<Desc/Clms Page number 1>
CADENAS DE SURETE A FONCTIONNEMENT AUTOMATIQUE POUR PORTES ET FENETRES, PERMETTANT LEUR ENTR'OUVERTURE SEULEMENT, par Angelo PEROTTI.
Les dispositifs de sureté connus, à chaîne ou à tiges articulées, qu'on applique aux portes et éventuellement aux fenêtres des habitations, ont principalement le but de permet- tre l'ouverture d'un soupirail ; d'une manière tout-à- fait subordonnée, le but est aussi d'accroître la sureté, Hais il arrive que, d'ordinaire, (par oubli ou pour d'autres causes), on n'accroche pas ces dispositifs; de sorte qu'ils perdent leur raison d'être et ils ne présentent pas la garantie néces- saire.
Le dispositif formant l'objet de l'invention obvie à cet inconvénient, car il est constitué d'organes construits et disposés de telle sorte, qu'ils s'accrochent entr'eux automa- tiquement du seul fait de la fermeture de la porte, sans qu'il n'intervienne, pour effectuer cet accrochage, aucune manoeuvre faite exprès. Ce dispositif peut aussi consentir un accrochage "mi-automatique", pour le cas où la jonction des deux éléments doit avoir lieu seulement lorsqu'on le désire, cette jonction
<Desc/Clms Page number 2>
s'effectuant du reste toujours, bien entendu, sans aucune action directe sur les organes à accrocher.
Le dispositif permet en ou- tre le bloquage de la chaîne, c'est-à-dire qu'il permet d'empê- cher l'ouverture ae celle-ci sans toutefois interdire à celui qui se trouve dans la maison de voir ceux qui se trouvent au dehors et de parler avec eux, ce qui constitue un avantage ap- préciable lorsqu'il y a des enfants ou des jeunes personnes.
Naturellement, les deux parties du dispositif seront appliquées l'une sur le battant et l'autre sur le contre-battant; leur forme pourra varier selon les nécessités, de même que leurs positions respectives, le principe mécanique invariable qui pro- duit la connexion des deux parties seul restant ferme, à savoir, l'introduction automatique ou mi-automatique d'une tête solidai- re de l'une des parties dans un oeillet disposé dans l'autre.
Dans le but de rendre plus évidentes la nature et la portée de l'invention, on en a représenté aux dessins annexés quelques modes d'exécution possible, appropriés à quelques unes des exigences différentes et spéciales qui peuvent se présenter dans les différents cas d'application. Notamment :
Figs. 1 - 3 sont les trois représentations orthogonales d'un cadenas à tête engageable;
Figs. 4 - 7 sont les formes de différents types de cette tê- te;
Figs. 8 - 11 sont les projections horizontales respectives des têtes représentées aux Figs. 4 - 7;
Figs. 12 - 13 sont les projections frontales et en plan de la section longitudinale horizontale d'un cadenas articulé où la partie portant l'oeillet d'engagement a une conformation spéciale, et où le cadenas portant la tête est disposé d'une manière différente de celle représentée aux Figs. 1 - 3;
Figs. 14 - 15 sont deux vues orthogonales d'un autre type de pièce à oeillet;
Fig. 16 est la vue de côté d'un type analogue;
<Desc/Clms Page number 3>
Figs. 17 - 18 sont les vues frontale et en plan, sectionnées, d'un autre type de cadenas;
Fig. 19 est une vue analogue à celle de la Fig. 18, le cade- 'tant en position engagée à porte entre-baillée;
Figs. 20 - 21 sent la vue frontale et la section verticale d'un autre type;
Fig. 22 est une vue analogue à la Fig. 20, pour une autre situation du cadenas;
Figs. 23 - 24 sont la vue frontale et la section verticale d'un dernier type;
Fig. 25 est une vue analogue à la Fig. 24, le cadenas étant représenté dans une autre position;
Figs. 26 - 29 représentent une variante du type représenté aux Figs. 14 - 16.
