Dispositif optique à réseau de systèmes optiques centrés
La présente invention a pour objet un dispositif de projection associant un ou plusieurs projecteurs virtuels ou réels avec un ou plusieurs réseaux lenticulaires, pour permettre la vision d'images fixes ou animées plates ou en 3D sans qu'il soit nécessaire de porter des lunettes spécifiques.
Les dispositifs optiques connus sous le nom de réseaux lenticulaires, qui sont souvent constitués par une plaque de matériau transparent dont une face est plane et l'autre comprend un grand nombre de lentilles cylindriques ou sphériques, peuvent être utilisés pour émettre des images différentes selon les directions. Ils sont utilisés en particulier pour la production d'images en relief ou pour la restitution d'animations.
Dans ces systèmes connus, l'image qui est apposée sur la face arrière du réseau lenticulaire est appelée ci-après « image entrelacée » parce qu'elle comporte des pixels (pixel vient de « picture élément » et signifie une partie élémentaire d'image) provenant de plusieurs images différentes, ces images que l'on appelle ci-après « images primaires » étant vues successivement par l'œil du spectateur lorsque ce dernier se déplace horizontalement dans un plan parallèle à l'image entrelacée.
L'image entrelacée peut être produite par deux méthodes connues ci-après dénommées la « méthode par calcul » et la « méthode par projection ».
S La « méthode par calcul »
Dans cette méthode, l'image entrelacée est calculée à partir des images primaires. Elle est ensuite imprimée sur du papier ou au dos du réseau lenticulaire lui-même, ou bien produite par un écran électronique, ou bien encore projetée sur un écran dépoli par un projecteur situé à l'arrière dudit réseau lenticulaire.
• Cette méthode peut être considérée comme connue depuis 1903, puisque, à cette date, F. Ives a déjà utilisé une plaque à fentes verticales comme barrière de parallaxe permettant de voir une image entrelacée comportant des stries verticales alternées provenant d'images œil-droit et d'images œil-gauche (Parallax stereogram and process for making same. Brevet U.S. 725,567, Avril 1902) .
" Pour augmenter l'angle de visibilité et les positions possibles de vue, Kanolt et H. Ives ont utilisé plus de stries par fente.
" En 1908, Lippmann a proposé d'utiliser des réseaux de lentilles sphériques en lieu et place des fentes. (LIPPMANN, G. 1908. Epreuves réversibles donnant la sensation du relief. Journal of Physics 7, 4 (Nov.), 821-825)
Ces réseaux sont fréquemment dénommés "fly's-eye" ou réseaux intégraux, parce qu'ils procurent à la fois une parallaxe horizontale et une parallaxe verticale.
" De très nombreux documents décrivent depuis longtemps des réseaux lenticulaires associés à des dispositifs affichant les images entrelacées par des moyens électroniques, et de très nombreux perfectionnements ont été proposés dans cette famille de produits. On peut citer en particulier :
• EP 0 791 847 A (KONINKLIJKE PHILIPS ELECTRONICS N.V.- 27 août 1997) qui utilise exclusivement des lentilles cylindriques (à la différence de la présente demande) et propose d'incliner ces lentilles par rapport à la verticale.
• FR2782438 (Allio Pierre - 18 février 2000) qui propose de modifier le calcul d'entrelacement en permutant les sub-pixels R, V et B.
- Le brevet WO 98/20392 (GUIGAN) publié le 14 mai 1998, décrit la façon d'utiliser des réseaux de lentilles sphériques non pas pour procurer à la fois une parallaxe horizontale et une parallaxe verticale, mais pour augmenter le nombre d'images dans la parallaxe horizontale. Ce brevet a fait l'objet de deux perfectionnements :
S de nouveaux types de lentilles ayant des performances similaires à celles des lentilles sphériques ont été découverts, et des réseaux lenticulaires à systèmes optiques dits « à lentilles cylindriques doubles » ont été décrits dans la demande de brevet FR02/0013, et sont illustrées par la figure 30 qui montre un réseau lenticulaire constitué de deux réseaux lenticulaires 3A et 3B à lentilles cylindriques, chaque ensemble formé par l'intersection d'une lentille cylindrique du réseau 3A et d'une lentille cylindrique du réseau 3B constituant un système optique dont les caractéristiques optiques se rapprochent de celles d'un système optique centré. S des réseaux lenticulaires à systèmes optiques dits « annulaires » ont été décrits dans la demande de brevet FR04/0659.
Des exemples de lentilles correspondant à ces types sont décrits par les figures 26 à 29. Le principal avantage de cette façon d'organiser les lentilles selon WO 98/20392 et ses perfectionnements ultérieurs est l'augmentation considérable du nombre d'images vues successivement par le spectateur lors de son déplacement horizontal.
Elle a une caractéristique constante qui est que l'ensemble des pixels correspondant à une lentille élémentaire a une plus grande dimension supérieure à la plus grande dimension de la pupille de la lentille élémentaire considérée, étant précisé que l'on considère comme pixels « correspondant » à une lentille élémentaire les pixels présents sur l'écran, provenant d'images primaires différentes, et visibles à travers une même lentille élémentaire du réseau lenticulaire.
Il est à noter que, à l'inverse de la présente demande, WO 98/20392 et ses perfectionnements ne décrivent que la méthode dite « par calcul ». La « méthode par projection »
Dans cette méthode, l'image entrelacée est obtenue par projection sur le réseau lenticulaire 3 des images dites primaires à partir de projecteurs situés à des emplacements différents.
Ces projecteurs peuvent être aussi bien des projecteurs réels que des projecteurs virtuels, dans le sens où le fait de disposer par exemple un projecteur le long d'un miroir donne naissance à un second projecteur virtuel situé à côté du premier.
Cette méthode peut être mise en œuvre de deux façons différentes, toutes deux connues : la rétro-projection et la projection directe. S la rétro-projection
La surface de projection comporte dans ce cas, dans l'ordre à partir du projecteur 1, un premier réseau lenticulaire 3 dit réseau amont, un écran 4 qui est un dépoli, et un deuxième réseau lenticulaire 5 dit réseau aval. Le spectateur se trouve face audit
deuxième réseau lenticulaire, c'est-à-dire du côté opposé au projecteur 1.
A chaque lentille du réseau lenticulaire amont, correspond sur l'écran un nombre de zones éclairées par les projecteurs réels ou virtuels qui est égal au nombre de points de vue de l'image stéréoscopique, et une lentille du réseau lenticulaire aval qui sert au spectateur à voir ces zones éclairées.
" Selon la demande de brevet FR-2705009, un rétro-projecteur vidéo stéréoscopique est connu notamment de l'article de Chin Hasegawa et collaborateurs intitulé "Three dimensional image technology" publié le 25.07.91 dans le compte-rendu TEC 1991 (Tokyo - Japon) . Il comporte un premier réseau lenticulaire cylindrique en amont d'un écran diffusant, et un deuxième réseau lenticulaire cylindrique en aval de l'écran diffusant. A chaque lentille cylindrique du premier réseau lenticulaire, correspond un nombre de lignes verticales égal au nombre de points de vue de l'image stéréoscopique. Une telle image ainsi formée sur l'écran diffusant (dépoli) est reprise de manière classique par le deuxième réseau. Les réseaux ont un pas égal à n fois la taille d'un pixel, n étant le nombre de points de vue.
• Le brevet WO 00/35204 A (ZEBRA IMAGING, INC) du 15 juin 2000 (2000-06-15) a pour objet un dispositif optique obtenu par juxtaposition de dispositifs élémentaires appelés « lentslet pixel modules » comprenant à la fois la lentille et la zone de pixels correspondant à cette lentille, ce qui est fondamentalement différent de la présente demande où la lentille et la zone de pixels correspondant à cette lentille sont par essence dissociés puisqu'ils n'ont pas la même largeur.
Le document WO 00/35204 s'intéresse autant aux réseaux lenticulaires à lentilles sphériques qu'aux réseaux lenticulaires à lentilles cylindriques, et décrit à sa figure 5 un réseau lenticulaire à lentilles sphériques de type « fIy' s- eye » dont il faut rappelé qu'il avait déjà été décrit en 1908 par LIPPMAN comme cela est exposé plus haut. Ce document décrit des lentilles sphériques permettant de procurer à la fois une parallaxe horizontale et une parallaxe verticale, et des lentilles élémentaires sphériques qui sont donc logiquement alignées en lignes horizontales et en colonnes verticales. Cet alignement a nécessairement pour effet que l'ensemble des pixels affichés sur l'écran par l'ensemble des projecteurs réels ou virtuels à travers une même lentille élémentaire du réseau lenticulaire a au maximum la largeur d'une lentille élémentaire.
Ceci est d' ailleurs largement confirmé par le fait que l'innovation décrite par ce brevet (revendication 1) consiste précisément à ce que :
1. les dispositifs de projection sont constitués de dispositifs élémentaires indépendants appelés « lentslet pixel modules » comprenant à la fois la lentille et la zone de pixels correspondant à cette lentille.
2. et que l'écran est obtenu par la juxtaposition de ces modules, ce qui implique qu'une zone de pixels correspondant à une lentille ne peut pas être située en vis-à-vis d'une autre lentille.
En tout état de cause, ce document s'intéresse principalement à la méthode dite « par calcul » et n' envisage la méthode dite « par projection » que pour la constitution dudit « lenslet pixel module », et non pas pour la totalité de l'image comme c'est le cas dans la présente demande, uniquement dans la mise en œuvre par rétro-projection, et non pas dans la mise en œuvre par projection comme c'est le cas dans la présente demande. " Dans une communication au « 31st International Conférence on Computer Graphics and Interactive Technique, SIGGRAPH 2004 », Wojciech Matusik et Hans-peter Pfister, du MERL (Mitsubishi Electric Research Laboratories - Cambridge, MA. USA) , ont publié, sous le titre « 3D TV : A Scalable System for Real-Time Acquisition, Transmission, and Autostereoscopic Display of
Dynamic Scènes » une description d'un tel dispositif.
•/ la projection directe
La surface de projection est constituée dans ce cas d'un seul réseau lenticulaire 3, et le spectateur se trouve du même côté que le projecteur 1 par rapport à cet ensemble. Du côté opposé au spectateur se trouve l'écran 4 sur lequel se forme l'image entrelacée.
