à leurs   extrémités   inférieures 

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 des galets 155 roulant sur un chemin de roulement 156 disposé sous les rouleaux 11 de la section de transporteur L. Les ex- trémités des guides   151   et 152 sont reliées à des bras 157 qui, à leur tour, sont reliés à des dispositifs actionnés par un fluide sous pression, tels que les bouts externes des pis- tons   158   et 159 de cylindres hydrauliques 160 et 161 ,res- pectivement.

   De l'eau sous pression est amenée par les tuyaux 162, 163, 164 et 165 aux cylindres 160 et 161 , comme ce se- ra décrit plus loin, pour amener les guides   151   et 152 à leurs positions de fonctionnement et les en   retirer. Après   qu'une billette a passé à travers l'ecroûteur A et est con- bre les guides 151 et   152 ,   le guide 151 se déplace de de- hors en dedans de toute l'étendue de la course du pistou 157 de même que, après cela, le guide 152 se déplace de dehors en dedans sur une courte distance et est amenéà la position repré- sentée sur la fige 3.

   Plusieurs crochets 166 (dont deux seu- lement sont représentés sur la fig. 1) sont disposes sur l'un des côtés du guide   152   et, dans leur position inférieure, s' emboîtent dans des évidements 167 ménagés dans la face in- terne de ce guide. Chaque crochet est articulé, par son ex- tremité superieure, à l'un des bras d'un levier coudé 168   ui   pivote sur une console 169 montée sur le dessus du gui- de 152 et dont le bras opposé est articulé à l'une des ex-   tremités   d'une bielle 170 reliee par son autre extrémité à une barre 171 qui est assujettie au bout externe de la tige   172   d'un piston travaillant dans le cylindre à air 173. 



   Avec les guides 151 et   152   dans la position repré- 

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 sentee sur la fig. 3, de l'air comprimé est amené, par le tuyau   174   (fig. 1) dans le cylindre 173, ce qui fait ren- trer la tige de piston 172 et soulève les crochets 166 pour donner quartier à la billette T et la   Tourner   sur un côté ad- jacent.

     ¯¯prés   que la billette a etc tournée de 90 degrés, de l'air comprime est admis par le tuyau 175 Jans le cylin- dre 173, ce qui fait sortir la tige de pistion 172 et fait par cela même redescendre les crochets 166 dans leurs loge- ments   167.   Le guide 152 se déplace alors de dehors en dedans pour   pousse-   la   oillette   T latéralement et l'amener contre le guide   151   de façon qu'elle se trouve en alignement avec l'ecroûteur A pour revenir à la section de transporteur D. 



  Les guides   151   et   152   sont amenes à l'extrême limite de leur mouvement de dedans en dehors et la billette T est ramenée en arrière sur la section de transporteur L et au-delà de l'é-   croûteur   A par un renversement du sens de rotation du moteur   M   effectué par une manoeuvre convenable du commutateur 0. 



  Les barres guides parallèles   150   tendront à maintenir le bon alignement de la billette T lorsqu'elle est amenée sur la section de transporteur D et l'on renverse à nouveau le sens   ;le   rotation du moteur M, au moyen du commutateur 0, pour   deplacer   la billette en avant et vers l'écroûteur pour écrou- ter ses autres côtés. 



   Lorsqu'on emploie deux écroûteurs faisant parties intégrantes d'un laminoir d'aciérie dans le traitement et le conditionnement de formes en acier à demi-finies, ils sont à une distance convenable pour que des écroûtages successifs puissent être effectués à deux postes désirés dans le laminoir. 

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  Comme représenté   schematiquement   sur, la fig. 2 par exemple, les deux écroûteurs A' et A" peuvent se trouver aux   extrémi-   tés opposées d'une section de transporteur intermédiaire R. 



