BE396293A - - Google Patents

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BE396293A
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Classifications

    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B22CASTING; POWDER METALLURGY
    • B22DCASTING OF METALS; CASTING OF OTHER SUBSTANCES BY THE SAME PROCESSES OR DEVICES
    • B22D11/00Continuous casting of metals, i.e. casting in indefinite lengths
    • B22D11/06Continuous casting of metals, i.e. casting in indefinite lengths into moulds with travelling walls, e.g. with rolls, plates, belts, caterpillars
    • B22D11/0622Continuous casting of metals, i.e. casting in indefinite lengths into moulds with travelling walls, e.g. with rolls, plates, belts, caterpillars formed by two casting wheels

Landscapes

  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Continuous Casting (AREA)

Description


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  " PROCEDES, APPAREILS ET PRODUITS METALLURGIQUES " 
 EMI1.1 
 "Lb"5xié'Jénîé invention a trait au travail du métal et elle compte parmi ses buts celui d'offrir des procédés, des appareils et des produits perfectionnés. 



   Dans les dessins annexés à la description, on a représenté certaines formes de réalisation de l'invention : 
Dans ces dessins : 
Fig. 1 représente schématiquement certaines phases de l'invention ;   Fig. 2   représente l'opération consistant à laminer une bande directement en partant de métal fondu ; 
Fig. 3 représente en élévation un laminoir parti- culièrement approprié aux buts de l'invention ; 
Fig. 4 est une coupe verticale faite dans l'ensem- ble suivant la ligne 4-4 de la fig. 3 , mais représentant la poche en coupe partielle ; 
Fig. 5 est une vue de détail de la poche, en coupe suivant la ligne 5-5 de la fig. 4 ; 
Fig. 6 est une coupe partielle verticale des cylindres et des parties associées-faite suivant la ligne 6-6 de la fig. 3 , à plus grande échelle;

   

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Fig. 7 est une coupe horizontale suivant la ligne 7-7 de la fig. 6 ; 
Fig. 8 est une coupe verticale suivant la ligne 8-8 de la fig. 6 ; 
Fig. 9 représente en détail les moyens prévus pour situer axialement le cylindre à position axiale réglable et pour .enduire les flasques ; 
Fig. 10 représente le système fournissant l'eau de refroidissement au cylindre ; 
Fig. 11 représente un procédé de conduite du fonctionnement de l'appareil ; 
Fig. 12 représente une variante de la construction des cylindres ; 
Fig. 13 représente une construction des cylindres permettant de produire une bande en cornière ; 
Fig. 14 représente une construction de rouleaux permettant de produire une bande de section transversale en U ; 
Fig. 15 représente une construction de rouleaux permettant de produire une bande de section transversale en I;

   
Fig. 16 représente une variante du système d'eau de refroidissement permettant de produire un refroidissement variable en des points différents , suivant la longueur des cylindres ; 
Fig. 17 représente un autre procédé permettant de déterminer le couple nécessaire au fonctionnement du laminoir ; 
Fig. 18 représente un moteur dont la vitesse varie automatiquement selon le couple nécessaire ; 
Fig. 19 représente un système de commande permet- tant d'obtenir le même résultat . 



   Sur la fig. 1 on a représenté un laminoir hori-      

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 zontal 1 comprenant deux cylindres horizontaux 2 et 3 montés juxtaposés et parallèles , ces cylindres 2 et 3 sont refroidis par de l'eau fournie sur leur surface à travers des ouvertures de tuyaux transversaux 4 qui la reçoivent par des tuyaux d'amenée 5 commandés par des robinets 6 ,et ces cylindres sont entraînés par un moteur 7 qui est relié à eux par une transmission convenable indiquée schématiquement en 8 . 



   Une vitesse de rotation variable des   cylindres   et 3 peut être obtenue si l'on veut de toute façon convenable, par exemple en se servant pour le moteur 7 d'un moteur à vitesse variable ou à titre de variante en insérant dans la transmission 8 un dispositif à vitesse variable 9 de toute construction convenable. 



   Sur les extrémités du cylindre 2 sont montés deux flasques 10 coopérant avec les cylindres 2   et ¯3   de façon à définir, au-dessus de la ligne 11 du plus grand rapprochement des cylindres 2 et 3 , un espace 12 qui reçoit du métal fondu d'un réservoir 13 afin de former dans l'espace 12 une réserve de métal fondu 14 . 



   Les cylindres 2 et 3 ayant une température infé- rieure à celle de la fusion du métal, le métal se solidifie au contact des cylindres 2 et 3 et le métal solidifié est entraîné vers le bas   vers le   passage 11 et en sort sous forme de bande continue S. 



   La bande S peut être utilisée évidemment de toute manière voulue, mais l'invention se propose de la traiter ensuite par un procédé continu, par exemple par les opé- rations subséquentes représentées sur la fig. 1 . 



   Dans celle-ci, la bande S peut être entraînée du laminoir 1 à travers une chambre 15 contenant des gaz réducteurs destinés principalement à empêcher la formation 

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 d'oxydes sur les surfaces de la bande et on peut l'entraîner alors à travers un laminoir de relaminage 16 afin de changer l'épaisseur de la bande, de la calibrer exactement, de changer ses caractéristiques ou d'effectuer toute autre action voulue.

   Du relaminoir 16 la bande peut passer à travers un four de normalisation 17 en vue de son traite- ment thermique et alors à travers une cuve de décapage 18 contenant une solution acide ou autre convenable, pour l'enlèvement de tout oxyde présent sur la   surface'de   la bande, après quoi la   bande   passe à travers une cuve de lavage 19 ou elle est lavée après sa sortie de la cuve de décapage 18 . Ensuite la bande peut passer à travers un planeur 20 qui aplanit toutes ses irrégularités, et alors elle peut être tronçonnée par une cisaille 21 et peut être livrée sous cette forme à une pièce d'emboutissage 22 où elle reçoit la forme voulue. 



   On comprendra toutefois que ces opérations peuvent être effectuées dans une certaine mesure dans un autre ordre que celui qui est représenté et aussi que certaines de ces opérations , ou toutes, peuvent être omises, ou que d'autres opérations peuvent être ajoutées, à volonté, mais il y a lieu de remarquer que celle de ces opérations      qui sont prévues peuvent être effectuées sur la bande pendant qu'elle retient encore sa chaleur originale, et sans réchauf- fage, et en outre que le passage immédiat de la bande à travers la chambre de réduction 15 et ensuite à travers le relaminoir 16 , avant que toute autre oxydation se forme sur la bande, est la plus efficace pour oblitérer complè- tement toutes traces de craquelure superficielles qui peu- vent avoir existé sur la bande à sa sortie du laminoir 1 . 



   Avec un appareil de ce genre, les caractéristiques de la bande S dépendront ,tout au moins en grande partie, 

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 de la mesure dans laquelle a lieu la solidification au contact des cylindres et 3 par rapport à la largeur du passage 11 . Avec une solidification entièrement insuffi- sante, le corps fondu fusera à travers les faces solidifiées et le métal s'écoulera à travers le passage 11 sous forme d'un flux fondu: Avec une solidification quelque peu plus grande, les faces solidifiées relativement plus épaisses auront une épaisseur suffisante pour empêcher   l'âme   fondue de fuser à travers elles et l'âme fondue se solidifiera entre les surfaces solidifiées en réunissant les surfaces soli- difiées à elle-même , et ainsi l'une à l'autre, et la bande S sortira sous forme d'une bande coulée. 



   On a trouvé toutefois que cette caractéristique .ne se continue que jusqu'au point où la zone de solidifi- cation excède la largeur du passage 11 , et qu'au delà de ce point il se produit une différence marquée, à savoir que par la suite en raison du fait que le métal solidifié sor- tant du passage 11 est d'apaisseur plus grande que le passage 11 , la bande n'est plus uje bande coulée mais est nettement une bande laminée ,possédant les caractéris- tiques d'une bande laminée ordinaire et, en outre, d'autres caractéristiques appréciables. 



   On a trouvé que la zone de solidification au contact des cylindres 2 et dépendant de la vitesse de solidification rapportée à la vitesse à laquelle la bande sort du laminoir , est une résultante de facteurs variés, comprenant la nature du métal lui-même , la témpérature du métal au moment où il est livré au cylindre , la longueur de l'arc de contact du métal avec les cylindres, la température des cylindres et leur vitesse de rotation et concurremment que pour tout métal donné, on peut mainte- nir l'étendue de solidification voulue en maintenant constante 

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 la relation entre les divers facteurs et, en outre, qu'on peut maintenir cette relation constante en commandant l'un quelconque ou plusieurs de ces facteurs de façon à compenser les variations qui se produisent dans l'un quel- conque ou plusieurs des facteurs restants. 



   Par exemple, avec tout métal donné, on peut maintenir constante l'étendue de solidification en dépit des variations des autres facteurs soit en faisant varier , d'une façon coordonnée la vitesse de rotation des cylindres ou en faisant varier, d'une façon coordonnée la vitesse de la solidification , et on peut faire varier, d'une façon coordonnée la vitesse de la solidification en faisant varier d'une façon coordonnée l'arc de contact du métal avec les cylindres ou en faisant varier d'une façon coor- donnée la température du métal ou encore celle des cylindres. 



