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"Perfectionnements apportés aux dispositifs pour l'épuration de l'air d'alimentation des moteurs utilisant l'air ambiant comme comburant".
L'invention est relative aux dispositifs pour l'épuration de l'air d'alimentation des moteurs utilisant l'air ambiant comme combu- rant.
Elle a pour but, surtout, d'obtenir plus simplement que jus- qu'ici une bonne épuration de l'air aspiré.
Elle consiste, principalement, à constituer les dispositifs du genre en question par un épurateur centrifuge dans lequel l'air d'alimentation soit aspiré en sens inverse de la force centrifuge et en aval duquel soient disposes des moyens pour améliorer encore l'épu- ration de l'air aspiré.
Elle consiste, mise à part cette disposition principale, en certaines autres dispositions, qui s'utilisent de préférence en même temps, et dont il sera plus explicitement parlé ci-après, notamment en une seconde disposition - exclusivement relative aux moteurs compor-
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tant un volant - consistant, ladite disposition à disposer au moins en partie dans les limites d'encombrement dudit volant (en projection selon son axe de rotation) un filtre agencé de telle sorte qu'il soit traversé par l'air d'alimentation substantiellement parallèlement audit axe de rotation.
Elle vise plus particulièrement un certain mode d'application, ainsi que certaine modes de réalisation, desdites dispositions; et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produits industriels nouveaux, les moteurs du genre en question comportant application des- dites dispositions, les éléments spéciaux propres à leur établissement, ainsi que les installations, fixes ou mobiles, comportant de tels moteurs.
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que du dessin ci-annexé, lesquels complément et dessin sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indication.
La figure unique,de ce dessin, montre, selon une coupe axiale partielle, un dispositif pour l'épuration de l'air d'un moteur, établi conformément à l'invention.
Selon l'invention, et plus particulièrement selon celui de ses modes d'application, ainsi que ceux des modes de réalisation de ses di- verses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la pré- férence, se proposant d'établir, par exemple, un moteur à combustion interne comportant un dispositif pour l'épuration.de son air d'alimen- tation, on s'y prend comme suit, ou de façon analogue.
En ce qui concerne, tout d'abord, l'ensemble du moteur, à l'exclusion de son dispositif pour l'épuration de l'air aspiré, on le constitue de n'importe quelle manière appropriée.
En ce qui concerne, par contre, ledit dispositif, on le cons- titue par un épurateur centrifuge 1 dans lequel l'air d'alimentation est aspiré en sens inverse de la force centrifuge et en aval duquel on dispose des moyens pour améliorer encore l'épuration de l'air aspiré.
On peut, bien entendu, faire porter ledit épurateur centrifuge par le volant 2 du moteur,
Dans le cas où. ledit moteur comporte un système de refroidis-
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sement (par exemple un radiateur 3) au travers duquel l'air soit aspiré par un ventilateur oentrifuge 4 porté lui-même,par le volant 2, on dis- pose avantageusement le susdit épurateur centrifuge latéralement à ce ventilateur, de préférence du côté externe du volant, c'est-à-dire du côté opposé à celui faisant face au moteur.
On constitue les susdits moyens, soit par un second épurateur à action centrifuge, soit par un filtre, soit par les deux.
Dans le premier cas, on donne de préférence à ce second épu- rateur un diamètre du morne ordre que celui du premier et on l'accole à ce dernier en le faisant par exemple, lui aussi, porter par le volant.
Lorsqu'on dispose ce second épurateur du côté externe du vo- lant, on conçoit que l'on peut prévoir la sortie de l'air vers le moteur, soit sur ledit coté externe, auquel cas on a recours à une tubulure extérieure pour amener l'air d'alimentation vers le moteur, soit vers l'autre coté du volant, auquel cas l'air d'alimentation doit traverser le volant par des passages en communication avec l'en- trée d'air dans le moteur.
De toute façon, l'ensemble constitué par les deux épurateurs montés en série est tel que l'air suivra un chemin sinueux commençant en se rapprochant de l'axe de rotation (entre les ailettes ou sembla- bles du premier épurateur centrifuge), puis s'écartant de l'axe par une sorte de diffuseur, puis se rapprochant de l'axe (entre les ailet- tes ou semblables du second épurateur) pour se diriger vers les pas- sages conduisant l'air au moteur.
Dans le cas où l'on a recours à un filtre, on conçoit qu'on peut disposer ledit filtre en n'importe quel point du chemin suivi par l'air après qu'il a traversé l'épurateur centrifuge.
