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BREVET D' INVENTION " Dispositif pour la. oompression de tas de ruban dans des pots tournants ou, sur des disques tournants ".
Dans la filature des fibres extraites des libers et des fibres extraites des feuilles, on utilise ordinairement des étaleuses et un certain nombre de bancs d'étirage, pour la for- mation du premier ruban, afin de rendre le ruban plus régulier et plus fin. D'une machine à l'autre, le ruban, c'est-à-dire la. mèche, arrive dans des pots ou des tas.
A la sortie de ohaque étaleuse et de chaque banc d'étirage, on a utilisé antérieurement des pots de petit diamètre. Ce n'est que dans oes dernières dix années que l'on s'est efforcé de diminuer le travail d'échange des po ts :en leur donnant un plus grand diamètre. Pour obtenir dans les pots de grand diamètre une disposition des oouohes de ruban aussi horizontale que pos- sible ,il était néoessaire que les pots tournent autour de leur propre axe, dans un sens de rotation soit constant, soit variable.
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Pour pouvoir encore agrandir la.capacité des pots, on a utilisé des empaqueteurs, semblables à des pilons et animés mécaniquement d'un mouvement alternatif de montée et de desoen- te, ou on a Employé des dispositifs qui pressent le oontenu vers le bas à la façon de couvercles, ou encore on a secoué les pots mécaniquement. On obtient des tas ayant des poids en- oore plus grands, en abandonnant complètement les pots et en enroulant la mèche sur des disques tournants. logés dans le planoher. Suivant les besoins, le tas qui se fonnait était entouré d'une enveloppe fixe, qui l'entourait plus ou moins, ou n'avait qu'un point d'appui latéral très étroit ou aucun point d'appui latéral.
Suivant l'invention, le tas qui se forme, que ce soit dans le pot ou que ce soit sur le disque tournant, reçoit une pres- sion de roulage s'étendant sur la moitié du diamètre total du tas, ce qui évite autant que possible un effet de glissemmt.Ce traitement a pour but de condenser et par conséquent de compri- mer la matière du ruban déjà à partir de ses oouohes inférieu- res ; en même temps, la surface du tas de ruban qui se fonce est toujours aplanie , de sorte que la formation naturelle de boucles peut se dérouler librement et plus tard le[relèvement des rubans à partir du tas s'effectue sans aucun obstacle.
Les dessins représentent un exemple de réalisation, dont la fige 1 est une vue schématique en élévation avec coupe par- tielle et la fig. 2 est une vue En coupe suivant la ligne x-x
On supposera , par exemple, que le tas se forme sur un disque tournant. Les fig. 3 et 4 sont:lune vue en élévation et une vue en coupe d'une autre forme de réalisation.
Suivant les fig. 1 et 2, le ruban B à mettre en tas est délivré vers le bas par la paire de cylindres délivreurs L-L sur le disque D tournant autour du pivot Z. La surface de la matière du ruban passe saus un cône K aussi lisse que possi- ble, qui, par sa génératrice horizontale inférieure, petu esser
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sur la surfaoe du ruban sensiblement du centre du tas jusqu'au bord extérieur et est monté fou sur l'arbre oblique A. Cet arbre est monté sur un lmg fer rond vertioal R, qui est guidé dans deux guides F1,F2 d'un montant S. La barre R est re- liée à un poids G par un cordon, de façon telle qu'on puisse régler plus ou moins le poids utile du oône K, selon la pres- sion que l'on peut appliquer pendant la formation du roban et sa oompression.
Le travail aveo le dispositif s'effectue comme suit.
D'abord, le ruban tombe sur le disque tournant qui est vide et y forme la première couche constituée par un certain nom- bre de boucles, ensuite une deuxième sur la première eto., toujours sans pressage . Bientôt, la hauteur du ruban mis èn tas, mais pas encore comprimé, est telle que sa surface vient en oontaot avec la génératrice inférieure du oône lisse K et le met en rotation. La forme du oône est choisie avan- tageusement telle qu'il puisse se mettre en tous ses points à la vitesse de la matière qui le touche.
