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Robinet universel.
Il existe, pour chaque usage, un type spécial de robinet, ce qui oblige les détaillants à tenir un stock, souvent très important, de tous les numéros de chacun des nombreux types.
Ainsi, les robinetsditsde service sont différentsdesrobi nets à double service, des robinets de lavabos, des robinets de douche, et desrobinetsmélangeurs. De plus, pour chaque type de robinet, il faut prévoir divers numéros, pour des conduites ou raccords de 3/8, 1/2 , 3/4 , 1 pouce, etc. Cet état de choses est dû principalement au fait que le robinet tout entier est coulé d'une seule pièce, pour n'avoir qu'à recevoir, après polissage éventuel, la manette de manoeuvre et les organes d'arrêt (soupape, carotte, etc.). Le robinet ainsi constitué reçoit, au bout voulu, un filetage fixe, ce qui ne permet l'application de ce robinet qu'à une tuyauterie déterminée.
On pourrait évidemment munir cette tuyauterie d'un raccord de réduction pour y adapter un autre robinet, mais ceci n'est
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généralement pas possible pour des raisons d'esthétique, ou parce que ce raccord allongerait trop le robinet. De toute fa- Çon, un tel robinet ne peut servir qu'à l'usage bien déterminé pour lequel il a été prévu, et un robinet de service ne pour rait par exemple monté sur un corps de robinet mélangeur (pour salle de bains).
La présente invention s'écarte radicalement de la fabri cation usuelle, en constituant le robinet même, c'est-à-dire la partie fixe du robinet, en trois parties vissées l'une sur l'autre, de façon à lesrendre amovibleset changeable s. Plus exactement, l'invention consiste en un corps de robinet, formé d'une pièce sensiblement cylindrique qui reçoit la manette de manoeuvre et les organes mobiles commandés par celle-ci, ce corps, qui constitue l'élément fixe ou standard commun pour tous les types de robinets comportant, en aval de l'organe d'obturation, un bout saillant, fileté, et, en amont, étant intérieurement taraudé.
Ces deux parties filetées peuvent recevoir tous organes ou pièces quelconques, raccords, ajutages, etc. nécessaires à la transformation du robinet suivant l'usage envisagé. Ces organes sont en nombre très restreint, et leur ensemble forme le seul stock à posséder par le détaillant pour pouvoir satisfaire instantanément à toute demande de robinet, le corps proprement dit du robinet, sa manette et ses organes mobiles étant uniformes et d'une seule dimension pour tous les robinets. Sur le bout saillant, on vissera par exemple un aju- tage ou brise-jet pcur l'écoulement de l'eau, ou un raccord aboutissant à un robinet mélangeur (salles de bain par exem - ple) ; l'extrémité taraudée du corps recevra de son côté un raccord (raccord simple ou raccord de réduction) pour l'adap tation du robinet à la conduite envisagée.
Ce raccord, dans la forme préférée de réalisation, formera, du côté du corps de robinet, siège pour la soupape même du robinet, dans le cas d'un robinet à double fermeture (soupape libre se fermant d'un
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côté sur un siège, par la pression de l'eau, et de l'autre côté, sur un autre siège, contre la pression de l'eau) ou com portera, pour un robinet à fermeture uniquement sous la pres - sien d'eau, un organe de retenue pour la soupape (butée, tra verse, croi sillon ) .
Afin de bien faire comprendre l'invention, on a représenté, au dessin annexé,à titre d'exemple non limitatif : fig.1 une coupe verticale axiale d'un corps de robinet à fermeture dans les deux sens avec son raccord, fig.la étant la même coupe, pour une autre position, fig.2 une vue de face d'un raccord de réduction, fig.3 une vue de face de deux autres raccords, mais pour l'orifice d'écoulement., fig.4 une vue de face du robinet monté pour un lavabo, fig.5 une coupe partielle du robinet de la fig.l, mais pour un seul sens de fermeture, fig. 6 une vue de face du robinet monté pour mélangeur.
Comme il a été dit, l'invention consiste essentiellement a créer un corpsfixe, unique pour tous lestypes de robinets à prévoir, ce corps étant susceptible d'être combiné avec toute une série de pièces standardisées (raccords, ajutages, etc.).
A la fig,l le corps 1 est en forme générale de cylindre creux suivant l'axe duquel peut se déplacer longitudinalement, par rotation, une tige 2 dont la partie filetée se visse dans le filetage interne 3 du corps 1. Vers le haut, l'étanchéité est assurée par une rondelle 4 serrée par le capuchon fileté 5 qui se visse dans la partie supérieure correspondante du corps.!.
La tige 2 tourne dans ce capuchon au-delà duquel elle se ter mine dans le capuchon extérieur 6, formant tête du robinet. Le capuchon 6 et la tige 2 sont solidarisées par la manette 7 qui traverse le capuchon et vient se serrer contre une des faces 8 du bout de la tige 2 ; la fig.l représente huit faces à ce bout, ce qui permet huit positions différentes de blocage de
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la manette par rapport au corps du robinet.
Le corps l comporte une chambre 9 annulaire taillée dans sa partie filetée, et qui communique, par le canal radial 10, avec un bout 11 extérieurement fileté. La tige 2 est creuse à sa partie inférieure et comporte des canaux13 reliant ce creux interne 12 à la chambre 9.
