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Machine universelle pour travailler des denrées alimentaires, pour grandes cuisines d'hotels, boucherieq boulangeries et analogues.
La présente invention a pour objet une machine universelle pour travailler des denrées alimentaires,
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pour grandes cuisines d'hOtels, pour pensions, restaurants, boucheries, boulangeries etc.
Cette machine se distingue par un bâti avec corps portant allongé, sur les cotés longitudinaux duquel sont disposés plusieurs instruments (tels que machines à râper, à brasser et à battre, à moudre, à passer, à hacher et à couper,et analogues) nécessaires dans les établissements en question, et aux extrémités duquel peuvent être disposés , le cas échéant, d'autres instruments servant , au choix, à pétrir et mélanger, bras- ser ou battre etc., tous ces instruments étant actionnés par un seul moteur, et leurs organes de étant commanda/Toges dans l'espace creux du bâti et pouvant. être actionnés individuellement ou en nombre quelconque, quand la machine est en marche, à l'aide de moyens de commande ordonnés extérieurement de façon claire.
Cette machine est propre à faciliter considérablement le travail de denrées alimentaires et à rendre de bon services notamment là où il s'agit de la prépara- tion rapide de grandes quantités de produits à travailler différemment.
Au dessin annexé sont représentées, à titre d'exemples seulement, diverses formes d'exécution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une élévation d'un premier exemple d'exécution de la machine universelle, qui convient sur- tout pour hôtels, restaurants et pensions, la f ig. 2 en est une vue en plant
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la fig. 3 une vue en bout, la fig. 4 est une coupe suivant la ligne IV-IV de la fig. 3, la fig.. 5 est une coupe horizontale suivant la ligne V-V de la fig. 1, la fig. 6 une coupe transversale suivant la ligne VI-VI en fig. 5, la fig. 7 une coupe suivant la ligne VII-VII en fig. 1, la fig. 8 une coupe suivant la ligne VIII-VIII en fig. 7, la fig. 9 une coupe verticale suivam t la ligne IX-IX en fig. 1;
la fig. 10 est une vue en plan d'un deuxième exemple d'exécution de la machine universelle, con- venant surtout pour boucheries, la fig. 11 en est une vue en bout et la fig. 12 est une vue en plan d'un troisième exemple d'exécution de la machine universelle, con- venant surtout pour boulangeries.
Dans la machine universelle résentée aux fig. 1 à 4 , convenant surtout pour des établissements tels qu'hôtels, restaurants, pensions etc., le bâti de la machine est établi en forme de chevalet avec corps portant allongé 1 reposant sur deux montants 2 et 3. Le corps 1 porte plusieurs instruments servant à travailler des denrées alimentaires et nécessaires ou particulièrement utiles dans les établissements cités.
Comme instruments, sont prévus une machine à
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couper la viande 4, une machine à hacher la viande 5, une machine b passer 6, un coupe-légumes 7, une machine 8 à disques à couper la salade de mufle de boeuf ou le pain, une machine à battre et à brasser 9, une machine à râper 10 à disques, un moulin à épices 11 et une machine à râper 12 à rouleaux, tous ces instruments étant de construotion connue.
Ces instruments sont disposés par rapport au corps portant 1 de façon que leurs parties devant être manipulées ou desservies sont situées en des points aisément accessibles. Il est clair que le choix et l'ordre des instruments seront adaptés dans chaque cas aux nécessités particulières du service.
Les extrémités du corps 1 sont prévues pour recevoir d'autres instruments servant, au ohoix, à pétrir et mélanger, brasser ou battre eto., ces extrémités étant à cet effet, libres d'instruments tels que 4 à 12. Un instrument 13 à pétrir, mélanger et battre est disposé à l'extrémité voisine du montant 3 de la machine uni- verselle.
