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Machine pour l'insertion continue de fonds et couver- cles dans des viroles de récipients complètement collées, en papier, carton ou analogue.
On connaît des machines à fonotionnement automatique pour la' fabrication de récipients en papier, qui fabriquent en une combinaison d'opérations différentes les diverses pièces et les assemblent en même temps, tandis que le fond est étiré dans la maohine combinée et en même temps intro- duit à la presse dans la virole. Dans ces machines, on constate l'inconvénient que lorsque dans une opération quelconque il se produit un dérangement, tous les autres dispositifs de traitement doivent également être mis hors d'action et toute la machine est mise hors de service, ce qui diminue considérablement la production effective de la machine combinée de façon positive.
On connaît également des installations qui sont com- posées de différentes machines et qui sont reliées ensem- ble en partie par des moyens de transport, les fonds et les couvercles étant étirés spécialement dans une presse d'é- tirage, ensuite empilés dans la machine d'assemblage et
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pris automatiquement hors de ce tas.
Dans cette construc- tion partiellement séparée, par suite de l'emploi de l'em- pilage pour l'amenée des fonds étirés, le danger de déran- gement existant dans la première réalisation combinée et qui est particulièrement grand lors de l'étirage des fonds en carton en matière de mauvaise qualité, est éliminé, d'autre part on a observé que l'enlèvement automatique des fonds comprimés sous la forme conique de l'empilage provo- que également des dérangements car les fonds coniques ne se mettent pas uniformément l'un dans l'autre lors de l'em- pilage. Ceci provient principalement de ce que les fonds de carton étirés ont pris une forme ovale lors de ltenlè- vement du poinçon d'étirage, et cela longitudinalement dans le sens des fibres du carton en rouleau. En outre, il faut du personnel constamment pour le remplissage de la pile.
Ces inconvénients sont écartés suivant la présente invention au moyen de la maohine pour l'insertion continue de fonds et de couvercles dans des viroles de récipients oomplètement collées, en papier, en carton ou en une ma- tière analogue, par le fait que les fonds et les couver- cles sont amenés individuellement, directement, de la presse d'étirage par des canaux d'amenée, à la machine d'assemblage.
La presse d'étirage fonctionne avec une vitesse un peu plus élevée que la machine d'assemblage, en suite de quoi les fonds et les couvercles fabriqués en plus sont empilés séparément dans les longs canaux d'ame- née, de sorte que lorsque par exemple un nouveau rouleau de carton doit être introduit dans la presse d'étirage ou qu'il se produit un dérangement, la machine d'assemblage peut travailler sans entrave avec la machine d'enroulement
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saire que dans les cas les plus rares vu que l'empilage l'un sur l'autre des fonds et des couvercles disparaît et que de ce fait un accrochage de ceux-ci est impossible.
Ceci est d'une grande importance vu que la bande de papier déjà collée dans la machine d'enroulement des viroles sé- cherait pendant l'arrêt et qu'il en résulterait une grande perte par déchet.
En outre, il existe le danger que les viroles parcou- rani le séchoir se sèchent trop fortement et se déchirent lors de l'insertion des fonds et des couvercles de sorte que les récipients perdent leur étanchéité.
Pour la même raison, le séchoir est pourvu d'un dis- positif de réglage de la chaleur et d'un hygromètre de sorte que les viroles possèdent toujours encore un degré d'humidité approprié lors de l'insertion des fonds et des couvercles.
Dans l'installation, on à raccordé derrière la ma- chine d'assemblage un dispositif de stérilisation qui est chauffé à environ 100 , dans lequel les récipients de pa- pier achevés sont stérilisés et amenés par un transporteur chauffé à la machine de remplissage connue en elle-même.
.L'air chauffé pour la stérilisation est aspiré par un ven- tilateur et envoyé dans l'appareil de séchage dans lequel les viroles fraîchement enroulées sont séchées. L'air chauffé provenant du stérilisateur est également conduit dans les canaux d'amenée des fonds et des couvercles, ce qui produit une utilisation rationnelle de la chaleur.