  Une plate-forme P' est prévue pour un ouvrier conduisant le premier écroûteur A' et la section de transporteur S et une plate-forme semblable P" est prévue pour un second ouvrier conduisant le second écroûteur A" et la section de transpor- teur R, ce second ouvrier commandant de préférence le fonc- tionnement de l'appareil tourne-billette H qui est disposé entre les deux écroûteurs. Avec une telle disposition, on évite l'obligation de renverser le sens du mouvement de la billette T pour écroûter tous ses côtés et l'écroûtage se fait plus rapidement et plus economiquement. 



   Il a été dit précédemment que le mécanisme régissant le   fonctionnement   de l'appareil, aussi bien que la commande du moteur, sont montés sur la plate-forme P, à l'arrière de l'appareil. Les différents leviers de commande nécessaires peuvent être disposés (voir Fig. 12) sur une petite table 98 et des tuyaux et conduites flexibles convenables   peuvent   être prévus pour conduire les gaz, l'eau et l'air à diffé- rentes parties de l'appareil.

   Le mecanisme de commande sera eut-être le mieux compris d'après le fonctionnement de l'ap- pareil , et en particulier des realisations représentées sur lesfigs. 4 et   5 ,   fonctionnement qui est essentiellement le  e suivant :   
On supposera que le nombre voulu de chalumeaux B et de tuyères N ont été montes, au moyen des bras 22 et 23, sur les coulisseaux 21 de façon que lus côtés verticaux tout en- 

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 tiers de billettes d'une grosseur particulière puissent être écroûtés en une seule passe;

   que les chalumeaux inter- médiaires B ont été rigidement assujettis dans la position desirée, de façon que les courants de gaz individuels livrés par les tuyères N se combinent et forment, en fait, un seul grand courant qui frappe contre les côtés verticaux de bil- lettes et s'étend en travers de ces côtés tout entiers; que les chalumeaux B du haut et du bas de chaque série de tuyères N ont eté mis en position,par le moyen de réglage 24, de façon que les tuyères y associées appliquent des courants de gaz aux bords extrêmes des côtés verticaux;

   que les distributeurs 32 occupent des positions convenables sur les coulisseaux   21   pour envoyer des jets de gaz sur les surf aces supérieure et inférieure des billettes, ce qui empêchera que de la scorie et du métal enlevé se rassemblent et adhèrent aux côtés non en cours   d'écroûtage;   que les arrêts 44 sont en position dans les trous convenables 45 des supports 35 et que les goujons filetés, 46, coopérants sont réglés de façon que le mouvement des coulisseaux 21 est limité à la quantité- voulue lorsque ces coulisseaux sont actionnés de dehors en dedans pour met- tre les chalumeaux B et les tuyères N en position de fonc- tionnement;

   que les consoles guides 69 ont été montées sur les tabliers 70 dans la position préférée et qu'un réglage a été fait au moyen des goujons filetés 74, de façon que les pla- ques guides verticales 67 et le rebord guide 78 portent dans les positions voulues sur les côtés verticaux et les dessous des billettes au cours d'un écroûtage, et que les chalumeaux B et les tuyères N sont dans leur position de non fonctionne- ment. 

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   Dans ces conditions, un ouvrier se tenant sur la plate-forme P est prêt à assumer la conduite de   l'appareil.   



  En supposant que les extrémités des billettes T ont été cou- peeb et que l'écroûtage doive être commencé tout à fait au bout avant extrême de chaque billette, l'ouvrier manoeuvre le levier        (fig.   12) d'un robinet à air 100 pour ouvrir celui-ci de manière à admettre de l'air comprimé venant d'une source convenable, par les tuyaux 101 et   la?,   le robinet 100 et la conduite 103 , à la partie inférieure du cylindre à air 8? (figs. 5 et 12). Cela éleve la barre d'arrêt 79 à sa position supérieure comme indiqué en lignes ponctuées sur la fig. 5. 



