BE418566A - - Google Patents

Description

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    PLANCHE   POUR PETITE ET GROSSE MENUISERIE ET   PROCEDE   DE FABRICATION   D'UNE   TELLE PLANCHE. Convention internationale : demande de brevet déposée en Tchéco-   slovaquie   le 28 novembre 1935 pour la partie de la spécification correspondant aux revendications 1, a, 3, 5 et 6. 



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Les planches de   cpntreplaqué   actuelles ont le défaut de se gauchir aisément en raison du manque d'homogénéité du bois. 



  Le bois offre une grande résistance dans le sens longitudinal et un faible gauchissement tandis que dans le sens transversal il n'a qu'une résistance restreinte et un fort gauchissement. 



  Ces inconvénients du bois sont en partie supprimés dans les planohes de   contreplaqué   actuelles du fait que le bois en long est collé perpendiculairement sur le bois de   travers.-Malgré   cette liaison la tendance au gauchissement du bois de travers subsiste et se manifeste lors des variations d'humidité et de température par un gauchissement de la planche de contreplaqué et par de fines craquelures dans les couches extrêmes du revêtement. 



   Ces défauts sont éliminés par 'la présente invention par   @   

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 le fait que lors de la' fabrication on n'emploie que fort peu de bois de travers ce qui est, rendu possible par le fait que les éléments dont est faite la planche qui doit être utilisée à la place des plaques de contreplaqué actuelles offrent par rapport   a leur   longueur une largeur très faible pour une épaisseur tout à fait réduite.

   on arrive ainsi à ce que pratiquement la planche soit composée presque exclusivement de bois de fil, Si on lie alors intimement entr'eux ces éléments de manière appropriée on obtient une planche qui, en raison des propriétés   avantageu-   ses du bois de fil, offre une résistance particulièrement élevée et une remarquable permanence de forme, c'est-à-dire qu'elle demeure plane et ne se déjette pas. 



   Le procédé de fabrication des planches en bois consiste à enduire d'un liant ou agglomérant de petits bâtonnets de bois longs mais étroits et minces, ensuite à les entasser de manière que les divers bâtonnets s'enchevêtrent mais se trouvent   cepen-   dant disposés avec leur surfaces sensiblement parallèle à la surface de la planahe à fabriquer, après quoi on les comprime à la presse pour en faire une planche. Les éléments de bois qu'on utilise à   la fabrication   de la planche ont par exemple une longueur de 50 à 200 mm. pour une largeur de 4 - 8 mm. et une épaisseur de 0,5 à 2 mm. Comme liant on peut utiliser les colles organiques les plus diverses, donc dans des cas parti-   ouliers   la. colle à la caséine, la colle à l'albumine, la colle à la résine synthétique, etc.

   Dans le but d'économiser du liant il est avantageux, après avoir enduit de colle les bâtonnets de bois, de procéder à un séchage partiel, ce qui permet ainsi le plus souvent d'obtenir le meilleur effet de collage. Les éléments constitutifs de la planche sont déversés dans le plateau d'une presse en veillant à ce qu'ils s'enchevêtrent mais que toutefois leur surface soit approximativement parallèle à la surface de la planche à fabriquer, par le fait que les 

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 éléments   s'enchevêtrent   les uns au dessus des autres se trouve réalisé un contreplaquage soigné de la planche et du fait qu'ils sont approximativement parallèles à la surface de la planche à fabriquer une grande solidité se trouve conférée à celle-ci. 



  Le tas formé par les éléments doit être à peu près six fois plus haut que l'épaisseur qu'on veut donner à la planche. Quand cette hauteur est atteinte on comprime les éléments en une planche. Le pressage peut avoir lieu à la température de l'air au à chaud. Le pressage à la température ambiante est indiqué quand on utilise des colles à froid, une colle à la caséine par exemple. L'avantage du pressage à froid   a'est   que   l'acquisition   de la presse entraîne moins de frais et que les dépenses d'emploi sont plus faibles en raison de l'absence de chauffage, on peut alors ne procéder qu'à un séchage tout à fait bref des éléments après les avoir enduits avec le liant de sorte que les bâtonnets de bois sont déversés à l'état humide ou semihumide dans le cadre de la presse et y sont comprimés. 