   On peut varier la vitesse des cylindres par une variation de la vitesse du moteur ou au moyen du dispo- sitif à vitesse variable 9 et on peut varier l'arc de contact du métal avec les cylindres en faisant varier la profondeur de la réserve de métal fondu 14 dans l'espace 12 compris entre les cylindres 2   et 3   et les flasques 10 , et on peut varier la température du métal en faisant varier la température du métal tel qu'il est livré ou en pré- chauffant le métal tel qu'il doit être livré ou en chauf- fant le métal de la réserve 14 de toute manière convenable telle qu'au moyen du passage de courant électrique à travers cette réserve soit directement ou indirectement en y induisant des courants .

   D'autre part, on peut varier la température des cylindres en faisant varier leur refroi- dissement , par exemple, en faisant varier la position des robinets à de manière à faire varier la quantité du fluide refroidissant fourni par les   tuyaux 4¯   ou en faisant varier 

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 la température du fluide refroidissant lui-même , par exemple en mélangeant entre eux, de la vapeur et de l'eau en proportions variées. 



   Considérant les facteurs susmentionnés , l'étendue de la solidification augmente en diminuant la vitesse de rotation des cylindres ou en augmentant la vitesse de soli- dification , et la vitesse de solidification augmente par la diminution de la température du métal ou de celle des cylindres et pour autant que l'inventeur le sache, par l'augmentation de l'arc de contact du métal avec les cylindres. 



   Toutefois toute grande variation de la température à laquelle le métal est fourni ou de la température jus- qu'à laquelle les cylindres sont refroidis , rencontre, en pratique, des difficultés considérables, en particulier, parce qu'il semble désirable que le métal soit fourni à une température dépassant considérablement son point de fusion et que les cylindres soient maintenus à une température suffisamment basse afin que le fluide refroidissant ne soit pas vaporisé au contact des cylindres suffisamment vite pour qu'il isole les cylindres par une nappe de vapeur relativement peu conductrice , et dans ces conditions , il semble que le réglage de l'étendue de la solidification peut être effectué au mieux, soit en commandant la vitesse de rotation du laminoir ou en commandant l'arc de contact du métal avec les cylindres. 



   Au sujet de la commande du fonctionnement du laminoir, on a trouvé que pour tout laminoir donné et tout métal donné et tout écartement donné entre les cylindres,le couple nécessire à l'entraînement du laminoir augmente avec l'augmentation de l'étendue de solidification du métal, de sorte qu'une indication du couple nécessaire pour 

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 entraîner le laminoir constitue une indication de l'étendue jusqu'à laquelle le métal se solidifie , et le fonctionne- ment du laminoir à un couple sensiblement constant assure une solidification du métal suivant une étendue sensible- ment constante . 



   Toutefois, abstraction faite de la manière dont on effectue la commande, la coordination des facteurs régissant l'étendue de la solidification est d'une impor- tance extrême parce que des variations affecteraient d'une façon notable les qualités et les caractéristiques du produit même si elles étaient petites , et naturellement si elles étaient plus grandes, il pourrait en résulter des défauts sensibles et une destruction , soit par le passage du métal à travers les cylindres sans qu'une soli- r dification se produise , ou dans l'autre sens, par une solidification exagérée dans une mesure suffisante pour endommager le laminoir, tandis que par une coordination convenable, il est possible d'obtenir et de maintenir continuellement la condition voulue nécessaire, la solidi- fication du métal sur une épaisseur quelque peu plus grande que la largeur du passage 11 ,

   grâce à quoi le métal est laminé par les cylindres 2 et et la bande S sort sous forme d'une bande laminée. 



   Sur la figure 2 , on a représenté l'action qui se produit à cet égard, représentant les cylindres 2   et ± ,   la réserve de métal fondu 14 dans l'espace 12 compris entre les cylindres   et   et les flasques 10 et la solidifica- tion du métal au contact des cylindres 2 et suivant des bandes    ,  augmentant progressivement d'épaisseur jusqu'à leur point de rencontre 24 où leur épaisseur combinée est notablement plus grande que la largeur du passage 11 , et l'action subséquente des cylindres 2   et !   est distincte- 

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 ment et nettement une action de laminage , réduisant l'épaisseur des bandes 23 à celle qui est définie par la largeur du passage   11 ,  de sorte que, comme on peut s'y attendre du fait que la bande est laminée,

   la bande S sort avec une épaisseur légèrement supérieure à la largeur du passage 11 , et, en outre, par l'action d'extrusion conséquente à l'action de laminage , à une vitesse linéaire excédant notablement la vitesse périphérique des cylindres 2 et 3 . 



   Il apparaît de ce qui précède que le métal peut être transformé directement de l'état fondu en une bande solide continue , possédant les caractéristiques d'une bande laminée et de plus, certaines autres caractéristiques précieuses et, en outre ,que cette bande peut être traitée et travaillée, même pour aboutir à un article terminé, par une succession d'appareils fonctionnant en continu pendant que le métal est encore chaud. 



   Dans les figures 3 à 11 on a représenté une forme de réalisation des moyens permettant d'appliquer ce procédé. 



   Cette forme de réalisation comprend un laminoir horizontal   25   comprenant un bâti 26 dans lequel est montée une première paire de paliers 27 portant l'axe 28 du premier cylindre , sur lequel est monté un premier cylindre 29. 



   Une seconde paire de paliers 30 est aussi montée dans le bâti 26 et porte un second axe de cylindre 31 sur lequel est monté un second cylindre   32 ,  et cette seconde paire de paliers 30 est montée dans le bâti 26 de façon à pouvoir effectuer un mouvement de va-et-vient par rapport à la première paire de paliers 27 , afin de rapprocher et d'écarter l'axe 31 et le cylindre 32 de l'axe 28 et du cylindre 29 , de façon à varier l'écartement 

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 entre les cylindres 29 et 32 et la largeur du passage 33 . 



   Le va-et-vient de chaque palier 30 est commandé par une vis 34 coopérant avec un écrou 35 monté dans le bâti 26 , chaque vis 34 porte à son pied un joint tournant   36 qui   la relie avec le palier correspondant , 30 , et à sa tête une aiguille 37 coopérant avec un cadran 
38 prévu sur le bâti 26 pour indiquer à tout instant la position du palier correspondant 30 . 



   Entre chaque palier 27 et le palier contigu 
30 est monté un ressort à boudin 39 servant à maintenir les paliers ,les axes et les cylindres dans une position écartée, préalablement à l'introduction du métal entre les cylindres. 



   L'axe 28 est entraîné par un moteur électrique 
40 par l'intermédiaire d'un réducteur convenable 41 relié à un pignon 42 engrenant avec une roue 43 montée sur l'axe   28 ,   et l'axe 31 est entraîné par l'axe 28 au moyen de roues d'engrenage 44 et 45 portées respectivement par l'axe 28 et l'axe 31 et pourvues de dents allongées restant en prise pour tous les écartements admis des cylindres 29 et   32 .   



   Sur le cylindre 32 sont montés deux flasques 
46 fixés en position au moyen de boulons 47 traversant les flasques et pénétrant dans le cylindre et ces flasques 
46 forment, avec les cylindres 29 et 32 ,un espace 48 dans lequel est retenue une réserve de métal fondu 49 . 



   Il est préférable de constituer chaque cylindre d'une matière homogène non trempée superficiellement ni cementée et d'une épaisseur non inférieure au double du maximum de l'épaisseur de la bande devant être laminée, et ensuite afin d'empêcher le contact entre le cylindre 

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 mâle   9 et   les flasques 46 , qui pourrait détacher des copeaux de ces flasques, on préfère faire ces dernièrs en une matière nettement plus molle que celles du cylindre   29 .   Pour assurer un calibrage uniforme suivant la largeur de la bande, il est désirable de rendre concave l'un des cylindres 29 et 32 ou les deux, comme cela est montré sur la figure 7 pour le cylindre 29 . 



   Dans cette forme de réalisation particulière de l'invention , le métal fondu est fourni à la réserve 49 à l'aide d'une poche ou creuset chauffé 50 . 



   Le creuset particulier décrit ici comprend un corps 51 en matière réfractaire , dans la partie infé-   rieure duquel   se trouve un noyau 52 qui est également en matière réfractaire et dont la dimension est telle qu'il définit entre lui et le corps 51 un passage 53 en forme d'U communiquant à ses deux extrémités supérieures avec l'inté- rieur ouvert 54 du creuset 50 .

   A travers le milieu du noyau réfractaire 52 s'étend la jambe centrale 55 du noyau 56 d'un transformateur dont l'enroulement primaire non représenté , est connecté à toute source convenable de courant alternatif, et dont le secondaire est constitué par le métal se trouvant à l'intérieur du passage 53 , de sorte que le courant parcourant le primaire du transformateur induit un courant dans le métal se trouvant dans le pas- sage 53 , afin de l'échauffer et d'échauffer ainsi par con- vexion tout le métal se trouvant dans le creuset 50 . 



   Le creuset 50est supporté à pivot sur le bâti 26 du laminoir   25   au moyen de deux oreilles 57 portées par le creuset 50 et reliées par des pivots 58 et des oreilles coopérantes 59 portées par le plateau supérieur 60 du bâti 26 du laminoir , et le creuset 50 livre le métal par 

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 un chenal 61 qui est disposé entre les oreilles 57 , et le déverse dans une auge 62 de laquelle le métal est livré à la réserve 49 par un distributeur 63 . 



   Le creuset peut être basculé au moyen d'un verin hydraulique 64 dont le cylindre   65 pivote   en 66 sur des bras 67 prévus sur le socle   68   du bâti 26 du laminoir, et dont le piston 69 est articulé en 70 à des bras 71 prévus sur le châssis du creuset 50 . 