   Lorsqu'une billette se trouvant sur la section de transporteur D approche de l'écroûteur, l'ouvrier ralentit la vitesse du moteur M, au moyen du rhéostat R', de façon que la billette se deplace très lentement sur le transporteur D et vienne sensiblement à un arrêt   complet   à l'instant où la billette rencontre la barre d'arrêt 79. Dans cette position, les bouts des tuyères N sont voisins de l'extrémité avant de la billette et peuvent commencer un écroûtage tout à fait à l'extremite avant des côtés verticaux.

   L'ouvrier amène alors immédiatement le levier 99 du robinet à air 100 à une /position seconde/de fonctionnement de manière à permettre à l'air admis au cylindre 82 par le conduit   103   de s'échapper à l'atmosphè- re et à admettre de l'air du robinet 100, par le   conduit 104   dans la partie supérieure du cylindre 82. Cela abaisse la barre d'arrêt 79 à une position de non fonctionnement, au-des- sous de la billette T, comme c'est représenté en traits con- tinus sur la fig. 5, et on ramène subséquemment le levier 99 à la position de fermeture, ce qui intercepte l'arrivée d'air 

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 au cylindre 82. 



   Lorsqu'on coupe les extrémités de billettes après l'écroûtage, on peut supprimer la barre d'arrêt 79 et son mécanisme de commande. Dans ces cas, l'ouvrier réduit la vitesse du moteur M, à mesure que chaque billette approche de l'écroûteur et on arrête la billette, sur le transporteur, après que son extrémité avant a passé les bouts des tuyères   N.   



   Avant d'écroûter la première billette, on ouvre le robinet   105   pour permettre à de l'eau de circuler à travers les chalumeaux B de façon à les refroidir conti- nuellement, et à effectuer aussi un refroidissement des tuyères   N.   De l'eau sous pression coulera ainsi d'une source d'alimentation convenable, par le tuyau 106, le robi-   net 105,  le tuyau 107 et le conduit 108 à   l'extrémité   in- terne d'un distributeur vertical 109 (Figs. 5 et 12).

   De celui-ci,   l'eau   est livrée par plusieurs conduites flexibles 110 à chacun des chalumeaux B et s'écoule de ces derniers par d'autres conduits flexibles 111 reliés à un collecteur 112 dont l'extrémité inférieure est reliée à un conduit   113   communiquant avec un tuyau d'évacuation d'eau 114 De l'eau est également livrée au groupe de chalumeaux B situés sur le côté opposé de l'appareil, et en est emmenée, par des tuyaux 115 et 116 qui communiquent avec les tuyaux 107 et   114,   respectivement. 



   Avec l'eau de refroidissement circulant dans les chalumeaux B, et la barre d'arrêt 2f dans sa position basse, 

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 ou de non fonctionnement, l'ouvrier manoeuvre le levier 117 d'un second robinet à air 118 pour ouvrir ce dernier de manière à faire passer de l'air des tuyaux 101 et 102, par le robinet 118 et la conduite 119, au raccord inférieur 43 du cylindre à air 38 (Fig. 12). Le cylindre 38 situé sur le côté opposé de l'écorûteur est actionné de la même manière et de l'air lui est livré par le tuyau de branchement 120 qui communique avec la conduite 119. Cela fait que les cy- lindres 38 et les coulisseaux 21, sur lesquels ils sont montés, se déplacent de dehors'en dedans vers les côtés verticaux de la billette, pour amener les tuyères N dans leur position de fonctionnement. 



   Bien qu'on puisse alors commencer un   écroûtage,   avec les billettes au rouge à une température élevée, il peut être désirable d'envoyer sur   lesµôtés   verticaux des      jets chauffants de haute température. Cela se fait en manoeu- vrant la poignée 121 qui ouvre simultanément les robinets 122 et   123   pour permettre à un gaz combustible, tel que l'acétylène, et à un gaz comburant, comme l'oxygène, d'être fournis aux chalumeaux B.

