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Perfectionnements relatifs à la fabrication de tissus traités par des compositions imperméables de caoutchouc ou contenant du caoutchouc.
Cette invention a pour objet des perfectionnements à la fabrication de tissus traités au moyen de compositions imperméables de caoutchouc ou contenant du caoutchouc, par exemple de tissus imperméabilisés, de tissus cordés sans trame imprégnés de succédanés du liège ou du cuir, de lino- léum et de tapis doublés de caoutchouc.
Dans son brevet .antérieur N 400.979, la demanderes-
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se a décrit un procédé pour fabriquer de manière continue, sous forme de feuilles, des articles en caoutchouc ou contenant du caoutchouc ou des compositions de caoutchouc, qui consiste à envoyer des dispersions aqueuses appropriées dans la ou les passes obtenues en disposant convenablement un ou plu- sieurs réceptacles constitués ou partiellement constitués par deux ou plusieurs surfaces mobiles, la coagulation des- dites dispersions aqueuses étant opérée de manière qu'elle commence au moment où on introduit les dispersions entre les surfaces mobiles constituant les passes ou réceptacles, puis qu'elle progresse, et que l'article formé soit retiré à tra- vers la ou les passes ou le ou les réceptacles.
Suivant une variante de ce procédé, décrite dans le brevet de perfectionnement ? 411.229. on peut produire de manière continue, sous forme de feuilles, à partir d'émulsions ou de dispersions aqueuses appropriées, des articles en caout- chouc, ou garnis de caoutchouc ou d'une matière analogue, de structure spongieuse ou cellulaire.
Cette variante du procède consiste à envoyer des émulsions ou dispersions aqueuses ap- propriées, rendues mousseuses, dans une pu plusieurs passes obtenues en disposant convenablement un ou plusieurs récep- tacles constitués ou partiellement constitués par deux ou plusieurs surfaces mobiles, à provoquer la dispersion des dites dispersions aqueuses rendues mousseuses, de manière que la coagulation commence lorsqu'on introduit les dispersions rendues mousseuses entre les surfaces mobiles constituant les passes ou réceptacles et qu'elle progresse ensuite, et à re- tirer l'article formé à travers la ou les passes ou le ou les réceptacles,
Le principal but de la présente invention est de h
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surmonter des difficultés rencontrées dans l'imperméabilisation des tissus au moyen de dispersions aqueuses de caoutchouc ou contenant du caoutchouc.
Il est bien connu d'employer des dispersions aqueu- ses de caoutchouc, ou contenant du caoutchouc, en vue de les étaler sur des tissus.
Toutefois, un des principaux inconvénients rencon- trés au cours de l'imperméabilisation des tissus au moyen du latex de caoutchouc réside dans la. tendance du latex de caoutchouc à percer à travers le tissu, ce qui oblige souvent à traiter le tissu par une matière plastique appropriée, par exemple par du caoutchouc ou de la résine dissous dans un dissolvant volatil approprié.
A titre de variante, on a proposé de produire un très faible dépôt de pâte de latex derrière la lame d'étalement, disposée sous un angle obtus, et de faire passer le latex sous la lame de manière que le tissu ne soit pas serré trop fort contre elle.
Au lieu d'employer du latex de caoutchouc tel quel, on a aussi proposé d'appliquer sur le tissu des précipités floconneux de caoutchouc ou contenant du caoutchouc, produits par la coagulation de dispersions aqueuses, de préférence employées à un degré de dilution tel que 100 cm3 de disper- sion ne contiennent pas plus de 10 grammes de matières soli- des au total.
Dans son brevet ? 414.870, la demanderesse a décrit et revendiqué un procédé perfectionné pour fabriquer des tissus enduits de compositions imperméables de caoutchouc ou conte- nant du caoutchouc, consistant à appliquer sur le tissu des mousses ou écumes produites en partant de dispersions aqueuses
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appropriées, à détruire la nature mousseuse .ou écumeuse de la dispersion en même temps qu'on en règle l'épaisseur, et ensuite à faire prendre la couche de dispersion sensiblement non mousseuse ou non écumeuse ainsi produite. De cette fa- çon on évite le percement.