   Le distributeur 63 dans lequel le métal fondu est déversé par l'auge 62 est disposé dans l'espace 48 compris entre les cylindres 29 et 32 et les flasques 46 ,le fond 72 de ce distributeur étant disposé au-dessous de la surface normale de la réserve de métal fondu 49 , et il déverse le métal dans la réserve 49 par des ouvertures intermédiaires 73 et des ouvertures extrêmes 74 , disposées toutes dans le fond 72 à mi-chemin entre les cylindres   29   et 32 . 



   Le distributeur 63 agit comme une écumoire pour écumer le métal fondu de toute crasse qui peut y descendre, suivant l'auge 62 et ensuite en introduisant le métal dans la réserve 49 au-dessous de cette surface , il empêche la formation d'autres crasses et empêche ainsi d'une façon efficace l'introduction de toute crasse dans la réserve   49 ,   et par conséquent dans la bande produite par le laminoir. 



   L'introduction du métal dans la réserve 49 au-dessous de la surface normale de la réserve , sert aussi à introduire le métal d'une façon calme ,sans à-coup et cet effet est augmenté en outre par le fait que le distri- buteur 63 et le métal qu'il contient agissent à la manière d'une chicane pour amortir tout élan cinétique que le métal possède après être descendu suivant l'auge   62 , de   sorte que le métal entre dans la réserve 49 presque uniquement 

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 en obéissant à la gravité et par conséquent d'une façon calme, sans aucun effort ou vitesse particulière , et sous ce rapport il est désirable que la hauteur de chute totale du métal entrant dans la réserve soit inférieure à la profondeur de la réserve .

   En outre en disposant les ouvertures 73 et 74 à mi-chemin entre les cylindres 29 et 32 ,on introduit le métal dans la réserve 49 à un point où la réserve a la plus grande profondeur , et où il est le moins vraisemblable que le métal entrant vienne au contact du métal solidifié. 



   Dans ces circonstances , le distributeur 63 n'agit pas seulement pour assurer la pureté du métal dans la réserve   49 ,  mais aussi pour empêcher tout courant ou tourbillonnement du métal dans la réserve 49 , susceptible de causer quelque irrégularité dans la solidification du métal au contact des cylindres 29 et 32 ou de gêner de toute autre façon l'uniformité de la solidification du métal. 



   Toutefois, afin d'assurer plus complètement l'ab- sence des crasses dans le métal de la réserve 49 , on peut entourer la surface de la réserve 49 d'une atmosphère réductrice , par exemple au moyen de tuyaux 75 disposés des deux côtés du distributeur 63 , reliés à une source convenable d'atmosphère réductrice et pourvue d'ouvertures par lesquelles l'atmosphère réductrice est dirigée sur la surface de la réserve 49 , comme cela est indiqué sur la fig. 6 . 



   Dans bien des circonstances , il est désirable que le métal soit livré à la réserve 49 à une température en excès d'une quarantaine de degrés par rapport au point de fusion du métal, afin que les gaz occlus puissent avoir toutes chances de s'échapper avant que le métal se solidifie; 

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 on peut obtenir ce résultat en fournissant le métal à l'auge 62 à une température haute d'une façon correspondante. 



  Sous ce rapport , on peut remarquer qu'on peut préchauffer l'auge 62 ou le distributeur 63 , ou les deux, par exemple au moyen de réchauffeurs 76 et/ou 77 disposés respecti- vement au-dessus de l'auge 62 et du distributeur   63 ,   reliés à une source convenable de combustible gazeux et dirigeant leurs flammes respectivement sur l'auge 62 et le distributeur 73 . 



   Afin d'empêcher la pénétration du métal de la réserve 49 , entre le cylindre   29   et les flasques 46 portés par le cylindre 32 , il est désirable de réduire au minimum les espaces entre le cylindre 29 et les flasques 46 , et dans ce but, de centrer exactement le cylindre    29 entre les flasques 46 ; fait, ceci est particulièrement   important lorsque le métal est introduit à une température notablement au-dessus de son point de fusion, en raison de l'accroissement rapide de la facilité avec laquelle le métal pénètre lorsqu'on élève sa température . 



   Dans ce but, on monte les cylindres 29 et 32 fixement sur les axes 28 et 31 , on supporte l'axe 28 , de façon à empêcher tout mouvement axial et on monte alors l'axe 31 avec un réglage axial , ce qui peut être nécessaire pour effectuer le centrage voulu du cylindre 29 par rapport aux flasques 46 . 



   Chacun des cylindres 29 et 32 est empêché de tourner sur son axe 28 ou 31 au moyen d'une clavette 78 logée dans les rainures coopérantes 79 et 80 disposées respectivement dans l'axe 28 ou 31 et le rouleau 29 ou 32 . 



  Lorsqu'on assemble chacun des cylindres sur son'axe, la clavette 78 est placée dans la rainure 79 de l'axe et le 

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 cylindre est disposé avec sa rainure de clavette 80 alignée avec la clavette 78 , et déplacée longitudinalement le long de l'axe jusqu'à ce qu'un épaulement annulaire 81 du cylindre bute sur un épaulement annulaire 82 de l'axe, après quoi le cylindre est maintenu contre tout autre mouvement axial dans ce sens. A ce moment, la clavette 78 est entièrement engagée dans les rainures correspondantes 79 et 80 ,en maintenant fermement le cylindre contre toute rotation par rapport à son axe .

   Après cela, les   segment,s   d'une couronne de segment 83 sont disposés dans un évidement annulaire 84 de l'axe ,mais font saillie radialement de façon à dépasser un épaulement annulaire 85 du cylindre , après quoi le cylindre est empêché de reculer longitudinalement sur l'axe, et par conséquent de recevoir tout mouvement axial par rapport à l'axe. 



   Une bague fendue élastique 86 est disposée alors autour des segments de la couronne de segment 83 , afin de verrouiller ces segments et de les empêcher de se déplacer. 



   L'axe 28 est maintenu contre tbut mouvement axial par rapport au bâti 26 du laminoir au moyen de colliers 87 interposés entre des épaulements annulaires 88 de l'axe 28 et des bagues de coussinet 89 fixées dans le bâti 26 . 



   Les moyens permettant d'effectuer le réglage longi- tudinal de l'axe 31 dans le bâti 26 ,et de maintenir l'axe 31 dans sa position ajustée, comprennent des bagues de poussée 90 empêchées de tourner par des chevilles 91 pénétrant dans le bâti 26 ,et portant contre des bagues de poussée coopérantes 92 accolées aux flasques 46 , lesquels sont à leur tour accolés aux deux côtés du cylindre 32 ; les bagues de poussée 90 sont déplacées le long de l'axe géométri- que de l'axe 31 , afin de déterminer la position axiale de l'axe 31 et du cylindre   32 ,  et elles sont maintenues dans la position réglée par des cerclages 93 vissés sur les 

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 bagues 90 et portant contre les côtés du bâti 26 . 



   Dans le fonctionnement , le cylindre 29 étant verrouillé sur l'axe 28 , et l'axe 28 étant fixé contre tout mouvement par rapport au bâti 26 ,et le cylindre 32 étant verrouillé sur l'axe   31 ,   le réglage des flasques 46 par rapport au cylindre 29 est effectué par une rotation des cerclages 93 afin de faire avancer l'une des bagues de poussée 90 et de faire reculer l'autre bague de poussée 90 , jusqu'à ce que l'ensemble 31 , 32 , 46 de l'axe du cylindre et des flasques ait été amené dans la position voulue, le cylindre   29   étant exactement centré entre les flasques 46 , et cet ensemble   31 ,  32 , 46 de l'axe ,du cylindre et des flasques est maintenu dans cette position, avec les flasques 46 exactement centrés sur le cylindre 29 ,

   par l'irréversibilité du montage des cerclages 93 sur les bagues de poussée 90 . 



   En outre, pour empêcher la pénétration du métal entre le cylindre   29   et les flasques 46 , on peut appliquer aux extrémités du cylindre 29 ,de l'huile ou une matière analogue, ou on peut prévoir un soufflage d'air soufflant à partir des espaces entre le cylindre   9 et   les flasques 46 . 



   Avec la construction décrite ici, les flasques 46 exercent un effet refroidissant additionnel au bord de la bande, ce qui tend à provoquer au bord de la bande une solidification accrue du métal par rapport à l'étendue de la solidification du métal au milieu de la bande. Ceci      ne tend pas seulement à produire un défaut d'uniformité dans la bande, mais en outre, tend à produire au voisinage des flasques 46 des masses de matière solidifiée'qui s'accu- mulent dans une mesure considérable avant de passer entre les cylindres 29 et 32 et alors en passant entre les cylindres 

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 29 et 32 exercent sur les cylindres une pression qui peut fendre un cylindre ,rompre un palier ou causer un autre accident au laminoir, et afin de se prémunir contre cette accumulation de métal solidifié au voisinage des flasques 46 ,

  il est désirable de prévoir une traction additionnelle aux extrémités des cylindres ; ceci peut être fait en rendant rugueux les bords des cylindres 29 et 32 , mais les bords rugueux des cylindres   29   et 32 produisent des ruguosités correspondantes sur la surface de la bande , ce qui n'est pas recommandable dans beaucoup de cas , et pour cette raison, il est préférable de prévoir une traction addition- nelle en rendant relativement plus rugueuses les faces intérieures des flasques 46 , comme cela est indiqué en 94 sur la fig. 6 . 



