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"Perfectionnements apportés aux mécanismes pour l'entraînE ment des roues motrices des véhicules". L'invention est relative aux mécanismes pour l'entrainement des roues motriaes des véhicules*
Elle a pour but, surtout, de rendre tels, ces mécanismes, qu'ils répondent mieux que jusque présent aux desiderata de la pratique.
Elle consiste, principalement--et en même temp@ qu'à faire comporter aux mécanismes du genre en question un galet propre à entraîner la roue Motrice par roulement à sa périphérie--, à agencer de manière telle, lesdits mécanismes, que la pression d'application du galet contre la roue croisse quand cette dernière monte par rapport au châssis
Elle consiste, mise à part cette disposition principale, en certaines autres dispositions, qui s'utili- sent de préférence en même temps et dont il sera plus ex-
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plicitement parlé ci-après, notamment: en une seconde disposition relative au cas pour l'entraînement par galet de roues munies d'un pneumatique, consistant, ladite disposition, à munir le galet lui aussi d'un pneumatique;
et en une.troisième disposition relative au cas des mécanismes pour l'entraînement par galet des roues dont la fusée est portée par un élément élastiquement relié au châssis, consistant, ladite disposition, au lieu de faire porter ladite fusée directement par ledit élément, à la faire porter par un support intermédiaire susceptible de se déplacer par rapport audit élément et à prévoir des moyens de verrouillage propres, lorsqu'engagés, à empêcher ledit support intermédiaire de se déplacer par rapport au susdit élément, et, lorsque dégagés, à permettre un déplacement tel, dudit support intermédiaire, que la roue puisse être écartée de son galet d'entraînement;
Elle vise plus particulièrement un certain mode d'application, ainsi que certains modes de réalisation, desdites dispositions;
et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produits industriels nouveaux, les mécanismes du genre en question comportant application desdites dispositions, les éléments spéciaux propres à leur établissèment ainsi que les véhicules automobiles comportant de tels mécanismes.
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que des dessins ai-annexés, lesquels complément et dessins sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indication.
Les figures 1, 2 et 3, de ces dessins, montrent respectivement en plan, et en coupes selon II-II et III-III fig. I, la partie arrière du châssis d'une voiture automobile comportant deux roues arrière motrices munies, pour l'en- traînement de ses roues motrices, d'un mécanisme établi confor- mément à un mode de réalisation de l'invention.
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La figure 4 montre, à plus grande échelle et en vue en plan avec portions arrachées, une variante de réalisation des de certains/éléments montrés par la fig, 1.
La fig, 5 montre semblablement à la fig. 2, un mé- canisme d'entraînement établi conformément à un autre mode de réalisation de l'invention.
Les fig. 6 et 7, enfin, montrent, à plus grande échel- le, respectivement en coupes selon VII-VII, fig.6, et VI-VI, fig, 7, certains détails du mécanisme représenté par la fig.5.
Selon l'invention, et plus particulièrement selon celui de ses modes d'application, ainsi que ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant d'établir un mécanisme, par exemple pour l'entraînement des roues mo- trio es d'une voiture automobile devant comporter deux roues arrière motrices 1 élastiquement reliées à un châssis 2, on s'y prend comme suit, ou de façon analogue.
On prévoit, pour entraîner au moins l'une desdites roues, et de préférence chacune des deux, ainsi qu'il sera supposé dans ce qui suit, un galet 3 porté par un arbre 4 mû par le moteur du véhicule et propre à agir sur la bande de roulement de la roue.
Et on relie de manière telle, chacune desdites roues, au châssis 2, que la pression d'application du galet contre la roue croisse quand cette dernière monte par rapport au châssis.
Avantageusement, on a recours, à cet effet, au mode de réalisation représenté par les dessins et selon lequel on procède ainsi qu'il va être indiqué.