• Le principe de la projection sur réseau lenticulaire à lentilles cylindrique doit être considéré comme connu au moins depuis 1931, date à laquelle H.Ives a inventé le multi-projecteur à réseau lenticulaire. Il a peint la face arrière d'un réseau lenticulaire avec une peinture diffusante et l'a utilisé comme une surface de projection pour 39 projecteurs de diapositives (IVES, H. E. 1931. The projection of parallax panoramagrams. Journal of the Optical Society of America, 21 (JuIy), 397-409.
" On retrouve une antériorité similaire le 25.07.91, date de publication de l'article de Chin Hasegawa et collaborateurs intitulé "Three dimensional image technology" cité plus haut, puisque le projecteur crée bien une image entrelacée par projection à travers ledit premier réseau lenticulaire cylindrique.
Les deux modes de mise en œuvre connus de la méthode par projection ont été perfectionnées ultérieurement, en particulier par le brevet US 5 192 969 A (IGARASHI ET AL) du 9 mars 1993 (1993-03-09), qui expose comment on peut utiliser des miroirs pour projeter sur l'ensemble [réseau lenticulaire + écran] plusieurs images à partir d'un même projecteur.
Ce document expose que cette technique s'applique aussi bien à la projection directe qu'à la rétro projection. Il est à noter cependant qu'il n'envisage aucun autre réseau lenticulaire que des réseaux lenticulaires à lentilles cylindriques.
Ces systèmes de projection selon l'art antérieur comportent trois inconvénients connus :
1. les réflexions parasites en cas de projection directe. 2. La limitation du nombre d'images visibles lors du déplacement horizontal du spectateur, tenant à la géométrie
S des réseaux lenticulaires à lentilles cylindriques
S ou des réseaux lenticulaires à lentilles sphériques de type « fly's-eye » décrits dans WO 00/35204 A (ZEBRA IMAGING, INC)
3. la faible qualité des images dans le cas d'une projection de plusieurs images primaires par le même projecteur selon la disposition décrite dans le brevet US 5 192 969 A (IGARASHI ET AL) .
1. les réflexions parasites en cas de projection directe. Lorsque l'on projette une image sur un réseau lenticulaire, une partie de l'image est nécessairement réfléchie par la face du réseau qui fait face au projecteur, laquelle ne peut pas perdre ses qualités de réflexion sans que les lentilles perdent simultanément leur efficacité. Ce problème apparaît en particulier dans les dispositions de l'art antérieur, c'est-à-dire lorsque l'on utilise des réseaux lenticulaires à lentilles cylindriques verticales, que ces réseaux sont situés dans des plans verticaux et que le projecteur est situé face à l'écran, mais il apparaît aussi dans la plupart des autres cas. Les auteurs qui ont décrit cette solution technique et qui l'ont essayée n'en on peut-être pas été entièrement satisfaits, car la vérité est qu' elle ne fonctionne pas de façon satisfaisante parce que le spectateur est ébloui par le reflet du projecteur dans l'écran, ce reflet prenant la forme d'une bande lumineuse perpendiculaire à l'axe longitudinal des lentilles élémentaires du réseau lenticulaire.
C'est probablement pour cette raison que de tels dispositifs, et en particulier la projection directe proposée par le brevet US 5 192 969 A (IGARASHI ET AL), n'ont pas connu de grande diffusion commerciale.
Il est évidemment possible de déposer sur la surface du réseau lenticulaire une couche antireflet comme une couche de fluorure de magnésium, mais ceci a un coût significatif, diminue la luminosité, et certains reflets parasites résiduels persistent.
2. La limitation du nombre d'images tenant à la géométrie des réseaux lenticulaires. On a vu que, dans l'art antérieur, les réseaux lenticulaires utilisés avec la méthode par projection sont :
V soit des réseaux lenticulaires à lentilles cylindriques
S soit des réseaux lenticulaires à lentilles sphériques de type « fly's-eye » décrits dans WO 00/35204 A (ZEBRA IMAGING, INC) Dans ces deux cas, le nombre d'images primaires est égal au pas des lentilles divisé par la largeur d'un pixel. Ainsi un réseau lenticulaire de 66.67 LPI associé à une image entrelacée dont la définition est de 800 DPI ne permet-il par exemple de produire que 12 images primaires. 3. La faible qualité des images dans le cas d'une projection de plusieurs images primaires par le même projecteur.
Il est possible, en utilisant des miroirs ou d'autres dispositifs connus déviant une partie du faisceau lumineux d'un projecteur unique, de créer des projecteurs virtuels à partir du projecteur unique considéré.
Dans le texte et les revendications qui suivent, on entend par « projecteur » aussi bien un projecteur existant réellement qu'un projecteur virtuel créé par de tels procédés.
Selon l'art antérieur, dans la configuration dans laquelle les images primaires sont projetées avec un seul projecteur existant réellement, ces images sont alignées horizontalement et séparées en aval de l'objectif de projection par un dispositif optique spécifique comme par exemple les miroirs décrits dans le brevet US 5 192 969 A (IGARASHI ET AL) .
Ce principe connu consiste à réduire les images primaires en largeur, par exemple pour que plusieurs images primaires juxtaposées horizontalement forment ensemble une image de la taille d'une image aux proportions classiques des images pouvant être enregistrées par une caméra du commerce ou diffusées par un projecteur du commerce. Cette déformation des images primaires nuit à leur qualité puisque ces images conservent leur définition d'origine quand au nombre de lignes de pixels, mais perdent chacune par exemple N-I colonnes de pixels sur N si l'on a juxtaposé N images. La présente invention a l'avantage de permettre une réalisation très simple, rustique et bon marché de dispositifs de projection d'images en relief et ou animées, ne présentant pas ces trois inconvénients.
L'invention consiste principalement à associer le principe de la méthode dite par projection avec la disposition des lentilles objet du brevet WO 98/20392 (GUIGAN) .
Selon un premier aspect, elle a pour objet un dispositif de projection avec un seul projecteur qui n'a pas l'inconvénient lié à la déformation des images à projeter, tout en permettant de minimiser le volume des données projetées. Selon un second aspect, elle a pour objet un dispositif de projection avec un ensemble de plusieurs projecteurs dénommé « Multi-projecteur », qui permet de projeter simultanément un très grand nombre d'images primaires.
Selon les deux aspects, les images peuvent être fixes ou animées, et il peut aussi bien s'agir de projection directe que de rétro-projection.
Le dispositif proposé est un système de projection comprenant : o plusieurs dispositifs de projection d'images réels ou virtuels dits « projecteurs » 1, la, Ib et suivants comportant chacun :
• au moins une image à projeter 61 dite « image primaire » " et au moins une lentille convergente ou un système optique équivalent dit « objectif » 111, o un écran de projection dit « écran » 4 ; o un dispositif dit « réseau lenticulaire » 3 situé entre l'objectif 111 du projecteur 1 et ledit écran 4, ledit réseau lenticulaire comportant une pluralité de dispositifs optiques dits « dispositifs élémentaires » juxtaposés, lesdits dispositifs élémentaires comprenant chacun une lentille élémentaire convergente ou un système optique équivalent dit « lentille élémentaire » 31, ladite lentille élémentaire 31 du réseau lenticulaire 3 étant un système optique centré ou assimilé, étant précisé que l'on entend par système optique centré ou assimilé : o aussi bien un système optique possédant un axe de symétrie de révolution sensiblement perpendiculaire au plan focal de ladite lentille élémentaire, o qu'un système optique ayant des caractéristiques optiques proches, c'est-à-dire lui permettant de focaliser à la distance focale des rayons lumineux parallèles :
" soit sur un petit disque, " soit sur un petit rectangle accolé par ses petits côtés à deux demi-disques d'un diamètre égal audit petit côté du rectangle
" soit sur un petit parallélogramme,
• soit sur une petite surface de forme quelconque,
le mot petit signifiant ici que la surface considérée est égale à une fraction de la surface de la pupille de la lentille élémentaire considérée. caractérisé par le fait que la surface de l'ensemble des pixels projetés sur l'écran 4 par l'ensemble des projecteurs réels ou virtuels 111, 112 et suivants à travers une même lentille élémentaire 31 du réseau lenticulaire 3 a une plus grande dimension supérieure à la plus grande dimension de la pupille de la lentille élémentaire 31 considérée.