Cependant, concernant l'emplacement et l'agencement dudit filtre, on a avantageusement recours, lorsqu'il s'agit d'un moteur oomportant un volant, à la disposition suivante, qui s'utilise de préférence en même temps que cellesvenant d'être indiquées, mais qui peut, cependant, bien entendu, être utilisée isolément.
Selon cette disposition, on dispose et on agence le filtre de manière telle qu'il soit compris, au moins en partie (et de préfé-
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ronce en totalité), dans les limitée d'encombrement du volant, en pro- jection selon l'axe de rotation de ce dernier, et qu'il soit traversé par l'air d'alimentation substantiellement parallèlement audit axe de rotation.
Bien que l'on puisse placer ledit filtre latéralement au vo- lant, ou juxtaposé à ce dernier, sans cependant en être solidaire en rotation, il est cependant préférable de faire porter le filtre par le volant à la façon du voile plein comporté par certains de ces organes.
Bien entendu, dans ce cas, on relie au moyeu la partie péri- phérique du volant non par un voile plein, mais par des bras laissant entre eux des passages pour l'air d'alimentation traversant le filtre.
Si l'on utilise un tel filtre en combinaison avec le dispo- sitif d'épuration simple ou double décrit plus haut et que l'air (dont le dépoussiérage est déjà très poussé par ledit dispositif) sorte du coté de la face externe du volant, on prévoit, de préférence, une cloi- son fermant la face externe du volant et ramenant ledit air vers la partie centrale dudit volant pour qu'il traverse le filtre disposé en travers de cette partie centrale. que le filtre en question soit utilisé seul, ou non, on le rend avantageusement démontable vers la face externe du volant, afin de permettre son nettoyage facile.
De préférence, afin d'obtenir une épuration aussi parfaite que possible, on adopte simultanément les trois dispositifs d'épuration et de filtration venant d'être décrits, on conçoit qu'alors, la plus grande partie des impuretés sera arrêtée par le premier épurateur centrifuge, le second épurateur arrêtera et retiendra dans sa partie périphé- rique une forte proportion des impuretés restantes, que l'on retirera d'ailleurs à intervalles convenablement espacés, et, enfin, le filtre éliminera les particules ayant traversé les deux épurateurs et assurera un dépoussiérage pratiquement absolument , Si complet de l'air d'alimentation.
Le filtre, qui n'aura ainsi à jouer qu'un rôle d'ultime net-
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toyage, ne s'encrassera que très lentement et n'offrira jamais, s'il est nettoyé à des intervalles appropriés (qui pourront d'ailleurs être très espacés), de résistance prohibitive au passage de l'air ainsi que cela se produit, après un temps de fonctionnement très court, avec les fil- tres dans lesquels pénètre directement l'air extérieur.
Bien que les dispositions venant d'être décrites puissent être réalisées de multiples façons, on a avantageusement recours, à cet effet, au mode d'exécution représenté par le dessin et suivant lequel on procède comme suit.
On constitue le volant 2 par une jante relativement large radialement, jante que l'on relie au Moyeu 5 par des bras 6.
Dans cette jante on établit de la façon habituelle les canaux du ventilateur centrifuge 4 devant aspirer l'air de refroidissement à travers le radiateur 3, ces canaux comportant par exemple des ailettes pour l'entraînement de l'air de refroidissement et débouchant, sur la face interne du volant, par un orifice annulaire 7 en communication avec une capacité 8 communiquant avec la sortie d'air du radiateur.
On fait porter au volant 2, du coté de sa face externe, l'é- purateur centrifuge 1 constitué, ainsi que connu, par des passages, mé- nagés par exemple entre des ailettes.se dirigeant vers le contre du volant, ces passages étant de longueur relativement courte (par exemple égale au quart du rayon du volant) et s'incurvant de manière à venir déboucher sur la face externe du volant à leur extrémité la plus rap- prochée de l'axe de rotation.
Pour la facilité de l'établissements on constitue, par exem- ple, lesdits passages en accolant à la partie périphérique de la face externe du volant une plaque annulaire 9 qui constitue l'une des aloi- sons de ces passages et dont le bord interne limite vers l'extérieur le débouché annulaire 10 des passages en question sur la face externe du volant.
On accole au volant, sur le bord interne de ce débouché 10, un déflecteur annulaire 11, que l'on fait, de préférence, solidaire de la plaque 9.,propre à ramener vers la périphérie du volant l'air ayant traversé l'épurateur 1.
