BE416381A - - Google Patents

Description

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  Foyer pour oombustibles solides de petit calibre. 



   L'objet de la présente invention est un foyer pour com-   bustibles   solides de petit calibre. 



   Il est oaraotérisé par : une grille rotative qui a la forme d'un cône et dont la vitesse est réglable, une trémie à combustible placée au-dessus de la grille, un manchon qui relie la trémie à la grille et dont la position en hauteur est réglable pour permettre de régler l'épaisseur de la couche de combustible sur la grille 

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 au moins un déorasseur pour l'évacuation automatique du méchefer de la grille. 



   Afin de mieux faire comprendre les explications qui vont suivre, le dessin annexé représente, à titre de simple   exem-   ple, une forme d'exécution du foyer servant d'avant-foyer pour la chaudière d'un chauffage central à eau chaude. 



   La fig. 1 en est une coupe verticale axiale. 



   La fig. 2 en est une ooupe verticale axiale distante de 90  de la coupe selon la figo 1. 



   La fige 3 en est une coupe horizontale. 



   Les figs. 4 et 5 sont des vues de détail. 



   La trémie 1 pour le combustible solide de petit calibre, du oharbon de petit calibre par exemple, comporte une chemise cylindrique ainsi qu'un fond 2 en forme d'entonnoir et peut être fermée de façon hermétique. En bas se trouve le manchon de descente 1 dont la position verticale peut être modifiée pendant la marche à l'aide de moyens non représentés. 



   La grille rotative 4, située sous la trémie 1, comporte une partie centrale 1 qui a la forme de tronc de c8ne et va en descendant de sa pointe vers l'extérieur, ainsi qu'une partie extérieure conique étroite 6 qui va en descendant de son bord vers la pointe. La partie centrale 5 est munie d'une palette triangulaire 7, pénétrant dans le manchon 3, et se compose d'éléments annulaires 8 dont la section transversale est telle que l'air passant entre eux soit obligé d'effectuer un chemin en zig-zag.

   La grille 1 repose sur un caisson de soufflage % et présente une couronne dentée 10 engrenant avec un pignon 11.   Celui-ci   est actionné par un moteur électrique 41 au moyen d'une dispositif réducteur de vitesse 12 permettant de régler la vitesse de la grille entre des limites très 

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 distantes l'une de l'autre pendant la marche. 



   Le moteur   .il   fait également tourner un ventilateur 13 envoyant de l'air primaire dans le   oaisson l   et de l'air seoondaire dans des canaux 14; les débits d'air sont réglés à l'aide de registres 15, 16. La commande du dispositif t2 et du ventilateur 13 par le moteur a lieu au moyen de courroies de section transversale cunéiforme. Les canaux 14 sont en relation avec un réchauffeur d'air 17 se composant du fond tronoonique 2 de la trémie   1   et d'une paroi 18 à peu près parallèle à ce fond; la paroi 18 présente des   nervures 19   sur celle de ses faces qui est balayée par l'air. Le réchauffeur 17 se termine par une tuyère annulaire 20, par laquelle l'air est envoyé sur la couche   21   de combustible en ignition. 



   Des   déorasseurs   fixes sont disposés en quinconce dans la couche 21 et empêchent la formation de gâteaux de mâchefer. 



  Ils sont faits en fonte de fer susceptible de résister à une haute température, sont creux et sont refroidis par de l'air. 



  Leur canal 23 est en relation, d'une part, avec les canaux 14 pour l'air secondaire, d'autre part, avec un canal 24 communiquant avec la chambre de combustion par une ouverture 25. 



  L'air refoulé par le ventilateur 13 parcourt tout d'abord le canal 23, puis le canal   24,   absorbe de la chaleur sur tout son trajet et contribue à sa sortie de l'ouverture 25 à la combustion des gaz au-dessus de la grille 4 Les parties des   décrasseurs   qui sont exposées à des températures   particuliè-   rement élevées sont munies de nervures intérieures pour augmenter l'absorption de la chaleur par l'air. 



   Des chicanes fixes 42 servent à retenir le   mâchefer   et les cendres et à les évacuer par dessus le bord de la partie 6 de la grille 4 dans un cendrier 50,   où.   les résidus de la 

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 combustion sont déposése Le cendrier 50 est divisé en deux parties qui ont chacune la forme d'un arc de cercle et un rayon extérieur un peu plus grand que celui de la trémie 1; , elles sont disposées de façon amovible sur le corps du foyer. 



   Les gaz de combustion sortent du foyer par une tubulure   28   et cèdent ensuite leur chaleur à la chaudière à eau chaude. 



   Des blocs de matière réfractaire 29 peuvent être accor- chés dans la chambre de combustion, servent à accumuler de la chaleur et agissent catalytiquement sur le processus de la combustion. 



   La chambre de combustion est entourée d'une chemise d'eau 30, raccordée par des tubulures 31 à la circulation d'eau de la chaudière. 



   Le foyer est protégé par une isolation 43 contre les pertes de chaleur. 



   Pour empêcher des retours de flammes et 1'accumulation de gaz dans la trémie 1 on prend de l'air aux   canaux   14 par une conduite 32 et on le refoule dans l'espace 33,   herméti-   quement clos au-dessus du charbon; une surpression règne par suite dans cet espace et un courant   d'air   dans la direction de la couche 21 de combustible en ignition prend naissance. 



   Le fonctionnement de la forme d'exécution décrite est le suivant:
Le combustible descendant de la trémie 1 par le manchon 3, dont la hauteur est réglable, est réparti sur la grille tournante ± en une couche d'épaisseur choisie. Il se réchauf- fe par rayonnement et contact avec des particules de charbon déjà en ignition; il s'allume, dégage ses gaz et   brdle;   il passe par dessus le bord de la partie 6 de la grille et tombe   grâce   à la rotation de cette grille et au ringardage produit 

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 par les déorasseurs 22; les oendres et le mâchefer qui se forment sont évaoués dans le oendrier grâce au fait qu'ils sont retenus par les chicanes 42. 