Provisoirement, le ruban qui continue à arriver ne soulève pas encore le cô- ne, mais effectue une compression oroissante du tas plat ou du pied du tas , jusqu'à ce que le tas soit assez dense et serré pour pouvoir progressivement soulever le oône lisse K en surmontant la résistanoe rencontrée dans les guides F1 et F2 et l'exoédent de poids éventuel. Ainsi, le oône ne s'élève oons que très progressivement et assure une densité toujours cons- tante du tas qui se forme sous lui jusqu'à la hauteur maximum voulue. Si alors on arrête la machine ou le disque tournant, seulement ,on peut enlever sans difficulté le tas d'en des- sous du cône, après avoir fixé ce dernier par un ol iquet ou analogue. On rabaisse ensuite le cône à la main dans la posi- tion la plus basse et la manoeuvre recommence.
Aveo ce dispositif, on bbtient de nombreux avantages. Sur un espace donné, on peut entasser un beaucoup plus grand poids
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que jusqu'à présent. La surface est toujours aplanie, de sor- te que le ruban qui vient se plaoer sur elle ne rencontre pas d'inégalités, mais peut au contraire toujours se poser
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sassbbstaole suivant ses bouoles naturelles.
La remontée aisée du ruban à partir du tas vers la maohine suivante s'en trouve aussi très sensiblement améliorée, étant donné qu'une bouche ne peut plus jamais s'accrocher derrière d'autres bou- cles situées plus haut, comme on l'a fréquemment observé jusqu'à présent dans le cas des surfaces de tas ondulées.Pour la mise en tas libre,sans pots ni parois, il est en outre important que déjà la partie la plus basse du tas présente une struoture dense, car cela augmente oonsidérablement sa faculté de rester en place ainsi que sa capacité de transport, Ces avantages ont pour corollaire que les tas libres peuvent être employés loin au delà du domaine d'application limité jusqu'ici.
L'effet essentiel que l'on obtient par le nouveau proaé- dé est la pression exercée sur la surface et l'aplanissement de cette dernière. A cet effet, le oône capable de toumer,qui est indiqué à titre d'exemple, est très avantageux. La façon dont il est supporté et guidé est accessoire. A coté des solutions mécaniques décrites comme exemples et d'autres solutions mécaniques possibles, on peut encore avantageuse- ment supporter et guider le cône au moyen de systèmes hydrau-
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liques ou éleotronagnéticpe.6 .
Au lieu du oône, qui nécessita un arbre oblique , on pourrait aussi utiliser un cylindre formé de différents dis- ques séparés, étant donnéque dans ce cas également les dif- férents disques peuvent se mettre à des vitesses différentes.
Aux fig. 1 et 2, on a envisagé à titre d' exemple un tas qui se forme librement. Uncertain guidage est avantageux pour certaines raisons, bien qu'il ne soit pas absolument néoessai- re. Une de oes raisons est la suivante: Les fibres très rigi-
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des ont tendance à former à l'occasion une bouole dépassant :La circonférence de délimitation du mouvement.
La forme de réalisation visible aux fig. 3 et 4 prévoit un guidage latéral pour le tas en formation sans que,par lui, l'accès au tas, la vue de coté sur.lui et l'enlèvement lorsque le tas est terminé soient gênés en aucune façon.
Corme corps de guidage, un manohon est suspendu, comme le montrent les fig. 3 et 4, au dispositif qui fait se déplacer l'organe de roulage, et reoouvre latéralement un certain nombre des couches supérieures du tas. Le maichon peut être directe- ment fixé à l'arbre du poids de roulage ou au dispositif por- teur, et en tous cas se déplace aveo lui, de sorte qu'il ne peut se produire auouns déplacements relatifs entre le poids de roulage et le manchon. Par oonséquent,aussitôt que le tas atteint le poids de roulage, lorsque le tas s'élève, non. seule- ment le poids de roulage se soulève, mais avec lui le manchon.
Ce guidage latéral persiste aussi longtemps que le tas s'élève.
Si le dépôt par couches est terminé ,il suffit de soulever encore le p ids assez haut pour que le bord libre inférieur du manchon arrive audelà de la couche finale supérieure. On peut alors retirer librement de oôté le tas terminà. Pendant toute l'opération de mise en tas, on a non seulement eu un gui- dage des couches supérieures, de sorte que des effets éventuels de la forae centrifuge ne peuvent pas devemr nuisibles, mais on peut aussi surveiller le tas aonstamnent de oôté. Le manchon peut évidemment être extrêmement léger etuil doit être tenu compte de son poids par des poids compensateurs que le disposi- tif doit comporter.