Selon le mode d'exécution représenté aux Figs. 1 - 3, la tête engageable est appliquée au vantail mobile, et elle est solidaire d'un cadenas ordinaire à coulisse commandé par ressort.
Ce cadenas, pour la partie constituant la serrure, est représen- té d'une manière purement schématique, car il n'y a aucune inno- vation aux types de cadenas connus : bien au contraire, l'un des avantages du système est celui de pouvoir servir indifféremment avec tous les modèles de serrures.
Le verrou 2 est poussé par le ressort 3; il peut s'ou- vrir de l'intérieur de la maison en tirant le bouton 4, tandis que, de l'extérieur, on l'actionne par le moyen de la clef 5. Il présente un petit rouleau 6 avec lequel s'engage une tête 7 de forme, quelconque, rectangulaire, ovale, ronde ou autre, telle que représentée aux Figs. 4 - 11.
Dans la Fig. 12, le verrou 2 n'est plus isolé et à coulisse, actionné par ressort, mais il est combiné avec une serrure vraie. Cela offre plusieurs avantages, car, en plus d'u- ne réduction du nombre des pièces à fixer sur la porte, le fonc- tionnement mi-automatique est également possible.
En effet, le
<Desc/Clms Page number 4>
pêne usuel 13 de la serrure, actionné d'une manière quelconque, est pourvu d'une dent 14 qui s'engage dans une cavité 15 du ver- rou 2. Si cette cavité est exactement proportionnée à ce que, lorsqu'on ferme la serrure, la dent 14 aille buter contre la dent 15 du verrou 2, il arrivera que le verrou 2 lui aussi, (qui normalement est inerte, n'étant pas commandé par ressort) sera entraîné au dehors et sera poussé à l'intérieur de l'oeillet qui se trouve sur le vantail fixe ou contre-battant. Le verrou 13 pourra par contre rétrocéder (et donc ouvrir la porte) sans en- traîner avec lui le verrou 2, car la dent 14 ne rencontre alors aucun obstacle dans la cavité 15.
Le cadenas restera donc accro- ché, et, pour le décrocher, il faudra donner un ou plusieurs tours de clef supplémentaires, de manière précisément que la dent 14 aille buter contre la dent 17, entraînant par là avec elle le verrou 2.
On ne considère pas ici les arrêts qui seraient éventu ellement nécessaires pour retenir ou pour guider la course du verrou 2, étant donné qu'il importe peu si l'ouverture est facile de l'intérieur du logement, et que, de l'extérieur, on ne peut pas actionner le verrou 2 si la porte n'est pas fermée entière- ment. Enfin, si, à l'extrémité 17 ou verrou 2 est prévu un àispo- sitif quelconque qui empêche sa course de retour, c'est-à-dire dans la direction indiquée par la flèche, et si ce dispositif requiert, pour être ouvert, l'emploi d'une clef, il est évident que celui seulement qui possède cette clef pourra ouvrir le cade- nas de sûreté.
La description de cette invention est donc limitée à la démonstration d'un verrou 17a commandé par une clef 17b à la manière d'une serrure quelconque; mais l'on ne sortirait pas du cadre de l'invention si l'on variait la forme de construction, car il suffit pour l'invention qu'il existe un arrêt commandé par une clef.'Cet arrêt' constitue le dispositif de bloquage de la chaîne de sureté.
L'oeillet destiné à s'engager avec la tête à champi-
<Desc/Clms Page number 5>
gnon peut affecter différentes dispositions: ci-après l'on dé- crit à titre d'exemple quelques unes des structures que l'on peut adopter en restant toujours dans le cadre de l'invention.