   Le gaz combustible arrive d'une source d'alimentation, par le tuyau 124, le robinet 122, le tuyau   125   et la conduite 126, à l'extrémité inférieure d'un distributeur 127 et le gaz comburant arrive d'une source d'alimentation, par le tuyau 128, le robinet   123,   le tuyau   129   et la conduite 130, à l'extrémité inférieure d'un dis- tributeur vertical 131. De ces distributeurs 127 et 131, les gaz sont livrés, par des conduites flexibles   132   et 133, respectivement, à chaque chalumeau B et sont effectivement 

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 mélangés, dans ces derniers, pour constituer un mélange gazeux combustible qui est livré aux passages 20 des tuyères N.

   Pour régler la proportion de gaz combustible entrant dans ce mélange gazeux, un robinet peut être prévu à l'ex-   trémité   inférieure du distributeur   127.   Ces gaz sont égale- ment livrés aux chalumeaux B situés sur l'autre côté de l'appareil de la manière que l'on vient de décrire et des tuyaux de branchement 134 et 135, reliés aux tuyaux   125   et   129,   sont prévus à cet effet. 



   Les jets de gaz combustible s'allumeront lorsqu'ils frapperont contre les surfaces chaudes de la billette et, puisque ces surfaces peuvent être sensiblement à la tempé- rature à laquelle de l'oxygène réagira thermochimiquement avec elles, de l'oxygène, ou un gaz oxydant contenant une forte proportion d'oxygène, est immédiatement livré aux chalumeaux B. Cela se fait en manoeuvrant le levier 136 d'un robinet 137 qui permet à de l'oxygène d'arriver, d'une source d'alimentation, par le tuyau 138, le robinet 137, le tuyau 139 et le conduit 140 à l'extrémité inférieure d'un distributeur 141. L'oxygène passe de ce dernier, par des conduits 142, à chacun des chalumeaux B et une quantité relativement volumineuse d'oxygène sort du passage   19   de chaque tuyère N et vient contre les côtés verticaux, chauds, de la billette. 



   Le mécanisme de commande est de préférence dis- posé de façon que la livraison de jets gazeux sur le dessus et le dessous de la billette s'effectue automatiquement lorsqu'on ouvre le robinet 137 fournissant   l'oxygène. A   cet 

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 effet, le levier de manoeuvre 142 d'un robinet 143 est relié, par une bielle 144, au levier   136   du robinet à oxygène 137. 



  Par conséquent, lorsqu'on ouvre celui-ci, le robinet   143   s'ouvre en même temps pour permettre à un gaz, tel que l'air ou l'oxygène ou un mélange de ceux-ci, de passer d'une source d'alimentation, par le tuyau 145 le robinet 143 et les tuyaux 146 et   147   à un conduit 148 qui communique avec les tuyaux 34 auxquels les distributeurs 32 sont reliés. 



   Sensiblement au moment où il ouvre les robinets   137 et   143, l'ouvrier manoeuvre le commutateur C, commandant le moteur M, pour faire passer la billette de la section D du transporteur à la section L de celui-ci. Les jets chauf- fants, de haute température, et les courants relativement volumineux de gaz oxydant sortant des tuyères N sont lancés sur toute la largeur des surfaces verticales, le gaz oxydant réagissant avec le métal de surface chaud et faisant qu'il entre en ignition et brûle. Cette combustion ou oxydation du métal de surface   s'effectue   progressivement à mesure que des parties successives du métal de surface chaud sont soumises à l'influence du gaz oxydant, une zone de réaction ou "mare" étant constamment maintenue au point où le gaz frappe sur les surfaces.

   Une couche de métal est ainsi enlevée de chaque surface et un certain nombre de cannelu- res ou rainures parallèles, contiguës, peu profondes, présentant des côtés allant graduellement en pente, sont produites, comme indiqué en pointillé sur les parois laté- rales de la billette T représentée sur la Fig. 5. Le courant 

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 de gaz oxydant refoule de la zone de réaction le métal de surface fondu, oxydé, et c'est ce mélange qu'on a appelé une "scorie".