La machine pour l'insertion des fonds et des couver- ales dans les corps creux est pourvue de différents endroits de travail disposés l'un derrière l'autre pour l'encollage des corps creux, l'amenée des fonds des couvercles, l'in- sertion de ceux-ci à la presse, etc.. Les corps creux
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sont amenés aux endroits de travail et retirés de ceux-ci par un dispositif' transporteur transversal et à levée, l'un après l'autre à de courts intervalles de temps. De la machine, les récipients terminés sont transportés à travers le stérilisateur et de ce dernier vers la machine de rem- plissage. Pour chaque opération de traitement, on utilise seulement un outil en deux ou en plusieurs pièces pour en- fermer ou maintenir le corps creux.
Les organes de retenue, à l'endroit d'encollage, sont raccourcis des deux côtés de sorte que le corps creux fait saillie au moins suffisamment pour que lorsqu'il n'y a pas de'corps creux amené, l'orga- ne de retenue ne soit pas encrassé par l'organe d'applica- tion de la colle.
Grâce à cette réalisation de la machine et à ces dis- positions des stations de travail, on obtient ce résultat que pour chaque opération il ne faut qu'un seul outil, ce qui diminue le prix de la machine, tandis que dans les ma- chines connues d'insertion des fonds, à révolver, il faut des outils à six, huit pièces et plus pour les opérations indi- viduelles, et ces machines nécessitent beaucoup de temps pour le remplacement des outils lors de la fabrication de grandeurs différentes de boites.
Le dessin représente à titre d'exemple une forme de réalisation d'une semblable machine pour l'insertion conti- nue de fonds et de couvercles dans des viroles de récipients complètement collées, en papier, en carton ou en une ma- tière analogue.
La fig. 1 représente l'installation de machines en vue de face.
La fig. 2 est une vue de dessus correspondante.
La fig. 3 est une vue de face de la maohine d'assem-
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La fig. 4a montre un détail.
La fig. 5 est une vue de côté par la droite.
La fig- 6 est une vue de côté partielle avec le châssis de transport retiré latéralement et abaissé, et avec les mâ- choires de serrage fermées.
La fig. 7 est une vue de côté partielle avec le châs- sis de. transport retiré latéralement et soulevé et avec les mâchoires de serrage ouvertes.
La fig. 8 est une vue de côté partielle avec le châs- sis de transport glissé vers l'avant et soulevé et avec les mâchoires de serrage ouvertes.
La fig. 9 est une vue de face partielle de la fig. 8.
La fig. 10 montre la position des articulations lors- que le poinçon d'insertion de fond ou de couvercle est dé- placé vers l'avant.
La fig. 11 montre une vue de dessus avec les endroits de travail pour la formation du bord des fonds et des cou- vercles.
Les figs. 12 à 15 représentent des détails à plus gran- de échelle.
Les figs. 16 et 17 montrent un mode de réalisation de la fixation des fonds et des couvercles.
La fig. 18 est une coupe horizontale d'une forme de réalisation d'un dispositif encolleur hors d'action.
La fig. 19 est la même vue que la fig. 18 mais pendant l'action.
La fig. 20 est une coupe horizontale d'une forme de réalisation d'un poinçon d'insertion avant l'insertion.
La fig. 21 montre la même vue que la fig. 20 mais pendant l'insertion.
La fig. 22 montre une coupe verticale d'un poinçon de formation du bord en vue de côté partielle.
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La fig. 23 est une vue partiellement en ooupe de ce poinçon.
La fig. 24 est une vue de dessous, en partie en cou- pe horizontale, correspondant à la fig. 22.
La fig. 25 est une coupe transversale dans. le boulon à plus grande échelle.
La fig. 26 montre à titre d'exemple des espèces de re- bords.
Le groupe de machines comprend la machine d'enrou- lement 72 avec l'appareil de séchage 73, la presse à fonds 74, la presse à couvercles 75 et la machine d'assemblage 76 qui est reliée au stérilisateur 77. Les viroles 7 en- roulées sur la machine 72, et qui peuvent être cylindriques ou coniques, sont séohées dans le séchoir 73 relié à la machine 72, au moyen d'air chaud qui est produit par l'électricité, le gaz ou la vapeur. De là les viroles.7 sont amenées par une bande de transport 79 dans le canal collecteur chauffé 80 d'où les viroles 7 sont amenées à la machine 76 d'insertion des fonds et des couvercles.