Selon d'autres caractéristiques de l'invention : Q le nombre de lentilles élémentaires est sensiblement égal à la surface utile du réseau lenticulaire multipliée par le rapport entre : o d'une part le produit
" de la distance du projecteur 1 au réseau lenticulaire 3 " par la surface de l'écran 4 o d'autre part le produit m de la surface de la pupille d'un objectif m par le nombre d'objectifs réels ou virtuels
" par la longueur focale des lentilles élémentaires du réseau lenticulaire étant précisé que l'on entend ci-avant : o par « surface utile du réseau lenticulaire » la surface du réseau lenticulaire effectivement éclairée par les projecteurs o par « distance du projecteur 1 au réseau lenticulaire 3 » la distance entre le centre optique de l'objectif 111 du projecteur et le plan du réseau lenticulaire, o par « surface de l'écran » la surface de l'écran 4 effectivement éclairée par les projecteurs à travers les lentilles élémentaires' du réseau lenticulaire o par « surface de la pupille d'un objectif » la surface de cette pupille vue depuis le plan du réseau lenticulaire à travers tous les éléments optiques intermédiaires tels que par exemple un répartiteur 2 o et par « nombre d'objectifs réels ou virtuels » le nombre d'objectifs réels ou virtuels effectivement vus depuis le plan du réseau lenticulaire à travers tous les éléments optiques intermédiaires tels que par exemple un répartiteur 2
U une image primaire 61 à projeter par l'objectif 111 d'un projecteur 1 a sensiblement les mêmes proportions que la surface utile de l'ensemble composé par le réseau lenticulaire 3 et l'écran 4 ; Ω les N images primaires 61, 62, 63 et suivantes sont juxtaposées en un damier ;
U ledit damier comporte le même nombre de lignes et de colonnes ;
Q les lentilles sont organisées en lignes inclinées par rapport à un axe dit « Axe Horizontal », étant précisé que l'on entend ci-avant et ci-après par Axe Horizontal et par Axe Vertical des axes perpendiculaires entre eux qui sont respectivement :
- parallèle au bord inférieur et au bord supérieur de l'image entrelacée 6 rectangulaire, ou d'une découpe de cette image selon le mode portrait ou selon le mode paysage, pour l'axe dit Axe Horizontal
- parallèle au bord gauche et au bord droit de l'image entrelacée 6 rectangulaire, ou d'une découpe de cette image selon le mode portrait ou selon le mode paysage, pour l'axe dit Axe Vertical ;
Q l'angle d'inclinaison desdites lignes de lentilles par rapport à un axe dit « Axe Horizontal » a une tangente égale à [ H / ( N1/2 X L ) ] c'est à dire la hauteur H d'une image primaire divisée par le produit de la racine carrée du nombre N d'images primaires multipliée par la largeur L d'une image primaire,
Q l'image sur l'écran 4 de la pupille d'un objectif réel ou virtuel 111 produite par une lentille élémentaire du réseau lenticulaire est un polygone qui a un côté commun avec un côté de l'image voisine de la pupille d'un autre objectif réel ou virtuel 112 produite par la même lentille élémentaire du réseau lenticulaire ;
Q le dispositif comprend un dispositif optique complémentaire dit « répartiteur optique » 2, constitué de plusieurs dispositifs optiques élémentaires dits « déviateurs » 21, 22 et suivants déviant chacun les rayons lumineux issus de l'objectif 111 du projecteur 1 de telle sorte que chacune des images primaires soit projetée sensiblement sur la même surface de l'écran de projection 4 ;
Q ledit répartiteur optique 2, comprend sur l'une de ses faces autant de dioptres divergents que de déviateurs 21, 22 et suivants et sur l'autre de ses faces un dioptre convergent 105 ; Q le réseau lenticulaire 3 a des caractéristiques dimensionnelles telles qu'il correspond à la présentation de N+l images, N étant le nombre d' images primaires ;
Q le dispositif comporte un second réseau lenticulaire 5 situé du côté opposé au premier par rapport à l'écran 4, et l'écran 4 est un dépoli ;
Q le système de projection comporte une imprimante imprimant à la demande les images primaires ; a le dispositif comporte un moyen permettant de modifier l'une au moins de ses caractéristiques géométriques ; Q l'écran 4 est rétro-réfléchissant, étant précisé que l'on entent ci- avant par rétro-réfléchissant la propriété qu'a l'écran de réfléchir plus des trois quarts de l'énergie lumineuse reçue d'une source lumineuse dans une direction qui est à 10 degrés près celle de la source lumineuse considérée ; Q la surface de l'écran 4 comporte des moyens de diffusion de la lumière dans le plan de l'écran 4, de telle sorte que la zone de l'écran 4 prenant l'intensité et la couleur de l'image de la pupille d'un objectif réel ou virtuel 111 produite par une lentille élémentaire du réseau lenticulaire, ait une surface sensiblement plus grande que celle de ladite image ;
Q l'écran 4 est constitué des deux éléments suivants : o une surface dépolie ou diffusante, o et une surface réfléchissante située du côté de la surface dépolie opposée au projecteur. Q l'écran 4 est constitué de plaques indépendantes.
U lesdites lentilles élémentaires du réseau lenticulaire 3 sont constituées par une lentille convergente et une lentille divergente associées ;
O le dispositif comporte devant le réseau lenticulaire 3, côté projecteur 1, une multitude de petits prismes juxtaposés de telle sorte que tous les rayons lumineux soient déviés.
L'invention sera bien comprise, et d'autres buts, avantages et caractéristiques de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre, laquelle est illustrée par les figures 1 à 29 qui représentent toutes des vues de dispositifs selon l'invention.
Figure 1, une vue en perspective d'un dispositif selon l'invention comprenant quatre projecteurs 1, la, Ib, et Ic alignés horizontalement qui sont associés à un réseau lenticulaire 3 à lentilles sphériques et à un écran de projection 4 ; Figure 2, une vue en perspective d'un dispositif selon un mode de réalisation ne comportant qu'un seul projecteur réel 1 associé à un répartiteur optique 2, ce qui équivaut à quatre projecteurs virtuels, l'écran 4 étant constitué par la juxtaposition de plaques indépendantes 81, 82 et suivantes ; Figure 3, une vue en perspective, vue du côté de l'écran opposé au projecteur 1, d'une lentille élémentaire sphérique 31 d'un réseau lenticulaire 3, et la portion de l'écran 4 associée à cette lentille élémentaire 31 qui comprend les pixels carrés 311 à 314 collectivement dénommés bandelette 31a ; Figure 4, une vue en perspective de la lentille élémentaire 31 et la bandelette 31a qui sont décrits par la figure 3, vus du côté du projecteur 1
Figure 5, une vue en perspective de la lentille élémentaire 31 et de 4 pixels renseignés par les 4 déviateurs du répartiteur optique 2, vus du côté opposé au projecteur 1 ;
Figure 6, une vue en perspective de deux lentilles élémentaires 31 et 32 semblables à celle de la figure 5, avec les pixels correspondants , ces lentilles étant vues du même point de vue que pour la figure 5 ;
Figure 7, une vue en perspective d'un ensemble de lentilles élémentaires 31, 32 et suivantes semblables à celle de la figure 5, avec les bandelettes correspondantes, ces lentilles étant vues du même point de vue que pour la figure 5 ;
Figure 8, une vue en perspective de l'ensemble de lentilles élémentaires de la figure 7 vues du même point de vue que pour la figure 4 ; Figure 9, une vue en perspective du détail de trois des lentilles élémentaires représentées à la figure 7, montrant les bandelettes associées à ces lentilles ;
Figure 10, une vue en perspective d'un répartiteur optique 2 dans lequel les déviateurs élémentaires 21, 22, 23 et 24 sont des prismes ; Figure 11, une vue en perspective d'une variante du répartiteur optique 2 comportant 16 déviateurs élémentaires 21, 22, 23 et 24 et suivants, avec o un dioptre sphérique concave par déviateur o et un dioptre sphérique convexe unique sur la face du répartiteur opposée au projecteur 1 ; Figure 12, une vue en perspective d'une autre variante du répartiteur optique 2 comportant 9 déviateurs élémentaires 21, 22, 23 et 24 et suivants, avec o un dioptre sphérique concave par déviateur o et un dioptre plan sur l'autre face du répartiteur ; Figure 13, une vue en perspective d'un répartiteur optique 2 similaire à celui des figures 12 ou 14, dont les dioptres sont remplacés par des lentilles de Fresnel situées sur les deux faces d'une feuille de matériau transparent.
Figure 14, une vue en perspective d'un répartiteur optique du même type que celui représenté à la figure 11, associé à une lentille divergente 102 et à une lentille convergente 103, ce qui a pour effet que les images de la pupille de l'objectif du projecteur sur l'écran 4 soient plus grandes.
Figure 15, une vue en perspective d'une variante du dispositif selon l'invention, projetant 16 images primaires avec un répartiteur optique composé de miroirs ;
Figure 16, une vue en perspective d'un rétroprojecteur selon l'invention, dont le projecteur 1 projette 4 images primaires en damier sur un répartiteur optique composé de 4 déviateurs 21, 22, 23 et 24 qui sont ici des miroirs formant une pyramide, le dispositif comportant un réseau lenticulaire supplémentaire 5 ajouté au dos de l'écran 4 ;
Figure 17, une vue en perspective d'un composant d'un dispositif selon l'invention, dans lequel le projecteur 1 comporte
" une source lumineuse 12 qui est un tube lumineux, " un ensemble 6 de 8 images primaires,
• un ensemble 11 de 8 objectifs 111, 112, 113 et suivants qui sont des lentilles convergentes à pupille rectangulaire, et est associé à une lentille cylindrique convergente 101 et à une lentille cylindrique divergente 102 ;
Figure 18, une vue en coupe du composant illustré à la figure 17 ;
Figure 19, une vue en perspective d'un sous-ensemble selon l'invention composé d'une juxtaposition de projecteurs la, Ib et suivants identiques à ceux des figures 17 et 18, associés à un écran et à un réseau lenticulaire 3 non représentés;
Figure 20, une vue en perspective d'un sous-ensemble d'un dispositif selon l'invention constitué :
• d'un réseau lenticulaire 3 comportant des lignes de lentilles 61, 62 et suivantes organisées en lignes parallèles à un axe 301,
" et d'un écran 4 comportant un moyen de diffusion de la lumière dans le plan de l'écran 4 qui consiste en un ensemble de rainures verticales 41, 42 et suivantes.
Figure 21, une vue en perspective d'un réseau lenticulaire 3 comportant un moyen de déviation des reflets parasites provenant du projecteur 1, vu du côté dudit projecteur 1, ce moyen consistant en une série de prismes parallèles horizontaux situés entre le plan des lentilles élémentaires 31 et 32 du réseau lenticulaire 3 et le projecteur 1, et ayant pour effet de dévier le rayon lumineux Rp provenant du projecteur 1 dans la direction Rd, et de créer un rayon réfléchi Rr symétrique de Rp par rapport à la perpendiculaire N à la face 105n de l'un desdits prismes.
Figure 22, une vue en perspective du sous-ensemble selon l'invention de la figure 21, vu cette fois du côté opposé au projecteur 1.
Figure 23, une vue en perspective d'une version particulièrement économique et lumineuse d'un projecteur selon l'invention.
Figure 24, une vue en perspective d'un assemblage d'images primaires 61, 62 et suivantes sur une bande élastique 200, permettant d'écarter les images primaires les unes des autres en tendant plus ou moins la bande élastique rectangulaire 200 dans le sens de sa longueur. Figure 25, une vue en perspective d'un accessoire pour automobile selon l'invention permettant au conducteur d'une automobile d'évaluer facilement la distance à laquelle il doit se situer de la voiture qui le précède.
Figure 26, une vue en perspective d'une lentille élémentaire 61 comprenant une première partie sphérique 3001a, une partie cylindrique 3002 et une deuxième partie sphérique 3001b.