   Bien que le métalde surface puisse être réduit complètement à un état oxydé, on a trouvé, dans la pratique, qu'une portion du métal de surface peut être ehle- vée pendant qu'il est dans un état partiellement oxydé et une autre partie dans un état non oxydé et fondu, ce qui réalise ainsi une économie considérable dans la quantité de gaz oxydant nécessaire pour enlever d'un corps de métal ferreux une couche de métal de surface. 



   Après l'achèvement d'un   écroûtage,   on amène le levier ou poignée 120 en position pour fermer les robinets 121 et 123 et arrêter le passage de , gaz combustible et de gaz comburant aux chalumeaux B et on manoeuvre la poignée   136   pour fermer les robinets 137 et 143 et arrêter le passa- ge d'oxygène aux chalumeaux B et l'arrivée d'air aux dis- tributeurs 32. En même temps, on amène le levier 117 du robinet à air 118 à une position qui fournira de l'air des tuyaux 101 et 102, par le robinet 118 et le conduit 119, au raccord supérieur 42 du cylindre à air 38. De l'air est livré au cylindre à air 38 situé sur le côté opposé de l'écroûteur d'une manière similaire par le conduit de branchement   120't   qui communique avec- le conduit 119'.

   Cela fait que les cylindres à air 38 et les coulisseaux 21 se meuvent, de dedans en dehors, pour venir dans leur position de non fonctionnement. 



   Lorsque la billette   écroulée   est près des guides   151   et 152, l'opérateur arrête le moteur M au moyen du commu- 

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 tateur C et fait mouvoir le guide 151 de dehors en dedans, comme décrit ci-dessus, en amenant le levier 176 du robinet 177 à une position pour laquelle celui-ci livrera de l'eau sous pression des tuyaux 178 et 179,au tuyau 163, en pas- sant par le robinet 177. Une fois le guide   151   à la limite de son mouvement de dehors en dedans, on amène le levier 180 du robinet 181 à une position pour laquelle ce dernier livrera de l'eau sous pression des tuyaux 178 et 179 au tuyau   165,   en passant par le robinet 181.

   Cela fait mouvoir de dehors en dedans le guide   152   et, lorsque celui-ci s'est déplacé sur une distance suffisante et est venu à une position qui permettra aux crochets 166 de faire tourner la billette T, on manoeuvre le levier 180 de manière à fermer le robinet 181 et à arrêter le guide   152.   L'ouvrier manoeuvre ensuite le levier 182 d'un robinet à air 183 pour faire livrer, par celui-ci, de l'air sous pression du tuyau 184 au tuyau 174 en passant par le robinet   183   afin de faire rentrer le piston 172 du cylindre 173 de manière à soulever les crochets 166 pour faire tourner la billette T et, cela fait, il manoeuvre le levier 182 pour faire fournir, par le robinet 183,

   de l'air sous pression du tuyau   184   au tuyau 175 de manière à'faire re- descendre les crochets 166 dans leurs logements 167. On manoeuvre de nouveau le levier 180 pour ouvrir le robinet 181 afin de faire mouvoir davantage de dehors en dedans le guide   152   pour amener la billette contre le guide   151,   comme décrit ci-dessus. On amène ensuite les leviers 176 et 180 à une position telle que de l'eau sous pression soit 

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 fournie, par les robinets 177 et 181, aux tuyaux 162 et 164, respectivement, afin de ramener les guides   151   et   152   à leur position de non fonctionnement. Après cela, on manoeuvre les leviers 176 et 180 pour fermer les robinets 177 et 181. 