Les fonds 34 estampés par la machine 74 dans une bande de papier et mis à la presse sous la forme désirée, sont transmis automatiquement au transporteur à godets 82 et transportés par celui-ci vers le haut. Le transporteur à godets 82 débite les fonds 34 dans un canal collecteur chauffé 38 par lequel les fonds sont conduits devant le poinçon 84 d'insertion de la machine 76 d'insertion des couvercles et des fonds et sont insérés après un encollage préalable dans les viroles 7. Dans la machine 75 on fa- brique les couvercles avec dispositif de fermeture. La presse à couvercle 75 est reliée à une bande d'entraîne- ment 85. Les couvercles formés à la presse sont transpor-
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37.
Le canal 37 est relié à la machine 76 d'insertion des couvercles et des fonds et débite les couvercles 34 devant le poinçon d'insertion des couvercles 88 au moyen duquel les couvercles sont insérés, après encollage préalable, dans les viroles 7.
Les machines 72, 76, 74 et 75 sont reliées entre elles et coopèrent automatiquement de telle manière que lorsque les parties individuelles du récipient en papier ont parcouru leur trajet prescrit, elles sont libérées par le groupe de machines dans la machine d'insertion des fonds et des couveroles, sous la forme d'un récipient prêt à l'expédition.
Les canaux 80, 37 et 38 arrivant à la machine d'in- @ sertion des fonds et des couvercles sont chauffés à l'air chaud. L'air chaud est amené au stérilisateur 77 à une température d'environ 100 par le tuyau 88. L'air chaud quittant-le stérilisateur 77 est conduit par le tuyau 89 au moyen du ventilateur dans l'appareil séoheur 73 et du tuyau 89 par le tuyau 90 dans les canaux 37 et 38. Le raccordement du tuyau 90 aux canaux 37 et 38 peut se faire en un endroit.quelconque.
Du stérilisateur 77, les récipients terminés 91 sont conduits par la bande de transport 92 à la machine de remplissage.
La machine comprend un bâti 1 dans lequel les axes nécessaires pour la commande sont supportés, la table de machine 2 sur laquelle les moitiés inférieures 3 des sup- ports de viroles sont fixées de façon réglable, le grand châssis! mobile vers le haut et vers le bas auquel sont reliées les moitiés supérieures 5 des supports de viroles et le châssis de levée et de transport 6 guidé transver- salement au-dessus de la table de la machine pour les corps creux 7 enroulés au moyen de papier, de carton ou
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d'une matière analogue. Le châssis 4 consiste en des ti- ges de guidage 8, en une plaque de liaison supérieure 9 et en des pièces de liaison transversales inférieures 10 et 11. Les tiges 8 sont guidées verticalement dans les pa- liers 12 et 13 fixés au bâti 1.
Le mouvement du châssis 4 est produit au moyen des excentriques 15 fixés des deux côtés de l'axe 14 et qui soulèvent et abaissent lors de leur rotation le châssis 4 à intervalles de temps déter- minés. Lorsque le châssis 4 est soulevé, les corps creux 7 sont transportés de la distance entre deux stations de travail par le châssis de levée et de transport 6, tandis que lorsque le châssis! est abaissé, les corps creux 7 sont maintenus par les supports 3 et 5. Pendant l'immo- bilisation des corps creux 7, on produit aux différentes stations de travail l'encollage, l'insertion à la presse des couvercles et des fonds, etc..
Les moitiés supérieures 5 des supports de viroles sont reliées par des appuis 16 à la plaque supérieure 9 tandis que les moitiés inférieu- res 5 des supports de viroles sont fixées au moyen des appuis 17 sur la table 2 de la machine ou sur le bâti 1.
Les appuis 16 et 17 sont fixés de façon déplaçable de façon à pouvoir être réglés suivant la dimension des corps creux.