Figure 27, une vue en perspective d'une lentille élémentaire 61 similaire à celle représentée à la figure 26 mais dont la partie cylindrique 3002 est très petite.
Figure 28, une vue en perspective de la partie de la lentille élémentaire 61 représentée à la figure 27 qui est conservée dans un réseau lenticulaire.
Figure 29, un réseau lenticulaire constitué de lignes de lentilles élémentaires semblables à celle représentée à la figure 28, arrangées en lignes parallèles à un axe 301. Figure 30, un réseau lenticulaire constitué de la superposition de deux réseaux lenticulaires 3A et 3B à lentilles cylindriques.
La figure 1 montre un premier mode de mise en œuvre simplifié de l'invention, dans laquelle :
S 4 projecteurs 1, la, Ib et Ic sont alignés horizontalement ; V le réseau lenticulaire 3 est constitué de lentilles élémentaires sphériques ;
S chacun des projecteurs projette une image différente sur la totalité de la surface du réseau lenticulaire 3, et donne naissance à 4 matrices de pixels sur l'écran 4 à travers les lentilles élémentaires de ce réseau lenticulaire 3.
La combinaison de la disposition des lentilles objet du brevet WO 98/20392 (GUIGAN) avec la méthode dite par projection apporte trois types d'avantages :
1. Les avantages de la disposition des lentilles objet du brevet WO 98/20392 (GUIGAN) avantage 1.1. une augmentation du nombre d'images primaires pour une qualité donnée d' image perçue exprimée en nombre de pixels ;
2. Les avantages de la méthode dite « par projection » avantage 2.1. le faible coût de réalisation, la grande robustesse et la grande tolérance dimensionnelle ; avantage 2.2. l'augmentation du nombre d'images primaires pour une qualité donnée d'image perçue exprimée en nombre de pixels, due au fait que les pixels produits par projection à travers une lentille peuvent être très significativement plus petits que des pixels imprimés ; avantage 2.3. la suppression du verrou de la dimension maximale des écrans utilisant la méthode dite « par calcul » : il est pratiquement impossible ou très difficile et coûteux de fabriquer de grands réseaux lenticulaires ou d'accoler de petits réseaux car se pose dans ce cas le problème de la synchronisation entre les réseaux élémentaires (il faut qu'un spectateur situé à un emplacement donné voie sur tous les réseaux élémentaires des portions d'images correspondant tous à la même image primaire) ; il est très difficile et coûteux de positionner correctement de grandes images entrelacées sur de grands réseaux lenticulaires, et encore plus de maintenir ce positionnement lors de variations de l'hygrométrie ou de la température ambiantes ; avantage 2.4. l'augmentation du nombre d'images primaires pour une qualité donnée d'image perçue exprimée en nombre de pixels, dans le cas d'utilisation d'écrans de grande
taille, puisque les pupilles des lentilles peuvent elles-aussi être de plus grande surface sans que cela conduise à une diminution du nombre de pixels vus par le spectateur ;
3. Les avantages de cette combinaison originale avantage 3.1. l'absence de réflexion parasite même dans le cas de projection directe, puisque toutes les lentilles reflètent une très faible partie des rayons émis par le projecteur si elles ont un rayon suffisamment petit au regard de leur surface pupillaire ;
Cet avantage est majeur, parce qu'il est en fait la condition nécessaire pour pouvoir effectivement mettre en œuvre la méthode dite « par projection » dans sa mise en œuvre par projection directe sans avoir à ajouter un dispositif anti-reflets ; avantage 3.2. la possibilité de disposer les N images primaires 61, 62, 63 et suivantes de telle sorte qu'une image primaire 61 à projeter par l'objectif 111 d'un projecteur 1 ait sensiblement les mêmes proportions que la surface utile de l'ensemble composé par le réseau lenticulaire 3 et l'écran 4 - cette possibilité étant rendue possible même dans le cas d'une projection avec un seul projecteur réel, puisqu'une projection d'images disposées en damier est compatible avec l'invention (voir plus loin la description des répartiteurs 2) ; avantage 3.3. et la conséquence des trois facteurs d'augmentation du nombre d'images primaires (avantages notés 1.1., 2.2. et 2.3. ci-dessus), qui permet le nombre d'images primaires nécessaires à la perception d'un relief réel, allant jusqu'à la perception de l'infini.
La qualité de la perception du relief par stéréoscopie dépend en effet essentiellement de la différence qui peut exister entre les images vues simultanément par les deux yeux du spectateur. On considère généralement que cette différence est limitée par la règle selon laquelle, d'une image primaire à la suivante, aucun détail de la scène vue ne peut avoir bougé d'une distance supérieure à celle de la largeur d'une lentille élémentaire du réseau lenticulaire. Pour obtenir une sensation de relief importante, il faut donc que le deux yeux du spectateur voient non pas deux images qui se suivent dans l'ordre des images primaires, mais deux images qui sont le plus éloignées possible dans la liste ordonnée des images primaires. Cela a pour conséquence qu'il faut pouvoir afficher simultanément un très grand nombre d'images primaires vues à travers un réseau lenticulaire dont les lentilles aient une très longue focale.
Le calcul montre qu'une perception infinie n'est pas possible à atteindre sans cumuler les avantages notés
1.1., 2.2. et 2.3. ci-dessus.
On pourrait penser que cette augmentation du nombre d' images perçues n' a pas d'importance lorsque, pour la télévision en relief, on ne souhaite afficher que 4 ou 9 images primaires différentes. Il n'en est rien. La qualité du relief dépend en effet de la netteté de la séparation des zones provenant des différentes images primaires à l'intérieur d'un ensemble de pixels présents sur l'écran, provenant d'images primaires différentes, et visibles à travers une même lentille élémentaire du réseau lenticulaire. Cette netteté de la séparation dépend directement
des facteurs exposés ci-dessus qui conditionnent le nombre de pixels correspondant à une lentille élémentaire.
La caractéristique essentielle pour obtenir ce nombre plus élevé d'images est que l'ensemble des pixels affichés sur l'écran 4 par l'ensemble des projecteurs réels ou virtuels 111, 112 et suivants à travers une même lentille élémentaire 31 du réseau lenticulaire 3 doit avoir une plus grande dimension supérieure à la plus grande dimension de la pupille de la lentille élémentaire 31 considérée.
Ceci peut aussi s'exprimer en considérant qu'il faut que la distance entre les deux projecteurs réels ou virtuels les plus éloignés l'un de l'autre, multipliée par la longueur focale des lentilles élémentaires du réseau lenticulaire et divisée par la distance entre le plan du réseau lenticulaire et le plan contenant les projecteurs, est plus grande que la plus grande dimension de la pupille de la lentille élémentaire 31. Ce résultat peut être obtenu en utilisant pour la constitution du réseau lenticulaire élémentaire 3 des lentilles correspondant à n' importe laquelle de celles décrites dans l'une ou l'autre des demandes de brevets suivantes : o réseaux lenticulaires à systèmes optiques dits « centrés » décrits dans le brevet FR96/13577 du 5 novembre 1996 ; o réseaux lenticulaires à systèmes optiques dits « à lentilles cylindriques doubles » décrits dans la demande de brevet FR02/0013, o réseaux lenticulaires à systèmes optiques dits « annulaires » décrits dans la demande de brevet FR04/0659, . Les lentilles élémentaires des réseaux lenticulaires peuvent ainsi répondre à l'une ou l'autre des descriptions suivantes : o un système optique possédant un axe de symétrie de révolution sensiblement perpendiculaire au plan focal de ladite lentille élémentaire, o un système optique ayant des caractéristiques optiques proches, c'est-à-dire lui permettant de focaliser à la distance focale des rayons lumineux parallèles :
• soit sur un petit disque,
• soit sur un petit rectangle accolé par ses petits côtés à deux demi-disques d'un diamètre égal audit petit côté du rectangle
• soit sur un petit parallélogramme,
• soit sur une petite surface de forme quelconque, le mot petit signifiant ici que la surface considérée est égale à une fraction de la surface de la pupille de la lentille élémentaire considérée. La surface considérée est idéalement égale à la surface de la pupille de la lentille élémentaire considérée divisée par le nombre d'images primaires projetées simultanément par le dispositif selon l'invention.
La figure 2 montre une mise en œuvre du dispositif selon l'invention comprenant :
" un projecteur qui est ici unique pour des raisons d'économie ou de simplicité, ce projecteur projetant 4 images primaires 61, 62, 63 et suivantes juxtaposées en damier, chacune des images correspondant à un point de vue différent de la scène, " un répartiteur optique 2 déviant les rayons lumineux de telle sorte que chacune des images soit finalement projetée sur la totalité de la surface de projection décrite ci-après,
" et une surface de projection elle-même composée d'un écran 4 sur lequel sont apposées des plaques de réseau lenticulaire à lentilles
sphériques 81, 82 et suivantes, l'ensemble de ces plaques formant le réseau lenticulaire 3.
Chaque image primaire est projetée sur l'un des déviateurs 21, 22 et suivants du répartiteur 2, lequel dévie les rayons lumineux de telle sorte que les 4 images soient projetées sans déformation sur la totalité de la surface du réseau lenticulaire 3.
La disposition des images en damier offre un avantage très important qui est que toutes les images projetées par un même projecteur conservent les mêmes proportions et que leur qualité est donc limitée de la même valeur en largeur et en hauteur lorsqu'elles ont une surface limitée, ce qui est toujours le cas puisque ces images ne peuvent avoir une dimension infinie.
On peut aussi exprimer cette règle d'une façon plus générale en disant qu'une image primaire 61 à projeter par le projecteur doit avoir sensiblement les mêmes proportions que la surface utile de l'ensemble composé par le réseau lenticulaire 3 et l'écran 4.
La meilleure disposition est ainsi obtenue lorsque le damier comporte le même nombre de lignes et de colonnes.
Cette disposition a pour conséquence que les pixels résultant de la projection à travers chacune des lentilles élémentaires du réseau lenticulaire 3 sont aussi disposés en damier. Les figures 3 à 9 montrent que c'est parfaitement compatible avec l'utilisation de lentilles élémentaires qui sont des systèmes optiques centrés.
