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"Perfectionnements apportés aux dispositifs allumeurs:, tels que les briquets, notamment pour l'allumage des cigarettes ou autres" .
L'invention est relative aux dispositifs allumeurs tels que ceux dénommés briquets, dispositifs du genre de ceux pour lesquels l'objet à allumer peut être amehé en contact avec un élément susceptible d'être porté à l'incandescence, notamment avec un élément catalytique qui, lorsqu'on le soumet au moment de l'allumage à l'action d'un courant gazeux de mélange carburant, puisse s'échauffer jusqu'à atteindre la température d'allumage désirée;
et elle concerne plus spécialement (parce que o'est en leur cas que son application paraît devoir offrir le plus d'intérêt), mais non exclusivement, parmi ces dispositifs, ceux pour allumer les cigarettes ou aux objets du même genre.
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dispositifs, qu'ils répondent, mieux que jusqu'à présent, aux divers desiderata, notamment qu'ils permettent d'améliorer leur fonctionnement et d'étendre leur champ d'application.
Elle consiste, principalement, à agencer de manière telle, les dispositifs du genre en question, que l'élément catalytique ou autre soit monté à l'intérieur d'un organe en forme d'entonnoir contre les parois duquel on puisse venir appliquer de façon étanche l'objet à allumer, tout en maintenant cet objet en contact avec le susdit élément, ce dernier et ledit entonnoir étant de préférence déplaçables relativement l'un par rapport à l'autre de façon que le double contact simultané avec l'objet puisse être obtenu quelle que soit l'épaisseur de cet objet.
Elle comprend, mise à part cette disposition principale, certaines autres dispositions qui s'utilisent de préférence ennmme temps et dont il sera plus explicitement parlé ci-après, notamment, une deuxième disposition, consistant à donner, à la pastille des dispositifs du genre en question susceptible d'être portée à la température d'allumage, une forme en saillie, par exemple conique, de façon que cette saillie puisse pénétrer à l'intérieur de l'objet à allumer, #otamment la cigarette ou le cigare.
Elle vise plus particulièrement certains modes d'application(notamment ceux pour lesquels on l'applique aux briquets pour l'allumage des cigarettes ou cigares), ainsi que certains modes de réalisation, desdites dispositions; et elle vise, plus particulièrement encore et ce à titre de produits industriels nouveaux, les dispositifs du genre en question comportant application de ces marnes dispositions, les éléments spéciaux propres à leur établissement, ainsi que les ensembles pouvant comprendre de semblables dispositifs, Et elle pourra, de toute façon, être bien compri-
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se à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que du dessin ci-annexé, lesquels complément et dessin, ne sont, bien entendu donnés surtout qu'à titre d'indication.
La fig . I, de ce dessin, montre en coupe, le couve*- cle étant séparé, un briquet à incandescence catalytique éta- bli conformément à l'invention.
La fig. 2 montre l'ensemble d'un briquet du même genre et d'une cigarette, cet ensemble étant représentée dans la position prise par les éléments du briquet lors de 1'alluma- ge.
Selon l'invention et plus spécialement selon celui dses modes d'application, ainsi que ceux des modes de réalisa- tion de ses diverses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant par exemple d'éta- blir un briquet pour allumer des cigarettes, cigares,etc.,on s'y prend comme suit,ou de façon analogue.
tout d'abord
On fait/comporter essentiellement, à ce briquet ainsi que connu, d'une part, un réservoir 1 destiné à contenir un liquide volatil que l'on accumulera de préférence dans une matière absorbante 2, liquide tel par exemple que de l'alcool méthyli- que ou méthanol, etc, et,d'autre part, au moins une pastille 3, en matière aatalysante--noir de platine, platine spongieux eto.-- suscep- tible d'être portée au rouge lorsqu'elle est soumise à l'ac- tion de vapeurs carburées du susdit liquide.
Dans les dispositifs de ce genre existants, ladite pastille est simplement disposée de façon qu'on puisse, après avoir enlevé un couvercle, venir y appuyer le bout de la ciga- rette ; l'usager peut alors obtenir l'allumage en aspirant le mélange carburé, à travers sa cigarette de manière à la faire passer sur la pastille .
Les conditions de fonctionnement de ces dispositifs
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sont aléatoires, parce que l'étanchéité entre, d'une part, la cigarette, c'est-à-dire le conduit par lequel on aspire, et d'autre part, le réservoir, n'est obtenue que par simple contact entre le bout de la cigarette et la pastille, de sorte que cette étanchéité, dont dépend cependant le fonctionnement est très incertaine.
Au surplus, ladite étanchéité ne peut être obtenue que si l'extrémité de l'objet à allumer est de même diamètre que @ la pastille. C'est pourquoi on a jusqu'à présent adap té ce diamètre à celui d'une cigarette déterminée: dans ces co@ ditions, d'une part, on ne peut obtenir l'allumage des ci@garei tes plus minces, et, d'autre part, on ne peut pas non plus all@ mer les cigares dont le bout ne peut plus pénétrer à 1 tinté- rieur de la collerette cylindrique fixe dont sont entourées lei pastilles des briquets de ce genre existants.