La commande de l'instrument à pétrir, brasser et battre a lieu par l'intermédiaire d''un arbre de commande principal 15 (fig. 5) s'étendant en avant du moteur 14 et sur lequel est calée une poulie à gorges 16 qui est entraînée à partir d'une poulie à gorges calée sur l'arbre moteur, au moyen de courroies en coin. A partir de l'arbre 15 est entraîné, par des roues dentées droites 17, 18, un arbre 19 sur lequel est calée une roue dentée 20en prise avec trois roues dentées planétaires 21 portées
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par des supports 22, 23.
Ces roues planétaires 21 sont en outre en prise avec la denture interne d'une couronne dentée 24 et aveo une roue dentée 25 montée folle sur l'arbre 19. le support 22 et la couronne dentée 24 sont de établis sous forme/disques de freinage et peuvent être arrêtés à l'aide de plots de freinage 26. L'actionne- ment des plots 26 se fait au moyen d'un levier commun 27; en tournant ce levier dans un sens, c'est la couronne dentée 24 qui est arrêtée, tandis qu'en le tournant dans l'autre sens, on arrête le support 22 des roues planétaires, à l'aide des roues dentées 28, 29.
Quand la couronne dentée 24 est arrêtée, les roues planétaires 21 roulent sur la denture interne en entraînant ainsi la roue 25, et quand c'est le support des roues planétaires qui est arrêté, celles-ci tournent sur leurs axes et entraînent la roue dentée 25 à une vitesse différente, de sorte qu'au moyen du levier 27 , on peut embrayer deux vitesses différentes .
Sur le moyen, en forme de manchon, de la roue 25 est calé un corps denté 30 présentant deux couronnes dentées de diamètres différents, avec lesquelles engrènent deux roues dentées 32, 33 fixées sur l'arbre de commande 31 et qui, au moyen d'une clavette coulissante 34, peuvent être, au choix, accouplées à 1 'arbre 31, lequel peut ainsi, grâce à cet accouplement 1 clavette coulissante et au levier de commande 27 de 1'accouplement décrit ci-dessus, être entraîné b quatre vitesses différentes à partir de l'arbre de commande principal 15. Les deux roues dentées coniques 35 calées sur les deux extrémités
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de l'arbre 31 servent à l'entraînement des outils, par ex. des bras de pétrissage de l'instrument à brasser et à battre 13.
La bassine de l'instrument 13 est portée par un arbre vertical 36 qui est entraîne par engrenés à partir de l'arbre 37 à vis sans fin, monté à l'intérieur du montant 3. De son côté, l'arbre 37 est entraîné au moyen d'une chaîne 39 passant sur une roue à chaîne 38 fixée sur l'arbre 37, et sur une roue à chaîne 40 fixée sur J'arbre de commande principal 15.
La commande de la machine à couper la viande 4 a lieu à partir de la roue à chaîne 41 fixée sur l'arbre 15, au moyen de la chaîne 42 et de la roue à chaîne 43 fixée sur l'organe d'accouplement 44. L'élément d'ac- couplement 44 est monté fou sur l'arbre de commande de la machine 4, tandis que l'élément d'accouplement 45 coopérant avec lui, est solidaire de cet arbre dans le sens de rotation, mais peut coulisser axialement et est pressé par un ressort 46 contre l'élément 44.
L'élément d'accouplement 45 peut être débrayé, par coulissement à 1'encontre de la pression du ressort 46, au moyen du levier de commande 47 disposé extérieurement au corps portant 1.
La commande des instruments 5 à 11 a lieu depuis l'arbre 19 par une roue h chaîne 48 fixée sur lui , et une cheine 49 passant sur la roue 48 ainsi que sur une série d'autres roues à chaîne et sur un galet de tension 50, en sorte que tous les instruments 5 à 11 peuvent être actionnés au moyen de cette chaîne 49.