   Après que la billette T a été tournée et alignée par les guides   151   et   152,   on manoeuvre le commutateur C de façon à faire marcher le moteur M pour actionner les rouleaux des sections de transporteur D et L dans un sens tel que la billette T est ramenée en arrière sur la section L et passe sur la section D. On renverse ensuite le sens de rotation du moteur M, au moyen du commutateur C, pour rame- ner la billette T en avant et répéter l'écroûtage sus- décrit sur les deux autres côtés de cette billette. 



   Une fois complètement   écroulée,   la billette T quitte la section de transporteur L et, puisque une chaleur considérable a pénétré dans la billette au cours de l'écroû- tage, spécialement dans le cas où celui-ci est effectué juste, en tête du train de laminoir suivant, les billettes successi- ves sont encore à une température de laminage chaude et passent immédiatement à ce train finisseur sans qu'il soit nécessaire de les mettre dans un four à réchauffer. 



   Le fonctionnement que l'on vient de décrire est le même dans la forme d'exécution représentée sur la   Fig. 2;   l'ouvrier se tenant sur la plate-forme P' peut ne conduire que le premier écroûteur A' tandis que celui se tenant sur la deuxième plate-forme P" peut conduire l'appareil tourne- billettes H aussi bien que le second écroûteur A". 



   Pour mettre en lumière les principes généraux de 

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 l'invention, on en a représenté et décrit:ici plusieurs réalisations. Naturellement, certaines caractéristiques de l'invention peuvent être utilisées indépendamment d'autres et on peut apporter des changements dans diverses parties de l'appareil sans s'écarter de l'essence même de l'in- vention.

   C'est ainsi, par exemple, que bien que les procé- dés et mécanismes décrits et représentés ici conviennent spécialement pour conditionner ou écroûter des formes rectangulaires, en acier, à demi finies, pendant qu'elles sont au rouge et en cours de transport entre des opérations de laminage successives, il va sans dire que les mêmes principes sont applicables à l'écroûtage de billettes, loupes, etc., qui sont prises à un stock et sont froides, ou à la température atmosphérique ordinaire, et au condi- tionnement de parties de la surface de formes rondes, polygonales ou autres, présentant des sections non rec- tangulaires et exigeant d'être tournées de plus ou moins de 90 degrés autour de leurs axes pour présenter successi- vement des parties adjacentes ou non adjacentes de leur surface à un écroûtage.

   En outre, on pourrait employer d'autres types de chalumeaux pour appliquer progressivement de larges courants de gaz oxydant obliquement contre les surfaces longitudinales soumises au traitement et dans le sens de la longueur de ces surfaces.

Claims (1)