Le type en fer à cheval représenté à la Fig. 12 utilise une con- formation déjà connue et employée, mais seulement pour l'inser- tion à la. main. L'invention concerne seulement l'engagement au- tomatique, qui peut être obtenu de différentes manières, ou plus simplement comme suit: quand on ferme le vantail mobile de la porte, la tête 7 du verrou 2 pénètre dans l'encoche 19: elle bute alors contre (et donc elle pousse) le nez 20, qui est re- lié, moyennant une tige 21, à une dent 22 qui, sous l'action d'un ressort 23, tient baissé (et donc ouvert) le fer à cheval 18, comme il est indiqué en lignes pointillées aux Figs. 12 - 13.
Dès que la dent 22 est poussée par la tête 7, elle libère le fer à cheval, qui pivote en 24 et est poussé par un ressort 23 ayant tendance à le maintenir orthogonalement par rapport à la porte, comme indiqué dans la Fig. 13. La tête 7 reste alots enga gée dans l'oeillet allongé 25, et elle ne peut plus être effi- lée si le vantail de la porte n'est pas complètement fermé, car dans la cavité 19 seulement il existe un espace suffisant pour sa sortie.
Selon le mode d'exécution représenté aux Figs. 14 - 15 l'oeillet est solidaire de l'extrémité d'une tige pouvant glisser à la manière d'un piston. Dans ces figures est représen- tée une platine d'appui qui présente deux guides de glissement 27 - 27', si le piston à la forme d'un "T", ou bien avec un seul guide tubulaire si le piston à la tête sphérique. Dans les deux cas, le piston -peut non seulement glisser dans le sens lon- gitudinal, mais il peut aussi se soulever comme il est indiqué en lignes pointillées dans la Fig. 15. à son extrémité libre, le piston est pourvu d'un oeillet 28 dans lequel peut entrer aisément la tête 7 du verrou 2, qui, comme il a été dit, avance automatiquement.
Si le van-
<Desc/Clms Page number 6>
tail mobile de la porte est ouvert sans que le verrou 2 soit vo- lontairement retiré en arrière, ce dernier, ainsi que sa tête,se. maintiendront toujours dans la position de départ, avec l'axe 29 29' vertical et l'axe 30 - 30' horizontal. Le piston sera par con tre entraîné dans la direction de 30', et forcé lui aussi à main- tenir l'oeillet sur l'axe 30 - 30'; mais, comme il ne peut pas changer sa longueur, la tête 31 devra parcourir les guides de glissement et se porter vers l'axe 30 - 30', comme il est indi- qué en lignes pointillées à la Fig. 15.
L'oeillet terminal 28 affectera par conséquent un alignement transversal à l'axe verti- cal 29 - 29' aussi bien qu'à l'axe horizontal 30 - 30', et la
EMI6.1
e &(,, & 4ee tête 7 ne pourra être dégagée t,-,nt que le vantail ne JL J. - soit refermé,, soit refermé.
Dans la Fig. 16 le piston est remplacé par une lame 33 montée pivotante en 34 et pourvue d'un oeillet allonge 35. Ici aussi, la tête 7 du cadenas 2 entrera dans l'oeillet 35 seulement si le vantail est fermé, mais, dès qu'on ouvre celui- ci, si le verrou 2 n'est pas retiré, il se déplace vers 30', en maintenant à la tête 7 les dits alignements (vertical 29 - 29' et horizontal 30 - 30'). La lame 33 montée pivotante en 34 devra tourner de la manière représentée en lignes pointillées à la Fig. 16, et, ici encore, la tête 7 et l'oeillet 35 se trouveront croisés, en rendant impossible l'effilage de la tête 7 avant que le vantail ne soit refermé.
Si l'on monte l'oeillet sur le vantail mobile et la tête sur le contre-vantail, on obtient la disposition de la Fig. 17. La boîte de la serrure 37 portera fixé, sans autre, un oeillet:, formé par un trou 38 qui se prolonge en une fente 3,9 et qui est partiellement fermé par une lame 40, sujette à l'action d'un ressort de poussée 41. Sur le contre-vantail, on disposera, supposons, le piston représenté en Fig. 14, mais avec cette dif- férence que celui-ci, au lieu de se terminer par un oeillet, se terminera par une tête à champignon 42, comme on le voit mieux
<Desc/Clms Page number 7>
à la Pige 18.