   Cette fabrication des planches de bois à partir de très petits éléments donne la possibilité d'opérer sans   difficultés   et sans frais particuliers un traitement complet par des agents protecteurs contre les actions destructrices. Contre la solubilité dans l'eau de l'agglomérant on peut par exemple avoir recours à une solution de formaline, ou aux produits tels que paraformaldéhyde,   hexaméthylènetétramine,   sels de chrome, aluns, contre les attaques par le feu, aux silicates de sodium, silicates, urée et autres sels qui dégagent au chauffage de   l'ammo-     niaque,   de l'azote ou de l'acide carbonique, Contre les bactéries de la pourriture, les moisiasures, les parasites et similaires on peut utiliser les sels de mercure, les sels doubles d'argent et de bismuth,

   les huiles de goudron et autres produits de distillation comme le carbolineum, l'huile de créosote, l'esprit de bois, l'acide carbolique, les phénols, le   lysol.   

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  Contre les insectes on,peut utiliser des produits de condensa- tion de la formaldéhyde. télé que paraformaldéhyde, thymol, salol, contre les rongeurs les sels arsenicaux, les sels de   mercure   ou les cyanures. Les minces bâtonnets de bois se lais- sent imprégner facilement par ces produits de telle façon que l'agent protecteur traverse toutes les particules de bois, ou bien on peut encore ajouter cet agent protecteur à   l'agglomé-   rant. un pareil traitement ne serait pas possible avec des plan- ches de contreplaqué faites de feuillets ou de baguettes de bois car les dimensions plus fortes des éléments rendent plus difficile la pénétration complète des liquides. En outre, ces éléments se déformeraient, gonfleraient, changeraient de cou" leur ou deviendraient rugueux. 



   Les planches suivant l'invention peuvent être composées en totalité ,de particules de bois ayant sensiblement la même   oien   grosseur ou/comporter deux au plusieurs couches composées de bâtonnets de bois de grosseur différente. on peut par exemple composer une couche extérieure de bâtonnets de bois plus fai- bles, ou plus petits et à l'intérieur une ou plusieurs épais" seurs de bâtonnets de bois plus forts ou plus gros. On peut utiliser par exemple pour les couches extérieures des bâtonnets ayant 50 mm, de longueur, 4 mm, de largeur et 0,5 mm. d'épais- seur. On a donc ainsi la possibilité de faire varier le poids spécifique moyen des plaques car celui-ci est d'autant plus élevé qu'on utilise des lamelles plus f ines parce que celles-ci se compriment davantage au pressage.

   Le pouvoir isolant contre la chaleur et le bruit varie en méme temps. plus les   particules.   de bois utilisées sont faibles et plus cet isolement est grand. 



  Il se produit aussi en même temps une économie de colle car les bâtonnets de bois plus gros nécessitent moins de colle pour l' agglomération en raison de la diminution de leur surface par rapport au volume. Il est alors avantageux de sécher séparément 

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 par centrifugation les lamelles de chaque type utilisé après les avoir enduites de colle. 



   Si la surface des planches doit être particulièrement lisse on revêt la planche, composée   d'une   ou plusieurs épaisseurs, d'une couche superficielle de bâtonnets très fins ayant environ 25 mm, de longueur, 3   mm.   de largeur, et 0,2 mm.   d'épais-   seur. Le pressage de toutes les couches se fait en une fois. 



  Elle peut alors   être   revêtue sans autre préparation d'une feuille de placage en bois précieux. 



   Pour des applications partioulières on peut appliquer sur la surface de la planche lors de sa fabrication, d'un seul coté ou des deux côtés, une couche de sciure de bois, fibres de bois, paille, papier, carton ou similaire, fibres textiles, fils de textile, tissus, fibres d'amiante, aiment d'amiante, fils de verre, plaques de verre, résine synthétique ou similaire, caoutchouc, fils métalliques, treillis métalliques, ou toiles de métal, Ce travail de la surface permet d'obtenir soit un embellissement de la surface, soit un effet   décoratif,   Incidemment on peut obtenir aussi des résultats techniques. Dans le cas d'un tel travail de la surface les produits en question sont placés ou versés en même temps qu'on empile les éléments de bois formant la planche, après les avoir enduits d'adhésif. 



