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" Procédé et dispositif pour la mise en silo de fourrage vert ".
Les deux procédés principaux pour la mise en silo de fourrage vert, et éventuellement de pommes de terre,sont caractérisés l'un par l'emploi d'acide et l'autre par l'em- ploi de sucre; d'autre part une combinaison de ces deux procédés a donné également des résultats très avantageux.
Cependant on tend à réaliser encore une réduction de prix, si possible par suppression de toute addition, notamment par la suppression de l'acide, qui n'a aucune valeur pour la nutrition des animaux. Mais ces efforts ont conduit à de nombreux échecs, même en évitant, par haohage et compres- sion du fourrage, un trop grand accès d'air.
La présente invention est caractérisée en ce que,par une compression extrêmement forte de la masse de fourrage dans le silo, on provoque, dès le début, un écoulement de jus ou sève auondant, de manière que, soit cette seule sè- ve, soit, en cas de fourrage très pauvre en sève, la sève
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exprimée et une petite addition de liquide forment une cou- che liquide recouvrant complètement la masse de fourrage.
L'addition d'acide est inutile, notamment lorsque le four- rage vert est déjà quelque peu flétri, ou bien ne se fait qu'en faibles quantités (jusqu'à pH 5 environ ou tout au plus pH 4,5), afin de provoquer la chute rapide de fourra- ge tout à fait frais et de rendre ainsi ce fourrage plus facile à presser. On peut ajouter des sucres ou des por- teurs de sucre, tels que des mélasses et substances analo- ce gues, ou bien du sucre de bois à teneur acide, et/en gran- des quantités, car ces substances aident fortement à la formation désirée d'acide lactique et sont en outre direc- tement profitables à l'ânimal.
Suivant le degré de fraîcheur du fourrage et suivant l'importance d'une addition d'acide chlorhydrique provo- quant l'amollissement, on choisit une pression plus ou moins forte dans le silo. Une pression jusqu'à 0,15 kg/cm2 environ a donné des résultats avantageux même avec un fourrage encore vert ; des cas particuliers, on se sert d'une pression jusqu'à 0,3 kg/cm2 .
Les bons résultats obtenus avec le procédé de l'in- vention, qui comporte des possibilités variées, proviennent de ce que la mise en silo donne avec des frais de produc- tion moindres (en raison d'une économie d'acide presque complète et d'une économie partielle de sucre) un fourrage particulièrement bon, car il ne contient aucune quantité d'acide minéral superflue et éventuellement nuisible pour l'animal, mais est conservé uniquement au moyen d'acide lactique, qui est avantageux pour les animaux. Des échecs sont pratiquement exclus malgré la simplification et la ré- duction de prix.
On obtient encore une caractéristique avantageuse en ajoutant au fourrage, le plus simplement par introduction avec une solution d'acide ou de sucre, ou un autre liquide c
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additionnel, de cultures de certaines bactéries provoquant la fermentation, principalement de nature anaërobie. En raison de l'exclusion d'air extraordinairement sûre du procédé de l'invention, de semblables bactéries trouvent des conditions d'existence particulièrement bonnes, de sor- te qu'elles prolifèrent rapidement et donnent ainsi des produits analogues à l'acide lactique qui s'opposent rapi- dement et complètement à la formation d'acide du fourrage et d'acide acétique .
Pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention, il importe d'équiper le silo d'un dispositif de compression extrêmement puissant, mais qui doit pouvoir être manoeuvré uniquement à la main dans l'espace supérieur souvent étroit du silo. On décrira dans la suite plusieurs dispositifs de compression de ce genre.
La présente invention est caractérisée en outre en ce qu'un ressort particulièrement puissant est rendu utili- sable pour une compression subséquente, dans le silo, du fait que ce ressort peut être bandé et débandé au moyen d'éléments guidés et reliés les uns aux autres de manière commandée. A l'encontre de tout montage comportant du jeu, le ressort du présent dispositif est commandé à chaque état de tension de manière si parfaitement sûre que l'é- ohappement du la rupture d'un élément secondaire quelcon- que ne peut pas provoquer un débandage brusque du ressort ayant pour résultat des effets de projection explosifs.
Cette disposition permet d'obtenir une compression élasti- que à de fortes pressions jusqu'ici inusitées.