Suivant un mode d'exécution de ce procédé perfectionné, on fait passer une nappe cardée de coton entre deux cylindres humectés de coagulant, comme c'est décrit dans le brevet ? 400.979.
La demanderesse a trouvé que lors de l'imperméabili- sation des tissus au moyen de dispersions aqueuses de caout- chouc, on peut éviter un percement sans qu'il soit nécessaire d'employer des mousses ou écumes de latex, bien qu'éventuel- lement on puisse les employer.
Suivant la présente invention, le procédé perfec- tionné pour la fabrication de tissus traités au moyen de compositions imperméables de caoutchouc ou contenant du caout- chouc consiste à former une ou plusieurs passes en disposant convenablement deux ou plusieurs surfaces mobiles, à faire passer un tissu dans la ou les passes, à appliquer des émul- sions ou dispersions aqueuses du genre spécifié ci-après sur une ou plusieurs desdites surfaces mobiles de manière à pro- duire une couche d'émulsion ou de dispersion sur une ou plus sieurs de ces surfaces mobiles, à opérer la coagulation de la ou des couches d'émulsion ou de dispersion précitées préa- lablement à leur entrée dans les passes et de manière que la coagulation progresse depuis la ou les surfaces mobiles, et à retirer à travers la ou les passes le tissu traité.
On peut constituer, par exemple, la ou les passes en disposant convenablement deux ou plusieurs cylindres ro- tatifs, ou deux bandes sans fin ou une bande sans fin et un cylindre, ou deux ou plusieurs bandes de tissu mobiles, ou en
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faisant passer entre deux cylindres rotatifs deux ou plu- sieurs bandes de tissu mobiles disposées sous un angle voulu les unes par rapport aux autres, ou encore en faisant passer une bande de tissu entre deux cylindres rotatifs.
Suivant une forme d'exécution de la présente inven- tion, pour fabriquer des articles du genre précité, on peut employer des cylindres rotatifs garnis d'un agent qui coagule les dispersions aqueuses mentionnées.
Une variante consiste à employer des dispersions aqueuses du genre spécifié ci-après qui sont aptes ou rendues aptes à se gélifier ou se coaguler sous un apport de chaleur en coopération avec deux ou plusieurs surfaces chauffées, mobiles ou tournantes, telles que des cylindres chauffés. Si on le désire, on peut employer la combinaison de deux ou plusieurs formes d'exécution de la présente invention.
Lorsqu'on emploie des cylindres humectés d'agent coagulant, on leur donne de préférence la forme de cylindres revêtus de caoutchouc, le revêtement de caoutchouc étant dur et empêchant la corrosion due à l'attaque de l'agent coagulant. Les cylindres sont conjugués et ils peuvent être commandés à la main ou par force motrice. L'humectation au moyen de l'agent coagulant peut être produite en employant par exemple des mèches de feutre trempées dans l'agent coagulant ou des rouleaux tournant dans des bains d'agent coagulant et venant en contact avec les cylindres presseurs.
On peut employer tout agent coagulant connu appro- prié, par exemple des solutions aqueuses d'acide acétique ou des solutions coagulantes de sels tels que par exemple le sulfate de magnésium. On peut aussi employer des agents coa- gulants volatils.
Le terme "tissu" couvre par exemple des produits
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filés ou tissés, des nappes de cordes parallèles, des pro- duits cardés tels que le coton, la laine, la soie et la rayonne ou soie artificielle et des produits feutrés.