En effet, les damiers sont composés de plusieurs lignes de pixels et il suffit de disposer ces damiers, et donc les lentilles, de telle sorte que les lignes de pixels soient reconstituées.
La figure 5 montre un tel damier de pixels obtenus par projection à travers la lentille 31, et on peut constater à la figure 6 que les pixels 311 et 312 obtenus via la lentille 31 se combinent avec ceux numérotés 323 et 324 obtenus via la lentille 32 pour constituer une surface éclairée dite bandelette qui peut être vue par le spectateur à travers la lentille 31 ou à travers la lentille 32, selon sa position.
On peut parvenir à ce résultat par différentes méthodes, l'une d'entre elles étant que les lentilles sont organisées en lignes inclinées par rapport à un axe dit « Axe Horizontal » étant précisé que l'on entend ci- avant et ci-après par Axe Horizontal et par Axe Vertical des axes perpendiculaires entre eux qui sont respectivement : o parallèle au bord inférieur et au bord supérieur de l'image entrelacée 6 rectangulaire, ou d'une découpe de cette image selon le mode portrait ou selon le mode paysage, pour l'axe dit Axe
Horizontal o parallèle au bord gauche et au bord droit de l'image entrelacée 6 rectangulaire, ou d'une découpe de cette image selon le mode portrait ou selon le mode paysage, pour l'axe dit Axe Vertical. Le meilleur angle est celui dont la tangente est égale à [ H / ( N1/2 X L ) ] c'est à dire la hauteur H d'une image primaire divisée par le produit de la racine carrée du nombre N d'images primaires multipliée par la largeur L d'une image primaire.
La pupille de l'objectif 111 illustré à la figure 2 est un rectangle, au lieu d'être un disque comme pour la plupart des projecteurs du commerce.
Cela a pour effet que les surfaces lumineuses obtenues par projection à travers les lentilles élémentaires du réseau lenticulaire 3 sont elles aussi des rectangles. En effet, ces surfaces sont les images de la pupille de l'objectif, chacune des lentilles élémentaires du réseau lenticulaire 3 se comportant comme l'objectif d'un appareil photographique.
Ces surfaces sont de préférence des parallélogrammes accolés, l'homme de l'art calculant aisément la surface et la forme de la pupille en fonction des positions respectives du projecteur et des autres éléments du dispositif. L'avantage est que la luminosité du dispositif est alors pratiquement constante quel que soit l'emplacement du spectateur.
Pour obtenir cette luminosité pratiquement constante, il faut que l'image sur l'écran 4 de la pupille d'un objectif réel ou virtuel 111 à travers une lentille élémentaire du réseau lenticulaire soit un polygone qui ait un côté commun avec un côté de l'image voisine de la pupille d'un autre objectif réel ou virtuel 112 à travers la même lentille élémentaire du réseau lenticulaire.
Lorsque l'on souhaite, pour des raisons de simplicité ou d'économie, n'utiliser qu'un nombre limité de projecteurs réels, on peut créer des projecteurs virtuels supplémentaires par l'utilisation de miroirs, de prismes ou d'autres dispositifs optiques connus.
Lorsque, pour bénéficier des avantages décrits précédemment, le projecteur 1 projette des images en damier, il peut être souhaitable que le dispositif comprenne un dispositif optique complémentaire dit « répartiteur optique » 2, constitué de plusieurs dispositifs optiques élémentaires dits « déviateurs » 21, 22 et suivants déviant chacun les rayons lumineux issus de l'objectif 111 du projecteur 1 de telle sorte que chacune des images primaires soit projetée sensiblement sur la même surface de l'écran de projection 4.
La figure 10 montre un répartiteur 2 simple à fabriquer, constitué de 4 prismes 21 à 24. Ce répartiteur a l'inconvénient de déformer légèrement chacune des quatre images, ce qui nécessite une correction qui peut consister par exemple à ce que les images primaires aient été préalablement déformées.
L'homme de l'art peut concevoir des répartiteurs ne donnant pas naissance à une telle déformation, en respectant les principes décrits par les figures 11 et 12 dans lesquels le répartiteur optique 2, comprend sur l'une de ses faces autant de dioptres divergents que de déviateurs 21, 22 et suivants et sur l'autre de ses faces un dioptre convergent 105.
Ces répartiteurs optiques 2 fonctionnent aussi bien dans un sens que dans l'autre, et la portion convexe de sphère peut être du côté projecteur 1, les 4 dioptres sphériques concaves étant alors côté écran.
Ces dioptres peuvent avantageusement être remplacés par des lentilles de Fresnel comme illustré à la figure 13. Il y a dans ce cas autant de dioptres de Fresnel divergents que de déviateurs 21, 22 et suivants sur l'une de faces du répartiteur, et un dioptre de Fresnel convergent sur son autre face.
Les dispositifs selon l'invention peuvent être utilisés pour produire des images en relief.
Lorsque ces dispositifs projettent simultanément 4 images primaires, le spectateur peut voir en se déplaçant latéralement par rapport à l'écran o un couple d'images composé des images primaires 61 et 62, o un couple d'images composé des images primaires 62 et 63, o un couple d'images composé des images primaires 63 et 64, o un couple d'images composé des images primaires 64 et 61, Trois de ces couples successifs sont des couples stéréoscopiques, mais le quatrième est alors un couple stéréoscopique inversé. Ce phénomène est bien connu de l'homme de l'art et est particulièrement désagréable parce que le relief est à l'inverse de ce que perçoit normalement le spectateur. Pour citer un exemple, un visage est ainsi vu avec un nez qui est un creux au lieu d'être une bosse.
Pour diminuer le nombre de positions du spectateur où le relief est ainsi inversé par rapport au nombre total de positions possibles, il est tentant d'augmenter le nombre d'images primaires. Mais toute augmentation du nombre d'images primaires a pour conséquence soit une augmentation du poids total du fichier numérique définissant les images projetées, soit une diminution de la résolution des images perçues.
Une option particulièrement intéressante consiste à ajouter une image primaire floue, moins lumineuse ou noire à la fin de la série. Ainsi, le spectateur ne voit jamais un couple stéréoscopique inversé, mais deux fois de suite des couples ne comportant qu'une seule image et une image floue, moins lumineuse ou noire, et de tels couples ne sont pas perçus comme des couples stéréoscopiques inversés.
Contrairement à ce que l'on peut penser, le spectateur peut en déduire une perception du relief très puissante, cette perception du relief étant dans ce cas liée à l'analyse de la scène par le cerveau du spectateur, afin d'en déduire par raisonnement la distance entre lui et les objets composant cette scène.
Pour apprécier les distances entre lui et les éléments d'une scène qu'il voit, c'est-à-dire le relief, le spectateur dispose de plusieurs moyens : o la convergence des deux yeux qui est semble être pour de nombreux êtres humains utilisée par priorité et qui a été étudié scientifiquement par Wheatstone en 1838 - c'est le moyen utilisé pour la stéréoscopie - o l'interprétation du contenu de l'image et de son mouvement qui a été décrite par Helmholtz en 1866 o et dans une moindre mesure, l'accommodation des yeux.
Si l'on supprime le moyen utilisé par priorité, c'est à dire la convergence des deux yeux, ce qui est le cas lorsque l'image vue par l'un des deux yeux est inexistante, floue, moins lumineuse ou noire, le cerveau utilise alors par priorité le moyen suivant, c'est à dire l'interprétation du contenu de l'image et de son mouvement. Cette méthode est souvent exposée sous la dénomination d'« effet Pullfritch ».
Le relief est d'autant mieux perçu que l'image contient de nombreuses informations permettant au cerveau du spectateur d'apprécier les distances des objets de la scène entre eux d'une part, et la distance entre au moins l'un de ces objets et le spectateur. Le mouvement des objets les uns par rapport aux autres est un élément qui permet au cerveau d'apprécier assez facilement et donc rapidement leur distance. Par exemple, lorsqu'un objet A est caché par un objet B lors du mouvement, le cerveau peut en déduire que cet objet A est derrière l'objet B, donc plus loin. Le cerveau peut aussi apprécier la vitesse de défilement latérale apparente des objets lorsque la caméra elle-même se déplace, et en déduire la distance des objets par rapport à la caméra, laquelle sera interprétée par spectateur comme étant la mesure de la distance des objets considérés à lui-même.
D'une façon générale ce résultat peut être obtenu à condition que le réseau lenticulaire 3 ait des caractéristiques dimensionnelles telles qu'il corresponde à la présentation de N+l images, N étant le nombre d'images primaires. Il est à noter que N peut tout à fait être égal à 1, et que le réseau prévu pour présenter 2 images doit dans ce cas n'envoyer une image de la scène qu'à un seul œil du spectateur.
La Figure 16 montre une variante adaptée à la réalisation de rétroprojecteurs
Le dispositif comporte comme précédemment un projecteur 1 avec un objectif 111, un répartiteur 2 comportant des déviateurs 21, 22 et suivants qui sont ici des miroirs, un réseau lenticulaire 3 et un écran
4. En supplément, il comporte un second réseau lenticulaire 5 situé du
côté opposé au premier par rapport à l'écran 4 qui est dans ce cas un dépoli. Ce dépoli peut être constitué par tout type de surface translucide sur laquelle une image peut se former. Une simple feuille de papier blanc mince, ou de papier calque, peut faire l'affaire, mais il est plus avantageux d'utiliser les nouvelles technologies connues dans le domaine de la fabrication d'écrans de rétro-projection, et en particulier celles consistant à noyer des micro-billes dans la face de l'écran 4 la plus éloignée du projecteur.
Ce second réseau peut être collé au dos du premier, la colle devant dans ce cas avoir un indice de réfraction différent de celui de la matière du réseau dont la face plane a été dépolie. Le dépoli est avantageusement le plus fin possible, par exemple avec des petits creux ou bosses d'une dimension de l'ordre de 10 microns.
Le second réseau lenticulaire 5 comporte idéalement autant de lentilles que le premier réseau lenticulaire 3, et ces lentilles sont de préférence sensiblement symétriques de celles du premier réseau lenticulaires 3 par rapport au plan de l'écran 4.