   L'air primaire passe de bas en haut à partir du oaisson au travers de la couche 21 de combustible en ignition; les gaz de combustion montants se mélangent   à   l'air seoon daire sortant de la tuyère 20 sous forme d'un violent courant et   brûlent   pour s'échapper ensuite du foyer par la tubulure 28. 



   Des thermostats, plaoés sous la dépendance de l'eau de la chaudière ou de la température de l'air extérieur,com0 mandent le foyer d'une manière oonnue, D'autre part, des thermostats placés sous la dépendance des gaz de cheminée servent à l'entretien du feu aux moments où la demande de chaleur est faible et mettent le moteur en marche lorsque la température de ces gaz descend fortement le moteur marche momentanément pendant quelques minutes pour ranimer le feu; quand il est arrêté le combustible en ignition continue à brûler sans flammes. 



   On peut arriver à une combustion pratiquement complète du combustible en réglant la hauteur du   manchon 2.   et la vitesse de la grille par rapport au débit d'air du ventilateur 12; le foyer peut s'adapter à des conditions très différentes du fait que la couche de combustible sur la grille n'a qu'une épaisseur modérée. 



     La   forme d'exécution décrite est donc un foyer complètement automatique. Le servioe journalier est réduit au remplissage de la trémie, qui contient la provision nécessaire pour un jour environ, et à la vidange du cendrier, ce qui 

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 ne prend que quelques minutes.,
Le foyer décrit peut maroher longtemps sans aucun   tra-   vail manuel, ainsi que l'expérience le montre, si le   combus-   tible est directement amené d'un réservoir à la trémie 1 par gravité et si les cendres et le mâchefer sont également évacués du cendrier par gravité dans une fosse à cendres et à mâchefer. 



   Les déerasseurs 22 peuvent aussi être refroidis par eau et être reliés à la circulation d'eau chaude; dans ce cas l'eau de refroidissement est prise au bas de la chemise d'eau 30 et est introduite à nouveau dans le haut de   celle-ci.   



   Il a été admis que la forme décrite ci-dessus sert d'avant-foyer à une chaudière de chauffage. Elle peut tout aussi bien être directement entourée de surfaces de chauffée
Cette forme d'exécution a été expressément donnée à   ti-   tre de simple exemple. En conséquience, les particularités, les détails de construction peuvent différer de ceux qui ont été indiqués sans que le foyer les présentant sorte pour cela du cadre de l'invention. 



   Le foyer peut avoir d'autres applications qu'un chauffage oentralo

Claims (1)

1. REVENDICATIONS.

   1/o Foyer pour combustibles solides de petit calibre, caractérisé par : une grille rotative qui a la forme d'un cône et dont la vitesse est réglable, une trémie à combustible placée au-dessus de la grille, un manchon qui relie la trémie à la grille et dont la position en hauteur est réglable pour permettre de régler l'épaisseur de la couche de combustible sur la grille et au moins un déorasseur pour l'évaouation automatique du mâchefer de la grille.

   2. Foyer selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la trémie à combustible est fermée de façon hermé- tique et que des moyens sont prévus grâce auxquels une sur- pression peut être produite à l'intérieur de cette trémie par rapport à la chambre de combustion, de façon qu'un cou0 rant d'air dans la direction de cette chambre prenne naissance dans la dite trémie.

   3. Foyer selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le réservoir à combustible est relié à un ventilateur fournissant l'air pour la combustion, 4/. Foyer selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'un réohauffeur d'air secondaire est prévu et qu'il est constitué par le fond de la trémie à combustible, ainsi. que par une paroi à peu près parallèle à ce fond et munie de nervures.

   5/o Foyer selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'air secondaire arrive dans le feu par une ouverture annulaire, 6/. Foyer selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le ou les déorasseurs sont faits en fonte de fer résistant à des températures élevées. <Desc/Clms Page number 8>

   7/. Foyer selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le ou les déorasseurs sont refroidis artificielle-* ment.

   8. Foyer selon les revendications 1 et 7, caractérisé par le fait que les décrasseurs sont refroidis par air.

   9/. Foyer selon les revendications 1, 7 et 8, caractérise par le fait que le ou les décrasseurs présentent intérieurement des nervures de refroidissement.

   10/. Foyer selon les revendications 1, 7 et 8, caractérisé par le fait que le ou les décrasseurs présentent au moins une ouverture par laquelle l'air chaud en provenant est insufflé directement dans la chambre de combustion à titre d'air secondaire.

   11/e Foyer selon la revendication 11 caractérisé par un cendrier en forme d'arc de cercle, dont le noyau extérieur correspond à peu près à celui de la trémie à combustible, cylindrique.

   12/. Foyer selon les revendications 1 et 11, caractérisé par le fait que le cendrier se compose de deux parties en forme d'arc de cercle et diamétralement opposées.

   13. Foyer selon les revendications 1 et 11, caractérisé par le fait que le cendrier est amovible.

   RESUME ; La présente invention a pour objet un foyer pour combus- tibles solides de petit calibre, comportant en combinaison: une grille rotative qui a la forme d'un cône et dont la vitesse est réglable, une trémie à combustible placée au-dessus de la grille,, un manchon qui relie la trémie à la grille et dont ls position en hauteur est réglable pour permettre de régler <Desc/Clms Page number 9> l'épaisseur de la couche de combustible sur la grille, et au moins un déorasseur pour l'évacuation automatique du mâchefer de la grille.