Une forme d'exécution avantageuse consiste à établir un ressort séparément entre des plaques de pression,ce ressort pouvant être comprimé et bandé au moyen d'une vis, et pouvant être logé entre le sommier et la crémaillère ou l'élément remplaçant la crémaillère. Le ressort comprime et bandé de manière commandée est absolument inoffensif
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et inactif jusqu'après son montage entre le sommier déjà abaissé et la crémaillère, et entre en action de charge par desserrage de sa vis ; l'état dtéquilibre ainsi établi, il n'existe aucun risque de rupture ou d'échappe- ment de parties.
Pour transmettre la pression du ressort à la crémaillère , on peut se servir en pareil cas d'un étrier qui s'engage dans des rainures de la crémaillère et qui peut être fixé, au moyen de goupilles ou clavettes, à hauteur désirée quelconque .
On obtient une autre forme d'exécution avantageuse en montant sur le sommier un fort levier, qui reçoit le verrou- situé d'ordinaire sur le sommier, ainsi que le levier de compression, et que le ressort presse vers le haut en l'écartant du sommier. Dans cette disposition, le guidage rigide du levier de ressort évite parfaitement des acci- dents même en cas de très fortes pressions. Un organe d'arrêt peut maintenir le levier de ressort sur le sommier dans les positions les plus diverses, avec une amplitude de course toujours faible, cet organe affectant la forme d'une crémaillère d'arrêt ou d'une barre à trous pour goupille et n'étant dégagé qu'après terminaison complète de la compression.
On obtient finalement une construction particulièremen sûre en intercalant le ressort de manière qu'il charge l'ensemble du mécanisme vers le bas, par exemple du fait que ce ressort est intercalé entre µl'extrémité inférieu- re de ia crémaillère, ou de 1'élément qui la remplace,et l'ancrage de cet élément. En pareil cas, une rupture ou un échappement quelconque de parties dans le mécanisme de commande, ne provoque qu'une projection inoffensive des crémaillères vers le bas dans le silo, et une rupture dans lé voisinage de l'ancrage ne peut, en raison de la faible masse libérée, provoquer qu'un très faible choc ascendant
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dans la crémaillère.
Dans tous les cas,le ressort peut être remplacé par des amortisseurs à air ou d'autres éléments équivalents quelconques, éventuellement par des poids.
Les dessins ci-joints représentent, à titre d'exemples, plusieurs formes d'exécution des dispositifs presseurs de l'invention.
La fig. 1 montre une presse à levier avec possibilité de réglage angulaire entre le bras de charge et le bras à main.
La fig. 2 montre un levier de presse de type exten- sible.
La fig. 3 montre une presse à levier à main avec mé- canisme d'encliquetage.
La fig. 4 montre une presse à levier avec serrage à vis.
La fig. 5 montre un crie servant de presse.
La fig. 6 montre une presse à vis double.
La fig. 7 montre une presse à ciseaux avec vis verti- cale.
La fig. 8 montre une presse à ciseaux avec vis hori- zontale et effet de genouillère.
La fig. 9 montre un élément de ressort qui peut être -----bandé séparément et peut être monté dans le silo sou- mis à la pression.
La fig. 10 montre un levier chargé par ressort et fixé sur le sommier.
La f ig. 11 montre un élément de ressort monté entre la crémaillère et l'ancrage.
D'après la fig. 1, on a monté dans le réservoir 1 du silo, sur deux parties de mur ou paroi se faisant face, des crémaillères 2 qui se prolongent vers le haut,au-des- sus du bord du silo, en forme de chaînes Galle 3. Un tympan 4 peut être pressé vers le bas au moyen d'un som-
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mier 5 du fait qu'un chevalet 6, monté alternativement à l'une et l'autre extrémité du sommier, peut être pressé par un bras de charge 7 dans la crémaillère 2,3, et peut être abaissé à son long bras à main 8 au moyen d'un man- che 9 offrant une prise pour plusieurs hommes. Un verrou 10, déplaçable sur le sommier 5, maintient ce sommier pendant la suite de l'attaque par le levier à main 7,8.