Le second réseau lenticulaire 5 n'est pas toujours parfaitement un symétrique du premier réseau lenticulaire 3 par rapport au plan de l'écran 4, parce qu'une légère diminution ou d'une légère augmentation de son pas peut être définie par l'homme de l'art pour définir une zone préférée dans laquelle le spectateur voit à travers les lentilles du second réseau lenticulaire 5 les pixels affichés par le projecteur 1 à travers le répartiteur 2 et les lentilles 31, 32 et suivantes du premier réseau lenticulaire 3.
Le pas du second réseau lenticulaire 5 peut être facilement calculé par l'homme de l'art en prenant en compte :
S le pas du premier réseau lenticulaire 3 v^ le rapport qui existe entre la distance de l'écran à la zone prévue pour le spectateur d'une part, et la distance de l'écran à l'objectif du projecteur au premier réseau lenticulaire 3, v^ et le rapport qui existe entre les longueurs focales des lentilles premier réseau lenticulaire 3 et de celles du second réseau lenticulaire 5, La question de la surface de la pupille de l'objectif 111 d'un projecteur 1 est particulièrement sensible. Chaque pixel apparaissant sur l'écran 4 étant en fait l'image de la pupille d'un objectif 111, si N est le nombre de projecteurs réels ou virtuels, c'est-à-dire le nombre d'images primaires différentes produites par le dispositif, la surface de la pupille d'une lentille élémentaire 31 du réseau lenticulaire 3 doit être N fois plus grande que celle d'un de ces pixels, augmentée pour tenir compte de la différence de parallaxe du rapport entre d'une part la somme de la distance du projecteur au plan contenant les centres optiques des lentilles élémentaires du réseau lenticulaire 3 et de la distance de ce plan à celui de l'écran 4, et d'autre part la distance du projecteur au plan focal des lentilles élémentaires du réseau lenticulaire 3.
Cette règle doit être prise en compte si l'on souhaite que l'ensemble de la surface de l'écran soit recouverte de pixels dont les bords soient nets, ce qui est un facteur de qualité du dispositif. D'une façon générale, il est souhaitable de disposer autant de lentilles élémentaires 31 que nécessaire pour que les images des projecteurs, donc les pixels de l'image entrelacée, recouvrent toute la surface de l'écran 4 sans recouvrement.
Plusieurs facteurs peuvent gêner l'application de cette règle qui est favorable à la qualité du dispositif.
1. la surface des pupilles des objectifs des projecteurs n'est pas toujours modifiable à la demande, par exemple lorsque l'on utilise des projecteurs vidéo du commerce.
2. la distance entre l'écran et les projecteurs peut, pour des raisons diverses, ne pas correspondre à celle prévue lors de l'étude du dispositif,
3. il peut être souhaitable que le changement d'image lors du déplacement horizontal du spectateur face à l'écran soit accéléré ou diminué, - par exemple accéléré pour que le spectateur voit simultanément avec ses deux yeux des images séparées par un plus grand nombre d'images primaires,
- par exemple diminué pour que l'image change pour un déplacement correspondant à la distance entre les deux yeux d'un spectateur, afin d'élargir le déplacement possible du spectateur face à l'écran, alors que la pupille de l'objectif serait inférieure à cette distance entre les deux yeux.
Plusieurs méthodes peuvent être mises en œuvre pour résoudre ces problèmes dont en particulier les suivantes : 1. Une première méthode consiste à modifier la surface apparente de la pupille de l'objectif du projecteur 1 a. soit à l'augmenter en disposant entre le projecteur à l'écran un ou plusieurs couples constitués d'une lentille divergente 102 côté projecteur et d'une lentille convergente 103 côté écran comme cela est illustré par la figure 14, b. soit à la diminuer en disposant dans l'ordre du projecteur à l'écran un ou plusieurs couples constitués d'une lentille convergente côté projecteur et une lentille divergente côté écran, comme cela est illustré par les figures 17 à 19 et par la figure 23.
2. Une seconde méthode, non représentée, consiste à disposer devant l'objectif du projecteur 1 émettant une quantité de lumière q : a. un miroir laissant passer 1/n de la lumière q vers l'écran et réfléchissant le reste vers un second miroir b. ledit second miroir réfléchissant à son tour 1/n de la lumière q vers l'écran et laissant passer le reste vers un troisième miroir, c. ledit troisième miroir réfléchissant à son tour 1/n de la lumière q vers l'écran et laissant passer le reste vers un quatrième miroir, d. et ainsi de suite jusqu'au miroir d'ordre n, cette seconde méthode créant autant de projecteurs virtuels que nécessaire, aux emplacements que l'homme de l'art sait calculer pour que les pixels correspondants soient juxtaposés sur l'écran 4. Cette méthode, ainsi que la précédente, s'applique aussi bien projecteur par projecteur comme illustré par la figure 12, qu'en ajoutant une série de lentilles ou de miroirs, selon le cas, à un ensemble de projecteurs réels ou virtuels comme illustré par la figure 14, et 17 à 19, . 3. Une troisième méthode, non représentée, consiste à utiliser comme objectifs des projecteurs des objectifs à focale variable,
4. Une quatrième méthode, non représentée, consiste à utiliser des réseaux lenticulaires à focale variable, par exemple composés de
deux réseaux lenticulaires superposés dont les positions par rapport à l'écran soient réglables par l'utilisateur.
5. une cinquième méthode est particulièrement indiquée pour la télévision en relief, et d'une façon générale lorsque l'on souhaite limiter le nombre de projecteurs. Elle consiste à utiliser un écran muni d'un moyen de diffusion latérale de la lumière.
Un premier mode de mise en œuvre de cette méthode consiste à utiliser un écran dont la surface diffuse la lumière latéralement, de telle sorte qu'un rayon lumineux se propage sur une courte distance le long cette surface, et que la zone qui devienne lumineuse ait non pas la surface de l'image de la pupille d'un objectif réel ou virtuel 111 à travers une lentille élémentaire du réseau lenticulaire, mais une surface sensiblement plus grande.
Un second mode de mise en œuvre consiste à ce que l'écran comporte des alvéoles concaves d'une dimension sensiblement plus large que la largeur selon l'axe horizontal de l'image sur l'écran 4 de la pupille d'un objectif réel ou virtuel 111 à travers une lentille élémentaire du réseau lenticulaire, de telle sorte que cette image se reflète sur les parois de ladite alvéole pour que cette dernière prenne sur toute sa largeur la couleur de ladite image.
Un troisième mode de mise en œuvre, non représenté, consiste à ce que l'écran comporte les deux sous-éléments suivants :
1. une surface dépolie ou diffusante,
2. et une surface réfléchissante située du côté de la surface dépolie opposée au projecteur, de telle sorte que les rayons lumineux issus d'un projecteur et focalisés par une lentille élémentaire sur la surface dépolie ou diffusante sont déviés par la surface dépolie ou diffusante, et ensuite réfléchis sur la surface dépolie. Les trois premières variantes de mise en œuvre exposées ci-dessus de ladite cinquième méthode ont l'inconvénient de diminuer simultanément la résolution apparente de l'image perçue dans le sens vertical, ce qui peut être évité par d'autres mode de mise en œuvre de ladite cinquième méthode ci-après exposés. Un quatrième mode de mise en œuvre, représenté à la figure 20, consiste à ce que la surface de l'écran 4 comporte des rainures verticales concaves ayant la hauteur de l'écran et une largeur sensiblement plus grande que la largeur selon l'axe horizontal de l'image sur l'écran 4 de la pupille d'un objectif réel ou virtuel 111 à travers une lentille élémentaire du réseau lenticulaire, de telle sorte que cette image se reflète sur les parois de la rainure pour que la rainure prenne sur toute sa largeur la couleur de ladite image.
La largeur de la rainure est idéalement égale à la largeur de l'image de la pupille d'un objectif réel ou virtuel 111 à travers une lentille élémentaire du réseau lenticulaire, multipliée par le rapport qui existe entre la distance moyenne entre deux yeux d'êtres humains, soit environ 6cm, et la largeur de la pupille de l'objectif 111 du projecteur 1. Lorsque, comme illustré à la figure 2, le réseau lenticulaire est composé de plusieurs plaques élémentaires juxtaposées 81, 82 et suivantes, il n'est pas forcément souhaitable que lesdites rainures verticales soient moulées au dos desdites plaques, parce que si l'on souhaite avoir par exemple un pas entre les rainures proche égal au tiers du pas entre les colonnes verticales de lentilles élémentaires du réseau lenticulaire, comme c'est souhaitable pour obtenir 9 vues différentes, le pas des rainures n'est pas exactement égal au tiers du pas entre les colonnes de lentilles
élémentaires, mais légèrement supérieur pour tenir compte de la différence de parallaxe.
Il est donc souhaitable d'utiliser deux ensembles différents, d'une part l'ensemble des plaques de réseau lenticulaire, et d'autre part l'ensemble des plaques d'écran striées verticalement, que l'on peut alors assembler sur deux plans parallèles.
Une façon simple de fabriquer un tel écran strié est d'utiliser un réseau lenticulaire à lentilles cylindriques verticales, les lentilles étant disposées sur la face de l'écran opposée au projecteur et peintes en blanc.
Un cinquième et dernier mode de mise en œuvre de ladite cinquième méthode, non représenté, est très similaire au précédent, mais avec des rainures qui sont beaucoup plus fines. Ces rainures sont situées sur l'une des faces d'une plaque transparente située entre l'écran 4 et le réseau lenticulaire 3. Chacune de ces très fines rainures dévie sensiblement les rayons lumineux en provenance du projecteur 1, de telle sorte qu'ils forment sur l'écran 4 une zone éclairée sensiblement élargie. Au retour après réflexion sur l'écran 4, ces rayons lumineux sont une nouvelle fois déviés et sont perçus par le spectateur à travers la lentille élémentaire du réseau lenticulaire 3 pendant un déplacement plus important selon l'axe dit Axe Horizontal. ,
Ladite cinquième méthode se décrit donc d'une façon générale en considérant que surface de l'écran 4 doit comporter des moyens de diffusion de la lumière dans le plan de l'écran 4, de telle sorte que la zone de l'écran 4 prenant l'intensité et la couleur de l'image de la pupille d'un objectif réel ou virtuel 111 à travers une lentille élémentaire du réseau lenticulaire, ait une surface sensiblement plus grande que celle de ladite image. Les cinq méthodes qui viennent d'être exposées peuvent être combinées les unes avec les autres.