Comme aux figs. 1 et 2 ,lors du dépôt par couches,le tas croissant touche le cône K. A l'arbre désolation A du oône de roulage K pend un manohon cylindrique H qui est encore relié à la barre de guidage R et à un câble Y. La liaison de H à A et de H à R créent la connexion aveo le cône de roulage K de
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façon que)lorsque le oône de roulage K vient reposer sur le tas et est soulevé par oelui-oi, le manchon H se soulève aussi dans la même mesure.
Comme cela ressort de la fig. 3, le manchot
H arrive au delà de quelques oouohes du tas par son bord infé- rieur, à savoir, dans l'exemple de réalisation représentée au delà des trois couches supérieures, de sorte que le dépôt par
K oouohes en dessous du cône de roulage/doit s'effectuer avec un guidage. Le tas croissant n'a pas besoin d'un guidage de ce gen re dans sa partie inférieure.
REVENDICATIONS.
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1. Procédé de compression de tas de ruban dans des pots tournants ou sur des disques tournants, caractérisé en ce que, pendant la formation da tas, on exerce sur la surface, au moyen d'un organe de roulage s'élevant à mesure que le tas s'élève, une pression qui aplanit la surface en tonnait on.
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PATENT OF INVENTION "Device for the. Oompression of piles of tape in turntables or, on turntable discs".
In the spinning of the fibers extracted from the bast and fibers extracted from the leaves, spreaders and a number of drawbars are ordinarily used for forming the first sliver in order to make the sliver smoother and thinner. From one machine to another, the ribbon, that is to say the. wick, arrives in pots or piles.
On leaving each spreader and each drawing bench, small diameter pots have previously been used. It is only in the last ten years that an attempt has been made to reduce the work of exchanging the po ts: by making them larger in diameter. In order to obtain in large diameter pots an arrangement of the ribbon loops as horizontal as possible, it was necessary that the pots turn around their own axis, in either a constant or variable direction of rotation.
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In order to be able to further increase the capacity of the jars, we used packers, similar to pestles and mechanically animated with a reciprocating movement of up and down, or we employed devices which press the contents downwards. the way of lids, or the jars were shaken mechanically. Heaps of even greater weight are obtained by abandoning the pots completely and winding the wick on rotating discs. housed in the planoher. According to needs, the heap which formed was surrounded by a fixed envelope, which surrounded it more or less, or had only a very narrow lateral support point or no lateral support point.
According to the invention, the pile which forms, whether it is in the pot or whether it is on the rotating disc, receives a rolling pressure extending over half the total diameter of the pile, which avoids as much as possible slip effect. The purpose of this treatment is to condense and consequently compress the material of the tape already from its lower edges; at the same time, the surface of the darkening pile of tape is always flattened, so that the natural formation of loops can take place freely and later the lifting of the tapes from the pile takes place without any obstacle.
The drawings show an exemplary embodiment, of which fig 1 is a schematic elevational view with partial section and FIG. 2 is a sectional view along the line x-x
Suppose, for example, that the heap forms on a spinning disc. Figs. 3 and 4 are: a moon seen in elevation and a sectional view of another embodiment.
According to fig. 1 and 2, the tape B to be piled is delivered downwards by the pair of delivery cylinders LL on the disc D rotating about the pivot Z. The surface of the tape material passes through a cone K as smooth as possible. ble, which, by its lower horizontal generatrix, petu esser
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on the surface of the tape substantially from the center of the pile to the outer edge and is mounted idle on the oblique shaft A. This shaft is mounted on a vertical round iron lmg R, which is guided in two guides F1, F2 of a upright S. The bar R is linked to a weight G by a cord, so that the useful weight of the oone K can be adjusted more or less, according to the pressure that can be applied during training roban and its oompression.
The work with the device is carried out as follows.