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On dispose avantageusement, entre la plaque 9 et le déflec- teur 11, des ailettes 12 propres à maintenir en rotation l'air ayant pénètre dans l'épurateur 1.
On accole à la face externe du volant ainsi agencée une sorte de tambour 13, par exemple en tôle emboutie, présentant une partie pé- riphérique par exemple encore cylindrique et de diamètre égal à celui du vo- lant, cette partie périphérique se raccordant au bord externe de la plaque 9) et une flasque circulaire fermant la face externe du volant et rabattant l'air ayant traversé les ailettes 12 de nouveau vers l'axe de rotation par le passage annulaire 14 subsistant entre ladite flasque et le déflecteur 11.
On dispose, intérieurement au tambour 13 et dans sa partie périphérique, des ailettes 15 coagissant avec les ailettes 12 pour main- tenir en rotation l'air se trouvant dans l'intérieur dudit tambour.
Si l'on s'en tenait là, le passage 14 communiquerait directe- ment avec l'espace existant entre les bras 6 du volant, et il suffirait de prévoir une paroi annulaire 16 délimitant, entre le bâti 17 du moteur et le bord interne 18 de la jante, une chambre 19 pour collecter l'air d'alimentation qui peut tiré ensuite dirigé vers le moteur par des con- duits 20.
Mais, si l'on désire faire comporter un filtre au dispositif d'épuration à établir, on dispose avantageusement ce filtre dans l'es- pace circulaire existant intérieurement à la partie interne du déflea- teur annulaire II. Cet espace circulaire présente, en effet, en raison du peu de profondeur des passages de l'épurateur 1 ,,un diamètre relative- ment grand, par exemple égal aux trois quarts du diamètre du volant.
On donne alors de préférence au filtre la forme d'une plaque circulaire constituée par au moins une épaisseur d'un matériau filtrant (par exemple tissu) tendu par une bague externe 21 propre à s'insérer dans un logement approprié ménagé dans le volant.
L'air ayant traversé les deux épurateurs disposés en série est ainsi obligé de traverser le filtre pour parvenir à la chambre 19.
Afin de rendre le tout facilement démontable, on prévoit un dispositif permettant l'enlèvement du tambour 15 pour permettre son
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nettoyage et l'enlèvement du filtre.
On peut alors munir ledit tambour de ressorts ou semblables 22 propres à faire pression sur le filtre pour le maintenir dans son loge- ment lorsque le tambour est en place.
On établit avantageusement le dit dispositif, en perçant en son centre le tambour 13, en engageant dans l'ouverture ainsi établie, un écrou moleté 23 pro- pre à se visser sur un prolongement 24 de l'arbre moteur de manière telle que lorsque ledit éoerou est serré il exerce sur le tambour 13 une pression appliquant les rebords dudit tambour contre ceux de la pla- que annulaire 9.
En ce qui concerne le filtre, on lui fait comporter une ouver- ture centrale propre à s'enfiler sur un manchon 25 laissant passage au susdit prolongement 24.
On conçoit qu'alors, lorsque le tambour 13 est retiré, on puisse, en saisissant l'extrémité du manchon 25, retirer les filtres pour procéder à leur nettoyage.
D'ailleurs ce nettoyage n'aura à être effectué que très rare- ment ainsi que déjà expliqué.
Par contre, il y aura lieu de nettoyer là intervalles plus rapprochée le tambour 14 dans la partie périphérique duquel s'accumulent les poussières ayant traversé l'épurateur 1.
Ces poussières adhéreront à ladite partie périphérique oontre laquelle elles auront été plaquées par la force centrifuge.
Leur adhérence sera d'ailleurs renforcée si l'on enduit cette partie d'un corps liquide ou pâteux tel que de l'huile.
Il y a lieu de remarquer que, lorsqu'on retire le tambour 13, si des poussières tombent dudit tambour, elles ne peuvent pénétrer dans le moteur en raison de la présente du filtre.
Au cas ,où le moteur comporterait une manivelle de mise en marche 26, on conçoit que cette dernière puisse être assujettie, exté- rieurement à l'ensemble venant d'être décrit, sur le prolongement 24.
Comme il va de soi et comme il ressort d'ailleurs déjà, de ce qui précède, l'invention ne se limite aucunement à celui de ses modes
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duplication, mon plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses di- verses parties, ayant plue particulièrement été envisagés; elle en em- brassa au contraire toutes le* variantes, notamment celle où le filtre trait de forme générale tronconique ou ondulée, ou présenterait des pliure*, soit radiale*, soit concentriques.