Pour remédier notamment à ces divers inconvénients, @ combine, conformément à l'invention, au dispositif comprenant les éléments essentiels 1 à 3 décrits ci-dessus, des moyens te que l'étanchéité puisse être obtenue indépendamment de la par- fection du contact avec la pastille et indépendamment des dia- mètres respectifs de celle-ci et de la cigarette ou du cigare ces moyens consistant, notamment, en une sorte d'entonnoir 4 que l'on ménage autour de la pastille 3, de sorte que la ci- garette puisse, lors de l'allumage, venir à là fois en contact avec la paroi dudit entonnoir et avec la pastille, et, de préférence, pour permettre l'obtention automati- que de ce double contact simultané, on rend ces deux organes, pastille, et entonnoir, mobiles axialement l'un par rapport à l'autre contre l'action de moyens élastiques,
de sorte qu'i suffise à l'usager, pour assurer ledit contact, d'exercer une légère poussée .
L'entonnoir peut être mobile et la pastille fixe ou au contraire l'entonnoir fixe et la pastille mobile, ainsi qu'on l'a représenté sur la figure qui illustre l'un des mode@
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de réalisation possibles de l'invention.
Suivant ce mode de réalisation, donné seulement à titre d'exemple) on vient fixer, de façon amovible ou non amovible, à l'une des extrémités du réservoir 1 par exemple cylindrique, ledit enton- noir 4, de forme avantageusement conique, on monte de façon coulissante, suivant l'axe de cet entonnoir,
5. un tube porte-feu/que l'on @ coiffe, à son extrémité libre se présentant à l'intérieur de l'entonnoir,de la pastille 3, et on soumet ledit tube 5 à l'action d'un ressort 10 éventuel- lement réglable, prenant appui, d'une part, sur un collet 7 soli- daire de ce tube 5 et, d'autre part, sur un fond 8 que l'on vient par exemple visser sur l'extrémité du réservoir opposée à l'en- tonnoir, Coud par lequel on pourra effectuer le remplissage de l'appareil.
Enfin, on complète avantageusement cet ensemble par des moyens de guidage du tube 5,moyens consistant par exemple en une chemise axale 9. En outre le ressort 10 peut être contenu dans une enveloppe 11 formant prolongement de l'entonnoir 4 .
Bien entendu, la circulation de l'air et du mélange carbu- ré sera assurée par des passages appropriée; notamment, l'air peut rentrer par des lumières 12 ménagées dans la paroi 1 à pro- ximité de l'entonnoir 4, cet air traversant ensuite la matière absorbante 2 pour se rendre, carburé, vers l'intérieur du tube 9, qu'il traverse dans des lumières 13, et enfin du tube porte- feu 11, d'ou il accède à la capsule. Des moyens pourraient éven- tuellement être prévus pour régler la section de passage de l'air, par exemple à travers les orifices 12 .
En suite de quoi,.quel que soit le mode de réalisation adopté, on obtient un briquet dont le fonctionnement est le suivant.
Pour allumer sa cigarette (ou son cigare), le fumeur appuie légèrement le bout de ladite cigarette sur la pastille 3; de ce
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fait, il pousse l'ensemble de la pastille et du tube porte-feu contre l'action du ressort 10, Jusqu'à ce que le bord de ladite cigarette vienne en contact avec la paroi de l'entonnoir 4 (fig. 2).
A ce moment, l'étanchéité entre l'intérieur du briquet et le conduit d'aspiration constitué par la cigarette est parfaite, Le fumeur peut alors aspirer et créer une dépression importante dans le tube porte-feu, Le courant d'air carburé étant intense, la pastille est très rapidement portée au rouge.
Les avantages d'un tel dispositif ressortent nettement de ce qui précède, On voit que, si l'air adapté le diamètre extérieur de l'entonnoir, à celui des plus gros objets à allumer, par exemple des plus gros cigares, on pourra, dans tous les cas, qu'il s'agisse de cigares ou cigarettes* obtenir le doible contact avec l'entonnoir et la pastille, double contact assurant une étanchéité parfaite, et, en consé- quence, un allumage rapide et sur.
Le briquet comportera bien entendu un couvercle 14 destiné à le fermer lorsqu'on n'en fait pas usage ce cou- vercle pouvant être à vis, à charnières etc.
On peut avoir recours, en outre, à la disposition suivante, susceptible, le cas échéant, d'être utilisée isolément.
Selon cette disposition, au lieu de faire plate la pastille 3, on lui donne, du côté où elle est destinée à venir en contact avec l'objet à allumer, une forme effilée, par exemple une forme conique, de façon qu'elle puisse pénétrer à l'intérieur de la matière constituant ledit objet.
En outre, on a avantage, de toute façon, à faire le diamètre de la pastille et du tube porte-feu aussi faible que possible, ce que permet la présence de l'entonnoir 4, puisque l'étanchéité ne dépend plus du diamètre de la pastille.
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Dans ces conditions, on pourra concentrer le développement des calories sur une surface très réduite, de sorte que la rapidité de l'échauffement sera beaucoup plus:, grande ,
La pastille sera de préférence recouverte d'une plaque protectrice 15 percée de trous.
Comme il va de soi, et comme il résulte d'ail- leurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite nulle ment à ceux des ses modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties ayant plus spécialement été enviagés; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes , notamment celles pour lesquelles les briquets conformes à l'in- vention seraient appliqués à tous autres usages que ceux envisagés; la circulation de l'air carburé pouvant d'ailleurs se faire par tous moyens appropriés, et,notamment,non plus par @ aspiration mais par soufflage.
Résumé:.
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