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" Ecran pour projections à trois dimensions et en couleurs dans des lieux éclairés ".
Cette invention a pour objet un écran mobile dénommé " stéréopolyphotoscopique " au moyen duquel on peut obtenir la projection stéréoscopique parfaite des objets.
L'écran suivant l'invention est formé essentiellement par des éléments en forme de surfaces ayant une directrice circu- laire et une génératrice de toute forme appropriée, telles que
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@ des surfaces toriques, paraboloid es, hélicoïdales, ellipsolal @ dales, hyperboloid es, cycloldales et autres, simples ou mix- tes, concaves ou convexes ou antres.
Ces surfaces réfléchissantes peuvent être établies en nte métal ou matière pouvant être rendue réfléchissa/, par estampage, fusion, étirage ou autre méthode convenable. Pour obtenir des effets particuliers dans la projection, il peut convenir parfois de revêtir les surfaces réfléchissantes d'une couche transparente (par exemple glacure, vernis, résine, laque ou autre en vue de modifier les propriétés de la lumière réfléchie ).
Lorsqu'un rayon lumineux frappe la surface réfléchissante d'un élément de l'écran, on obtient une réflexion linéaire qui, par le mouvement rapide de l'écran dans le plan de projection, se transforme dans une réflexion superficielle lumineuse.
Chaque élément de l'écran se déplace dans le plan de projec- tion parallèlement à soi-même, de sorte que le faisceau lumi- neux réfléchi forme un champ visuel ayant une grande ampleur dans la direction du mouvement,par exemple, vertical, et une am- pleur de peu de degrés en direction orthogonale, par exemple, horizontale, suffisant toutefois pour un spectateur ou une file de spectateurs 'répartis sur le champ visuel.
Pratiquement, pour des raisons constructives, chaque sur- face réfléchissante constituant l'élément de l'écran est sub- divisée en plusieurs parties qui sont disposées,par leurs cen- tres,sur un axe commun. Les parties d'un élément sont déplacées par rapport à celles correspondantes des éléments adjacents, et, puisque,dans les éléments successifs,il y a des parties formant le même angle par rapport à l'axe optique, on réunit des seg- ments d'inclinaison égale sur un support unique de façon à ob-
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tenir les éléments ou barres constituant l'écran.
Cette disposition à gradins des parties sera dénommée ci-après " déclinaison " et la série de files formées par les parties ou segments d'un élément sera dénomée " cycle de déclinaison ", le nombre de ces files variant solvant les dimensions de l'écran et les effets particuliers que l'on dé- sire obtenir.
Les salaces réfléchissantes de chaque cycle de déclinai- son, dune série de cycles ou dtune fraction de cycle,peuvent être montées sur un support ou bien être obtenues d'une :Pièce; de façon à former des panneaux de dimensions relativement grandes auxquels on imprime un mouvement oscillatoire.
La ligne des centres des sections/éléments peut être cour- bée; en particulier elle, peut être constituée par un arc de cer- cle situé sur un plan normal au plat, de projection.
Le but de cet arc qui sera dénommé arc de compensation " est dtaugmenter le champ visuel horizontal; le rayon de l'arc est plus grand que le plus grand des rayons des surfaces réflé- chissantes. ainsi
Il est/possible d'obtenir des séries de sections ou seg- ments reliés entre eux suivant un arc de compensation, dont le développement est égal à la largeur de l'écran.
On monte les barres ou panneaux obtenus, espacés l'un de l'autre, sur des chaines continues ou autres, de façon à former une sorte de ruban continu passant sur des tambours de dimamètre relativement grand, l'une des branches du ruban continu con- stituant le cadre de projection.Si l'on projette sur ce plan des dispositifs ou des films obtenus par impression stéréos- copique et l'on superpose les stéréogrammes au moyen de deux objectifs placés à côté l'un de l'autre ou par d'autres moyens, on obtient une projection stéréoscopique parfaite.
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L'espace entre les /deux branches de l'écran continu sera dénommé ci-après " chambre infrascopique " et les fenêtres entre les éléments ou. panneaux seront dénommés " espaces infrascop-i- ques "; par effet du mouvement rapide imprimé aux éléments ou panneaux à travers le plan de projection, l'écran apparaît transparent et les objets disposés dans la chambre infrascopique sont ainsi rendus visibles.