La combinaison de la disposition des lentilles objet du brevet WO 98/20392 (GUIGAN) avec la méthode dite par projection comporte une difficulté particulière qui tient à la nécessité d'augmenter considérablement le nombre de lentilles élémentaires du réseau lenticulaire 3.
En effet, lorsque de tels réseaux lenticulaires sont utilisés dans le cadre de la méthode dite « par calcul », les pixels de l'image entrelacée sont répétés plusieurs fois pour couvrir toute la surface de l'image entrelacée.
Avec la méthode dite « par projection », il faudrait en théorie disposer d'un nombre de projecteurs égal au rapport qui existe entre la surface de la pupille d'une lentille élémentaire du réseau, et l'image sur l'écran 4 de la pupille d'un objectif 111 d'un projecteur 1. Dans le cas contraire, certaines parties de la surface de l'écran 4 ne recevraient pas de rayons lumineux en provenance des projecteurs, et il y aurait donc des zones où le spectateur ne verrait aucune image.
Pour que ces zones non éclairées n'existent pas, il faut que le nombre de lentilles élémentaires soit sensiblement égal à la surface utile du réseau lenticulaire multipliée par le rapport entre
S d'une part le produit
• de la distance du projecteur 1 au réseau lenticulaire 3 " par la surface de l'écran 4
S d' autre part le produit " de la surface de la pupille d'un objectif
" par le nombre d'objectifs réels ou virtuels
β par la longueur focale des lentilles élémentaires du réseau lenticulaire étant précisé que l'on entend ci-avant :
•/ par « surface utile du réseau lenticulaire » la surface du réseau lenticulaire effectivement éclairée par les projecteurs
S par « distance du projecteur 1 au réseau lenticulaire 3 » la distance entre le centre optique de l'objectif 111 du projecteur et le plan du réseau lenticulaire,
•S par « surface de l'écran » la surface de l'écran 4 effectivement éclairée par les projecteurs à travers les lentilles élémentaires du réseau lenticulaire
•S par « surface de la pupille d'un objectif » la surface de cette pupille vue depuis le plan du réseau lenticulaire à travers tous les éléments optiques intermédiaires tels que par exemple un répartiteur 2
S et par « nombre d'objectifs réels ou virtuels » le nombre d'objectifs réels ou virtuels effectivement vus depuis le plan du réseau lenticulaire à travers tous les éléments optiques intermédiaires tels que par exemple un répartiteur 2 Le respect de cette règle conduit par exemple à mettre en œuvre l'une au moins des deux solutions suivantes :
1. démultiplier le nombre de lentilles élémentaires du réseau lenticulaire 3, de telle façon que chaque ligne de lentilles élémentaires parallèle à l'axe 301 incliné par rapport à l'axe horizontal comporte une lentille pour chaque distance verticale égale à la hauteur d'une image sur l'écran 4 d'un objectif 111 d'un projecteur 1,
2. munir le dispositif selon l'invention d'un moyen d'agrandissement de l'image sur l'écran 4 de la pupille d'un objectif 111 d'un projecteur 1. Lorsqu'un tel moyen existe, il est en effet possible de diminuer le nombre de lentilles.
L'un des nombreux moyens possibles pour obtenir cet agrandissement consiste à disposer entre l'écran 4 et le réseau lenticulaire 3 une plaque transparente dont l'une des faces comporte des rainures par exemple parallèles à l'axe dit Axe Horizontal. Chacune de ces très fines rainures dévie sensiblement les rayons lumineux en provenance du projecteur 1, de telle sorte qu'ils forment sur l'écran 4 une zone éclairée sensiblement agrandie dans le sens vertical. Au retour après réflexion sur l'écran 4, ces rayons lumineux sont une nouvelle fois déviés et sont perçus par le spectateur à travers la lentille élémentaire du réseau lenticulaire 3 pendant un déplacement plus important selon l'axe dit Axe Vertical.
La Figure 15 montre solution à 16 images primaires fonctionnant avec deux séries de miroirs : les miroirs 210 à 240 réfléchissent les rayons lumineux issus de l'objectif 111 du projecteur respectivement vers les ensembles de miroirs 2101 à 2104, 2201 à 2204, 2301 à 2304, et 2401 à 2404. Pour des raisons d'encombrement ainsi que pour pouvoir limiter la distance entre les miroirs voisins des ensembles de miroirs 2101 à 2104, 2201 à 2204, 2301 à 2304, et 2401 à 2404, les miroirs 210 à 240 peuvent avantageusement être concaves (non représenté) , et les autres peuvent être convexes.
Il est à noter que la figure 15 pourrait aussi illustrer un dispositif de prises de vues dans laquelle le projecteur 1 serait remplacé par un système d'acquisition d'images fixes ou animées comme un appareil photo ou une caméra, alors que les autres répartiteurs représentés aux figures précédentes ne permettent pas une telle acquisition.
Un autre dispositif de prises de vues consiste à juxtaposer des caméras du commerce sur un élément de fixation commun comme cela pourrait être illustré par la figure 1 si les projecteurs la, Ib et suivants étaient remplacés par des caméras. Les dispositifs représentés aux figures 1 à 15 permettent d'afficher de 4 à 16 points de vue selon le cas, mais il est intéressant de projeter simultanément un nombre de vues beaucoup plus important, par exemple lorsqu'il s'agit de vues fixes.
La Figure 17 montre un composant de projecteur permettant une mise en œuvre particulièrement économique et efficace de l'invention.
La source lumineuse 12 est ici un simple tube fluorescent ou à incandescence qui éclaire par l'arrière un ensemble 6 de 8 images primaires auxquelles correspondent respectivement 8 lentilles convexes notées 111, 112 et suivantes, lesquelles peuvent être moulées en une seule pièce.
Ce dispositif est équivalent à 8 projecteurs juxtaposés.
La déperdition lumineuse est particulièrement faible lorsque la totalité de la surface frontale du dispositif est constitué de lentilles, et quand les rayons issus de la source lumineuse peuvent facilement être réfléchis vers le plan des lentilles.
Le fait de superposer plusieurs projecteurs comprenant chacun plusieurs objectifs comme cela est montré à la figure 19 a aussi pour avantage de permettre une augmentation de la luminosité et donc d'éclairer de très grands écrans tout en utilisant des sources lumineuses peu aveuglantes et peu onéreuses comme par exemple des tubes fluorescents.
Une solution particulièrement intéressante, non représentée, consiste à ce que le système de projection comporte une imprimante imprimant à la demande les images primaires, sur commande externe, par exemple via un réseau comme Internet. Une telle imprimante stocke avantageusement son support d'impression vierge sur un rouleau, tandis qu'un rouleau supplémentaire ou un autre type de réceptacle permet de conserver les images imprimées non utilisées.
Dans le même ordre d'idée, il est particulièrement facile de concevoir un dispositif selon l'invention dont les images primaires soient stockées sur des glissières ou des rouleaux, afin de diffuser séquentiellement des séries d' images primaires.
Lorsqu'un projecteur comporte plusieurs objectifs 111, 112 et suivants qui sont fixes, la distance horizontale entre les images primaires 61, 62 et suivantes conditionne la distance de l'écran à laquelle l'image est perçue par le spectateur.
Il peut être intéressant, pour modifier la distance de l'écran à laquelle l'image est perçue par le spectateur, que l'espacement des images primaires 61, 62 et suivantes entre elles puisse être modifié à la demande. Une façon simple de modifier cette distance, illustrée par la figure 24, peut par exemple consister à coller les supports rigides des images primaires 61, 62 et suivantes sur une bande élastique 200. En tendant cette bande élastique horizontalement, les images primaires s'écartent, et il en résulte un rapprochement des images 3D vues par le spectateur. A l'inverse, on peut aussi avoir des images primaires fixes, et faire varier la distance entre les objectifs 111, 112 et suivants.
D'une façon générale, il suffit que le dispositif comporte un moyen permettant de modifier l'une au moins de ses caractéristiques géométriques pour modifier la distance de l'écran 4 à laquelle la scène est perçue par le spectateur.
Faire varier ces caractéristiques géométriques peut avoir un intérêt simplement pour optimiser l'image perçue, mais il existe une application particulièrement intéressante qui est un accessoire utile à la conduite des automobiles. Cet accessoire est décrit à la figure 25. La source lumineuse 12 éclaire par rétro-éclairage, en passant par un concentrateur optique non représenté, l'ensemble 6 des images primaires 61, 62 et suivantes qui sont par exemple constituées ensemble par un écran à cristaux liquides. L'ensemble 11 des objectifs 111, 112 et suivants est constitué par une plaque transparente unique 11 comme décrit à la figure 17. A travers ces objectifs 111, 112 et suivants et un premier réseau lenticulaire 3, une image entrelacée est formée sur l'écran 4 qui est un dépoli. Le spectateur voit l'image virtuelle correspondante se réfléchir sur le pare-brise de l'automobile à travers le second réseau lenticulaire 5. Lorsque les images primaires 61, 62 et suivantes de l'ensemble 6 sont situées en vis-à-vis des objectifs 111, 112 et suivants correspondants de l'ensemble 11, l'image vue par le spectateur est à l'infini. Ces images primaires peuvent être éloignées sur la commande de l'ordinateur de bord en fonction de la vitesse du véhicule, de telle sorte que l'image perçue par le spectateur se rapproche de lui lorsque la vitesse du véhicule diminue.
En paramétrant convenablement le dispositif, ce que l'homme de l'art sait faire, il est possible que la distance à laquelle l'image apparaît au spectateur soit égale à la distance de sécurité qu'il doit maintenir entre lui et l'automobile qui le précède.