   Dans le même but, il est désirable également, dans certaines circonstances , de revêtir les faces inté- rieures des flasques 46 avec une matière qui empêche l'adhérence du métal à ces flasques intérieurs et à cette fin, on prévoit des moyens pour appliquer continuellement une matière de ce genre sur les faces intérieures des flasques 46 , comme cela est représenté particulièrement sur la fig. 9 , où on a représenté un support 95 dans lequel est placé un bloc de graphique 96 pressé par un ressort contre la face intérieure du flasque 46 , au moyen d'un ressort à boudin 97 intercalé entre le fond 98 de l'évi- dement 99 du poussoir 95 recevant le bloc, et les bases 100 du bloc 96 . 



   Toutefois, on préfère également prévoir des moyens pour compenser le refroidissement accru aux bords des cylindres , et ceci peut être effectué d'une façon commode en donnant aux ouvertures extrêmes 74 du distribu- teur   63   une dimension plus grande qu'aux ouvertures inter- 

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 médiaires 73 , de façon qu'une proportion plus grande du métal fondu est introduite dans la réserve 49 aux extré- mités de la réserve, près des flasques 46 , et la réserve est chauffée de plus à ses extrémités ,de sorte que le refroidissement additionnel au voisinage des flasque 46 se trouve nécessaire. 



   On peut encore effectuer cette compensation en entaillant ltun ou les deux, des cylindres 29 et 32 , comme cela est indiqué en 101 sur le cylindre 29 grâce à quoi la bande reçoit à ses bords, une épaisseur plus grande et le refroidissement accru au voisinage des flasques 46 est absorbé . 



   Tandis que chacun de ces procédés est satisfaisant, il est préférable, en réalité, d'effectuer la compensation par l'application coordonnée des deux procédés, comme cela est représenté. 



   Enfin, juste en dessous du passage   33 ,   on prévoit des racleurs 102 portant contre les cylindres 29 et 32 et agissant pour détacher la bande de chacun de ces cylindres, auxquels elle peut tendre à adhérer. 



   Pour refroidir, les cylindres   29   et 32 , on prévoit deux séries de tubes annulaires 103 s'étendant par- dessous et vers l'arrière des cylindres , munies d'ouver- tures pour pulvériser l'eau de refroidissement sur les surfaces des cylindres ,et alimentées par des collecteurs 104 , auxquels l'eau de refroidissement est fournie par des canalisations 105 ; pour évacuer l'eau de refroidissement, on recouvre ces parties des cylindres 29 et   3   d'enveloppes 107 dans lesquelles l'eau de refroidissement est collectée et desquelles l'eau de refroidissement est évacuée par des conduits d'évacuation 108, et il est commode de supporter ces enveloppes 107 en attachant leurx extrémités inférieures 

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 à des traverses 109 portées par les paliers 27 et 30 . 



   L'enveloppe 107 du cylindre   29   coopère aussi avec le distributeur 63 pour supporter , de façon amovible, l'auge 62 . 



   Dans certaines circonstances , la vapeur de l'eau de refroidissement a tendance à adhérer aux surfaces des cylindres et à former sur ces surfaces, une nappe protec- trice isolant les cylindres des jets suivants d'eau de refroidissement , et par conséquent diminuant l'action de refroidissement des jets suivants ;pour vaincre cette tendance on peut prévoir des essuyeurs essuyant les cylindres entre les rangées successives de jets tels que les essuyeurs 110 qui sont représentés sur la figure 6 supportés par l'enveloppe 107 et essuyant les cylindres après les deux premières rangées de jets. 



   Dans le même but, on préfère maintenir les cylindres au-dessous de 204 C. 



   La fourniture de l'eau de refroidissement peut être commandée manuellement par un robinet 111 commandé à la main intercalé dans la conduite principale 106 qui alimente les conduites de branchement 105 , mais il est préférable d'utiliser ce robinet 111 commandé à la main simplement comme un robinet de fermeture, pour couper complètement la fourniture de l'eau de refroidissement lorsque le laminoir ne fonctionne pas , et pendant le . fonctionnement du laminoir de commander la fourniture de l'eau de refroidissement aux cylindres   9   et 32 par des robinets de commande 112 intercalés dans les conduites de branchement 105 et actionnés automatiquement suivant la température des cylindres 29 et 32 . 



   Chaque robinet   Ils   est pourvu , dans sa cloison, d'un siège de soupape 113 sur lequel se pose une tête de 

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 soupape 114 , mais la cloison du robinet est pourvue aussi d'une ouverture 115 agissant comme une dérivation pour permettre à une quantité primaire de fluide de re- froidissement de s'écouler continuellement , de sorte que l'élévation de la tête de soupape 114 ne crée pas un flux d'eau de refroidissement , mais augmente seulement le débit sous lequel l'eau de refroidissement est fournie. 



   On comprendra que, dans ces conditions, la   quanti-   té primaire d'eau de refroidissement qui peut s'écouler grâce à l'ouverture de dérivation 115 est rendue quelque peu inférieure à la quantité nécessaire pour refroidir le cylindre , et que l'eau de refroidissement additionnelle nécessaire au refroidissement convenable du cylindre est fournie alors par l'ouverture intermittente de la soupape 114 . 



   Afin de rendre cette commande automatique, on prévoit, pour chaque robinet 112 , une commande comprenant un thermo-couple 116 disposé en contact avec le cylindre correspondant en un point au-dessus de l'aire sur laquelle l'eau de refroidissement est pulvérisée sur le cylindre et obéissant , par conséquent , à tout instant, à la plus basse température régnant dans le cylindre. 



   Les conducteurs 117 et   118   venant du thermo-couple 116 sont connectés aux deux extrémités de la bobine 119 d'un relais 120 disposé de façon à fermer un interrupteur de relais 121 lorsque la bobine 119 est suffisamment excitée, et à fermer le circuit d'un solénoïde 122 dont l'armature 123 est reliée à la tête de soupape 114 , pour ouvrir le robinet 112 chaque fois que le solénoïde 122 est excité et pour maintenir le robinet 112 ouvert aussi longtemps que le solénoïde 122 continue à   êtrexcité,   

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 ou, en d'antres mots, aussi longtemps que le courant dans la bobine 119 du relais 120 suffit à maintenir l'interrupteur de relais 121 en position fermée , et, par suite, le courant dans la bobine 119 étant le courant du circuit thermique,

   et le courant du circuit thermique obéissant à la température du thermo-couple, aussi long- temps que la température minimum du cylindre excède une valeur prédéterminée. Alors lorsque la température du cylindre tombe au-dessous de cette valeur prédéterminée, le robinet 112 se ferme en coupant l'eau de refroidissement additionnelle et reste fermé jusqu'à ce que la température du cylindre excède de nouveau la valeur prédéterminée, après quoi le robinet 112 s'ouvre de nouveau pour fournir l'eau de refroidissement additionnelle, afin de réduire la température du cylindre , et le cycle recommence. 



   Tandis qu'on n'a représenté cette commande d'eau de refroidissement qu'au sujet du cylindre 32 on comprendra qu'elle est appliquée également au sujet du cylindre 29 et, en outre, que-la commande appliquée en liaison avec le cylindre 29 est , à tous les égards, une réplique de la commande décrite en liaison avec le cylindre 32 . 



   Dans la figure 11 , on a représenté plus ou moins schématiquement un dispositif pour la commande du fonctionnement général du laminoir. 



   Ce dispositif envisage l'entraînement des cylin- dres 29 et 32 par un moteur à vitesse sensiblement constante tel qu'un moteur shunt 124 , de sorte que le courant absorbé par le moteur est sensiblement proportionnel au couple nécessaire au fonctionnement du laminoir , et , par consé- quent , au couple nécessaire pour laminer la bande dans les conditions actuelles de l'étandue de la solidification , de 

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 sorte qu'un ampèremètre 125 intercalé dans le circuit du moteur 124 et indiquant directement le courant absorbé par le moteur 124 , indique aussi le couple nécessaire à l'entraînement du laminoir et, par conséqeunt , l'étendue de la solidification qui s'opère. 



   Ce dispositif envisage aussi l'actionnement du vérin 64 basculant le creuset sous la commande d'un robinet à trois voies 126 relié à, une conduite 127 allant au cylindre 65 du vérin 64 , robinet disposé de façon à relier cette conduite 127 , soit à une conduite 128 allant à une source convenable de pression hydraulique ou à titre d'alternative à une conduite d'évacuation 129 . 



   Ce dispositif tient compte aussi de ce que pour tout métal donné et pour toute largeur donnée du passage entre les cylindres, avec une vitesse de rotation constante des cylindres , l'étendue de la solidification peut être commandée en commandant la profondeur de la réserve 49 pour commander ainsi l'arc de contact du métal avec les cylindres. 



   Eu égard à ces circonstances , l'opérateur actionne le robinet de commande 126 conformément aux indications de l'ampèremètre 125 , élevant la poche plus vite si le cou- rant absorbé parle moteur 124 diminue, pour augmenter la profondeur de la réserve et l'étendue de la solidifica- tion , et diminuant ou interrompant l'élévation de la poche   50   si l'ampèremètre 125 indique une augmentation du courant allant au moteur 124 , pour abaisser ainsi le niveau de la réserve 49 et diminuer l'étendue de la solidification. 



