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BREVET D'INVENTION au nom de:
Robert Arnold "Perfectionnements à l'alimentation en mélange combustible des moteurs à combustion interne." Priorité d'une demande de brevet déposée en Angleterre le 20 Juillet, 1934.
La présente invention est relative à une disposition pour l'alimentation en mélange combus- tible d'un moteur 4 combustion interne, fonctionnant avec de l'huile de fluidité moyenne, ou de l'huile lourde ou brute, et dans laquelle le combustible est gazéifié dans un récipient chauffé par les gaz d'é- chappement.
L'invention a principalement pour but d'augmenter le rendement ducmoteur, en effectuant- une gazéification complète de l'huile, et en amé- liorant le réglage et l'addition d'air frais ainsi que l'admission du mélange combustible. L'invention a également pour objet une construction perfectionnée- de gazéificateur, et de moyens pour régler le mélan-. ge d'air et de combustible gazéifié.
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Suivant la présente invention, le gazéificateur, qui est chauffé par les gaz d'échappement du moteur, est relié, à son extrémité d'admission, à un diffuseur ou gioleur agissant connue pulvérisateur, dans lequel une très faible quantité d'air est attirée de l'atmosphère à travers un petit trou pendant la course d'aspiration, l'entrée d'air déterminant l'aspiration du combustible, à partir d'un récipient d'emmagasinage, dans le diffuseur, le combustible étant pulvérisé dans ce dernier préalablement à son admission dans le gazéificateur.
Une autre caractéristique de l'invention consiste en ce que la masse principale d'air frais est mélangée avec le combustible gazéifié en un point adjacent au point d'admission du mélange combustible dans le moteur.
Le gazéificateur consiste en une enveloppe venue de fonderie, comportant un certain nombre de tubes transversaux pour le passage de l'huile pulvérisée à gaséifier et chauffés par les gaz d'échappement, la dite enveloppe étant de préférence pourvue de deux couvercles latéraux destinés à dévier et faire passer l'huile pulvérisée et gazéifiée d'un tube dans l'autre.
L'invention consiste également en certains perfectionnements importants apportés à la construction des moyens à l'aide desquels la masse principale d'air frais est mélangée avec le combustible gazéifié, comme décrit ci-après.
Le dessin annexé représente l'invention schématiquement et à titre d'exemple.
La Fig. 1 montre la disposition générale
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suivant l'invention, partie en élévation en coupe.
La Fig. 2 est une vue de coté, partie en coupe, du gazélficateur perfectionné, qui est également montré vu de face, partie en coupe, dans la Fig.
1.
La Fig. 3 est une vue en plan du gazéificateur perfectionné.
Les Figures 4 et 5 sont des coupes faites par le régulateur du mélange d'air et de combustible, ces coupes étant faites suivant les lignes 4 - 4, et 5 - 5 de la Fig. l, respectivement.
En se reportant au dessin, on voit que a désigne le tuyau d'aspiration et b tuyau d'échappement du moteur. c désigne le gazéificateur qui est relié au tuyau d'échappement et est de préférence construit de la manière plus particulièrement décrite ci-après. d désigne un diffuseur ou gicleur dans lequel le combustible, provenant d'une chambre flot- teur, est aspiré en passant à travers un tube étroit e' pendant la course d'aspiration du moteur sous l'action d'injection due à l'air atmosphérique, dont une faible quantité entre par un petit trou f'.
Après avoir été pulvérisé dans le diffuseur d et gazéifié dans le gazéificateur c, le combustible gazéifié mélangé avec une très petite quantité d'air est amené à travers un tuyau qui est de préférence aussi court que possible, à une tuyère d'injection h prévue dans une chambre ou tube mélangeur i où la masse principale d'air frais est admise et mélangée avec le combustible gazéifié. j désigne un reniflard commandé par un ressort pour l'admission automatique
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désigne une soupape d'étranglement ou papillon pour commander l'arrivée de mélange combustible à. un tuyau de liaison a' et de là au moteur.
La tuyère d'injection h est disposée dans un passage d'air à section variable, analogue à un entonnoir et constitué par.des évidements 1 pratiqués dans deux cylindres m qui sont reliés ensemble à l'aide de secteurs dentés n actionnés à l'aide d'une poignée n'. Lorsque les cylindres sont dans une position extrême, le passage d'air 1. présente une ouverture maximum, cette ouverture diminuant graduellement à mesure que les extrémités 1 2 des é- videments 1 se rapprochent graduellement de la tuyère h.
