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BREVET D'INTENTION " Perfectionnements apportés aux moyens pour faciliter la progression des véhicules sur un terrain meuble, notamment sur un sol recouvert de neige " L'invention est relative aux moyens pour faciliter la progression des véhicules sur un terrain meuble; et elle concerne plus particulièrement, parce que c'est dans leur cas que son application semble devoir présenter le plus d'intérêt, maus non exclusivement,, parmi ces moyens, ceux pour faciliter la progression des véhicules sur un sol recouvert de neige*
Elle a pour but, surtout, de rendre tels, lesdits moyens, qu'ils répondent mieux que jusqu'à ce jour aux divers desiderata de la pratique, notamment qu'ils soient plus efficaces.
Elle consiste, principalement, pour constituer les moyens du genre en question, à monter, sur le côté de certaines roues au moins des susdits véhicules, au moins un bandage auxiliaire auquel on fait comporter un revêtement agrippant.
Elle consiste, mise à part cette disposition principale, en certaines autres dispositions, qui s'utilisent de préférence en même temps et dont il sera plus explicitement parlé ci-après,
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Elle vise plus particulièrement certains modes d'application, ainsi que certains modes de réalisation, des susdites dispositions; et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produits indus- triels nouveaux, les moyens du genre en question comportant application de ces mêmes dispositions, les éléments spéciaux propres à leur établisse- ment, ainsi que les engins, notamment les voitures automobiles, comportant de semblables moyens.
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que du dessin ci-annexé, lesquels complément et dessin sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indication.
Les fig, 1 et 2, de ce dessin, représentent, de façon schéma- tique, respectivement en vue de profil et en vue par en-dessous, une voiture automobile comportant des moyens établis conformément à l'invention.
La fig. 3, enfin, représente, en coupe transversale partielle et à plus grande échelle, l'une des roues arrière de la susdite voiture.
Selon l'invention et plus spécialement selon celui de ses modes d'application, ainsi que ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, disposant d'un véhicule tel, par exemple, qu'une voiture automobile 1 dont les roues avant 2 sont directrices et les roues arrière 3 motrices, et se proposant de faire comporter à cette voiture des moyens propres à lui permettre de progresser plus aisément sur un sol meuble et notamment, en pays montagneux, sur des routes recouvertes de neige plus ou moins tassée ou gelée, on s'y prend comme suit ou de façon analogue pour cons- tituer les susdits moyens.
On monte, à l'aide de dispositifs de fixation appropriée, sur le cote de certaines roues au moins de la susdite voiture,, au moins un bandage auxiliaire 4 auquel on fait comporter un revêtement agrippant.
On pourrait, bien entendu, faire comporter de tels bandages auxiliaires aux quatre roues de la voiture, mais il importe surtout d'en munir les roues motrices 3 que l'on équipe en outre avantageusement avec des bandages principaux appropriés à la circulation sur un sol meuble., par exemple avec des pneumatiques 5 du type " neige " ou " sable Il
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On monte alors de préférence de façon telle, les susdits bandages auxiliaires 4 à côté des pneumatiques 5, que ces derniers supportent la plus grande partie de la charge répartie sur la roue correspondante, en sorte que, lorsque lesdits pneumatiques 5, qui sont normalement porteurs et tracteurs, commencent à patiner, c'est-à-dire deviennent uniquement porteurs,
les bandages auxiliaires 4 s'agrippent sur le sol et restituent aux roues 3 leur pouvoir propulseur.
En ce qui concerne tout d'abord les susdits bandages auxiliaires 4 dans leur ensemble à l'exception du revêtement agrippant à leur faire comporter, on peut les établir de toute manière usuelle appropriée et notamment les constituer essentiellement par un bandage plein, ou par un bandage dans lequel on ménage des évidements, ou mieux encore, comme représenté fig. 3, par un bandage pneumatique comportant un support infrastructural 6, constitué, par exemple, par des couches alternées de toile et de matière à base de caoutchouc, et une chambre à air 7 que l'on gonfle de préférence à une pression peu élevée, de façon que le pneu auxiliaire 4 soit plus " mou ", que le pneu principal 5 avec lequel il coagit.
En ce qui concerne maintenant le susdit revêtement agrippant, on le constitue par une bande de roulement 8 pour l'établissement de laquelle on peut avoir recours, par exemple, à du tissu carde ou du tapis brosse, ou bien à de la feuille caoutchoutée comportant sur l'une de ses faces un grand nombre de villosités, ou bien encore et mieux à de la peau de phoque ou du tissu pelucheux à poils inclinés du genre de celui vendu dans le commerce sous le nom de " Grimpex ", cette peau ou ce tissu étant semblablerà ceux que l'on fixe sous les skis pour les empêcher de glisser en arrière.
Il y a lieu de noter que, dans ce dernier cas, si l'on veut que le pneu auxiliaire 4 puisse être efficace aussi bien en marche avant qu'en marche arrière, on devra constituer le revêtement dudit pneu par au moins deux bandes juxtaposées que l'on disposera de façon telle que leurs poils soient orientés en sens inverse, en sorte que, quel que soit le sens de rotation de la roue 3, il y ait toujours au moins une bande
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dont les poils tendent à se rebrousser au contact du sol et par suite à s'opposer au patinage de la roue. Cette disposition permet en outre d'éviter que la voiture ne glisse sur sa lancée lorsqu'on donne un coup de frein un peu brusque, ou lorsque ladite voiture descend une forte pente.
C'est ainsi, par exemple, que l'on pourra constituer chaque revêtement par deux bandes latérales pour la marche avant et une bande médiane pour la marche arrière.
En ce qui concerne enfin les dispositifs de fixation devant permettre d'assujettir le pneu auxiliaire 4 sur la roue 3, on peut en prévoir de nombreuses variantes d'établissement, soit que l'on monte ledit pneu sur une jante spéciale propre à être rapidement fixée à la susdite roue 3, par exemple par l'intermé- diaire de mâchoires d'ouverture réglable prenant appui sur la jante de cette dernière, soit que l'on monte directement le susdit pneu sur la roue 3, par exemple en ayant recours à une fixation par laçage, par agrafage, ou mieux comme représenté fig. 3, par vis-écrou.
Suivant ce dernier mode de réalisation, on fixe le pneu 4 à la roue 3 à l'aide de vis 9, coagissant avec des bossages perforés et taraudés 10 que l'on rapporte de place en place, à cet effet, sur le pourtour de la jante 11 de la susdite roue 3, et l'on prévoit, de préférence au droit de chaque vis 9, un crochet tendeur 12, de préférence élastique, dont on fixe une extrémité à la roue 3 et dont on engage l'autre extrémité dans un oeillet ou semblable 13 dont on munit à cet effet le pneu 4.
En suite de quoi et quel que soit le mode de réalisation adopté, on a constitué des moyens facilitant grandement la progression d'un véhicule en terrain meuble, lesdits moyens présentent, entre autres avantages, celui d'être d'une pose rapide, ce qui permet de ne les mettre en place que lorsque le besoin s'en fait sentir, et Celui d'être particulièrement efficaces, puisqu'ils évitent aux véhicules de s'enliser et qu'ils leur permettent de progresser sur un @
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terrain meuble, même ai la déclivité atteint 25 %.
Comme il va de soi et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède,, l'invention ne se limite nullement à celui de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, ayant été plus spécialement indiqués, elle en embrasse au contraire toutes les variantes, notamment, celles où dion appliquerait l'invention à d'autres véhicules que des voitures automobiles pour la circulation routière notamment à des véhicules destinés à circuler dans le sable où à travers champs.
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