   Sous ce rapport, on a trouvé que pour des métaux 

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 tels que le zino ,le laiton et l'acier, il est désirable que la puissance utilisée par le laminoir ne soit pas infé- rieure à 1 CV par 30 cm de largeur de bande et par 30 cm par minute pour la vitesse périphérique du laminoir. 



   En considérant que l'ampèremètre 125 indique immédiatement tout changement du courant absorbé par le moteur 124 et par conséquent tout changement de l'étendue de la solidification , il a été trouvé qu'avec ce disposi- tif , un opérateur expérimenté peut maintenir l'étendue de la solidification du métal bien en dedans des limites de l'échelle sur laquelle un feuillard satisfaisant est produit par le laminoir. 



   Ce dispositif avec sa commande manuelle du basculement du creuset 50 est aussi particulièrement avanta- geux en ce qui concerne le fonctionnement du laminoir pour produire un feuillard continu nécessitant plus de métal que ce qui peut être contenu dans une simple charge du creuset 50 , de sorte que le fonctionnement continu du laminoir nécessite le remplissage répété du creuset 50 et, par suite, un mouvement rapide du creuset 50 pour le retirer dans la position où il reçoit une autre charge, et le ramener dans la position où il recommence à verser le métal dans l'auge 62 , avant que le niveau de la réserve 49 soit descendu au-dessous du niveau minimum auquel le laminoir continue à produire un feuillard ayant les carac- téristiques voulues. 



   On a représenté sur la fig. 12 une autre construc- tion de laminoir comprenant des cylindres 130 dont chacun est pourvu d'un noyau intérieur 131 entouré par une coquille extérieure 132 dont le diamètre intérieur excède considéra- blement le diamètre extérieur du noyau 131 et est supporté 

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 par un rouleau porteur 133 monté de toute manière convenable sur le bâti 26 du laminoir 25 . On comprendra que la coquille 132 et le noyau 131 sont en prise au passage 33 et afin d'entraîner la coquille 132 positivement par le noyau 131 , le noyau 131 et la coquille 132 peuvent être pourvus, respectivement, d'une denture externe 134 et interne 135 qui engrènent au point où la coquille est en prise avec le noyau ,au passage 33 , ou encore les dentures 134 et 135 peuvent être omises. 



   Avec cette construction , la coquille peut être refroidie, à la fois extérieurement et intérieurement par de l'eau de refroidissement sortant de tuyères 136 et   137   disposées respectivement à l'extérieur de la coquille 132 et dans l'espace entre la coquille 132 et le noyau 131 , en un point diamétralement opposé à celui où le noyau 131 est en prise avec la coquille 132 . L'écoulement du fluide de refroidissement vers les tuyères 136 et   137   peut être commandé à la main par des robinets 138 disposés dans des conduites 139 , ou peut être commandé automatiquement, comme cela est décrit plus haut. 



   Grâce à cette construction , les cylindres 130 présentent au métal des surfaces sensiblement massives et rigides au passage 33 , tandis qu'en même temps ils sont construits de façon à faciliter le refroidissement de la coquille, à la fois en raison de la possibilité de refroidir aussi bien intérieurement qu'extérieurement et aussi en raison du fait que la coquille, étant solidement appuyée sur le noyau au point de l'effort , peut être relativement mince pour faciliter son refroidissement. 



   Cette construction présente aussi cet autre avantage que des coquilles extérieures de prix relativement 

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 bas peuvent être remplacées sans remplacer l'ensemble des cylindres. 



   Sur les fig. 13 à 15 on a représenté d'autres formes des cylindres pour laminer des bandes de sections transversales diverses. 



     Le;   cylindre 140 de la fig. 13 est pourvu d'une ,gorge 141 en forme de V et de flasques 142 , et le cylindre coopérant 143 est pourvu d'une saillie en forme de V 144 coopérant avec la gorge en forme de V 141 , du cylindre 140 pour définir une ouverture en forme de V 145 au passage entre les cylindres , de sorte que les cylindres de la fig. 



  13 produisent une bande de section transversale en V. 



   Sur la fig.   14 ,  le cylindre 146 est pourvu d'une partie centrale relativement plate , 147 , et aux bords de celle-ci , juste en deçà des flasques 149 , de gorges rela- tivement profondes , 148 ,et le cylindre coopérant 150 comporte une face plate 151 d'une largeur sensiblement égale à toute la distance entre les flasques 149 , grâce à quoi il est défini , au passage entre les cylindres, un      espace en forme d'U , 152 , et les cylindres de la fig. 14 produisent une bande d'une section transversale en U. 



   Sur la fig. 15 le cylindre 153 est pourvu d'une partie centrale relativement plate, 154 , et de gorges relativement profondes 155 , de   chaque côté   de celles-ci , juste en deçà des flasques 156 , et le cylindre coopérant 157 est pourvu aussi d'une partie centrale relativement plate, 158 de chaque côté de laquelle se trouvent des évidements relativement profonds 159 , de sorte que les cylindres de la fig. 15   définissent ,   au passage entre eux, un espace 160 en forme d'I et produisent une bande de sec- tion transversale en I. 

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   On comprendra naturellement que la bande peut recevoir   toute, autre   section transversale voulue et que sim- 
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 plement/ e2ettr une configuration appropriée de la surface des cylindres , et par conséquent que le feuillard montré plus haut, de sections transversales en V , U et I repré- sente seulement ,à titre d'exemple , les sections trans- versales qui peuvent être produites. 



   Sur la fig. 16 on a représenté des moyens pour refroidir les cylindres à un degré variable en des points variables suivant la longueur des cylindres , et il est désirable dans certaines circonstances , et avec certains genres de cylindres , par exemple afin d'empêcher une dis- torsion indue des cylindres , ou de compenser l'effet de refroidissement additionnel des flasques, de diminuer ou d'omettre le refroidissement des cylindres auprès des flasques. Les moyens particuliers représentés sur la fig. 



  16 comprennent un collecteur d'eau de refroidissement 161 parallèle au cylindre 162 , recevant le fluide d'une con- duite principale 163 commandée par un robinet manuel 164 , ou encore par un dispositif de commande automatique , comme décrit plus haut, à volonté , et déchargeant ensuite le fluide de refroidissement sur le rouleau 162 par une série de conduites de branchement 165 espacées suivant la longueur da. collecteur 161 et commandées   chacune-   pas un 
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 j robinet de branchement bzz grâce à quoi les quantités relatives de l'éau de refroidissement dans les diverses conduites de branchement 165 peuvent être commandées et proportionnées à volonté. 



   Dans la commande manuelle du fonctionnement du laminoir, on peut substituer à l'indication par l'ampère- mètre du couple et de l'étendue de la solidification , une 

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 indication directe du couple, et dans ce but, on peut interposer un dispositif indicateur de couple convenable, 
167 dans la transmission 8 entre le moteur 7 et les cylindres 2 et 3. , ou encore on peut appliquer le mécanisme indiquant le couple représenté sur la fig.

   17 , où le moteur 168 du laminoir est monté sur un socle 169 pivotant à un bout   en.170   et reposant à l'autre bout 171 sur un couteau 172 porté par le bras court 173 d'un levier 174 pivotant en 175 , dont le bras long 176 est relié par une bielle 177 au bras court 178 d'une levier 179 pivotant en 
180 et dont le bras long 181 est en prise avec une barre coulissante 182 portant une crémaillère 183 coopérant et engrenant avec un pignon 184 monté sur un axe 185 auquel est fixée une aiguille indicatrice 186 se déplaçant devant l'échelle 187 d'un cadran indicateur 188 .

   A la ' dépression de l'extrémité libre 171 du socle 169 est opposé continuellement , en quantités constamment croissantes à mesure que   le. bout   libre 171 est abaissé , tout moyen de sollicitation convenant à cet effet , tel qu'un moyen .de sollicitation utilisé à cet effet dans une bascule ordinaire. 



   D'autre part, tandis que la coordination des facteurs régissant l'étendue relative de la solidification du métal et le fonctionnement du laminoir et les caracté- ristiques de la bande peuvent être commandés manuellement et par la commande de la profondeur   de/réserve   en obéissant à l'indication du couple nécessaire au fonctionnement du laminoir ,la coordination peut être effectuée aussi auto- matiquement , et sous ce rapport elle peut être effectuée commodément en commandant la vitesse à laquelle fonctionne le laminoir. 

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   Par exemple on peut entraîner le laminoir par un moteur coumpound 189 à champ série différentiel représenté sur la fig. 18 et comprenant un induit 190 agissant sous l'influence du champ résultant de l'action combinée d'une bobine shunt 191 et d'une bobine série 192 enroulée pour créer un champ de direction opposée au champ engendré par la bobine shunt 191 , de sorte qu'une augmentation du courant du moteur 189 résultant d'une augmentation du couple nécessaire au fonctionnement du laminoir, causée par une étendue de solidification excessive , par une augmentation du champ série inverse, diminuera automatique- ment le champ résultant et augmentera la vitesse du moteur 189 et du laminoir, de façon à diminuer l'étendue de la so- lidification , tandis qu'une diminution de'couple nécessaire à l'entraînement du laminoir,

   résultant d'une diminution de l'étendue de la solidifitation , diminuera le courant du moteur 189 , en diminuant le champ engendré par la bobine série 192 et en augmentant le champ résultant, et en diminuant ainsi la vitesse du moteur 189 et du laminoir , et de cette façon , en augmentant l'étendue de la solidification. L'é- tendue de l'action du champ série sera naturellement limitée, comme cela est bien connu dans l'art, pour empêcher la prépondérance du champ série dans des conditions de fonc- tionnement quelconques. 



