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B R E V E T D'IMPORTATION Procédé et appareil destinés au traitement des minerais par amalgamation,
La présente invention a pour objet un procéde et un appareil particulièrement applicables à l'extraction des métaux amalgamables, tels que l'or et l'argent contenu dans un minerai, cela même sans l'intervention habituelle de l'eau et avec un meilleur rendement qua par les procédés ha- bituels utilisant cette intarvantion.
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Ces procédé et appareil peuvent ainsi être employés pour l'extraction de métaux existant à l'état libre dans les minerais préalablement broyés, ou bien encore pour la captation de l'argent amalgamable contenu dans un minerai après grillage, chlorurant ou non, de ce minerai, ou dans tous autres cas où l'on peut agir par amalgama tien.
La présente invention est caractérisée par le fait que l'on utilise, pour obtenir l'amalgama tion, le phénomène de tension ou de viscosité superficielle connu en physique sous le nom d'expérience de Pasteur. Si l'on saupoudre de grès fin la surface d'un bain de mercure et si l'on enfonce une baguette verticalement, le sable disparait comme entrainé par la baguette: si l'on retire celle-ci, le sable s'étale à nouveau à la surfa- ce.
L'inventeur a pu vérifier que, quelle que soit l'épaisseur de la couche de sable fin en attente dans le mercure, celle entrainée par la baguette reste au minimum d'épaisseur correspondant au calibrage des grains de sable, et reste continue tant que la baguette s'enfonce et qu'il subsiste du sable en attente.
Conformément à l'invention, l'appareil destiné à la mise en oeuvre du présent procédé est caractérisé par le fait qu'il comporte des parties animées d'un mouvement continu, des tôles par exemple, présentant un développement superficiel aussi grand que possible qui plongent dans un bain de mercure en entrainant le sable par le phénomène de viscosité ou tension superficielle précédemment rappelé.
Une disposition particulièrement intéressante consiste à produire l'entraînement du sable par le mouvement rotatif de surfaces de révolution tournant autour de leur axe, notam-
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ment, par un ou des cylindres de génératrice très multipliés par des ailettes planes perpendiculaires à l'axe du cylindre et plongeant à une certaine prof ondeur dans un bain de mercure.
Le sable est déversé à la surface du mercure d'un côté du cylindre, les ailettes en l'attirant le font plonger dans le mercure, l'entraînant sous le cylindre et il ressort à la surface de l'autre côté, après avoir abandonné dans le bain tout élément soluble en amalgame,
Conformément à la présente invention, le cylindre doit être animé d'un mouvement de rotation lente. Les ailettes étant des surfaces de révolution tournant sur leur axe, il ne se produit, dans ces conditions, aucun brassage de la masse.
L'inventeur a constaté qu'il se produit alors une accumulation, à la partie inférieure du récipient, contenant le mercure, de l'amalgame le plus riche en or, comme il sera dit plus loin.
Il sera avantageux de disposer, les uns à la suite des autres, plusieurs cylindres d'épuisement, ce qui, pour un même débit, augmentera le temps d'immersion des grains. D'au- tre part, la modification de la disposition des grains d'une surface de révolution à l'autre, augmentera la garantie de ne laisser échapper aucune particule amalgamable.
Pour éviter qu'une masse trop considérable de mer. cure soit immobilisée, il est avantageux de donner au bac contenant le bain la forme d'un demi-cylindre concentrique au cy- lindre à ailettes; à la partie inférieure de ce bac est disposé un robinet de vidange permettant l'extraction continue de l'amalgame riche formé.
A titre d'exemple et pour faciliter l'intelligence de la présente description, on a représenté au dessin annexé:
Figure I, la vue schématique en coupe d'un appareil conforme à la présente invention.
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Figure 2, la vue schématique en coupe horizontale cor.. respondante par l'axe de la Figure I.
Figure 3, la vue schématique en coupe verticale axiale d'un appareil à deux éléments en série conforme à l'invention.