L'exemple suivant indique la façon dont on peut exécuter l'invention:
On débite le tissu, par exemple un tissu de pro- tection ordinaire, entre deux cylindres garnis de caoutchouc et humectés d'acide acétique (solution aqueuse à 10%)
On applique sur un des cylindres, à une certaine distance de la passe, au moyen d'un gabarit d'étalement, un mélange de latex ayant par exemple la composition suivante: caoutchouc 100 parties en poids soufre 2 " n huile minérale 5 " n accélérateur 1 partie " oxyde de zinc 1 " " " , une alcalinité de 0,1% et une concentration de 63% La pelli- cule de caoutchouc coagulé est ainsi transportée par la surfa- ce du cylindre vers la passe, la coagulation progressant radialement vers l'extérieur au fur et à mesure que la pelli- cule approche de la passe.
Dans la passe la pellicule coagulée se reporte sur le tissu en produisant un effet d'imperméabilisation satis- faisant. On règle le poids de matière coagulée appliquée par unité de surface par la concentration de l'acide, la dis- tance du point d'application du latex à la passe et le temps requis pour parcourir cette distance. On opère ultérieurement, de la manière connue, le séchage et la vulcanisation.
Les émulsions ou dispersions de caoutchouc ou ma- tières analogues dont il est question ici comprennent celles constituées à partir du caoutchouc, de la gutta-percha, du balata ou d'.autres résines végétales de provenance naturelle ou obtenues artificiellement. Parmi ces dispersions aqueuses
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artificielles on comprend celles formées par du caoutchouc coagulé, vulcanisé ou synthétique, des déchets ou du caout- chouc régénéré.
On peutà volonté employer ces dispersions isolé- ment ou mélangées les unes aux autres.
Ces dispersions peuvent, les unes ou les autres, contenir les ingrédients de composition ou de vulcanisation usuels connus et/ou peuvent être d'emblée sous forme concen- trée.
On peut également employer des concentrés du genre de ceux décrits dans le brevet belge N 346.188 et le brevet anglais N 219.635, et on peut y ajouter un ou plusieurs des ingrédients de composition usuels connus.
Si on le désire, les dispersions aqueuses employées peuvent être aptes ou rendues aptes à se gélifier par l'appli- cation de la chaleur. Des exemples de substances qu'on peut employer pour produire les dispersions précitées aptes à se gélifier par l'application de la chaleur sont le fluosili- cate de sodium ou de potassium, le persulfate d'ammonium et des réactifs qui, en réagissant chimiquement les uns avec les autres par suite de l'application de la chaleur, produisent sur place une ou plusieurs substances qui se comportent comme des agents coagulants actifs, par exemple un mélange d'oxyde de zinc et de sulfate d'ammonium.
Si on le désire, on peut employer l'une ou l'autre des émulsions ou dispersions précitées à l'état mousseux où la mousse contient un gaz et où les émulsions ou dispersions précitées sont encore à l'état réversible; par exemple on peut employer, pour des formes de réalisation de la présente invention, des émulsions ou dispersions converties à l'état mousseux de la manière décrite dans les brevets anglais Nos.
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332.525, 332.526 et 411.220.
En opérant suivant la présente invention on arri- ve à produire des couches protectrices lisses et égales sur une grande variété de tissus, nappes caoutchoutées de coton cardé et produits feutrés caoutchoutés. Il est également possible suivant la présente invention, de produire des tissus garnis de caoutchouc ou matière analogue de structure spongieuse ou cellulaire.
REVENDICATIONS.
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1.- Procédé perfectionné pour fabriquer des tissus traités au moyen de compositions imperméables de caoutchouc ou contenant du caoutchouc, consistant à former une ou plu- sieurs passes en disposant convenablement deux ou plusieurs surfaces mobiles, à faire passer un tissu dans la ou les passes, à appliquer des émulsions ou dispersions aqueuses du genre spécifié ci-dessus sur une ou plusieurs desdites sur- faces mobiles de manière à produire une couche d'émulsion ou de dispersion sur une ou plusieurs de ces surfaces mobiles, à opérer la coagulation de la ou des couches d'émulsion ou de dispersion précitées préalablement à leur entrée dans les passes et de manière que la coagulation progresse depuis la ou les surfaces mobiles, et à retirer à travers la ou les passes le tissu traité.