   Avec un moteur de ce genre,   effe'ctuant   la commande automatiquement, il est nécessaire seulement de coordonner initialement, eu égard à la nature du métal et à la largeur du passage , après quoi le moteur 189 , construit d'une façon appropriée ,maintiendra la coordination automatiquement. 



   Toutefois, dans beaucoup de circonstances , il n'est pas désirable de faire varier la vitesse du fonctionnement 

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 du laminoir, mais au contraire il est désirable de le main- tenir à une vitesse constante et de commander quelque autre facteur régissant l'étendue de la solidification du métal, et dans ces circonstances , on peut obtenir une commande automatique au moyen du mécanisme de commande représenté sur la fig. 19: 
Sur la fig. 19 on a représenté un moteur de lami- noir 193 qui peut être un moteur asynchrone triphasé à cage d'écureuil , connecté par des conducteurs 194 , 195 et 196 à un démarreur   197   alimenté par les conduites de ligne 198 , 199 et 200 , et de tout genre convenant à cet effet. 



  Le moyen de.commande de la fig. 19 comprend aussi un moteur pilote 201 du genre asynchrone triphasé à rotor bobiné, con- necté au moyen de conducteurs 202 , 203,   204   à un interrup- teur de commande et d'inversion 205 qui est connecté à son tour aux fils de ligne 198 , 199 et 200 , au moyen de con- ducteurs de connexion 206 , 207 et 208 et qui fonctionne dans sa position supérieure de façon à connecter le moteur pilote 201 pour la marche dans un sens, et dans sa position inférieure pour connecter le moteur 201 pour la marche dans le sens inverse , comme on le comprendra par le schéma des connexions. 



   Sur l'arbre du moteur pilote 201 sont montées trois bagues de prise de courant   209 ,  210 et 211 connectées à l'enroulement du rotor comme cela est bien connu dans l'art, et en prise avec des balais non représentés , connectés à des conducteurs 212 ,  213et   214 conduisant à des résistances   215 ,    216   et 217 connectées à leurs extrémités opposées par un conducteur en étoile   218 ,   grâce à quoi le moteur pilote   201   fonctionne normalement avec les résistances 215 , 216 et 217 interposées dans le circuit d'induit.

   Toutefois, des conducteurs   219 ,   220 et   221   venant des conducteurs 212 , 213 et 214 qui connectent les bagues 209 , 210 et 211 aux résistances   215  216 et 217 et allant à un interrupteur 222 normalement ouvert et permettant de réunir les conduc- 

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 teurs   219 ;  220 et 221 , permettent de mettre en court- circuit les résistances 215 ,   216   et 217 pour supprimer celles-ci du circuit d'induit du moteur 201 , en court-cir- cuitant ainsi l'induit du moteur 201 ,en augmentant de façon correspondante sa vitesse chaque fois que l'interrup- teur de vitesse 222 est fermé. 
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  / avant au L'interrupteur de commande 205 est placé dans sa moyen position/inverse arrière au moyen d'un solénoïde arrière lénoide avant 224 , et l'interrupteur de vitesse 222 est amené dans sa 223 et dans sa position fermée par un solénoïde 225 tandis que l'inter- position rupteur 0¯5 comporte aussi un interrupteur auxiliaire ri26 comprenant un bras de contact 227 pouvant venir en prise avec un contact avant 228 lorsque l'interrupteur de commande   205   est dans la position avant, et'avec un'contact inverse 229 lorsque l'interrupteur de commande   205   est en position arrière. 



   Dans le conducteur 196 allant du démarreur 197 au moteur 193 du laminoir, sont interposés une série de relais 230 à 235 obéissant au courant passant dans le con- ducteur 196 et réglés de façon à fonctionner à des valeurs progressivement croissantes dans l'ordre sus-mentionné, les relais 230, 231 et 233 étant du genre des relais à surcharge s'ouvrant chacun lors du passage du courant excédant la valeur prédéterminée de ce relais, et les relais 232 , 234 et 235 étant du genre de relais à manque d'intensité,se fermant chacun lors du passage d'un courant de valeur supé- rieure à celle qui est la valeur prédéterminée pour ce relais. 



   Dans ces conditions , le démarreur 197 du moteur étant dans la position déconnectée , les relais 230 et 231 seront en position fermée, le relais 232 sera en position ouverte, le relais 233 sera en position fermée, et les relais 234 et 235 seront en position ouverte ,et cet état se con- servera jusqu'à ce que le courant ait atteint dans la ligne 196 une valeur excédant la valeur prédéterminée à laquelle 

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 fonctionne le relais 230 . 



   En conséquence , lorsque le démarreur 197 est fermé, ce courant ne passera pas seulement dans le moteur 193 du laminoir , mais aussi du conducteur de ligne 194 par les conducteurs 236 et 237 , l'interrupteur du relais 230 , les conducteurs 238 et 239 , une bobine 225 de l'interrupteur de vitesse 222 et les conducteurs 240 , 241 et 242 , retour au conducteur de ligne 195 en excitant ainsi la bobine 225 pour fermer l'interrupteur de vitesse 222 , mettre en cir- cuit les résistances 215, 216 et 217 dans le circuit d'induit du moteur pilote   201 ,   et connecter le moteur pilote 201 pour le fonctionnement à la vitesse maximum.

   Simultanément, le relais 231 étant aussi fermé, le courant passera du con- ducteur de ligne 196 par les conducteurs 243 et 244 , la bobine avant 223 de l'interrupteur de commande 205 , les con- ducteurs 245 et 246 , le relais 231 , les conducteurs 247 et 248 et le conducteur 242 , retour au conducteur de ligne   195 ,   pour exciter la bobine avant 223 de l'interrupteur de commande 205 , amener l'interrupteur de commande 205 dans la position avant et connecter le moteur pilote 201 pour le fonctionnement en avant, et en raison du fait que l'interrup- teur de vitesse 222 est fermé , pour le faire fonctionner à la vitesse maximum .

   Dès que l'interrupteur de commande 205 est venu dans sa position supérieure ou avant, le bras d'interrupteur 227 de l'interrupteur auxiliaire 226 vient en prise avec le contact avant 228 , et ceci ferme un second circuit passant par la bobine avant 223 de l'interrupteur de commande 205 , s'étendant depuis le conducteur de ligne 196 par les conducteurs 243 et   244 ,   la bobine 223 de l'in- terrupteur de commande 205 , s'étendant depuis le conducteur de ligne 196 par les conducteurs 243 et 244 , la bobine 2 23 de l'interrupteur de commande .205 , le conducteur 245 , un conducteur 249 , l'interrupteur du relais 233 , un conduc- teur   250 ,   le contact d'interrupteur auxiliaire 228 et le bras d'interrupteur auxiliaire 227 , un conducteur 251 et 

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 le conducteur 242 , retour au conducteur de ligne 195. 



   Lorsque le courant passant dans le conducteur 196 augmente, le relais 230 s'ouvre pour ouvrir le circuit par l'intermédiaire de la bobine   225   de l'interrupteur de vitesse 222 , pour intercaler les résistances 215, 216 et 217 dans le circuit d'induit du moteur pilote 201, pour rédui- re la vitesse de marche du moteur pilote 201.

   Ensuite, lors- que le courant augmente encore dans le conducteur 196 , le relais 231 s'ouvre pour interrompre le circuit par la bobine avant 223 de l'interrupteur de commande   205   au moyen de l'in- terrupteur du relais 231 , mais cela restera sans effet pour la raison que le circuit passant par la bobine   223   est fermé aussi par l'interrupteur du relais   233 .   Lorsque le courant augmente encore dans le conducteur 196 , le relais 232 fonctionne pour fermer l'interrupteur , mais'ceci reste aussi sans effet , du fait que le relais 232 est en série par le conducteur 252 avec l'interrupteur auxiliaire 226 de l'in- terrupteur de commande  205 et   que le bras 227 de   l'interrup-   teur auxiliaire   226   est en position avant,

   en prise avec le contact avant   228 ,   plutôt qu'en position inverse, en prise avec le contact inverse 229 , auquel est connecté l'interrup- teur du relais 232. 



   Toutefois, lorsque le courant augmente encore dans le conducteur 196 ,il atteint la valeur prédéterminée pour le relais 223 qui s'ouvre en interrompant le dernier circuit passant par la bobine avant   223   de l'interrupteur de commande 205 , pour permettre à cet interrupteur de revenir dans la position neutre, sous l'action d'un moyen de sollicitation de tout genre convenable ,non représenté. On remarquera, toutefois ,que ceci ne met toujours pas en contact le bras d'interrupteur 227 de l'interrupteur auxiliaire 226 avec le contact inverse 229 , de sorte que le fait que l'interrupteur du   relais 252   est fermé reste toujours 

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 sans conséquence. 