Le gazéificateur perfectionné, représenté Figs. 1, 2 et 3, consiste en une enveloppe venue de fonderie et, ayant de préférence une section transversale rectangulaire et de préférence pourvue de deux couvercles c2, la dite enveloppe comportant des pièces tubulaires transversales o pour le passage et la gazéification du combustible pulvérisé, ainsi qu'une tubulure d'admission p et une tubulure de sortie Si pour les gaz d!'échappement qui lèchent les dites pièces tubulaires sans se trouver arrêtés dans les espaces compris entre ces dernières.
Les couvercles c2 servent à faire dévier le combustible pul- vérisé d'un tube o dans le suivant, et permettent également de débarrasser les tubes des dépôts qui s'y forment et de les nettoyer, par exemple en les enlevant de l'enveloppe c' à laquelle ils sont fixés par des boulons à vis ou organes analogues, les tubes
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étant de ce fait rendus facilement accessibles.
Dans l'exemple représenté dans le dessin, des tubes trans- versaux o sont disposés suivant trois plans longitu- dinaux, le combustible pulvérisé passant tout d'a- bord du diffuseur d à travers les tubes s'étendant dans le plan longitudinal intermédiaire, étant dé- viés d'un tube dans l'autre par des passages o' ména- gés dans les couvercles c2, et ensuite du tube le plus bas dans les tubes les plus bas s'étendant sui- vant les deux autres plans, passant d'un tube à l'au- tre, pour atteindre le tuyau de liaison r d'où il se rend, par le tuyau (Fig. 1), à la tuyère d'in- jection h. Le sens d'une partie de cet écoulement a été indiqué par des flèches dans la Fig. 1.
La mise en marche est effectués à l'aide d'un mélange d'essence et d'air admis, à partir d'un carburateur d'essence approprié et par un papillon t, dans le tuyau de liaison a' et de là au tuyau d'as-
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piration a. Le flbnabionnement à l'aidé clthuile de fluidité moyenne, ou d'huile lourde ou brute peut être effectué peu de temps après.
Le fonctionnement de la disposition précédemment décrite, après avoir passé au fonctionnement à l'huile lourde, est le suivant:
Pendant l'aspiration du moteur, une faible quantité d'air entre dans le diffuseur d à travers le petit trou f, et du combustible, provenant de la chambre à flotteur e, est aspiré à travers le tube étroit e', l'effet d'injection du à l'air dé- terminant la pulvérisation du combustible dans le
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diffuseur. Une fniq o++."....
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passages o' du gazé-ificateur c, le combustible pulvérisé est gazéifié par la chaleur des gaz d'échap- pement traversant le gazéificateur de 2 à q en contact avec les parois et les tubes de ce dernier, le combustible gazéifié mélangé avec la faible quantité d'air passant alors, à travers le tuyau g, à la tuyère h et, par cette dernière, dans le tube milangeur i. La masse principale d'air nécessaire pour le mélange combustible est automatiquement admise par le reniflard 1 pendant la période d'aspiration, le passage d'air 1 entourant la tuyère h et la soupape d'étranglement k pour l'admission du mélange combustible étant réglés suivant les besoins.
On voit que dans la disposition suivant la présente invention, l'aspiration du moteur est aidée par une action d'injection due à l'air et déterminés par l'aspiration, pour provoquer l'arrivée du combustible au gazéificateur à l'état pulvérisé, et qu'une très faible quantité d'air est ainsi admise dans le gazéificateur, de sorte que le rendement thermique de ce dernier est très élevé.
On remarquera également que la masse principale d'air frais nécessaire à la combustion et admise par le reniflard est obligée de passer au-delà d'une tuyère d'injection pour amener le dit combustible gazéifié au tuyau d'aspiration et qu'elle entraîne ce combustible avec elle.
Il est entendu que le combustible gazéifient la masse principale d'air frais peuvent être mélangés d'une autre manière pour former le mélange combus- tible en un point adjacent au point d'admission dans le tuyau d'aspiration, par exemple à l'aide d'un
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tube dans lequel l'air frais est admis par le reniflard et qui présente une rangée circulaire de petites ouvertures à travers lesquelles le combusti- ble gazéifié est aspiré pour se mélanger aven l'air frais.
Les autres détails de construction peuvent également être modifiés, sans sortir pour cela du cadre de l'invention.