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" Perfectionnements apportés aux structures telles que moules ou coffrages pour béton armé, éohafauds eto."
Jusqu'à présent, le bois a été le matériau le plus employé pour des structures telles que les éohafauds (souvent appelés écha- faudages) les moules ou coffrages pour le béton armé, etc., bien que ledit matériau ait de sérieux inconvénients. Dans certains cas, on a employé des sections en acier comme étançons ou supports,' et le métal a aussi été proposé oorane matériau pour des plaques @ de coffrage , mais auoun procédé universel n'a encore été proposé jusqu'à présent pour composer lesdites structures complètement
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d'élémants en aoier.
L'invention est relative à un procédé d'établissement de structures de tout genre, plus particulièrement des moules ou ooffrages pour les constructions en béton, d'une manière telle que l'acier ou un autre métal convenable soit ou puisse être employé exclusivement.sous forme d'éléments normaux aonçus pour pouvoir toujours être réutilisés. La caractéristique dominante
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dudit procédé est que la structure est composée d'éléments, par exemple de poutres, ayant une forme telle et/ou ooopérant aveo des parties auxiliaires d'une manière telle qu'ils soient propres , quand ils viennent en prise les uns aveo les autres par des oôtés plats, à être assemblés dans diverses positions relatives par des moyens simples .
Une structure ainsi étaulie peut être employée par elle- même pour des hangars, tribunes, maisons, ponts eto. Des moules ou coffrages pour les constructions en béton peuvent être établis en disposant lesdits éléments côte à oôte , ou en les couvrant de minces tôles propres à être pliées à la forme voulue sur place. Il est évident que des tôles peuvent aussi être employées pour les plate-formes des échafauds de construction eto. Dans la ' plupart des cas, il n'est pas nécessaire de fixer les minces tôles aux poutres ou éléments porteurs, mais il est désirais qu'on puisse former un trou dans la tôle là où o'est nécessaire et qu'on puisse fixer oelle-oi en place au moyen d'un fil métal- lique passé à travers ledit trou et autour de la poutre.
Conformément à l'invention, la structure peut être composée d'éléments de formes différentes, par exemple des bandes ou feuillards plats et des poutres en U ou en E. Des éléments oon- venant très bien pour l'usage envisagé, sont des poutres oreuses/ à savoir tubulaires, ayant une section transversale rectargulaire ou carrée, comme cela va être expliqué plus en détail ci-après avec référence aux dessins oi-annexés, parmi lesquels :
La fige 1 représente partiellement en élévation partielle- ment en coupe verticale, une partie d'un ooffrage pour un planoher en béton armé supporté par des poutres, la fig. 2 est une ooupe horizontale d'un ooffrage pour.une colonne ou palier, la fig. 3 est une vue en perspective d'un détail, partielle- ment en ooupe et dessiné à plus grande éohelle, la fig. 4 est une vue en élévation d'un autre détail,partiel-
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lementen ooupe et dessiné à plus grande échelle, la fig. 5 est une vue en perspective d'une partie d'une structure composée de poutres creuses, les figs.
6,7 et 8 sont une vue en plan, une ooupe verticale suivant la line VII-VII de la fig, 6, et une vue en élévation de oôte, respectivement, de certaines parties d'un chevalet ou éohafaud pour un coffrage pour un plancher en béton avec colonnes et poutres, et la fig. 9 est une vue en élévation d'un échafaud de oonstruotion.
L'échaffud représenté à la fig. 1 oornprend des poteaux ou montants 1,2 et 3,4 oornposés chacun de deux ou plusieurs feuillards d'acier se recouvrant mutuellement de manière à atteindre la hauteur voulue.
Lesdits feuillards sont perforés et fixés les uns aux autres' par des boulons filetés ou par d'autres moyens de fixation conve- nables,les poteaux étant renforcés ou entretoisés par des feuillards horizontaux , relativement courts, 5, 6 et 7 assurant une plus grande rigidité. Aux extrémités supérieures desdits poteaux sont fixés des feuillardh horizontaux 8 et 9, respectivement, qui saillissent sur une certaine distance dans l'espace compris entre les poteaux. Le feuillard 9 est en outre supporté par une contre-fiohe ou aissellier, composé de feuillards d'acier 10,11 qui se recouvrent, et venant en contact avec le poteau 3, 4 par son extrémité inférieure.
Un certain nombre de montants ou supports tels qu'ils sont représentés à la fig. L, sont connectés entre eux par des poutres creuses horizontales 12, 13, 14, 15 et 16 de manière à former un échafaud rigide.
Dans la poche fonnôe par les feuillards 2,4 et 7, plusieurs poutres horizontales 17, 18, 19 convenablement espacées et fixées à ces derniers sont montées pour servir à supporter le moule pour la poutre en béton, les feuillards 8 et 9 portant une série
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<9 de poutres horizontales 0 pour supporter les ooffrae pour le plancher.