A sa partie inférieure, le corps 1 comporte un creux 14 taraudé, pour la réception d'une pièce telle que 15 (fig.l) formant raccord entre le robinet et la conduite de distribu tion. Cette pièce 15, du côté du corps .1., est creusée suivant 16 pour former chambre de soupape.
La soupape 17 dont la tige 18 est introduite librement dans le creux12 de la tige.2.. est garnie inférieurement de fibre 19 ou matière analogue, et le siège en est formé par la cloison 20 du raccord 15, Cette cloison est évidemment percée d'un trou 21 pour le passage du liquide. De plus, comme il est connu pour de tels types de robinets, la soupape est double, c'est-à-dire qu'elle comporte une surface conique supérieure 22 co-agissant avec le siège 24 constitué par la rondelle d'étanchéité serrée par le raccord 15,
Le fonctionnement d'un tel robinet est connu, et n'a pas à être décrit.
Le point intéressant, et qui constitue l'essentiel de l'invention réside dans le corps 1 muni d'une part du bout fileté 11 communiquant avec la chambre annulaire 9 , et d'autre part , du creux taraudé 14 qui sert, comme il ressort de ce qui précède, à recevoir un raccord 15 permettant l'adaptation immédiate du robinet sur toute canalisation existante.
Ce raccord, qui se place évidemment avec intervention d'une rondelle d'étanchéité 24 formant siège de soupape, offre ceci de particulier que sa partie engagée, vissée dans le corps du robinet constitue chambre et siège pour la soupape du robinet.
Sa partie non engagée dans le corps du robinet comporte une surface extérieure 25 d'attaque pour le serrage ; la dite sur -
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face, faisant suite à celle du corps 1, est de préf érence de même nature (apparence) que celle-ci. Le raccord se termine par un bout fileté 26 à visser sur la canalisation. Pour pou voir adapter le corps 1 à tous les diamètres de canalisations existantes, il suffira donc de prévoir en stock une série de raccords 15 dont seul le diamètre du bout 26 doit varier. Ainsi la fig.2 représente un raccord15' avec bout 26' de plus petit diamètre (raccord de réduction).
La fig.l représente le robinet dans sa position de fermeture contre la pression d'eau, la soupape étant appliquée contre le siège inférieur, tandis que .la fig.la le représente dans la position de fermeture sous la pression d'eau.
A la fig.4, on a représenté le même corps 1 mais combiné avec un raccord 15" spécial, dont la partie à introduire dans le corps 1 ne varie pas tandis que le restant est conformé suivant le dessin, pour pouvoir s'adapter à un lavabo.
Cette fig.4 montre l'ajutage 27 vissé sur le bout fileté 11 du corps 1 ; cet ajutage peut avoir toute forme désirée, constituer brise-jet , et suivant la longueur de son pas de vis, prendre toute direction voulue pour la sortie.
La fig.3 représente deux formes 28 de raccord destinés chacun à se monter également sur le bout 11, quand le robinet doit être employé comme robinet de passage ou comme robinet de douche, ou robinet à double usage. Le raccord 15 peut, dans ce cas, être éventuellement en forme coudée, si la position des canalisations l'exige. Un exemple intéressant d'application des raccords de la fig.3 est le robinet mélangeur, tel que re présenté à la fig.6, dans lequel les robinets A,B conformes à l'invention ne sont que des robinets de passage vers le mélan- geur C. Dans ce cas, les raccords 15"' sont combinés avec le tube nickelé 29 habituel, dont l'écrou 30 se visse sur le bout fileté 26 du raccord.
Quand le robinet est du type à fermeture dans un seul
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sens, c'est-à-dir scus la pression d'eau, le siège du raccord 15 n'exise plus; suivant l'invention la paroi formant ce peut cependant subsister, ou être remplacée par une simple butée, un croisillon 31 (fig.5 ) ou une simple traverse, dans le nut de constituer un point de retenue empêchant la soupape de tomber.
Dans le type de robinet visé, la soupape est en effet librement engagée par sa tige dans le tube 2, afin de pourcir être sortie aisément pour le remplacement de la rondelles-siège 24, ou meme de la soupape ; dans ces condi- zicns, lorsque le robinet est monté sur une conduite, il est indispensable de prévoir un organe d'arrêt dans le raccord 15 , sans quci la soupape tomberait dans la conduite, puisque celleci n'est pas sous pression lors du montage du robinet.
REVENDICATIONS.
1. Robinet universel du type décrit à soupape engagée librer:ent par sa tige dans un tube creux déplacé axialement par la manoeuvre de la manette, caractérisé par ce qu'il com porte un corps de robinet, portant la manette de manoeuvre et les pièces commandées par celle-ci, ce corps étant muni d'une part d'un bout fileté creux, communiquant avec l'intérieur du corps et destiné à recevoir l'ajutage d'écoulement du liquide ou un raccord pour l'adaptation à une conduite ou un autre corps de robinet si le robinet sert de robinet de passage, et d'autre part.
d'une extrémité taraudée pour la réception d'un raccord approprié, raccord de réduction ou autre, destiné à se visser sur la canalisation, ce raccord comportant intérieure - ment un cigane d'arrêt limitant le déplacement de la soupape vers ce raccord.