Les supports de viroles en deux pièces 3, 5 sont fixés côté à côte à des distances uniformes et peuvent être fa- cilement retirés des appuis 16 et 17 et échangés dans le cas de corps creux dtautres dimensions. Il y a habituel- lement dans la machine autant de supports de viroles 3, 5 qu'il faut de stations de travail. Il peut y avoir éga- lement dans la machine plus de supports de viroles 3, 5 que de stations de travail. Dans ce cas, les supports de viroles qui ne sont pas nécessaires sont mis hors d'ac-
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la table 2 est disposé entre les supports inférieurs 3 de viroles, fixés sur la table 2, le châssis de levée et de transport 6 qui est supporté par ses deux extrémités dahs des coulisses 19 de façon à se déplacer transversale- ment (figs. 3, 5, 7, 8,9 et 10).
Dans le châssis 6 on a prévu des pivots transversaux 20, 20 ou des organes ana- logues qui glissent dans les guidages 19, 19. Les guida- ges 19,19 sont fixés, de façon déplaçables en hauteur, aux pièces transversales '10, 10 des tiges 8, 8, de sorte que les châssis 4 et 6 sont soulevés et abaissés simultané- ment (fig. 5). A l'extrémité de l'axe 14 proldngée d'un côté se trouve fixé un tambour à cames 21 par lequel est mis en mouvement un levier oscillqnt 22 qui est relié par un levier articulé 23 au châssis 6 (figs. 5-8).
Sous l'action du tambour à cames 21 et du levier 22, le châssis 6 reçoit un mouvement de va-et-vient à des in- tervalles de temps. A la fin du mouvement, le châssis de transport 6 reçoit par le châssis 4 en même temps aussi le mouvement de montée et de descente de sorte que le châssis 6 exécute un mouvement dans le sens d'un rectan- gle. Dans le châssis .6 on, a prévu à des distances uni- formes des évidements 24, 25, 26, 27, 28 et 29 dans les- quels les corps creux 7 se placent lors du transport d'une station de travail à l'autre. Les espacements des échan- orures 24-29 correspondent à ceux des supports de viroles 3, 5.
Le. mouvement des corps creux 9 se produit lorsque les opérations de traitement des différentes stations ont été exécutées et que le châssis 4 a été soulevé avec les supports 5 (fig. 7). En même temps que se fait le sou- lèvement du ohâssis 4, le châssis de transport 6 est éga- lement soulevé d'une quantité telle que les corps creux 7 sont soulevés hors des supports inférieurs 3 après quoi
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le châssis 6 est avancé avec les corps creux 1 d'un espa- cement 30 des supports de virole (fig. 5). A la fin de ce mouvement, le châssis 4 s'abaisse et avec lui le châssis de transport 6, en suite de quoi les corps creux 7 avancés d'une station de travail sont déposés dans les supports
5 se trouvant en-dessous.
En même temps que la descente du châssis 4, les supports 3, 5 sont simultanément fermés et les corps creux sont maintenus pour l'opération de traitement suivante. Après la descente du châssis 6, ce dernier est ramené dans la position initiale (fig. 6).
Dans cette position les corps creux 7 sont posés à la main ou automatiquement,après le mouvement vers l'arrière du châssis 6, dans le premier évidement 24 de ce dernier.
Lors de chaque mouvement vers l'avant du châssis 6, les corps creux 9 sont avancés d'une station de travail de sor- @ lorsque te que le corps creux a parcouru toutes les stations il est évacué terminé dans le dernier évidement 290 du châssis.
On a représenté au dessin deux modes de fixation des couvercles et des fonds 31. Suivant les figs. 12-15, le couvercle et le fond sont fixés au corps creux 7 par insertion à la presse et repoussage et sertissage en cinq opérations séparées- Dans la première opération, le corps creux ? est pourvu intérieurement au moyen de l'appareil enoolleur 32, de colle aux extrémités 33, à l'endroit du couvercle. Dans la seconde opération, le couvercle et le fond 31 sont insérés à la presse (fig. 12). Dans les opérations suivantes, les bords 33 du corps creux 7 sont reliés solidement au fond par repliement d'un bord et repoussage ou sertissage (figs. 13-15).