First, the tape falls on the rotating disc which is empty and forms there the first layer consisting of a certain number of loops, then a second on the first eto., Still without pressing. Soon, the height of the tape loaded, but not yet compressed, is such that its surface comes into contact with the lower generatrix of the smooth cone K and sets it in rotation. The shape of the oone is chosen advantageously such that it can move into all its points at the speed of the material which touches it.
Tentatively, the tape which continues to arrive does not yet lift the cone, but performs an oroissant compression of the flat pile or the foot of the pile, until the pile is dense and tight enough to be able to gradually lift the smooth cone. K by overcoming the resistance encountered in guides F1 and F2 and the possible excess weight. Thus, the oon only rises very gradually and ensures an always constant density of the heap which forms under it up to the desired maximum height. If then the machine or the rotating disc is stopped, only the heap below the cone can be removed without difficulty, after having fixed the latter with a ratchet or the like. The cone is then lowered by hand to the lowest position and the maneuver begins again.
With this device, we get many advantages. On a given space, we can stack a much greater weight
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that so far. The surface is always flattened, so that the ribbon which comes to rest on it does not encounter any inequalities, but can on the contrary always arise.
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sassbbstaole following its natural bouoles.
This also greatly improves the easy rise of the tape from the pile to the next maohine, since a mouth can never again catch behind other loops situated higher up, as is the case. has been frequently observed so far in the case of corrugated heap surfaces.For free heaping, without pots or walls, it is also important that already the lowest part of the heap has a dense structure, as this increases Significantly its ability to stay in place as well as its transportability. These advantages mean that free piles can be used far beyond the heretofore limited scope.
The essential effect obtained by the new proaed is the pressure exerted on the surface and the leveling of the latter. For this purpose, the oone capable of rotating, which is given by way of example, is very advantageous. The way it is supported and guided is incidental. Besides the mechanical solutions described as examples and other possible mechanical solutions, it is also advantageously possible to support and guide the cone by means of hydraulic systems.
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liques or electronagnetic. 6.
Instead of the oone, which required an oblique shaft, one could also use a cylinder formed of different separate discs, since in this case also the different discs can set at different speeds.
In fig. 1 and 2, an exemplary heap which forms freely. Certain guidance is beneficial for certain reasons, although it is not absolutely neo-testing. One of the reasons is: The very stiff fibers
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of the tend to form occasionally a bouole exceeding: The circumference of bounding of the movement.
The embodiment visible in FIGS. 3 and 4 provide lateral guidance for the pile being formed without, by it, the access to the pile, the side view of it and the removal when the pile is finished being hampered in any way.
As the guide body, a manohon is suspended, as shown in fig. 3 and 4, to the device which moves the rolling member, and laterally reopens a number of the upper layers of the pile. The maichon can be directly attached to the rolling weight shaft or to the supporting device, and in any case moves with it, so that no relative movements can occur between the rolling weight and the sleeve. Therefore, as soon as the pile reaches the rolling weight, when the pile rises, no. only the rolling weight is lifted, but with it the sleeve.
This lateral guidance persists as long as the pile rises.
If the layered deposition is complete, it suffices to raise the weight again high enough so that the lower free edge of the sleeve reaches beyond the final upper layer. You can then remove the finished heap from side to side. During the entire stacking operation, not only was the top layers guided, so that possible effects of the centrifugal force cannot become harmful, but the pile can also be monitored continuously from the side. The sleeve can obviously be extremely light and its weight must be taken into account by compensating weights which the device must include.
As in figs. 1 and 2, during the layering, the growing pile touches the cone K. At the desolation shaft A of the rolling oone K hangs a cylindrical manohon H which is still connected to the guide bar R and to a cable Y. The connection from H to A and from H to R creates the connection with the rolling cone K of
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so that) when the rolling oone K comes to rest on the heap and is lifted by oelui-oi, the sleeve H also lifts to the same extent.
As can be seen from FIG. 3, the penguin
It arrives beyond a few oouohes of the pile by its lower edge, namely, in the embodiment shown beyond the three upper layers, so that the deposit by
K ouohes below the rolling cone / must be done with guidance. The growing pile does not need such guidance in its lower part.
CLAIMS.
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1. A method of compressing a pile of tape in rotating pots or on rotating discs, characterized in that, during the formation of the pile, the surface is exerted by means of a rolling member rising as the heap rises, a pressure which flattens the surface thundered.