   Toutefois, lorsque le courant augmente encore dans le conducteur de ligne 196, le relais 234 fonctionne et ferme son interrupteur, et un circuit est alors établi du conducteur de ligne 196 par le conducteur 243, un con- ducteur 253, la bobine arrière   224   de l'interrupteur de commande 205, des conducteurs 254 et 255, l'interrupteur du relais 234, un conducteur   256   et les conducteurs 241,   248 et   242, retour au conducteur de ligne 195, ce circuit excitant la bobine arrière   224   de l'interrupteur de commande   205   de manière à amener cet interrupteur dans la position arrière,

   ce qui connecte le moteur pilote   201   pour le fonc- tionnement dans le sens arrière Lorsque l'interrupteur de commande   305 est   amené ainsi dans la position arrière, le bras d'interrupteur 227 de l'interrupteur auxiliaire 226 touche le contact arrière 229, et ceci établit un second circuit traversant la bobine arrière 224 de l'interrupteur 205 circuit allant du conducteur de ligne 196 par les con-      ducteurs   243   et 253, la. bobine arrière   224   de l'interrup- teur de commande 205, le conducteur   ..il,   un conducteur 257, l'interrupteur du relais 232, le conducteur 252, le contact   229,   le bras   227   de l'interrupteur auxiliaire et les con- ducteurs 251 et 242, retour au conducteur de ligne 195. 



   Si le courant continue à augmenter dans le con- ducteur de ligne   196-   et atteint la valeur prédéterminée pour le relais 235, l'interrupteur du relaie 235 se fermera pour établir un circuit allant du conducteur   de ligne   196 par le   conducteur   236, un conducteur 258, l'interrupteur du relais 235, un conducteur 259, le conducteur 239, la bobine 225 de l'interrupteur de vitesse 222 et les conducteurs 240, 

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 241, 248 et 242, retour au conducteur de ligne   195.

   ce   qui excite, de nouveau, la bobine 225 de l'interrupteur de vi- tesse 222 pour fermer   l'interrupteur   de vitesse 222, ce qui met en court-circuit les résistances 215,   216   et 217 dans le circuit d'induit du moteur pilote 201 et rétablit le      fonctionnement à pleine vitesse de ce moteur, mais cette   fois$   en sens inverse. 



   Toutefoissi le courant décroît dans le conduc- teur de ligne 196 au lieu de croître, il tombe d'abord au-dessous de la valeur prédéterminée pour le relais 234, et ce relais s'ouvre en ouvrant le circuit passant par la bobine arrière   224   de l'interrupteur de commande 205 par   l'interrupteur   du relais 234, mais ceci sera sans importance puisqu'un autre circuit traversant la bobine arrière 224 de l'interrupteur de commande 205 est fermé au moyen de l' interrupteur du relais 232.Lorsque le courant décroît encore dans le conducteur de ligne 196, l'interrupteur du relais 233 se fermera, mais ceci sera également sans impor- tance parce que l'interrupteur du relais 233 est en série avec le contact avant 228 de l'interrupteur auxiliaire   226,

     tandis que le bras d'interrupteur 227 de l'interrupteur auxiliaire 226 est en prise avec le contact arrière 229 et non avec le contact avant   228.   



   Toutefoissi le courant décroît encore davantage, le relais 232 fonctionnera pour ouvrir son interrupteur, et ceci interrompra le second circuit passant par la. bobine arrière 224 de l'interrupteur de commande 205, et oet in- terrupteur reviendra à la position neutre en   déconnectant   le moteur pilote   201.   



   Après cela, une augmentation du courant dans le conducteur de ligne 196 provoquera la; répétition dn cycle 

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 décrit ci-dessus, tandis qu'une diminution encore plus im- portante du courant dans le conducteur de ligne 196 re- fermera l'interrupteur du relais 231 pour refermer le circuit passant par la bobine avant   225'de   l'interrupteur de commande 205, ce qui fait fonctionner le moteur pilote 201 dans le sens avant jusqu'à ce que le courant du conducteur de ligne 196 excède la valeur prédéterminée pour le fonc- ti onnement du rel ais 233 so it   avec$   so it sans le fonctionne- ment du relais 230,pour mettre le moteur pilote 201 en pleine vitesse, selon que le courant du conducteur de ligne 196 tombe ou non au-dessous de la valeur prédéterminée pour le fonctionnement du relais 230. 



   Dans ces conditions, la situation est que lorsque le courant du moteur   195 du   laminoir tombe au-dessous de la valeur prédéterminée pour le relais 231, le moteur pilote 201 fonctionne dans le sens avant jusqu'au moment où le cou- rant du moteur 193 du laminoir excède la valeur prédéterminée pour le second relais suivant 233 et   s'arrête   alors jusqu'à ce que le courant du moteur   193 du   laminoir retombe   au-   dessous de la valeur prédéterminée du relais 231,auquel cas le cycle recommence, ou jusqu'à ce que ce courant s'élève au-dessus de la valeur prédéterminée pour le relais 234, auquel cas,

   le moteur pilote 201 est actionné en sens inverse jusqu'à ce que la valeur du courant du moteur du laminoir décroît jusqu'au dessous de la valeur prédéterminée pour le relais intermédiaire 232, après quoi le moteur pilote s'arrête de nouveau, jusqu'à ce que le courant du moteur 193 du laminoir s'élève de nouveau au-dessus de la valeur pré- déterminée pour le relais 234, auquel cas le moteur pilote est actionné de nouveau dans le sens inverse, ou dans 

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 l'alternative, retombe au-dessous de la valeur prédéterminée pour le relais 231, auquel cas le moteur pilote 201 est actionné de nouveau dans le sens avant, Cela avec cette addition que, lors d'écarts excessifs de la valeur normale,

   les relais 230 et   235   entrent en jeu pour mettre en   court--   circuit les résistances dans le circuit d'induit du moteur pilote 201 , afin d'augmenter sa vitesse et d'accélérer le retour à la situation normale. 



   On a indiqué plus haut que le couple nécessaire à l'entraînement du laminoir suit l'étendue de la solidifica- tion rapportée à l'écartement entre les cylindres$ et natu- rellement, le courant absorbé par le moteur 193 du laminoir suit le couple   nécessair e   à   l'entraîne ment   du laminoir, de sorte que le courant du conducteur de ligne 196.

   agissant sur les relais   230   à 235, suit l'étendue de la solidification du métal avec tout métal donné, avec tout écartement donné des cylindres et, par suite, avec le calibre, et l'étendue de la solidification du métal peu t être maintenue par conséquent automatiquement   constante   simplement en reliant d'une façon convenable le moteur pilote   201   à l'un quelconque   ou   plusieurs des moyens commandant l'un ou plusieurs des facteurs régissant l'étendue de la solidification. 



   Par exemple, on peut relier le moteur pilote 201 par une transmission appropriée au creuset 50 pour commander l'écoulement du métal   du   creuset 50 dans l'auge 62, ou on peutrelier le moteur pilote   201   aux robinets 112 commandant l'adduction de l'eau de refroidissement aux cylindres, mais quelle que soit la disposition appliquée, les moyens de commande de la figé 19, réglés convenablement pour correspon- dre à la nature du métal travaillé, et la largeur du passage entre les cylindres, fera varier automatiquement d'une façon 

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 coordonnée ltun quelconque ou plusieurs des facteurs régissant l'étendue de la solidification, pour maintenir automatique- ment constantes les caractéristiques de la bande continue sortant du laminoir. 



   Naturellement, tandis qu'on a décrit l'appareil représenté ici en se référant, en particulier, à la combinai- son dans laquelle   l'étendue   de la solidification est plus grande que la largeur de passage entre le s cylindres, de sorte qu'on obtient une bande laminée, l'appareil représenté ici peut être utilisé en grande partie aussi bie n pour une bande possédant d'autres caractéristiques) telles que celles qui sont produites lorsque l'étendue de la solidification n'est pas plus grande que la largeur du passage et que la bande est coulée. 



   Toutefois, lorsqu'on fait fonotionner le laminoir pour produire une bande laminée, on obtient une bande bien supérieure à une bande chimiquement identique dans laquelle la solidification précédait le travail mécanique de tout intervalle de temps ou de température usuel, 
Une explication plausible de ces faits est qu'à l'instant de la solidification de tout métal fondu, la vites- se de croissance de la structure cristalline, exprimée en termes de fixité des relations entre les atomes individuels ou groupes d'atomes, atteint un maximum au début, mais    décroit très rapidement. On suppose que cela est vrai à l'égard et du temps et de la température. En d'autres mots,   la vitesse de la croissance de la microstructure cristalline est une fonction à la fois de la température et du temps. 



   Le procédé décrit fait agir une distorsion méca- nique sur la dimension du grain à des instants et des tempé- ratures très voisins de ceux de la solidification, bien plus 

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 voisins que dans tout autre procédé connu. En outre, lorsque la solidification achève le remplissement de l'espace entre les deux cylindres, comme en 24   (Fig.   2), et que toutes les parties du métal sont soumises instantanément à une défor- mation mécanique, le commencement de la déformation non seu- lement coïncide avec la première occasion de la susceptibilité de recevoir un effort mécanique, mais encore agit en premier lieu sur un corps de matière ayant un gradient de température très raide entre le centre de chacune des surfaces exté-   rieures.   Les parties centrales,

   plus chaudes et   plua   faibles, qui sont au moins accessibles à la déformation mécanique par laminage ultérieur soit à chaud ou à froid, supportent la majeure partie de la déformation mécanique pendant toute Inaction de laminage, et après cela, aucun gradient de tem- pérature approchant le gradient initial ne peut plus jamais être obtenu. 