On fait supporter les arbres 4 par des paliers fixés au châssis 2, les deux galets 3 étant disposés de part et d'autre du châssis et écartés l'un de l'autre d'une distance correspondant à la voie des roues à entraîner. Cette disposi- tion peut d'ailleurs être réalisée en ayant recours à un mé- canisme analogue à ceux utilisés pour les voitures à chaînes,
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reste du mécanisme (renvoi d'angle 5, différentiel, trompettes 6 entourant les arbres 4, ou plutôt les demi-arbres 4) étant le même que pour un entraînement par chaînes,
On relie chacune des roues 1 au châssis 2 par tout dispositif de liaison approprié, par exemple par un dispositif de guidage par coulissement vertical, ou mieux et ainsi qu'il sera supposé dans ce qui suit,
par un dispositif que l'on constitue par un bras oscillant 7 supportant à l'une de ses extrémités la fusée de la roue et articulé au chassis 2 par son autre extrémité autour d'un axe 8, de préférence avec interposition d'un palier comportant une garniture 9 en matière plastique comprimée telle .que du caoutchouc (fig. 4).
On prévoit, de préférence, l'axe d'articulation 8 des bras 7 sur le châssis en avant de l'axe des roues 1 et, de préférence également, on s'arrange de manière telle que les bras 7 soient substantiellement horizontaux lorsque les roues occupent par rapport au châssis leur position d'équilibre en charge.
On donne aux bras 7 une longueur sensiblement supérieure au rayon des'roues, cette longueur étant déterminée en tenant compte des considérations qui seront exposées plus loin.
On interpose, entre chacune des roues 1 et le châssis 2, un dispositif de suspension que l'on constitue, par exemple, par un ressort à boudin 10 que l'on peut disposer entre le bras 7 et le châssis et par un amortisseur 11 que l'on peut loger, par exemple encore, dans l'intérieur dudit ressort 10, cet amortisseur étant alors du type télescopique,
On dispose les arbres 4 entre l'axe 8 et l'axe des roues 1, au-dessus du plan passant par lesdits axes et de telle manière que, lorsque les roues 1 occupent par rapport au chassis leur position d'équilibre en charge,
les galets 3 se trouvent maintenus à une distance telle 'de l'axe des roues 1 qu'ils s'appliquent oontre ces dernières assez énergiquement pour as-
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On conçoit qu'alors, lorsque une roue remontera par rapport au châssis, elle se rapprochera du galet oorrespondant et qu'elle sten écartera au contraire lorsqu'elle descendra,
Ainsi, la pression d'application du galet contre la roue croîtra lorsque la roue remontera et aura tendance à repousser cette dernière vers le bas.
Cet effet sera particulièrement appréciable si la roue est munie d'un pneu et cela d'autant plus que la section de ce pneu sera plus grande.
Ledit effet s'ajoutera à l'action du ressort de sus pension dont les caractéristiques devront être calculées en o< séquence. On conçoit même que ce dernier pourra être supprimé dans certains cas particuliers, la suspension étant alors as- surêe par la flexibilité du pneu au oontaot du galet.
Bien que les galets 3 puissent être constitués de n'importe quelle manière appropriée, par exemple par un simple élément cylindrique métallique, dont les parois latérales soient agencées de manière à assurer une adhérence suffise te, il semble plus avantageux de les munir d'une bande de roulement élastique, ou mieux d'un petit bandage pneumatique (fig. 4 et 5).
Ce bandage s'écrasant au contact de celui de la roue, impose à ce dernier une déformation moindre, la surfs ce de contact entre les deux bandages pouvant même être substantiellement plane si les pressions de gonflage des deux pneus en contact sont égales.
Si comme on l'a supposé jusqu'ici, les fusées des roues 1 sont rigidement fixées à l'extrémité des bras 7, il sera nécessaire, pour pouvoir écarter une roue du galet correspondant, par exemple pour pouvoir démonter ladite roue, d'@ carter suffisamment cette dernière du châssis 2 pour que sa périphérie cesse d'être appliquée contre le galet.
On procédera alors par soulèvement du châssis jus-
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qu'à ce que le bras vienne occuper sa position inférieure (indiquée en pointillé sur la figure 2). Tour empêcher que la roue ne puisse descendre davantage si l'on continue à soulever le châssis, il suffira de prévoir une butée, par exemple dans l'intérieur de l'amortisseur 11.