Afin d'être susceptible de réglage angulaire par rapport au bras de charge, le bras à main 8 peut osciller dans une articulation 11 et peut être fixé par une goupille ou cla- vette 12 en position rectiligne, ou peut être arrêté en position d'abaissement par une butée 13 (position reré- sentée en pointillé). De cette manière le bras de levier peut toujours être amené à une position s'approchant de l'horizontale et les ouvriers peuvent ainsi agir par tout le poids de leur corps sur le levier à grande transmission afin d'obtenir ainsi dans le silo une pression de compres- sion extraordinairement élevée.
Une chaîne 14, qui en posi- tion de mi-abaissement du levier peut être accrochée sous le sommier 5, maintient rigidement le levier pendant que, par redressement et insertion de la goupille, le levier à main est de nouveau réglé en position favorable pour termi- ner la course de levier correspondant à une dent de cré- maillère.
Dans la fig. 2, la disposition est en principe sem- blable à celle de la fig, 1, sauf que la partie de levier externe 8a est montée de manière à pouvoir être déplacée longitudinalement par rapport à l'autre partie, et à per- mettre ainsi de raccourcir le levier en cas de position très inclinée de ce levier, afin de pouvoir le loger dans le silo et de pouvoir le saisir plus facilement , tandis que le levier peut être allongé dans sa course de descente afin de pouvoir exercer une pression croissante
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particulièrement forte.
Avec cette disposition on peut se passer d'une chaîne de prise telle que représentée dans l'exemple d'exécution précédent, ce dans certaines condi- tions, notamment lorsque la partie externe du levier cou- lisse facilement dans la partie interne et peut donc être tirée vers l'extérieur pendant la course de compression.
Dans la forme d'exécution de la fig. 3, les parties 1 à 7 sont en principe les mêmes que dans la première forme, sauf que la partie supérieure 3a de la crémaillère est en forme de crémaillère montée par une seule articula- tion 15 et pourvue de dents écrénées; on s'assure de cette manière la souplesse nécessaire par rapport aux pressions transversales exercées par le bras d'attaque 7, et on évi- te en même temps,comme avec la chaîne Galle ou comme avec une denture à fuseaux, un éc happement hors des dents. Pour la commande du bras d'attaque 7, on se sert d'un levier à main 16, 17, qui peut fléchir à une articulation 18 et peut être rendu rigide au moyen d'une goupille 19 lorsqu'il doit servir directement de levier de commande.
S'il s'agit d'intercaler une transmission plus grande, on peut y arri- ver après retrait de la goupille 19, du fait que le levier interne 16, arrêté par un cliquet d'arrêt 20 sur m arc denté 21, avance le leng du secteur à dents de scie 21 par un mouvement de va-et-vient du levier à main 17 et au moyen d'un cliquet de commande 22 fixé à ce levier. Pour que le secteur denté puisse, malgré sa facilité d'enlève- ment, transmettre au sommier 5 les forces très élevées du mécanisme d'encliquetage, ce secteur comporte des four- ohons 23 qui s'étendent jusqu'au dessous du sommier et reçoivent une goupille qui peut être insérée à travers ces fourchons au-dessous du sommier.
Dans la forme d'exécution de la fig. 4, le bras d'at- taque 7 est pourvu d'un cliquet suspendu 25, afin que le
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cliquet puisse suivre exactement la crémaillère sans dé- placement longitudinal du chevalet 6 du levier sur le sommier 5. Pour abaisser le bras de puissance 26, on se sert d'une vis à volant 28 qui tourne dans un écrou oscil- lant 27 du levier et dont la pointe se meut dans un palier 29; ce palier 29 peut être fixé sur le sommier 5 au moyen d'éclisses en fourche 23 et d'une goupille 24, comme dans la forme d'exécution précédente.
Dans la forme d'exécution de la fig. 5, un vérin ou cric à vis 30 qui, pour son' déplacement ascendant comporte un écrou à clef à téton 31, est équipé sur sa tête 32 d'une dent 33 qui peut s'engager directement dans la crémaillè- re, tandis que l'ensemble du vérin repose sur le sommier.
Dans cet exemple, le sommier porte uniquement le verrou 10 servant de sûreté contre un mouvement de recul,de même que dans les exemples précédents . On peut aussi em- ployer de la même manière des dispositifs de levage hydrau- liques connus.
La fig. 6 représente une presse particulièrement appro- priée pour des silos de petit diamètre mais de très gran- de hauteur. Cette presse est pourvue d'un sommier 34 qui peut être arrêté par des goupilles 35 sur les crémaillères et qui est équipé de deux vis 36 pourvues de tétes c clef à téton 37. Cette disposition permet d'exercer une pression. vers le bas particulièrement rapide et effectivesur de grandes hauteurs.