   Que la théorie précédente soit correcte ou non, le fait est que la matière préparée comme décrite ici possède une ductilité et une homogénéité supérieures au métal identique laminé, soit à chaud, soit à froid, et dans une mesure telle que cela permet une extension notable des champs d'application de ces matières, par exemple les laitons pré- parés de cette façon peuvent être soumis à des opérations d'étirage plus sévères que cela n'était possible précédemment, et être après l*étirage beaucoup plus exempts de craquelures et posséder un fini superficiel bien supérieur. 



   Lors de la fabrication suivant l'invention d'allia- ges susceptibles d'une trempe et d'un revenu par un traitement thermique, il est possible de refroidir les surfaces exté- rieures au-dessous de l'un ou de plusieurs des pointe de 

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 transformation de la matière pendant la formation initiale de la bande. Evidemment, ceci revient à une solidification, une transformation thermique et une déformation mécanique simultanées ce qui réalise dans une seule opération ins-   tantanée,   quelque chose qui nécessitait jusqu'ici au moins deux opérations séparées.

   On peut supposer qu'il en résulte aussi des perfectionnements saillants dans la mi- crostructure et dans la symétrie du produit résultant, effectuant une anélioration du produit plus importante, même que celle consistant dans l'élimination de la ou des opérations   additionnelles.   



   Il est évident après ce qui précède qu'on a atteint au moins les buts principaux de l'invention, mais il est évident en même temps que la description qui vient d'être faite est donnée à titre d'exemple et que l'inven- tion n'y est pas limitée.

Claims (1)

  1. RESUME 1 . Procédé de- fabrication de métal consistant à agir sur une masse de ni.étal fondu, pour en soustraire la chaleur et pour solidifier le métal ; àdéplacer le métal solidifié par rapport à la masse fondue en contact avec celle-ci, en continuant à soutirage la chaleur cependant que la section transversale de la masse solidifiée croît par la solidification adhérente de la masse fondue; et à continuer à faire avancer le métal solidifié le long d'un passage de section transversale inférieure à celle que le métal solidifié a atteinte.
    Ce procédé peut être caractérisé en outre par les points suivants, ensemble ou séparément <Desc/Clms Page number 40> 'a) Le métal solidifiéest formé de façon à constituer une bande continue. b) Deux corps se forment séparément et se joignent en une seule bande avant dtentrer dans le passage; c) le passage est défini, au moins en partie, par des parois mobiles qui font avancer la bande à travers le passage ; d) ce passage est défini, au moins en partie, par des surfaces de révolution rigides ayant un contact de roulement avec la bande traversant le passage; e) les parois ou surfaces rigides s'étendent vers le haut et en s'écartant en arrière de l'entrée du passage$ elles supportent et soustraient de la chaleur da métal qui se solidifie;
    f) la section transversale on métal solidifé est suffisamment réduite dans le passage pour allonger ou repousser sensiblement le métal dans la direction de son propre mouvement; g) une partie ou le tout de la surface du corps entrant dans le passage y est refroidie au-dessous de l'une ou de toutes les températures de trempe ou d'autre trans- formation du métal ; h) le laminage et la conformation subséquente de la bande sont effectués en des temps et à des températures telles qu'on préserve une partie ou le tout de l'effet de traitement thermique du premier refroidissement ; i) le refroidissement est insuffisant pour porter l'action de durcissement jusqu'au centre de la bande de sorte qu'une couche centrale relati vement douce reste après le premier refroidissement; j) on permet à la:
    chaleur sensible du centre de réohauffer et de supprimer une partie ou le tout de la --trempe des couches superficielles. <Desc/Clms Page number 41> k) - la section transversale du métal solidifié n'est pas circulaire et la chaleur contenue dans les diffé- rentes parties de la section de la bande et/ou les actions de chauffage et de refroidissement produisant leurs effets sur les différentes parties de la section de la bande, sont coordonnées de façon à compenser l'exposition excessive des parties les plus exposées de la section transversale ; 1) - cette compensation est effectuée en four- nissant du métal fondu frais à la masse fondue en quantité plus grande au voisinage des parties les plus exposées de la section transversale du métal solidifié que partout ail- leurs;
    m) - on réalise-cette compensation en donnant aux parties les plus. exposées de la section transversale des dimensions transversales plus grandes qu'aux parties les moins exposées ; n) - on concentre Inaction de refroidissement ou de soustraction de chaleur à laquelle le métal solidifié est soumis au voisinage des parties qui sont géométriquement le moins exposées de la section transversale ; o) - on renouvelle la masse fondue en y ajoutant du métal fondu frais pour remplacer le métal solidifé soutiré ; p) - on dépose le métal fondu frais dans la masse avec un minimum de vitesse à l'entrée; q) - on délivre le métal frais dans la masse à une température à laquelle il est suffisamment fluide pour permettre aux bulles entraînées par l'adduction, de s'é- lever et de s'échapper;
    <Desc/Clms Page number 42> r) - on dépose d'abord le métal frais en une masse séparée adjacente à la masse principale et s'étendant aussi bien au-dessus qu'au-dessous du niveau supérieur de la masse principale, et le métal frais s'écoule par un filet submergé de la masse séparée dans la masse principale; s) - la hauteur de chute totale du métal allant à la masse principale est inférieure à celle de la masse principale; t) - le procédé de formation d'une bande de métal directement depuis le métal fondu, consiste à supporter une réserve de métal fondu en contact avec une paire de cylindres de refroidissement;
    à faire tourner les cylindres de façon entraîner sur les cylindres, à travers le passage entre les cylindres, sous forme d'une bande, le métal venant de la réserve solidif ié sur une étendue telle que la section transversale du métal solidifié entrant dans le passage est notablement en excès sur la dimension du passage et est soumise à une compression transversale notable et à une expulsion longitudinale par l'action de laminage au passage, grâce à quoi la valeur de la puissance mécanique indique l'étendue sur laquelle la solidification a lieu;
    et à commander le fonctionnement en faisant varier ltun on plusieurs des facteurs affectant l'étendue de la solidifi- cation, telles que la vitesse des cylindres, la température de la réserve, l'étendue du contact entre la réserve et les cylindres, et la température des surfaces des cylindres en contact avec la réserve, afin de réduire la solidification lorsque la puissance augmente et d'augmenter la solidif- cation lorsque la puissance diminue ; u) - la commande obéit au couple résistant des cylindres. <Desc/Clms Page number 43> v) - la puissance absorbée pour le laminage n'est pas inférieure à 1 cheval vapeur par 30 an de largeur de la bande et par 30 cm par minute de vitesse pé- riphérique de l'avancement du métal solidifié dans le passageo 2 .
    Appareil métallurgique comprenant :des cy- lindres de refroidissement, des moyens pour supporter une masse de métal fondu en contact avec ces cylindres, des moyens pour entraîner ces cylindres de façon à délivrer une bande de métal à travers le passage entre ces cylindres, des moyens indicateurs pour indiquer la charge mécanique des cylindres ; des moyens de commande commandant l'éten- due de la solidification sur les cylindres, pour la réduire lorsque la charge augmente et inversement.
    Cet appareil peut être caractérisé en outre par les points suivants ensemble ou séparément a) la masse de métal est supportée sur les cy- lindres et la bande se déplace en descendant entre les cy- lindres. b) l'appareil comporte des moyens automatiques sensibles à la charge, reliés à des moyens de commande pour régir l'action de l' appareil. c) les moyens automatiques sensibles à la charge sont constitués par un moteur électrique comprenant un champ shunt et un enroulement de champ série sensible à la charge, agissant en opposition au champ shunt pour accélérer le moteur automatiquement lorsque la charge augmente et in- versement, grâce à quoi les caractéristiques fonetionnelles du moteur réalisent la commande automatique.
    d) on prévoit des moyens pour supporter une masse de métal fondu sur les cylindres, et des moyens pour ajouter du métal frais à la masse, comprenant un récipient disposé <Desc/Clms Page number 44> de façon à recevoir le métal fondu frais et une ouverture prévue dans le fond de ce récipient et établissant un conduit débouchant dans la masse principale au-dessous de cette surface pour guider le métal submergé du récipient dans la masse principale. e) le récipient est partiellement immergé dans la masse principale. f) on prévoit deux cylindres dont l'un comporte un flasque adjacent à l'extrémité de l'autre;
    ce flasque étant constitué d'une matière de laquelle se détachent, en cas de frottements abrasifs contre l'autre cylindre, des par- ticule et non des copeaux. g) le flasque constitue un barrage terminal pour la réserve de métal fondu supportée par les cylindres. h) on prévoit des moyens pour entraîner les cy- lindres de manière à faire passer une bande à travers le passage compris entre les cylindres ; les cylindres ayant une forme telle qu'ils ont une plue grande adhérence au bord de la bande que partout ailleurs. i) l'un ou les deux des cylindres possèdent un flasque terminal comportant une surface annulaire rugueuse orientée vers l'intérieur venant en prise avec le bord de la bande.
    3 . Métal caraotérisé par les points suivantes en- semble ou séparément : a) - Il possède la microstructure résultant d'une déformation mécanique par laminage pendant que l'intérieur de la matière est sensiblement au point de fusion. b) - Il est laminé directement depuis une masse fondue et possède la microstructure résultant d'ne déforma- tion mécanique par laminage sensiblement à l'instant où la <Desc/Clms Page number 45> solidification devient complète. c) - Ce métal résulte d'un traitement thermique et possède la microstructure résultant d'une déformation mécanique par laminage, les surfaces extérieures de la bande étant refroidies au-dessous de l'un, au moins, des points de transformation de la matière, tandis que l'intérieur de la matière est sensiblement au point de fusion.
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