Cette disposition simple présente l'inconvénient que le châssis doit être soulevé d'une grande fauteur avant que la roue se trouve dégagée. cet inconvénient peut être évité en ayant recours à une autre disposition, qui peut d'ailleurs *être utilisée indépendamment de celles dont il a été question jusqu'ici.
Selon cette disposition, au lieu de faire porter la fusée 12 directement par le bras 7, on la fait porter par un support intermédiaire sus- ceptible de se déplacer par rapport audit bras, et on prévoit des moyens de verrouillage propres, lorsqu'engagés, à empêcher ledit support intermédiaire de se déplacer par rapport au susdit bras 7, et, lorsque dégagés,à permettre un déplacement tel, dudit support intermédiaire, que la roue puisse être écartée de son galet d'entraînement.
On constitue avantageusement ledit élément intermédiaire par une sorte de manivelle portant la fusée 12 et dont le maneton 13 puisse tourillonner dans une portée appropriée ménagée à l'extrémité du bras 7 .
Quant aux moyens de verrouillage, on les agence alors de manière telle que, selon leur position, ils empêchent ou ils permettent la rotation du maneton 13 dans sa portée.
On conçoit alors que, si, pour la position d'en- traînement, la fusée 12 se trouve maintenue immobile par rapport au bras 7 sensiblement au même niveau que le maneton 13 et dans une position située entre ledit maneton et l'axe 8, il suffira de maintenir le bras 7 immobile par rapport au châssis et de permettre la rotation du maneton 13 dans un sens tel que la fusée se déplace vers le bas, en s'écartant de l'
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axe 8 pour aUA 1 0 --- " -
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On agencera avantageusement de manière telle, les susdits moyens de verrouillage, qu'ils soient dégagés lorsqu'un effort, dirigé de bas en haut,est exercé sous le bras 7, par exemple à l'aplomb du maneton 13, et que, au contraire, dès que oet effort cesse, le verrouillage se produise automatiquement.
Ainsi, lorsqu'on feragir un cric sous l'extrémité libre du bras 7, le déverrouillage s'effectuera automatiquement, tandis que le verrouillage aura lieu lorsque le cric cessera d'agir.
Cette disposition pourra être réalisée ainsi que représenté sur les figures 6 et 7 en prévoyant, dans l'intérieur du maneton 13, un verrou 14 repoussé vers le bas par un ressort 15 et propre à pénétrez sous l'effet de ce ressort, lorsque le maneton occupe la posit tion voulue par rapport au bras 7, dans un logement 16 ménagé au travers de la paroi de la portée où tourillonne le maneton 13, et en disposant, sous l'extrémité arrière du bras 7 un patin 17 élastiquement relié à ladite extrémité et portant un doigt 18 pénétrant, par le ,±bas, dans le susdit logement 16 de façon à en expulser le verrou 14 donc à déverrouiller le maneton lorsque le patin 17 est repoussé vers le haut, par exemple par un cria,
En suite de quoi on a réalisé de toute façon un mécanisme dont le fonctionnement ressort suffisamment de ce qui précède pour qu'il soit inutile d'entrer, à son sujet, dans aucune explication complémentaire.
Ce mécanisme présente, entre autres avantages, celui d'être très robuste et de fonctionnement silencieux.
Il ne nécessite aucun joint de cardan sujet à usure et nécessitant de l'entretien.
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Enfin il assure un entraînement proportionnel à la charge du véhicule entre les galets 3 et les roues 1.
Comme il va de soi et comme il ressort d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite aucunement à celui de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, ayant plus parti- aulièrement été envisagés; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes, notamment celles où, ayant recours, pour la liaison de la fusée 12 à l'élement élastiquement relié au châssis, au mécanisme décrit plus haut faisant intervenir un support intermédiaire susceptible de se déplacer par rapport audit élément, cet élément ne serait pas un bras 7 oscillant autour d'un axe 8 distinct de celui-d@s arbres 4, mais il serait de toute autre nature, par exemple constitué par un bras oscillant autour de l'axe même des arbres 4 (fig.
5), la pression d'application du galet sur la roue étant, alors, Indépendante de la position de cette dernière par rapport au châssis.
Résumé.
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