Figure 4, la vue schèmatique en coupe verticale axiale d'un appareil à trois éléments pour le procédé à l'eau.
Un élément est constitué par un cylindre circulaire I garni sur sa surface latérale d'ailettes 2 situées dans des plans perpendiculaires à son axe, ou, ce qui en facilite la construction, par un assemblage de disques minces concentriques de deux catégories de diamètre, avec alternance de ces diamètres. Les organes de cette surface de révolution peuvent être faits de substances quelconques non attaquables par le mercure, fer, aluminium, bois, verre, porcelaine etc...
Le cylindre I à ailette s tourne lentement et à sens continu autour de son axe horizontal fixe dans une auge hémicylindrique 3 pleine de mercure jusqu'au niveau d'opération 9-9.
La z8ne d'entrée 10 des ailettes dans le mercure est alimentée de minerai pulvérisé à fine maille, Les grains entrainés et collés aux ailettes 2 par la tension superficielle sont libérés automatiquement dès la fin de l'immersion à la z8ne de sortie d'où, s'accumulant, ils finissent par déborder et s'échapper par un déversoir 4. Dans le temps de l'immersion ils ont abandonné leurs particules amalgamables.
La récupération commode de l'or dissout est basée sur le principe, reconnu par l'inventeur, de la tendance que présente un alliage liquide de deux: métaux de densités suffisamment différentes, tels que le mercure et l'or et de teneurs moyennes encore éloignées de celles correspondant, pour la température du bain, à leur alliage solide, de se concentrer, à l'état de
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repos, dans la partie la plus favorable à la réalisation de cet alliage solide, soit, pour le système mercure-or dans la partie la plus basse, et pour le système mercure-argent à la surface.
L'amalgameur pour or est donc muni à la partie inférieure de l'auge d'un orifice réglable 5 qui permat un échappement goutte à goutte du mercure aurifère. Cet échappement goutte à goutte est de préférence continu pour éviter par un repos trop prolongé la concentration jusqu'aux teneurs de la solution solide ( environ 45 % Au), ce qui obstruerait l'orifice 5.
Par ailleurs, l'enlèvement de l'amalgame d'argent et de bas métaux se réalise par écrémage de la surface de la façon suivante, qui peut être également continue. Les parois de la cuve 3 portent des ouvertures de trop-plein 9-9 dont l'horizon fixe le niveau d'opération du mercure. Un réservoir supérieur d'alimentation ( non indiqué sur le croquis) apporte à la cuve 3 dans la région d'entrée des sables un appoint continuel de mercure frais. Cet appoint est réglé de manière à compenser le mercure de l'évacuation aurifère, le mercure partant avec les tailings, et enfin à assurer un très minime débordement par les ouvertures 9.
Ce mercure d'écrémage qui contient l'amalgame d'argent et des bas métaux, Pb, Cu, Fe, etc... qui ont pu s'associer au mercure, ainsi que les impuretés salines possibles du métal, est recueilli à part pour être traité ultérieu- rement par les procédés connus. Cet écrémage a en même temps l'avantage de régénérer continuellement la surface active du bain.
Le mercure récupéré après traitement des tailings et des deux catégories d'amalgames fait ensuite retour au ré- servoir d'alimentation.
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L'amalgame aurifère liquide recueilli est, soit de nouveau concentré par le repos pour être ensuite passé à la peau de chamois suivant le processus habituel, soitpassé directement à la peau de chamois, ce qui est aussi bien réa- .lisable.
Par sa réception en dehors de la surface , l'amalgame est propre, ne pouvant contenir aucune des impuretés physiques usuelles, sables ou pyrites, dont l'élimination est si longue et délicate dans la récolte sur les tables ou dans les pans d'amalgamation.