Les éléments employés sont fabriqués dans la plus petite variété possible mais en sections de différentes longueurs,de façon qu'ils puissent être combinés de la manière indiquée ci-dessus en éléments ou ensembles de n'importe quelle longueur voulue. Les poutres peuvent être agenoées de manière à coulisser l'une dans l'autre ou l'une par rapport à l'autre tel qu'il est représenté, à titre d'exemple, à la fig. 3, et en conséquence une poutre creuse 21 est montée de manière à pouvoir coulisser dans une poutre creuse 20 de section transversale légèrement plus grande. Les poutres peuvent être fixées aux feuillards d'une manière très simple.
Un dispositif oonvenant très bien à cet effet est celui représenté à la fige 4 et composé d'un court feuillard ou bande 22, à une face duquel est fixé un étrier élastique 23; bien entendu le feuillard 22 est introduit dans la poutre à une extrémité de celle-ci et la poutre doit présenter une fente longitudinale (fig. 3) dans la partie centrale d'une de ses parois, cette fente permet-tant à l'étrier 23 de passer.
Les moules ou coffrages proprement dits pour le plancher et pour les poutres de soutien de celui-ci sont composés de minces tôles de fer ayant une épaisseur de 0,5 mm par exemple. Le meule pour le plancher est constitué simplement en plaçant des tôles détachées qui se recouvrent, sur les poutres 20. Les tôles du plancher tout près de la poche susdite pour recevoir la poutre du plancher sont simplement repliées vers le bas à angle droit, bien entendu, la position exacte de l'angle par rapport aux bords des tôles est sans importance, puisque les tôles 24, 25, 26, 27 pour le moule de la poutre se reoouvrent les unes les autres. Evi- demment, les tôles repliées rectangulairement ainsi que les tôles 28 sont propres à servir pour des poutres de différentes dimensions.
Le coffrage de la oolonne tel qu'il est représenté à la
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33, 34,35, 361.et de tôles repliées reotangulairement 37, 38, '39, 40. Ces éléments, on le comprendra., peuvent servir pour des colonnes de différentes dimensions et formes, par exemple de section transversale hexagonale ou octogonale.
Si on le désire, les feuillards peuvent avoir des bords repliés, ou être légèrement profilés ou même être remplacés par des profilés spéciaux en acier, dont le prcfil est tel qu'il ne soit pas nécessaire de renforcer lesdits éléments transversalement les uns par rapport aux autres.
Les figs. 5-9 représentent quelques structures composées de profilés spéciaux. Ces derniers sont formés par des poutres creuses ayant une section transversale rectangulaire,de préféren- ce oarrée, et présentant dans au moins deux de ses parois, des séries de traus s'étendant sur toute la longueur,les trous d'une paroi étant en regard de ceux de la paroi opposée.
Ceci permet de fixer deux ou plusieurs desdites poutres les unes aux autres par des boulons ou d'autres moyens de fixation passés à travers lesdits trous. Si on le'désire, toute la structure peut être composée de ces poutres,qui, toutefois, peuvent avoir des dimensions différentes et des parois d'épaisseurs différentes.
La structure représentée à la fig. 5 est composée de poutres creuses de section transversale oarrée de 10 x 10 om par exemple. Le poteau 41 est placé sur le sol, ou sur un plancher, et la poutre 42 y est fixée d'une manière telle que en extrémi- té supérieure soit située au niveau voulu. La face supérieure d'une poutre 43 fixée à la poutre 42 se trouve de niveau aveo ladite extrémité supérieure, une courte poutre auxiliaire 44 étant fixée à la fois à la poutre 42 et à la poutre 43. Les éléments 41 et 42 peuvent avorr des parois d'une épaisseur plus grande (par exemple 2-3 mm) que oelle des parois des éléments 43,44 (par exemple 1-2 mm).
Dans leurs quatre parois, les poutres présentent des trous circulaires disposés par rangées , les trous d'une série étant
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décalés par rapport à ceux de la rangée adjaoente, comme il est représenté au dessin. A travers les trous disposés en regard les uns des autres dans. les poutres 41 et 42 sont passées des chevilles doubles ou cavaliers 46, dont le nombre dépend de la
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qg qe3tjhzx* occ force -.,-voulue. Ordinaireraant, deux oavaliers suffiront. Des oavaliers 47 sont placées à angle droit par rapport aux cavaliers 46 et enjambent le joint entre les poutres 41 et 42 de manière à empêcher ces dernières de se séparer.
Gsâoe à l'emploi desdits cavaliers, il n'est pas néoessaire d'employer des boulons filetés au lieu des cavaliers 46 , bien que des boulons filetés de ce genre puissent être employas si on le désire ou si o'est nécessaire. Ces cavaliers ont l'avantage de permettre le montage rapide de la. structure et de pouvoir être simplement retirés quand ils doivent être enlevés.