Lorsqu'on ferme le vantail, la tête 42 pénètre fa- cilement dans le trou 38, en faisant éventuellement rétrocéder, au moment de son passage, la lame 40; mais dès que la tête 42 est entrée, la lame 40 s'insinue sous 1 tête même -par l'effet de la poussée du ressort et, en raison de la forme de cette tête 42, celle-ci ne pourra plus sortir du trou, à moins que la lame 40 ne soit ré-ouverte. Quand on ouvre le vantail, celui-ci tourne sur ses gonds, et l'oeillet parcourt l'arc de cercle 43.
Le pis- ton, qui est fixé au contre-vantail, est alors entraîné: dans un premier temps, il tourne sur le pivot 31 et parcourt le segment 44; puis, il doit bientôt parcourir ses guides et se porter au point 45; enfin, ne pouvant plus avancer, il force la jambe du champignon (c'est-à.-dire du piston) à, s'insinuer dans l'oeillet 39, et là il reste engagé, comme cela est montré à la Fig. 19.
Dans ce cas aussi, ce n'est qu'en fermant le vantail qu'on peut retirer la lame 40 et effiler du trou la tête.
Toujours en application d'une jonction par champi- gnon et oeillet, on donne aux Fige. 20 - 22 un exemple de jonc- tion mi-automatique entre un oeillet,placé directement sur une serrure et un champignon situé à l'extrémité d'un piston glissant, du genre représenté aux Figs. 14 - 15. Dans cet exemple, le pis- ton glissant connu 25 est actionné par un ressort extensible de rappel 48. Dans la position de repos, la tête glissante 31 est rapprochée le plus possible de l'extrémité 49 de la platine d'ap- pui, et le champignon 42 est au fil du vantail, tout en se trou- vant entièrement sur le contre-vantail. De même, rien n'est en saillie hors de la 'coite de la serrure vraie 50, et en ceci rési- de l'un des avantages remarquables du système.
Le pêne 13 de la serrure est montré ouvert à la Fig. 20 et fermé à la Fig.22. La dent 14 du pène a ici une forme assez différente de celle que l'on voit à la Fig. 12, mais elle opère de la même manière. Lors- qu'elle est ouverte, comme à la rig. 20, elle est à contact du nez 51 du levier 52 (qui est tenu baissé par un ressort 33), mais
<Desc/Clms Page number 8>
tout reste inerte. Quand on ferme le pène 13, elle bute contre la pièce 54 et force celle-ci à glisser dans la direction de la flèche 55, et ce déplacement force le levier pivotant 56 à tour- ner sur son pivot.
Celui-ci, à son tour, exerce une pression sur la tête glissante 31, détend le ressort 48, et force le champi- gnon 42 à pénétrer dans l'oeillet 57, c'est-à-dire à s'insinuer au dessous de la dent du levier 52, qui accroche alors ce champi- gnon 42 et empêche le piston de rétrocéder, malgré l'action du ressort de rappel. L'oeillet et le champignon sont de la sorte connectés et dans l'impossibilité de se dégager tant que, le vantail étant à nouveau fermé, l'on ne déplace vers 58 le pène 13 (comme il est indiqué, en lignes pointillées à la Fig. 20), et tant que le levier ne force de se soulever et de libérer le cham- pignon 42 qui, alors rappelé par le ressort 48, reviendra à sa position de repos. La Fig. 21 montre la section de la serrure effleurant le vantail.
La petite fente 37 est l'oeillet; derriè- re celui-ci se trouve la dent d'arrêt du levier 52.