Cette propriété peut être appliquée à la cinématographie; si l'on dispose dans la chambre infrasco- pique un décor scénique convenable et on projette des films usuels à fond non actinique, on perçoit l'action et la scène en même temps, et on obtient un effet dimensionnel particulier, avec la possibilité de représenter une action dans un décor scé- nique quelconque inexistant lors de la prise de vue cinémato- graphique.
Si le décor scénique est établi en matière transparente et l'on dispose au derrière un ruban mobile transparent, coldré, par nuances graduelles, dans toutes les couleurs du spectre, et, enfin,on dispose derrière le ruban coloré une ou plusieurs sour- ces lumineuses, on peut influer considérablement sur la colora- tion originale des films ou dispositifs et aussi obtenir de bons effets pseudobichromes de projections de programmes mono- chromes, avec des variations continues commandées de la cabine de l'opérateur.
Un écran stéréopolyphotoscopique à la chambre infrasco- pique satisfait toutes exigences dimensionnelle, chromatique et scénique. Pour les appareils didactiques, publicitaires et autres semblables, il n'est toutefois pas nécessaire d'appliquer 'le phénomène infrascopique, et,par conséquent,l'écran peut prendre la. forme simple d'un disque tournant, sur lequel les éléments stéréopolyphotoscopiques sont disposés radialement.
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La chambre infrascopique peut être utilisée pour une sorte de projection appelée par les demandeurs " pro- jection intérieure ra ou " transeopique ". Dans ce but ,il sera nécessaire d'em- ployer un écran spécial, dont la chambre infrascopique puisse contenir un appareil @ie projection cinématographique ordinaire, et présente un espace suffisant pour l'obtention d'un cadre de projection de dimensions normales.
Les éléments de l'écran peuvent être obtenus avantageu- sement par estampage d'une tôle métallique mince, dont la sur- est rendue réfléchissante face de projection / au moyen d'un procédé connu quel- conque.
Le dessin ci-joint montre, à simple titre d'exemple, quelques formes de construction de l'écran suivant l'invention.
La figure 1 montre en perspective un élément primitif de l'écran. la figure 0 en est une coupe transversale ; les figures 3, 4 et 5 montrent comment on passe de l'élé- ment'primitif à l'élément réfléchissant effectif.
La figure 6 montre un détail agrandi d'un élément réflé- ahissant; la figure 7 est une coupe partielle d'un panneau réflé- chissant; la figure 8 est une vue en plan à échelle plus petite du panneau.
La figure 9 est une vue en perspective d'un écran formé par des éléments réfléchissant-s suivant l'invention: la fi- gure 10 est une vue latérale de l'écran équipé pour l'infrasco- pie chromatique; les figures 11 et 12 sont une élévation et une coupe transversale,respectivement, d'un écran à disque et les figures 13 et 14 montrent un écran pour projection transcopique.
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Au. dessin,1 indique un élément primitif constitué, à titre d'exemple, par un segment torique à section demi-cylindrique dont la face convexe est rendue rayons incidents @ M N 0 P Q, situés dans le plan passai par l'axe moyen de la surface spéculaire, sont réfléchis selon les rayons 1?' Il' 0' P'
Q': il se produit ainsi une réflexion linéaire qui, par le mou- vement de l'élément réfléchissant, se transforme en une surface lumineuse de splendeur de peu inférieure à celle de la source lumineuse.
Si on considère,par contre,les rayons incidents
L R T S situés dans le plan transversal, on remarque qu'ils sont réfléchis dans les rayons diveeants L' R' T' S' ; on a ain- si un champ visuel d'angle vertical considérable et d'angle ho- rizontal suffisant pour un spectateur ou pour une fild de spec- répartis tateurs/ sur le champ visuel.
En déterminant convenablement le degré d'incidence de cha@ne élément, on peut obtenir des champs visuels situés l'un à côté de l'autre de la manière voulue, ce qui permet aux spec- tateurs de se déplacer latéralement sans apercevoir des solu- tions de continuité dans la vision.