Dans la force d'exécution de la fig. 7,le bras d'at- taque 7 n'est pas monté directement sur le chevalet 6, mais sur un levier à ciseaux 38 qui forme des ciseaux,avec ce bras 7 et le brasde puissance 39, et les deux branches de ciseaux peuvent être écartées l'une de l'autre au moyen d'une vis à volant 40 ; vis peut être fixée sur le sommier 5 par le palier 29 de sa pointe au moyen d'éclis- ses 23 et d'une goupille 24. La vis à volant comporte
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deux filetages de pas contraire attaquant des écrous 41,42 des leviers de ciseaux 38, 39 Avec cette disposition, il est possible d'imprimer un mouvement exactement vertical à la pointe du levier d'attaque 7.
Dans la fig. 8, des leviers de ciseaux 38. 39 sont reliés par une paire de leviers à genouillère 43, 44, et le point de pivot commun 45 des leviers à genouillère est relié au pivot 46 des ciseaux au moyen d'une vis à volant 47. Avec cette disposition, on peut , en approchant les leviers à genouillères 43, 44 de la position d'extension, engendrer pour des silos de grand diamètre, des forces de pression extraordinairement élevées.
En principe, les crémaillères rigides peuvent être remplacées dans toutes les formes d'exécution par des chaînes articulées, des chaines ordinaires ou même par des câbles métallique-s. Pour des chaînes ou des câbles on peut, en pareil cas, prévoir, au lieu de leviers ou cli- quets d'attaque, des roues à chaîne ou des tambours de treuil, qui sont actionnés dans le genre des formes d'exé- cution représentées, par des commandes à vis sans fin ou des mécanismes d'avance à levier.
Lorsqu'il s'agit de traiter un fourrage particulière- ment encombrant, le hachage, requis d'ordinaire pour la plupart des genres de fourrage, peut faciliter dans une certaine mesure le travail de la presse.
Dans la forme d'exécution de la fig. 9, on se sert pour obtenir l'élasticité de la compression, d'un élément de ressort,dans lequel un très fort ressort peut être bandé indépendamment, dans le genre des ressorts de tampon de chemin de fer, entre deux plaques de pression 52 ,53, au. moyen d'une vis 54 et d'un écrou 55 mobile sur cette vis ; en insérant cet élément entre le sommier 5 et la crémail- lère , on obtient, après desserrage de l'écrou de bandage 55 au moyen d'une clef à douille, une compression ultérieur
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re progtessive de la masse de fourrage. La plaque de pression inférieure 52 s'adapte dans ce but sur le sommier 5, et la plaque de pression supérieure 53 s'adapte dans une oonsole 56, qui enserre par des brides 57 la large partie de crémaillère 2, de façon à ne pas pouvoir glisser.
Une. goupille 58 peut être insérée à travers la console et à travers des entredents quelconques de la crémaillère,afin de pouvoir fixer la console à nimporte quelle hauteur ap- propriée; une deuxième goupille 59 peut servir de sûreté pour le cas d'une rupture de la première goupille. Le ver- rou 10 peut être retiré avant desserrage de l'erou 55, mais avec la crémaillère à dents de soie représentée, ce verrou se dégage'de lui-même, dès que l'écrou 55 est des- serré.
Cette disposition permet par exemple, avec une pres- sion maximum de 12000 kg à chaque extrémité du sommier,la continuation automatique de la compression du fourrage pen- dant la nuit, ce de 30 à 40 cm, de façon à accélérer l'en- semble de l'opération de compression au bénéfice d'une conservation notablement améliorée .
Dans la forme d'exécution de la fig. 10, on a établi sur le sommier 5, dans un chevalet 60, un levier à ressort 61, qui est pressé vers le haut à partir du sommier par le ressort intercalé 51a avec blocs de pression 52a, 53a; ce levier porte le verrou 10, situé dans les autres exem- ples sur le sommier, et porte aussi le levier de compres- sion avec son chariot de portée (représentée en traits mixtes). Un arrêtage de ressort 62, pourvu de nombreux trous d'insertion s'étend autour du sommier 5 et du levier à ressort 61 et arrête ce levier sur upe petite sourse dans chaque position de compression, par introduction appropriée de la goupille de façon à éviter tout accident même en cas d'échappement du levier de compression et du verrou.