L'appareil peut être constitué par un seul système cy- lindre-auge ou, ainsi qu'il est montré aux figures 3 et 4 par deux pu trois en série, le système suivant captant à son tour pour entraînement le sable libéré par le précédent. La série, pour certains minerais et calibragesde sables, peut augmenter le rendement par le prolongement de l'immersion et le changement, d'un système à l'autre, de la disposition des couches entrainées, Les surfaces de révolution I, 2, peuvent tourner, soit à vitesses égales, soit à vitesses augmentées, de la première à la dernière.
Un bon dispositif consiste à rapprocher les cylindres de manière à intercaler leurs ailettes 2 par pénétration.
La disposition de l'appareil donne la facilité d'augmen- 'ter, s'il y a lieu, l'amalgamabilité de certains minerais réfrac- taires par des adjuvants, tels que ceux connus d'addition de so- dium, passage de courant électrique etc.....
Les sables rehetés par l'amalgamateur à sec peuvent être suivant la nature des minerais et les conditions éco nomiques de l'exploitation, soit versés directement aux tailings défi- nitifs, soit soumis préalablement au traitement d'un séparateur à sec paur récupération des particules de mercure échappées avec
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le sable, soit enf in, s'il est reconnu une partie d'or non amalgamable qu'un dernier traitement permettrait de capter, passés avant le rejet définitif à la concentration densimétrique ou à la flottation.
Le procédé a son meilleur rendement en l'état de plus grande siccité des matières pulvérisées traitées une humidité qui supprimerait, par la cohésion des particules, leur fluidité relative nécessaire, serait un obstacle au traitement.
Mais si la quantité d'eau est augmentée jusqu'à obtention d'une pulpe fluide, la facilité de déplacement des particules solides, les unes par rapport aux autres, étant recouvrée, l'entrainement de ces particules solides dans le mercure peut de nouveau être réalisé. L'inventeur a en effet reconnu que le phénomène de tension superficielle peut s'accomplir, quoique à un degré diminué, même si la surface mercurielle est surmontée d'eau. Cette possi- bilité malgré son moindre intérêt général que celle du traitement à sec, pourrait être avantageuse en certains cas.
La figure 4 donne le schéma d'un appareil à l'eau à trois éléments, les fonds de cuves 3 communiquant par les conduits 7 au robinet 5 de récolte aurifère, avec remontée des, tailings du bassin de réception par une chaine à godets 6,
Les avantages de l'amalgamation sous la tension superficielle par le mode qui vient d'être exposé sont, en premier lieu, de donner la possibilité d'exploiter des minerais aurifères ou argentifères dans les régions dépourvues d'eau; puis, de fournir un rendement supérieur d'amalgamation par rapport aux procédés usuels par suite du fait que le contact mercure- métal précieux est direct et accru par la pression ;
desupprimer radicalement l'ancienne perte des éléments microscopiques entrainés sous forme d'or flottant dans les exploitationspar tables
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mercurielles, ces éléments se trouvant, au contraire du passé, les premiers captés.
D'autre part, l'amalgame d'or recueilli est propr ce qui dispense des lavais laborieux habituels.
La marche est continue, ne nécessité par d'arrêts pour les récoltes. Particulièrement simple à surveiller, elle permet la réduction du personnel.
L'encombrement est considérablement réduit à égali de débit.
Enfin, les précautions contre le vol sont plus aisées, car l'amalgame peut être récolté en un seul point pour to' te l'usine, en faisant déboucher tous le s conduits 7 en ce poin' REVENDICATIONS
1 - Appareil pour l'extraction des métaux par amalgamation, caractérisé par le fait qu'il comporte une ou plusieurs cuves remplies de mercure, que dans chaque cuve est disposée une surface de révolution, dont la génératrice est notablement:
plus longue que la largeur de cette surface, que ladite surface de révolution est partiellement immergée dans le bain de mercure et tourne lentement autour de son axe que l'on amène sur la surface du mercure du côté où la surface de révolut ion pénètre dans le bain, les matières finement broyées contenant le métal à extrajre, qu'on évacue les matières ayant passé dans le bain du coté de la cuve où la surface de révolution émerge du bain et qu'on recueille le métal amalgamé et mélangé au mercure.