  1. RESUME 1. Procédé de conditionnement ou d'écroûtage de corps métalliques, tels que des billettes d'acier, par exemple, caractérisé par les points suivants, ensemble ou séparément : <Desc/Clms Page number 40> a) Il consiste à appliquer progressivement un courant de gaz oxydant obliquement contre une surface longitudinale du corps pour en enlever une couche de métal, puis à faire tourner ce corps, ou billette, autour de son axe longitudi- nal, afin de présenter une autre surface longitudinale au traitement d'écrouûtage, et à appliquer ensuite progressive- ment un courant de gaz oxydant obliquement contre cette au- tre surface pour en enlever une couche de métal.
    b) Des courants de gaz oxydant sont,. progressive- ment et simultanément, appliqués obliquement contre des portions de surface non adjacentes du corps ou billette pour enlever une couche de métal de chacune de ces portions puis, après que la billette a été tournée pour présenter à l'écroûtage d'autres portions de surface non adjacentes, des courants de gaz oxydant sont, progressivement et simultanément, appliqués obliquement contre ces autres por- tions de surface pour enlever de chacune d'elles une couche de métal.
    c) Dans le conditionnement de billettes de section rectangulaire ou polygonale, ou leur équivalent, pendant qu'elles sont à une température élevée et en cours de trans- port entre deux laminages à chaud, la billette chaude est avancée dans le sens de sa longueur et c'est au cours de ce mouvement, et pendant qu'elle est encore à une tempéra- ture élevée, qu'un large courant de gaz oxydant est appliqué obliquement contre une de ses surfaces longitudinales (ou que de larges courants de gaz oxydant sont simultanément appliqués obliquement contre des surfaces longitudinales non <Desc/Clms Page number 41> adjacentes de la billette); puis la billette est tournée autour de son axe longitudinal pour présenterau traitement une autre surface longitudinale (ou d'autres surfaces longitudinales non adjacentes);
    ensuite, elle est de nouveau avancée dans le sens de sa longueur et, pendant ce mouve- ment, cette ou ces autres surfaces sont soumises au même traitement que la ou les premières, après quoi la billette est soumise à un nouveau laminage. d) Pendant l'application du ou des courants de gaz oxydant, de l'air comprimé est dirigé contre une sur- face de la billette adjacente à la surface (ou aux surfaces) en cours de traitement, transversalement à la direction d'écoulement du ou des courants de gaz oxydant, pour empê- cher une accumulation et une adhérence de scorie ou de métal fondu sur cette ou ces surfaces adjacentes;
    e) des flammes de pré-réchauffage peuvent être appliquées progressivement, en même temps que les courants de gaz oxydant, contre les surfaces en cours de traitement. f) La position des moyens appliquant les courants de gaz par rapport à la billette peut être amenée à varier pendant que la couche de métal est enlevée de la surface de la billette, de manière à assurer l'enlèvement d'une couche sensiblement uniforme quelles que soient les varia- tions de forme et la torsion de différentes parties de la billette.
    2. Appareil, pour la mise en pratique de ce procédé, caractérisé par les points suivants, ensemble ou séparément : <Desc/Clms Page number 42> a) Il comprend : un mécanisme pour faire avancer la billette dans le sens de sa longueur ; moyens pour enlever une couche superficielle de métal d'une partie de cette billet'ce pendant que le dit mécanisme la fait avancer et des moyens, associés avec ce dernier, pour tourner la billette autour de son axe longitudinal afin de présenter une autre partie de cette billette en position pour qu'une couche superficielle de métal en soit enlevée.
    b) Le mécanisme qui fait avancer la billette consiste en un transporteur qui reçoit la billette d'un pre- mier train de laminoir et la livre au train de laminoir sui-' vant, et c'est entre ces deux trains que se trouvent les moyens associés avec le transporteur pour faire tourner la billette. c) Il est prévu des dispositifs pour appliquer un ou des courants de gaz oxydant obliquement contre une ou des surfaces de la billette afin d'en enlever une couche de métal;
    des moyens pour déplacer la billette de façon à pré- senter des parties successives de la dite ou des dites surfa- ces aux dispositifs appliquant le ou les courants de gaz, et des moyens capables d'être actionnés pour interrompre le mouvement de la billette lorsque doit commencer l'enlèvement de la dite couche. d) La billette est avancée, dans le sens de sa longueur, entre des dispositifs espacés et ajustables verti- calement et horizontalement dont chacun est capable de lancer un courant oblique de gaz oxydant et dont l'un ou l'au- tre ou les deux est ou sont ajustés par rapport à cette billet- te par un mécanisme actionné par la billette elle-même pendant <Desc/Clms Page number 43> qu'elle avance entre ces dispositifs et les courants de gaz lancés par eux.
    e) Les dispositifs espacés appliquant les courants de gaz consistent en des groupes de chalumeaux horizontalement et verticalement réglables montés chacun sur un support à contrepoids. f) Le support pour chaque groupe de chalumeaux porte également des moyens pour diriger de l'air comprimé, contre une surface adjacente à celle contre laquelle le cou- rant de gaz est appliqué et transversalement à cette surface. g) Les groupes de chalumeaux peuvent coulisser horizontalement le long de leurs supports.
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