Après terminaison de la compression vers le bas, on retire
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la goupille et le ressort peut exécuter librement la dilatation de pression progressive.
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"Method and device for placing green fodder in silos".
The two main processes for siloing green fodder, and possibly potatoes, are characterized one by the use of acid and the other by the use of sugar; on the other hand, a combination of these two processes has also given very advantageous results.
However, there is a tendency to achieve a further reduction in price, if possible by eliminating any addition, in particular by eliminating the acid, which has no value for the nutrition of the animals. But these efforts have led to many failures, even avoiding too much air access by chopping and compressing the forage.
The present invention is characterized in that, by an extremely strong compression of the mass of forage in the silo, an abundant flow of juice or sap is caused from the start, so that either this sap alone or , in the case of very low sap feed, the sap
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squeezed out and a small addition of liquid forms a liquid layer completely covering the forage mass.
The addition of acid is unnecessary, especially when the green fodder is already somewhat wilted, or is done only in small quantities (up to approximately pH 5 or at most pH 4.5), in order to to cause very fresh forage to fall rapidly and thus to make this forage easier to squeeze. You can add sugars or sugar carriers, such as molasses and the like, or wood sugar with an acidic content, and / in large quantities, since these substances strongly aid in the formation. desired lactic acid and are moreover directly beneficial to the animal.
Depending on the degree of freshness of the fodder and the extent of the addition of hydrochloric acid causing softening, a more or less strong pressure is chosen in the silo. A pressure up to about 0.15 kg / cm2 has given advantageous results even with still green forage; in special cases, a pressure of up to 0.3 kg / cm2 is used.
The good results obtained with the process of the invention, which has various possibilities, come from the fact that the siloing gives with lower production costs (due to an almost complete saving in acid and a partial saving of sugar) a particularly good fodder, because it does not contain any unnecessary amount of mineral acid and possibly harmful to the animal, but is preserved only by means of lactic acid, which is advantageous for the animals. Failures are practically excluded despite the simplification and the reduction in price.
A further advantageous characteristic is obtained by adding to the filling, most simply by introduction with an acid or sugar solution, or another liquid c
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additionally, cultures of certain bacteria causing fermentation, mainly anaerobic in nature. Due to the extraordinarily safe exclusion of air from the process of the invention, such bacteria find particularly good conditions of existence, so that they proliferate rapidly and thus give products analogous to lactic acid. which rapidly and completely oppose the formation of forage acid and acetic acid.
For the implementation of the method of the invention, it is important to equip the silo with an extremely powerful compression device, but which must be able to be operated only by hand in the often narrow upper space of the silo. Several compression devices of this type will be described below.
The present invention is further characterized in that a particularly powerful spring is made useful for a subsequent compression, in the silo, since this spring can be tensioned and discharged by means of guided elements and connected to each other. others in a commanded manner. Contrary to any assembly comprising play, the spring of the present device is controlled at each state of tension in such a perfectly safe manner that the exhaust from the rupture of any secondary element cannot cause a failure. sudden release of the spring resulting in explosive projection effects.
This arrangement makes it possible to obtain elastic compression at high pressures hitherto unusual.
An advantageous embodiment consists in establishing a spring separately between the pressure plates, this spring being able to be compressed and loaded by means of a screw, and being able to be housed between the bed base and the rack or the element replacing the rack. The spring compresses and tension in a controlled manner is absolutely harmless
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and inactive until after its assembly between the base already lowered and the rack, and comes into load action by loosening its screw; the state of equilibrium thus established, there is no risk of breakage or of parts escaping.
To transmit the spring pressure to the rack, one can use in such a case a bracket which engages in grooves of the rack and which can be fixed, by means of pins or wedges, at any desired height.
Another advantageous embodiment is obtained by mounting a strong lever on the base, which receives the latch usually located on the base, as well as the compression lever, and which the spring presses upwards, removing it. of the box spring. In this arrangement, the rigid guide of the spring lever perfectly avoids accidents even in the event of very high pressures. A stopper can maintain the spring lever on the bed base in the most diverse positions, with an always low stroke amplitude, this member taking the form of a stopper rack or a bar with holes for the pin and being released only after complete termination of the compression.