L'homme de l'art pourra aussi très facilement ajouter un moyen mécanique, optique ou électronique tel que la hauteur de l'image perçue soit modifiée simultanément afin de donner en toutes circonstances l'impression que l'image est posée sur la chaussée. La question de la luminosité est particulièrement importante, surtout lorsque l'on souhaite économiser l'énergie ou utiliser le dispositif selon l'invention en plein jour.
Pour cela, il est souhaitable que les rayons lumineux issus du projecteur et parvenant à l'écran 4 soient réfléchis dans la meilleure direction possible.
Un moyen efficace pour y parvenir consiste à utiliser un écran 4 ayant des caractéristiques de rétro-réflexion similaires à celles utilisées par exemple pour les panneaux de signalisation routière.
Ainsi la plus grande partie de la lumière provenant du projecteur sera réfléchie par l'écran 4 en direction des lentilles élémentaires du réseau lenticulaire 3 permettant aux spectateurs de la recevoir.
La règle est ainsi que l'écran 4 est de préférence rétro-réfléchissant, étant précisé que l'on entent ci-avant par rétro-réfléchissant la propriété de l'écran à réfléchir plus des trois quarts de l'énergie lumineuse reçue dans une direction qui est à 10 degrés près celle de la source lumineuse.
Pour simplifier l'exposé et les illustrations, les réseaux lenticulaires ont été décrits comme ayant une face lenticulaire et une face plane qui est confondue avec le plan focal des lentilles, comme c'est le plus généralement le cas, mais toute autre disposition peut être envisagée. Les lentilles du réseau lenticulaire peuvent en particulier être distantes de l'écran 4.
Il est à noter que les positions respectives de l'ensemble formé par l'objectif 111 du projecteur 1 et le répartiteur 2 d'une part, et de celui formé par l'écran 4 et le réseau lenticulaire 3 d'autre part n'ont pas grande importance, et que les seules caractéristiques de positionnement qui importent sont la mise au point des images projetées
sur l'écran et le fait que les images primaires soient projetées à peu près sur la même surface.
Cette caractéristique est l'un des grands avantages de la solution proposée. En effet, la précision nécessitée par la plupart des dispositifs de l'art antérieur est difficile à obtenir et rend les équipements très coûteux, tandis que le dispositif proposé peut être mis en œuvre très facilement sans avoir à respecter des tolérances étroites dans le positionnement des éléments qui le composent.
C'est pour cette raison que rien ne s'oppose à ce que réseau lenticulaire soit composé de plusieurs plaques élémentaires juxtaposées 81, 82 et suivantes comme exposé précédemment et illustré à la figure 2.
La juxtaposition de ces plaques ne requiert pas non plus une grande précision, et il est possible de créer un écran en collant de telles plaques élémentaires 81, 82 et suivantes sur une surface (plane ou non) , comme on collerait un carrelage sur un mur.
Ces plaques 81, 82 et suivantes peuvent aussi être articulées pour constituer un store qui peut être roulé lorsqu'on n'en a pas besoin.
Comme cela a été exposé plus haut, il est nécessaire d'avoir des réseaux très épais lorsque l'on souhaite diffuser un très grand nombre d'images, par exemple pour donner au spectateur une très forte sensation de relief. Une méthode économique pour réaliser industriellement de tels réseaux est de juxtaposer ces petits éléments 81, 82 et suivants de réseau lenticulaire sur une face transparente, et de disposer derrière cet ensemble un écran de projection 4 à une distance correspondant à la longueur focale des lentilles élémentaires du réseau lenticulaire 3.
Le dispositif selon l'invention peut être mis en œuvre de très nombreuses façons différentes que l'homme de l'art pourra concevoir facilement.
De tels dispositifs peuvent fonctionner aussi bien en rétro-projection qu'en projection directe. Ils peuvent être juxtaposés verticalement et latéralement sans limitation, ce qui permet d'afficher un très grand nombre d'images primaires successives.
Dans les descriptions ci-avant des différentes variantes des dispositifs selon l'invention, l'on a indiqué que les différentes images primaires étaient projetées sur des surfaces identiques ou voisines de l'écran de projection.
En fait, il y a deux façons de faire :
1. ou bien toutes les images primaires sont projetées sur la même surface de l'écran,
2. ou bien chaque projection d'image primaire est décalée par rapport à la précédente dans une direction donnée, par exemple horizontalement.
La première solution est plus adaptée à la représentation de scènes en relief lorsque le nombre d'images primaires est limité.
La seconde a un grand intérêt lorsque le nombre d'images primaires est très grand, parce que dans ce cas le nombre d'images peut même devenir illimité.
La Figure 23 montre une disposition particulièrement bon marché d'un projecteur selon l'invention. La carrosserie n'est pas représentée.
Cette mise en œuvre a aussi l'avantage de procurer un très bon rendement lumineux.
Ce projecteur se compose d'une source lumineuse comme des tubes fluorescents notés 12a, 12b et suivants, une image à projeter 6 qui est glissée entre deux feuilles rigides transparentes, et deux plaques de lentilles.
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La première plaque rassemble les objectifs 111, 112 et suivants qui sont des lentilles convergentes rectangulaires, et une seconde plaque rassemble les objectifs 211, 212 et suivants qui sont des lentilles divergentes rectangulaires. Un tel projecteur selon l'invention peut être utilisé aussi bien en projection directe qu'en rétro-projection.
Dans le cas de réseaux lenticulaires 3 à focale très longue et à lentilles très rapprochées, il peut subsister une réflexion parasite du projecteur 1 sur le réseau lenticulaire 3. Il est possible dans ce cas d'augmenter la courbure des lentilles élémentaires du réseau lenticulaire 3 du côté du projecteur 1, afin que toutes les lentilles reflètent une très faible partie des rayons émis par le projecteur.
Il faut cependant, pour ne pas diminuer la longueur focale desdites lentilles élémentaires, corriger cette augmentation de courbure en complétant chacune de ces lentilles par une lentille divergente située entre la lentille convergente et l'écran.
Ceci peut être obtenu par exemple lorsque l'autre face de chacune des lentilles est concave) . Le réseau lenticulaire 3 peut aussi être constitué de deux réseaux lenticulaires superposés, l'un comportant les lentilles convergentes, et l'autre comportant les lentilles divergentes. Il est dans ce dernier cas possible de munir le dispositif d'un moyen mécanique permettant de faire varier la distance entre ces deux réseaux lenticulaires pour faire varier la longueur focale desdites lentilles élémentaires du réseau lenticulaire 3, ce qui a été décrit comme un avantage plus haut
Egalement dans le but de supprimer des reflets parasites, il est possible de disposer devant le réseau lenticulaire 3, côté projecteur 1, une multitude de petits prismes juxtaposés de telle sorte que tous les rayons lumineux soient déviés, par exemple vers le haut ou vers le bas. Le reflet du projecteur est alors dévié en sens inverse et ne revient plus vers le spectateur.
Un tel dispositif est illustré aux figures 21 et 22 dans lequel le réseau lenticulaire est disposé avec ses lentilles élémentaires 31 32 et suivantes du côté opposé au projecteur 1. Ce réseau comporte sur sa face opposée aux lentilles, côté projecteur, une série de prismes parallèles qui sont ici horizontaux, mais qui pourraient être orientés dans n'importe quelle autre direction. Ces prismes dévient peu un rayon lumineux Rp reçu du projecteur 1, dans une direction Rd, mais dévient beaucoup plus le reflet du projecteur qui est dans le cas représenté aux figures 21 et 22 dirigé selon la direction Rr vers le sol.
Une autre façon de supprimer des reflets parasites qui subsisteraient consiste à orienter le réseau lenticulaire par rapport au projecteur de telle sorte que les reflets soient dirigés vers une zone où ne se trouve aucun spectateur, où à utiliser un réseau lenticulaire de forme concave renvoyant tous les reflets dans une direction où ne se trouve aucun spectateur.
Dans la présente description et dans les revendications qui suivent, l'expression « réseau lenticulaire » est utilisée pour décrire des ensembles de lentilles de différents types. Il va de soi que cette expression doit être comprise au sens large, et que les réseaux lenticulaires à systèmes optiques centrés, à lentilles cylindriques doubles ou annulaires peuvent être remplacés par des plaques opaques comportant des trous ou zones transparentes circulaires, ou de formes fantaisistes en lieu et place des systèmes optiques décrits. Pour simplifier les descriptions, on a volontairement omis de décrire la présence de concentrateurs de lumière entre la source lumineuse et les images primaires. L'homme de l'art sait calculer les caractéristiques de
tels concentrateurs qui sont souvent de simples lentilles convexes et peuvent avantageusement être constitués de lentilles de Fresnel.
Toujours dans un objectif de simplification et de clarification de l'exposé, le réseau lenticulaire 3 et l'écran 4 ont été présentés comme plans. Ils peuvent parfaitement être convexes ou concaves, ou de formes fantaisistes, l'homme de l'art sachant très bien adapter les caractéristiques des projecteurs en conséquence. Les écrans concaves sont particulièrement bien adaptés à la projection d'images publicitaires dans des souterrains dont les murs sont concaves (métro, train, etc.) . Les principales applications de la présente invention sont :
— l'affichage publicitaire, les enseignes publicitaires, la promotion sur le lieu de vente, la composition de vitrines virtuelles ;
— toutes les applications de la télévision, de la vidéo et du cinéma, et en particulier les suivantes : — les retransmissions sportives, les films et feuilletons, les journaux télévisés et les reportages,
— les jeux vidéo,
— la publicité,
— les attractions des parcs de loisirs, — les terminaux des postes de travail de création assistée par ordinateur, la conception de produits et l'architecture, la visualisation scientifique,
— l'imagerie médicale (radiographies 3D, RMN, scanner, échographie, endoscopie, microchirurgie, etc.), — les systèmes d'aide au pilotage d'engins et les simulateurs de pilotage,
— les films personnels,
— les luminaires, les œuvres d'art, les objets de décoration et les gadgets, - La planification des missions, la reconnaissance, l'évaluation des dommages, l'analyses du terrain, la cartographie, la géographie, la recherche sismique,
— l'éducation,
— la téléconférence, — Les dispositifs permettant aux conducteurs d'automobiles d'apprécier la distance qu'ils doivent conserver entre leur véhicule et celui qui le précède, en fonction de leur vitesse.