Des cavaliers 48 sont passés à travers les éléments 42 et 43 cavaliers 48, et des cavaliers 49 sont passés à travers les éléments 42 et 44. Ces cavaliers ont à absorber la charge qui doit être supportée par la poutre 43. Un autre. oavalier 50 sert à fixer la poutre 43 en place, et ce cavalier peut,si on le désire, être introduit par en dessous et avoir une longueur telle qu'il ne saillisse pas à partir de la faoe supérieure de la poutre 43.
Le fait de prévoir des trous comme il est décrit permet de fixer les poutres à différents niveaux séparés par des distanoes égales à la moitié de l'espacement des trous d'une rangée vertioale. Si, par exemple, les trous d'une rangée vertioale sont espacés de 2 om, les poutres peuvent être fixées à des niveaux ne différant que d'un cm. Ceci satisfait aux exigences de la pratique. Si o'e st néoessaire, l'éoartanent des trous peut être réduit et les trous peuvent être plus petits ; on doit alors employer un plus grand nombre de cavaliers plus minces.
Comme on l'a dit plus haut, les rangées de trous peuvent aussi ne s'étendre que sur unepartie de la longueur de la poutre,par
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exemple à ohaque extrémité. Dans certains cas, il suffit d'en prévoir seulement dans deux parois opposées. Afin que les poutres puissent être montées plus aisément , elles peuvent être pourvues de marques convenables qui, si on le délire/peuvent être numérotées.
Les moyens de fixation décrits ai-dessus, ou des moyens similaires peuvent être employés dans des structures telles qu'elles sont représentées aux figures 6-9. Conformément à ces figures,des tôles pour le plancher et les coffrages pour les poutres du planoher sont supportées par des poteaux 51, 52, et 53,54 renforcées par de courtes poutres hoiizontales 55,56. Aux éléments 52, 54 et 56 sont connectées des poutres 57, 58, et 59, respectivement, et aux éléments 52 et 54 sont connectées des poutres 60 et 61, respectivement,ces dernières poutres servant à porter des poutres 62. Les poutres 67, 58, 59 et 62 forment les supports pour les biches du moule ou ooffrage.
Les poutres 62 ont une longueur normale définie. L'intervalle entre deux poutres 62 alignées est enjambé par une courte poutre 69 (fig. 6) dont les extrémités sont fixées aux extrémités de poutres 62. L'intervalle entre deux poutres 57 alignées est rempli par une poutre 63 qui, ainsi que les poutres 57, est fixée à une poutre 64. Les poutres 65,66 sont montées d'une manière similaire par rapport à deux poutres 58 alignées. De plus, les poutres 67,68 sont montées d'une manière similaire par rapport à des poutres alignées 59, la poutre 68 s'engageant entre deux poutres 59 et deux poutres 67.
L'échaufaud pour le coffrage de la colonne est composé d'éléments Verticaux 71,72, 73, 74 renforcés par des poutres espacées verticalement 75,76, 77, qui elles-mêmes sont avanta- geusement connectées entre elles (fig. 6 et 8).
L'échafaud de construction représenté à la fig. 9 est oomposé de poutres relativement courtes. Des poutres verticales alignées 81,82, 83 formant ensemble un poteau ou montant,sont connectées rigidement entre elles par des éléments relativement
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eourts 84, 85 servant à supporter des poudres horizontales 86, 87 qui s'étendent dans la direction longitudinale de l'échafaud.
A l'extrémité supérieure de l'élément 83 est fixée une poutre 88 servant de garde-fou. Un poteau composé d'éléments 90, 91, 92, 93 sert à supporter l'échafaud du oôté inférieur, à moins que la paroi ne soit eraployée¯à cette fin.
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Les éléments 92, 3 supportent des poutres 94, 95 8'éten- dant dans la direction longitudinale de l'éohafaud.
Les poteaux intérieurs et extérieurs sont renforcés transver- salement par des poutres 96,97, ces dernières servant à suppor-
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ter une plake-fome, qui se compose de préférence de tôles min- ces.
Si l'on doit élever l'éohafaud , on prolonge les éléments 83 par des éléments similaires , oependant qu'on remplaoe les poutres 91 par des poutres de plus grande longueur. Ensuite,lesdits éléments prolongés sont renforcés longitudinalement et transversalement et la plate-forme est placée au niveau voulu.
Si l' éohafaud est exceptionnellement haut, les poteaux peuvent aussi être renforcés ou entretoisés diagonalement . Si on le désire, l'éohafaud peut être anoré à la paroi, ceci étant facilite par la présence des perforations dans les poutres.
La présente invention eonvient pour de nombreux autres unages, par exemple, pour composer des colonnes et des poutres en acier telles qu'on les emploie dans l'ossature en fer des gratte-oiel, ponts et poutres en treillis pour des buts militaires, etc.
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