Lacommande des instruments 5 et 10 est représentée
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aux f ig. 7 et 8.51 est une roue , chaîne sur la- quelle passe la chaîne 49 et qui est fixée sur un arbre de renvoi 52. Cet arbre 52 porte b chacune de ses extrémités une roue dentée 53 en prise avec trois roues planétaires 54 montées dans un support 55 et en prise avec une roue dentée 56 calée sur l'arbre de commande 57 d'un des instruments. Le support 55 des roues planétaires est établi sous forme de disque de freinage, sur lequel agissent trois sabots 58 commandés par un volant 59. Par serrage des sabots de frein 58 au moyen du volant 59, le support 55 des roues planétaires peut être arrêté, après quoi l'arbre
57 est entrainé par l'arbre 52, per l'intermédiaire des engrenages 53, 54, 56.
Au moyen du levier de commande 60 (fig. 2) et du volant 59, on peut ainsi em-ou débrayer , au choix la machine h hacher la viande 5 ou la machine à râper 10 ou ces deux instruments ensemble. La commande des instruments 6,9 et 7,8 est la même que celle des instruments 5,10. Suivant la vitesse nécessaire pour l'entraînement des différents instruments, les roues à chaîne 51 fixées sur l'arbre de renvoi 52 et entraînées par la chaîne commune 49, peuvent être de diamètres différents. Ainsi , la roue . chaîne 51 décommande des instruments 7,8 a par ex. un diamètre plus grand que la roue à chaîne des instruments 5,10 , de sorte que les instruments 7, . tournent à une vitesse plus petite que les instruments 5,10.
On peut en outre varier le nombre de tours des instruments en changeant les roues dentées 53, 54, 56. Dans la forme d'exécution représentée
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en fig. 7 et 8, les arbres de commande 57 tournent à la même vitesse que l'arbre de renvoi 52. En changeant les roues d'engrenages 53, 54, 56,il est possible d'entrainer les arbres 57 à une vitesse quelconque, différente de celle de l'arbre 52.La commande du moulin à épices 11 a lieu à l'aide de la chaîne 49 de la même manière que la commande de la machine à couper la viande 4.
La commande de la machine à râper 12 à rouleaux a lieu à partir de l'arbe de renvoi 15 par une roue dentée 61 montée à une extrémité de cet arbre et en prise avec des roues dentées planétaires 62 montées sur un support 63 et en prise avec une roue dentée 64 calée sur l'arbre de commande 65 de la machine à râper 12. Le support 63 des roues planétaires est établi sous forme de disque de freinage pouvant être arrêté par des sabots commandés à l'aide d'un levier 66 (fig.
1 et 2), en sorte qu'au moyen du levier 66, la machine 12 peut être em- et débrayée.
D'un côté du corps portant 1 est disposée en outre une meule 67 portée par un levier 69 pivotant sur un tourillon 68 et présentant un bras 70. Au moyen d'une vis de réglage 71 agissant sur l'extrémité de ce bras 70, la position de la meule 67 peut être réglée dans le sens de la hauteur. Sur l'axe de la meule 67 est fixé un galet 72 pourvu d'une garniture en gomme et qui, lors du pivotement de la meule au moyen de la vis de réglage 71, est pressé depuis l'intérieur contre la couronne de la poulie 16 à gorges, par laquelle ce galet 72 est ainsi entraîné.
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Les oommandes individuelles des instruments 4 à 12 sont situées, de même que celle de l'instrument 13 à pétrir et à mélanger, dans un espace creux du bâti et sont soutenues par les parois latérales du corps pprtant creux 1. Etant donné que les moyens de commande de tous les instruments 4 à 13, comme les volants 59, sont disposés extérieurement aux organes de commande correspondants, enfermés et, par suite de la disposition particulière, par paires, de ces instruments, sont ordonnés clairement sur ou sur les odes du bâti de la machine, il en résulte que le travail avec la machine universelle est aisé.