Finally, a particularly safe construction is obtained by interposing the spring so that it loads the entire mechanism downwards, for example because this spring is interposed between the lower end of the rack, or of the rack. element that replaces it, and the anchoring of this element. In such a case, any breakage or any escaping of parts in the operating mechanism causes only harmless projection of the racks downwards into the silo, and a rupture in the vicinity of the anchor cannot, due to the low mass released, cause only a very weak upward shock
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in the rack.
In any case, the spring can be replaced by air dampers or any other equivalent elements, possibly by weights.
The accompanying drawings show, by way of example, several embodiments of the pressing devices of the invention.
Fig. 1 shows a lever press with the possibility of angular adjustment between the load arm and the hand arm.
Fig. 2 shows an extendable type press lever.
Fig. 3 shows a hand lever press with a click mechanism.
Fig. 4 shows a lever press with screw clamping.
Fig. 5 shows a shout serving as a press.
Fig. 6 shows a double screw press.
Fig. 7 shows a scissor press with a vertical screw.
Fig. 8 shows a scissor press with horizontal screw and toggle effect.
Fig. 9 shows a spring element which can be ----- tensioned separately and can be mounted in the pressurized silo.
Fig. 10 shows a spring loaded lever attached to the base.
The f ig. 11 shows a spring element mounted between the rack and the anchor.
According to fig. 1, in the tank 1 of the silo, on two parts of the wall or wall facing each other, racks 2 which extend upwards, above the edge of the silo, in the form of Galle 3 chains have been fitted. An eardrum 4 can be pressed down by means of a som-
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mier 5 because a trestle 6, mounted alternately at either end of the bed base, can be pressed by a load arm 7 into the rack 2,3, and can be lowered to its long hand arm 8 by means of a handle 9 offering a grip for several men. A lock 10, movable on the base 5, maintains this base during the rest of the attack by the hand lever 7,8.
In order to be capable of angular adjustment with respect to the load arm, the hand arm 8 can oscillate in a joint 11 and can be fixed by a pin or wedge 12 in a rectilinear position, or can be stopped in the position of. lowering by a stop 13 (position shown in dotted lines). In this way the lever arm can always be brought to a position approaching the horizontal and the workers can thus act with all the weight of their body on the high transmission lever in order to obtain pressure in the silo. of extraordinarily high compression.
A chain 14, which in the half-lowering position of the lever can be hooked under the bed base 5, rigidly holds the lever while, by straightening and inserting the pin, the hand lever is again set in a favorable position for complete the lever stroke corresponding to a toothed rack.
In fig. 2, the arrangement is in principle similar to that of fig, 1, except that the outer lever part 8a is mounted so that it can be moved longitudinally with respect to the other part, and thus allow shorten the lever in the case of a very inclined position of this lever, in order to be able to place it in the silo and to be able to grip it more easily, while the lever can be lengthened in its downward stroke in order to be able to exert an increasing pressure
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particularly strong.
With this arrangement, it is possible to dispense with a gripping chain as shown in the previous example of execution, this under certain conditions, in particular when the external part of the lever slides easily into the internal part and can therefore be pulled out during the compression stroke.
In the embodiment of FIG. 3, parts 1 to 7 are in principle the same as in the first form, except that the upper part 3a of the rack is in the form of a rack mounted by a single articulation 15 and provided with skimmed teeth; In this way, the necessary flexibility is ensured with respect to the transverse pressures exerted by the leading arm 7, and at the same time, as with the Galle chain or as with a spindle toothing, it is avoided any entanglement outside. teeth. For the control of the leading arm 7, a hand lever 16, 17 is used, which can flex at a joint 18 and can be made rigid by means of a pin 19 when it is to serve directly as a lever. control.
If it is a question of inserting a larger transmission, this can be done after removal of the pin 19, because the internal lever 16, stopped by a stop pawl 20 on m toothed arc 21, advances the leng of the sawtooth sector 21 by a reciprocating movement of the hand lever 17 and by means of a control pawl 22 fixed to this lever. So that the toothed sector can, despite its ease of removal, transmit to the base 5 the very high forces of the latching mechanism, this sector comprises four-ohons 23 which extend to the underside of the base and receive a pin that can be inserted through these prongs below the bed base.