Pratiquement, pour des raisons constructives, chaque élé- ment 1 est subdivisé en plusieurs parties suivant des coupes transversales. Dans l'exemple représenté, l'élément 1 est sub- divisé en quatre parties a b c d; les centres de ces quatre par- ties sont amenés sur la même ligne droite 2, comme montré à la partie droite de la figure 3. On déplace les éléments adjacents, -ainsi subdivisés, angulairement l'un par rapport à l'autre.,. com- me montré à la figure 4 et,enfin,on groupe les parties correspondan- tes sur un support unique, par exemple, une barre, comme montré à la figure 5.
La figure 6 montre,en perspective,un élément constitué de trois parties 3, 4 et 5, réunies à gradins, formées de la ma- nière ci-dessus décrite. Chaque élément, obtenu préférablement d'une tôle métallique mince à surface spéculaire réfléchissante, est fixé à une barre 6, dont les extrémités sont montées sur
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des chaînes continues 7 passant autour des tambours 8 (figure 9).
On obtient de la sorte l'écran suivant l'invention, dont le cadre util de projection est indiqué par les lignes 9.
Comme on le verra à la figure 9, les éléments 6 sont espaces entre eux de façon à laisser des fenêtres 10 constituant les
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espaces infrasoopiques; 11 est la chambre infraxcopiqie,
Les sections ou segments a-b-c-d.. peuvent être réunies en un panneau, comme indiqué aux figures 7 et 8. Les surfaces réfléchissantes 30 ont leurs centres 31 disposés sur la cour- be de compensation 3é, dont 33 est le centre. Les centres des surfaces réfléchissantes individuelles sont situés sur un arc de cercle 34 concentrique à la courbe de compensation et les rayons passant par les centres se rencontrent dans le centre 33 de la courbe de compensation.
Les sections ou segments a,b,o,... sont disposés en quin-
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conce t camme indiqué a. la figure 8.
L'écran décrit c-dessus donne une image qui reproduit avec fidélité absolue toute la gamme polychrome de l'objet avec une luminosité et un contraste considérables. Par l'em- ploi de matière diasoopique et de filmscinématographiques usuels, on peut déjà obtenir un effet plastique ( para-stéréo- scopie) qui, tout en différant encore de la stéréoscopie pro- prement dite, est toutefois très remarquable.
Cet écran permet la projection épiscopique tridimension- nelle à couleurs à l'aide d'un objectif seulement, puisque, l'écran agissant dans ce cas comme un miroir plan usuel, les spectateurs aperçoivent réellement les couleurs, l'aspect caractéristique et les deux perspectives stéréoscopiques directement dais l'objet projeté. Ce système de projection peut être appliqué utilement pour l'étude de bactéries, fibres textiles, etc..
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L'application la plus importante de l'écran suivant l'in- vention est celle de la stéréoscopie et stéréocinématographie, monochrome ou polychrome. Dans se cas ,il est toutefois néces- saire d'employer des dispositifs ou films obtenus par impression stéréoscopique et de superposer les stéréogrammes au moyen de deux objectifs placés à côté l'on de l'autre ou par un autre système équivalent. L'écran stéréopolyphotoscopique donne direc- @ tement la "superposition stéréoscopique" por tous les points d'observation, évitant ainsi l'emploi de la vision binoculaire et autres moyens analogues.
Cet écran peut donc être dénommé miroir concave polyfocal, car il multiplie, pour des points d'observation infinis, la superposition stéréoscopique que le miroir concave normal donne pour un seul point d'observation.
La "propriété infrascopique", c.à.d. la possibilité de voir les objets situés dans la chambre 11 pendant le mouvement de l'écran, peut être utilisée pour des applications nouvelles importantes, que les demandeurs dénomment "infrascopie volumé- trique" (figure 9) et "infrascopie chromatique" (figure 10).
Pour l'infrascopie volumétrique on dispose dans la cham- bre infrascopique des décors scéniques peints sur une toile 12, enroulée sur de petits rouleaux 13,de façon à pouvoir varier le décor, à volonté, ou bien on utilise un décor naturel approprié.