Aux fig. 10 et 11 est représenté en plan resp. en bout un deuxième exemple d'exécution de la machine universelle, convenant notamment pour boucheries, pour travailler la viande destinée à la vente, aux sauoisses etc.Le corps 1 porte une machine à couper la viande 4, un moulin b épices 11, une machine 8 à couper la salade de mufle de boeuf et une machine à hacher la viande 73,. le tout de façon que les parties h manipuler et à desservir de ces instruments, sont disposées au-dessus resp. au-dessous du support. Une des extrémités du corps portant 1 est ici prévue pour recevoir une machine K à pétrir et à mélanger.
A cete extrémité-là du corps 1 est, à cet effet, disposée une traverse creuse 74 portant, à ses extrémités, des bras saillants 75 soutenant un châssis besoulant dans lequel sont montés une bassine rotative 76 et deux arbres 77 à outils, inclinés, coopérant avec la bassine.
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La commande de tous les instruments a lieu de nouveau par l'intermédiaire d'un arbre principal commun 15 à partir duquel les instruments 4,11 et 8, 73 sont commandés par paires au moyen d'une chaîne articulée 49 disposée l'intérieur du corps portant. La commande de l'instrument K à pétrir et à mélanger a lieu h l'aide d'une roue dentée 78 montée sur un arbre de transmission 79 logé dans la traverse 74.Sur l'arbre 79 est inter- calé un accouplement réducteur 80 embrayable quand la machine est en marche et fournissant deux vitesses dif- férentes, par ex. 480 et 320 tours/min. pour la machine à pétrir et à mélanger.
A partir de l'autre extrémité de l'arbre 79 a lieu l'entraînement de la bassine 76 et des arbres 77 à outils, au moyen de chaînes de trans- mission passant sur des roues à chaîne montées sur le tourillon de pivotement du châssis basoulant; les chaînes servant à la rotation de la bassine autour de son pivot inférieur agissent sur un arbre inférieur 81 h vis sans fin et celles servant la rotation des arbres à outils agissent sur un arbre supérieur 82 à vis sans fin.
Le basculement du châssis portant la bassine et les arbres à outils s'opère par un levier à main 83.
A la traverse 74 est fixée une meule 84 qui est en- traînée directement à partir de l'arbre moteur au moyen d'une transmission par courroie 84'. La commande du moulin à épices 11 a pieu par l'intermédiaire d'un accouplement h frottement 85.
Dans le troisième exemple d'exécution de la machine universelle, selon .la fig. 12, convenant notamment pour
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boulangeries, le corps portant du 'bâti de la machine porte une machine 86 à couper les zwiebacks ou biscuits,
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une machine a passer 6, une machine b battre et a brasser 9, une machine à râper 10 à disques et une machine h râper 12 à rouleaux disposées comme décrit précédemment.
Comme nouvel instrument est prévu hune extrémité du corps portant une machine à pétrir et à mélanger K, de même construction que celle décrite dans le deuxième exemple d'exécution, et il est prévu, en outre, l'autre extrémité, un dispositif de brassage et de battage 87 dont la commande de la bassine a lieu de nouveau par une transmission par chaîne descendant dans le montant 3 oreux, et la commande des outils par des mécanismes démultiplicateurs établis comme dans le premier exemple d'exécution, dé-et embrayables quand la machine est en marche et evec lesquels on peut , par commutation, obtenir quatre vitesses différentes.
En outre, à la traverse 74 est fixé un moulin à café 88.
Ioi également, les organes de commande des différents instruments sont logés à l'intérieur du bâti et les moyens de commande de ces mômes instruments sont ordonnés extérieurement et clairement.
Il est clair que la commande des instruments portés par le corps du bâti lui-même peut se faire aussi , en lieu et place des transmissions par courroies, par des arbres de transmission et des roues dentées coniques etc.
La forme allongée du corps du bâti , conjointement avec la commande dommune des différents instruments
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de prévoir permet/un nombre quelconque d'instruments à ce corps portant. La longueur de celui-ci se détermine dans chaque cas d'après le nombre d'instruments nécessaires pour les différents emplois de la machine.