Les portes intérieures, et croisées, à boussole, spécialement à deux vantaux mobiles, ont une solidité tellement limitée, qu'on doit les considérer comme une cloison destinée seulement à empêcher le libre accès dans le logement. Pour cette raison, on leur applique souvent une petite serrure encastrée, ayant une efficacité minime. Le cadenas de sûreté, même s'il est d'une solidité modérée, ne perd cependant pas sa raison d'ê- possible tre;
mais il convient d'utiliser autant-.que / la serrure encas- trée elle-même, afin d'éviter l'application de boîtes extérieu- res disproportionnées aux faibles montants des vantaux. L'exem- ple représenté aux Figs. 23 - 23 utilise les éléments connus, à savoir, le verrou ordinaire 3 de la Fig. 1, et l'oeillet 28 de la Fig. 13. Dans la Fig. 23 on a une vue frontale des deux vantaux de la porte, avec la serrure 61 encastrée dans le vantail mobile, et la gâche ,59 encastrée dans le vantail qui, d'ordinaire, reste fixe. La serrure 61 est pourvue du bec-de-cane 62 usuel, action- né par la poignée 63. Cela suffit pour une fermeture normale..
<Desc/Clms Page number 9>
Si l'on veut, par contre, fermer- la porte d'une manière effecti- ve, on tournera la clef, actionnant le cadenas approprie; Biais ce dernier, au lieu d'être une simple barre rectangulaire, affec- tera la for-me d'un verrou 2 à tête 7, tel que celui décrit précé- demment. La clefpoussera donc la tête 7 dans l'oeillet 28. Cet oeillet est situé' à l'extrémité de la tige 64 d'une sorte de com- pas, enfoncé entre les deux vantaux et formé par deux tiges 65 - 64 articulées entr'elles au point 66; la tige 65 est fixée tour- nante sur un pivot 67, monté fixe sur la plaque ou gâche 69.
Les Figs. 24 - 25 montrent le bord ou épaisseur du vantail ordinairement immobile: la gâche y est indiquée par 69, et l'encoche du bec-de-cane par 68. Dans la Fig. 24, les deux tiges 64 et 65 du compas sont représentées en position de repos, de sorte que la barre 64 recouvre entièrement la barre au dessous 65.. La Fig. 23 montre la chaine de sureté ouverte, c'est-à-dire en service.
Il se vérifie, en ce cas aussi, que la tête 7 du ver- rou 2 est forcée de maintenir ses alignements déjà décrits, c'est à-dire vertical 29 - 29' et horizontal 30 - 30'; que partant lorsqu'on ouvre le vantail, elle entraîne avec elle les deux ti- ges 64 et 65 du compas, les forçant à tourner sur les pivots 66 et 67; et, enfin, qu'elle peut de la sorte fonctionner en chaine de sureté aussi bien qu'en serrure normale. Pour dégager les deux éléments, il faudra, dans ce cas aussi, refermer d'abord la porte.
Le fonctionnement décrit au sujet des différents mo- des d'exécution représentés permet de constater que, pour chacun d'eux, l'accrochage et le dégagement du cadenas est possible seu- lement à battants clos; en outre, le dispositif non seulement accroche d'une manière automatique les deux éléments qui le com- posent, mais il fait encore en sorte que, au moment même où l'on dégage de l'oeillet le champignon, les différents organes se re- mettent automatiquement à leur place, tout prêts pour l'accrocha- ge automatique successif .
<Desc/Clms Page number 10>
Lette disposition se prête à la résolution d'un problè- me important, en se servant d'artifices qui constituent un objet
EMI10.1
. ultérieur de l'invention.
,, ce l'invention fisÀ#ÉÎ. Cet ce l'invention sa.tisiaire dernande Î400 Cet objet/se propose de satisfaire à la demande de ceux qui, dans la crainte de rester involontairement serrés hors du logis, ne désirent pas un accrochage automatique absolu, cest à-dire sans le concours de leur volonté, voir-- même contre celle ci; qui, par conséquent, aiment que cette jonction, tout en étant instantanée et exempte de toutes manipulations, s'exécute seulc= ment lorsqu'elle est désirée péremptoirement.