In the embodiment of FIG. 4, the attack arm 7 is provided with a suspended pawl 25, so that the
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ratchet can follow the rack exactly without longitudinal displacement of the bridge 6 of the lever on the base 5. To lower the power arm 26, a handwheel screw 28 is used which turns in an oscillating nut 27 of the lever and whose point moves in a bearing 29; this bearing 29 can be fixed on the base 5 by means of forked fishplates 23 and a pin 24, as in the previous embodiment.
In the embodiment of FIG. 5, a jack or screw jack 30 which, for its upward movement comprises a keyed nut 31, is equipped on its head 32 with a tooth 33 which can engage directly in the rack, while the entire cylinder rests on the base.
In this example, the base only carries the lock 10 serving as a safety against a backward movement, as in the previous examples. Known hydraulic lifting devices can also be employed in the same way.
Fig. 6 shows a particularly suitable press for silos of small diameter but of very great height. This press is provided with a base 34 which can be stopped by pins 35 on the racks and which is equipped with two screws 36 provided with heads c key with stud 37. This arrangement allows pressure to be exerted. particularly fast and effective downwards over great heights.
In the execution force of FIG. 7, the attack arm 7 is not mounted directly on the easel 6, but on a scissor lever 38 which forms scissors, with this arm 7 and the power arm 39, and the two scissor branches can be separated from each other by means of a steering wheel screw 40; screw can be fixed on the bed base 5 by the bearing 29 of its point by means of fishplates 23 and a pin 24. The handwheel screw comprises
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two threads of opposite pitch attacking the nuts 41,42 of the scissor levers 38, 39 With this arrangement, it is possible to print an exactly vertical movement at the tip of the attack lever 7.
In fig. 8, scissor levers 38. 39 are connected by a pair of toggle levers 43, 44, and the common pivot point 45 of the toggle levers is connected to the pivot 46 of the scissors by means of a handwheel screw 47. With this arrangement, it is possible, by bringing the toggle levers 43, 44 to the extended position, to generate extraordinarily high pressure forces for large diameter silos.
In principle, the rigid racks can be replaced in all embodiments by articulated chains, ordinary chains or even by wire ropes. For chains or cables it is possible, in such a case, to provide, instead of levers or pawls of attack, chain wheels or winch drums, which are actuated in the kind of the forms of execution represented by worm controls or lever feed mechanisms.
When it comes to handling particularly bulky forage, chopping, usually required for most types of forage, can make the press work to some extent.
In the embodiment of FIG. 9, to obtain the elasticity of the compression, one uses a spring element, in which a very strong spring can be independently loaded, in the style of the buffer springs of railroads, between two pressure plates 52 , 53, at. by means of a screw 54 and a nut 55 movable on this screw; by inserting this element between the base 5 and the rack, a subsequent compression is obtained after loosening the tire nut 55 by means of a socket wrench
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re progtessive of the forage mass. The lower pressure plate 52 fits for this purpose on the bed base 5, and the upper pressure plate 53 fits in an oonsole 56, which encloses by flanges 57 the large part of the rack 2, so as not to to be able to slide.
A. pin 58 can be inserted through the bracket and through any crotch in the rack, so that the bracket can be fixed at any suitable height; a second pin 59 can serve as a security in the event of a breakage of the first pin. Lock 10 may be removed prior to loosening pin 55, but with the floss toothed rack shown this lock will release on its own as soon as nut 55 is loosened.
This arrangement allows for example, with a maximum pressure of 12,000 kg at each end of the bed base, the automatic continuation of the compression of the forage during the night, from 30 to 40 cm, so as to accelerate the end of the bed. seems to be the compression operation for the benefit of a significantly improved conservation.
In the embodiment of FIG. 10, a spring lever 61 has been established on the bed 5, in a trestle 60, which is pressed up from the bed frame by the spring 51a interposed with pressure blocks 52a, 53a; this lever carries the latch 10, located in the other examples on the bed base, and also carries the compression lever with its carrying carriage (shown in phantom). A spring stopper 62, provided with numerous insertion holes, extends around the bed base 5 and the spring lever 61 and stops this lever on a small source in each compression position, by appropriate introduction of the pin so as to avoid any accident even if the compression lever and the lock have escaped.
After completion of the downward compression, the
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the pin and the spring can freely perform the progressive pressure expansion.