Si on projette sur l'écran l'action cinématographique obtenue sur un fond non actinique, le spectateur aperçoit en même temps l'action et la scène avec un effet dimensionnel particulier. On a donc la possibilité de représenter une action dans un décor scénique quelconque, inexistant lors de la prise de vue cinéma- tographique de l'action. Analoguement, un décor de fond placé m dans la chre infrascopique 11, un décor, également variable, ' de deuxième plan projeté sur l'écran et, enfin, des acteurs agissant sur une scène située an premier plan donnent lieu. à un ensemble cinéthéatral susceptible de grands développements.
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L'infrascopie chromatique (figure 8) est obtenue en appliquant, derrière le décor 12, une deuxième toile trans- parente 14, enroulée sur des rouleaux 15 et colorée par nuances gTaduelles en toutes les couleurs du spectre et, derrière la toile 14, un ou plusieurs appareils de projection 16. En déroulant, pendant la projection, la toile colorée on modifie la couleur de l'image projetée. Il est ainsi possible d'obtenir de bons effets pseudo-bichromes de pro- jections de photogrammes monochromes, à variations continues commandées de la cabine de l'opérateur.
Ltinfrascopie chromatique peut être également utilisée pour obtenir l'escamotage apparent ou. absorption infrascopique, de fonds ou de parties d'images obscures dans les projections non tridimensionnelles, obtenant, pour ainsi dire, une " sus- pension apparente et colorée" de l'objet projeté.
La chambre infrascopique n'est pas indispensable pour les projections scientifiques, didactiques et publicitaires; dans ces cas, l'écran peut être considérablement simplifié, comme montré aux figures 11 et 12, où il est en forme d'un disque tournant 17, établi en tôle métallique mince, et sur lequel sont obtenus,par estampage, lez éléments réfléchissants 18.
Une autre application importante de la chambre infrasoo- pique est celle dénommée par les demandeurs "projection inté- rieure" ou "transcopie". Dans ce cas, l'écran passe sur des paires de galets de guidage 19 et 20, de façon à former une large chambre infrascopique 21, dans laquelle on dispose le projecteur 22 laissant un espace suffisant pour l'obtention d'un cadre de projection 23 de dimensions normales. Afin que la projection soit visible aux spectateurs se trouvant en face de l'écran, les éléments 24 (figure 121 sont inclinés de 45 par
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rapport au plan de projection et sont accouplés avec des surfaces planes spéculaires 25.
Le faisceau de rayons K F E, sortant du projecteur 2, frappe les éléments 24, qui le réfléchissent dans toute-s les directions, par exemple en R, 4', 8 par l'intermédiaire des surfaces spéculaires 25.
A la figure 14, les rayons PE et PK représentent les rayons émis par l'appareil de projection suivant l'angle maximum; les rayons émergeants R et Z représentent donc le champ visuel vertical utile pour tous les spectateurs. pour empêcher la vision directe de l'objectif de l'appareil de projection,des diaphragmes 27 sont disposés dans les espaces infrascopiques 26.
On obtient ainsi un appareil pour projections stéréophoto- @ qu @ scopiques à la lumière du jour, dont tous les mécanismes sont grou- pés dans une cabine, une paroi de laquelle sert aussi pour les projections; cet appareil est particulièrement avantageux pour la cinématographie ambulante, les @mateurs et la publicité.
L'écran suivant l'invention peut trouver d'autres appli- cations utiles en plus de celles décrites ci-dessus, et peut subir des variations de caractère constructif conseillées par l'application pratique, sans toutefois sortir du cadre de l'inven- tion.
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RV13DI GATIOB.
1.- Ecran à réflexion multiple du type spécifié où.les éléments stéréopolyphotoscopiques sont constitués par des sur- faces réfléchissantes à directrice circulaire et à génératrice de forme quelconque, telles ,que par exemple, des surfaces pa-
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raboloïdales, hélicoïdales, ellipsoïdales, hyperbololcyes, cycloï dales ou autres, simples ou mixtes, concaves ou convexes, ou de toute autre nature.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.