   La fabrication des planches en.partant de petits bâtonnets donne aussi la possibilité de placer dans la planches les armatures les plus différentes en fils métalliques, pièces de métal, treillis métallique, etc.. on obtient ainsi une résistanoe toute spéciale contre les sollicitations mécaniques ou contre une détérioration volontaire par des outils, tels que des scies ou autres, on peut donc employer avantageusement de telles planches à la confection de portes d'habitations ou de maisons, dans les banques, etc. Ici encore l'armature ne doit pas être insérée spécialement dans la plaque après sa fabrica- 

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 tion et sa mise en place s'effectue pendant la fabrication par la pose des élément+ de l'armature dans le cadre de la presse. 



   Une autre possibilité encore qu'offre la planche suivant l'invention c'est celle de l'obtention de décors sur la surface de la planche en utilisant des plateaux presseurs avec creux et reliefs appropriés. On peut ainsi apposer aveo facilité sur la planche des empreintes. dessins ou lettres, en creux ou en relief. Hais il est aussi possible de fabriquer au lieu de planohes planes, des planches cintrées à volonté en utilisant pour cela des plateaux presseurs de forme appropriée, Dans ce cas on peut donner d'emblée la courbure   désirée   à la planche de bois lors du premier pressage qui sert à agglomérer entr'eux les éléments de cette planche ou bien on peut tout d'abord fabriquer des planches planes et les cintrer ensuite à la presse au moyen de plateaux presaeurs   courbes.  

Claims (1)

1. REVENDICATIONS -ET RESUME.

   1. Procédé de fabrication de planches de bois pour petite et grosse menuiserie, utilisables à la plaae des oontreplaqués actuels et analogues, qui consiste à enduire d'un liant ou agglomérant de petits bâtonnets de bois longs mais étroits et minces, puis à les entasser ensuite de manière que les divers bâtonnets s'enchevêtrent mais se trouvent cependant disposés avec leur surface sensiblement parallèle à la surface de la planche à fabriquer, après quoi on les comprime à la presse pour en faire *ne planche.

   2. Procédé tel que revendiqué sous 1, caractérisé en ce que avant d'être entassés les bâtonnets sont débarrassés du liant en excès, par exemple par centrifugation.

   3. Procédé tel que revendiqué sous 1 ou 2, caractérisé en ce que le pressage a lieu à chaud.

   4. Procédé tel que revendiqué sous 1 à 3, caractérisé en ce que les bâtonnets ou le liant, ou les deux sont traités par des <Desc/Clms Page number 7> agents de protection contre les actions destructrices, par exemple la solubilité à l'eau de l'agglomérant, le feu, la pourriture, l'attaque des insectes ou des rongeurs, etc.

   5, Planche de bois suivant le procède d'après les revendications 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle est formée de deux ou plusieurs couches qui consistent en bâtonnets qui diffèrent de grosseur.

   6. Planche telle que revendiquée sous 5, caractérisée en ce que les surfaces ou l'une des surfaces de la planche est cons- tituée de bâtonnets qui sont plus fine que ceux des couches voisines, 7. Planche telle que revendiquée sous 5 et 6, caractérisée en ce qu'elle porte un revêtement superficiel incorporé ou plaqué en sciure de bois, fibres de bois, paille, papier, carton, fibres textiles, fils de textile, tissus, fibres d'amiante, fils de verre, plaques de verre, résine synthétique, caoutchouc, fil métallique, treillis métallique, ou autre.

   8. Planche telle que revendiquée sous 5 à. 7, caractérisée en ce que la surface de la planche présente un décor en creux ou en relief.

   9. Planche telle que revendiquée sous 5 à 8, caractérisée en ce que la planche est cintrée.

   10. Planche telle que revendiquée sous 5 à 9, caractérisée en ce que la planche est armée par insertion de fils. métalliques, pièces de métal, treillis métallique.