Pour le façonnage du bord, on peut employer un poin- çon 29 qui possède dans sa face inférieure une rainure
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plusieurs broches 101 pouvant tourner dans le sens radial et des broches 103 pouvant être immobilisées au moyen de vis de pression 104. Les broches 101 sont pourvues de rainures 102 du façonnage du bord qui sont appropriées à la forme du rebord. Les broches 101 sont supportées de telle manière dans le poinçon 99 que les rainures de fa- çonnage 102 s'avancent dans la rainure 105 de sorte que seules'les rainures 102 effectuent le façonnage ou le rou- lage. Lorsque la partie saillante de la rainure 102 est usée, on fait tourner la broche 101 suffisamment pour qu'une partie non usée de la rainure 102 s'avance dans la rainure 101 du poinçon. Lorsque toute la rainure est usée, on met en place une nouvelle broche 101.
Les broches sont faites de préférence en acier pour avoir une durée d'exis- tence aussi longue que possible. Suivant la fig. 24, les deux broches 101 de la disposition horizontale ou vertica- le peuvent être faites d'une pièce. Le nombre des broches se règle d'après la grandeur du poinçon.
Dans le cas d'une épaisseur de paroi appropriée, la rainure 105 avec la paroi de guidage intérieure et exté- rieure peut être supprimée. Dans ce cas, le poinçon est plus mince de l'épaisseur de la rainure .105.
A la place des broches 101 on peut également insérer dans la rainure'105 du poinçon d'autres pièces interchan- geables. On peut insérer par exemple des pièces plates 109 qui possèdent dans la rainure 105 des parties de fa- çonnage saillantes (fig. 24).
Avec le poinçon de façonnage du bord, on peut façonner également simultanément les brides du couvercle dans les bords de la virole.(fig. 26).
Suivant les figs. 16 et 17, le fond et le couvercle 34 sont pourvus de bords 35 étirés de façon conique. Ces
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couvercles et ces fonds 34 ainsi préparés à la presse sont insérés au moyen d'un poinçon 36, de conieité correspondante, dans le corps creux cylindrique 7. Les supports de viroles 3, 5 sont pourvus de talons 59 dans les positions de travail où le couvercle et le fond sont insérés, ces talons se terminant extérieurement avec les extrémités des corps creux 7. Intérieurement les talons possèdent des cônes 60 qui correspondent à ceux du poinçon de presse 36 (figs. 16 et 17). De ce fait les extrémités cylindriques antérieurement du corps creux reçoivent également après l'insertion du couvercle et du fond conique.une forme conique qui est li- mitée par le cône intérieur.60 du talon 59.
Le talon 98 du poinçon d'insertion 36 est monté sur ressort d'un côté ou des deux côtés, de sorte qu'en cas de longueur non uni- forme des viroles, le talon 98 peut céder et la virole 7 n'est pas comprimée. Par suite de ce que le couvercle et le fond sont insérés de façon conique sous une forte pres- sion dans les extrémités préalablement cylindriques du corps creux 7, il se produit une tension telle qu'elle assure une étanchéité absolument sûre entre le couvercle et le fond et la paroi du récipient ce qui ne peut être at- teint dans le cas de fonds étirés de façon cylindrique que par un façonnage compliqué du bord. En outre, le ré- cipient acquiert grâce aux extrémités coniques une plus grande solidité et plus de stabilité.
L'application de la colle ainsi que les autres opéra- tions se font toujours simultanément des deux côtés du corps creux. Les couvercles achevés et les fonds sont con- duits par les canaux 37 et 38 automatiquement devant le poinçon de presse 36 qui est fixé de façon interchangeable dans des pièces coulissantes 39. Les pièces coulissantes
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actionnés par des excentriques 42. L'insertion du couver- cle et du fond dans le corps creux 7 se fait par l'abaisse- ment des leviers à genouillères 40 jusque dans la position étendue (fig. 10). Le dispositif encolleur 32 consiste en un axe excentrique 43 qui porte à son extrémité antérieure la roulette à colle 44. Sur la roulette 44 la colle est apportée du récipient par les roulettes 45,46.
Lors de l'application de la colle sur les extrémités inférieures du corps creux 7, les axes excentriques 43 sont introduits latéralement dans des extrémités du corps creux 1 de façon à venir en contact avec les parois, après quoi par rota- tion des axes 43, la roulette roule sur la paroi intérieure de sorte que les extrémités sont pourvues de colle.
Le dispositif d'enoollage est plus avantageusement réalisé suivant les figs. 18 et 19. Suivant cette forme de réalisation, la roulette de collage 65 est faite en ca- outchouc poreux ou en une matière analogue sur la surface cylindrique extérieure de laquelle la colle est apportée du récipient à colle par des roulettes. La roulette d'en- oollage élastique 65 est fixée à l'extrémité d'une douil- le 64 qui est rendue élastique par des fentes longitudina- les à la manière d'une pince de serrage. L'extrémité antérieure 63 est en forme de cône dans lequel la tige 67 est refoulée avec sa tête conique 66. Par le refoulement de la tête 66 dans la douille élastique 64, le rayon de la partie antérieure et du disque 65 est augmenté. La fig. 18 montre le dispositif d'encollage hors d'action.
La roulet- te d'encollage 65 est, dans l'état de repos, un peu plus petite que le corps creux 7 ce qui évite que la colle soit raclée lors de l'introduction du poinçon d'encollage dans le corps creux. Lorsque le corps creux 7 doit être enduit de colle à son extrémité interne, la douille 64 est intro- duite dans le corps creux 7. Dès que ceci s'est produit,
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la tige 67 avec sa tête 66 est refoulée dans l'extrémité conique de la douille 64.
Par l'introduction de la tête conique 66, la partie antérieure 63 de la douille 64 est élargie de sorte que la roulette élastique 65 s'applique contre la paroi intérieu- re du corps creux 7. Ensuite la douille 64 est mise en ro- tation de sorte que l'extrémité intérieure du corps creux 7 est pourvue de colle. Après l'encollage, la tige 67 est retirée, après quoi la douille 64 est ramenée dans la position initiale de la fig. 18.
Cette opération se renouvelle à chaque changement du corps creux 7.
La douille 64 et l'ouverture antérieure 63 sont re- couvertes d'un chapeau de caoutchouc de sorte que la colle ne peut pas pénétrer à l'intérieur de la douille. Le corps creux est alors amené aux poinçons d'insertion suivant les figs. 20 et 21 au moyen desquels les fonds et les couver- cles pressés sous la forme conique au préalable sont in- sérés à l'endroit d'encollage, de telle façon que les ex- trémités du corps creux 7 prennent également la forme co- nique vers l'extérieur.
Le poinçon 69 d'insertion des fonds consiste également en une douille 69 rendue élastique par des fentes longitu- dinales et dont l'extrémité antérieure est pourvue d'une ouverture conique 70. Dès que le couvercle 34 a été posé sur l'extrémité conique antérieure, la douille 69 est introduite dans l'extrémité du corps creux 7. Par l'avan- cement de la tige 71, l'extrémité antérieure oonique 72 est refoulée dans l'ouverture 70 de sorte que le couver- cle ou le fond 34 est inséré solidement dans l'extrémité du corps creux. Dès que l'insertion est terminée, la ti-
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et que la douille peut faoilement être ramenée dans la position de la fig. 20. Grâce à ce poinçon de presse, on évite que la colle qui a été appliquée sur la surface in- térieure de la virole soit refoulée vers l'intérieur lors de l'insertion.
La douille 64 du dispositif d'encollage et la douille 69 du poinçon ainsi que les tiges 68 et 71 sont déplacées mécaniquement par la machine.
Les moitiés de viroles 3, 5 sont raccourcies, aux en- droits d'application de la colle, des deux côtés de telle manière que le sorps creux dépasse librement de ces côtés de telle sorte que,lorsqu'auoun corps creux n'est amené, les supports de viroles ne peuvent pas être salis par la roulet- te 44 d'application de la colle.
La commande de la machine se fait à partir de la pou- lie de courroie 47, sur l'axe 48 de laquelle est fixée une roue dentée 49 qui est en prise avec une roue dentée 51 fixée sur l'axe 50.. Sur l'axe 50 est montée une autre roue dentée 52 qui actionne l'axe 14 par la roue dentée 53.
Par la roue dentée 52, l'axe 54 est actionné au moyen de la roue dentée 55 et à partir de cet axe les leviers à genouillères 40 situés d'un côté sont actionnés tandis que par la roue dentée 53, avec intercalation de la roue den- tée 56, la roue dentée 57 montée sur l'axe 58 est mise en rotation et les leviers à genouillères 40 situés de l'autre côté sont actionnés.
Le.fonctionnement de la machine se fait comme suit :
On supposera que les fonds et les couvercles sont in- sérés suivant les figs. 16 et 17. Après que les outils ont été mis en place pour les dimensions des corps creux 7 et mis au point de façon appropriée et que dans le pre- mier évidement 24 du châssis de transport 6 un corps creux 7 a été posé, la machine est mise en marche, de sorte que le châssis 4 est soulevé avec le châssis de transport 6.
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Par le soulèvement du châssis 4, les supports de viroles 5 sont écartés des supports fixes 3 et ouverts. Au dernier moment du soulèvement des châssis 4 et 6, ce dernier est avancé d'un espacement 30 des supports. Dès que le châssis 6 a effectué son mouvement, ce châssis est abaissé avec le - châssis 4- dans la position avancée. Pendant la descente du châssis 6, le corps creux 7 est posé dans le premier support inférieur 3 des viroles. Lorsque les châssis 4, 6 ont été déplacés vers le bas, le corps 7 est serré par les supports 3, 5, les dispositifs d'encollage 32 entrent en action des deux côtés et les roulettes 44 appliquent la colle sur les extrémités inférieures des corps 7.
En même temps que les dispositifs d'encollage 32, les poinçons de presse 36 sont déplacés vers les corps 7 par les leviers à genouillères 40.
Après qu'un corps 7 a été déplacé vers l'avant, les poinçons 36 marchent encore à vide. Pendant l'action des dispositifs d'encollage 32 et des poinçons 36, le châssis 6 est ramené en arrière dans la position abaissée par le levier 22. Pen- dant le recul du châssis 6 s'effectuent les fonctionnements des dispositifs d'encollage 32. Dès que le châssis 6 est ramené en arrière, le second corps creux 7 est posé dans l'évidement 24 et l'opération se répète avec le second corps creux 7. Lors de cette opération, le premier corps creux 7 est déplacé par le châssis 6 d'une position de travail vers les poinçons de presse 36.
Lors de la troisième phase de travail, le premier corps creux 7 est transporté à l'endroit de travail suivant et ain- si de suite jusqu'à ce que le premier corps creux ait parcou- ru toutes les stations et soit évacué du dernier évidement 29.
Apres que le couvercle et le fond ont été insérés, la
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Le nombre des positions de travail dans la machine peut être quelconque.
Pour que les couvercles et les fonds ne puissent pas parvenir des canaux 38 et 37 devant les poinçons de presse lorsqu'il n'y a pas de corps creux sur le châssis 6, on a prévu des tiroirs 96 qui ferment les extrémités des canaux 37 et 38. Les tiroirs 96 sont influencés par les broches tâteuses 93 dont les extrémités s'appliquent sur les bras horizontaux 94 des leviers coudés 95. Les extrémités supé- rieures des leviers coudés 95 sont reliées aux tiroirs 96.
Les bras 94 des leviers coudés 95 sont pressés continuelle- ment par les ressorts 95 contre les extrémités inférieures des broches tâteuses.
Les broches tâteuses 93 sont guidées verticalement dans des barres ou des pièces équivalentes. Les extrémités su- périeures des broches tâteuses sont appliquées contre les corps creux 7. Lorsqu'il n'y a pas de corps creux entre les supports des viroles 3, 5, les broches tâteuses se dé- placent vers le haut sous lrinfluence des ressorts 97 de sorte que les canaux 37, 38 sont fermés par les tiroirs 96 (fig. 4a).
RESUMA -----------
Machine pour l'insertion continue de fonds et de couvercles dans des viroles.de récipient complètement encol- lées, en papier, en carton ou en une matière analogue, carac- térisée d'une part par les dispositifs pour préparer et a- mener les pièces à insérer, d'autre part par la machine d'in- sertion ou d'assemblage fonctionnant en phases de travail séparées et comportant les dispositifs d'encollage, de pres- sion et de séchage.
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