Il est évident que, dans ce cas, le connexion ne doit plus se -produire du seul fait de la fermeture de la porte; mais qu'il doit falloir que, lors- que la porte est fermée, les deux éléments (tête et oeillet) se trouvent tellement rapprochés l'un de l'autre, qu'un tout petit mouvement de l'un d'eux soit suffisant pour en déterminer l'accro- chage.Nécessairement,ce mouvement doit être effectué à la main.
'En plus des différents modes d'exécution décrits ci- dessus, l'un des plus simples et caractéristiques est représenté à la Fig. 26. Sur le vantail mobile de la porte 71 estfixée une pièce en équerre 72, qui, de préférence, forme un angle obtus avec le plan de la porte, mais qui peut aussi former un angle droit ou bien faire saillie sur le fil du vantail, ou bien enco- re être tout à fait parallèle au plan de la porte. Cette pièce 72 présente un oeillet allongé 73, débutant par un trou 74 de la largeur ou de diamètre plus grand que la largeur de l'oeillet 73.
Sur le chambranle, ou bien sur le battant fixe de la porte, est disposée une tige 75 qui, à l'une des extrémités est pourvue d'un coude 76 avec tête terminale, pendant que l'autre extrémité est montée pivotante de telle sorte à permettre à la tige de tourner en tous sens, mais non pas de se déplacer linéairement.
Si le montage est tel, que la tige 75, en retombant par gravité, aille effleurer le trou 74 sans y entrer d'elle-même, une poussée très légère, imprimée à la tige dans la direction du ,
<Desc/Clms Page number 11>
trou 74, l'y fera pénétrer et rester engagée, soit par simple frottement, soit encore, éventuellement, par l'action de saillies d'arrêt, de ressorts ou autres, comme il est représente en poin- tillé à la Fig. 26.
Cela étant, si l'on ouvre la porte, la tige 75 est entraînée elle aussi et, du fait que le pivot 77 ne consent pas des déplacements longitudinaux, le coude 76 de la tige doit par- courir sur toute sa longueur l'oeillet 73, tout en restant rete- nu dans celui-ci ; il ne permettra donc l'ouverture de la porte qu'en une mesure proportionnée aux longueurs de l'oeillet 73 et de la tige 75.
Dès que la porte est refermée, il sera très facile de retirer la tête 76 hors du trou 74 et donc de décrocher la chaine; tandis que, si la tête 76 ne se trouve pas au centre du trou 74, elle ne peut pas sortir:de cette façon, il n'est abso- lument pas possible d'ouvrir la chaine sinon à porte totalement fermée. On aura ainsi un accrochage qui, sans être "automatique" dans le sens propre du mot, est cependant tellement facile et rapide, et s'obtient par un mouvement tellement exigu, que la c.haine peut se considérer bien peu moins qu'automatique.
Des dispositifs de ce genre peuvent s'obtenir éga- lernent en intervertissant la position des deux organes princi- paux (tête et oeillet), étant donné que, dans tous les cas, du simple fait que ces éléments se trouvent à peu de centimètres (ou millimètres) de distance l'un de l'autre, et déjà alignés sur un même axe horizontal ou vertical, un tout léger coup est déjà suffisant à les faire connecter.
Un résultat identique peut s'obtenir par le mode d'exécution représenté aux Figs. 27 - 28, dont la première mon- tre le dispositif de côté et la seconde de face. Dans cet exem- ple, on a une tige rectangulaire 79 qui se termine par l'une des têtes déjà décrites 80, et déborde hors du fil du vantail mobile.
<Desc/Clms Page number 12>
Sur le vantail fixe, ou sur le chambranle, est fixée, par contre. une glissière el, dans laquelle glisse une tige 82 qui, en haut, se termine par un crochet 83. Ce crochet, au lieu d'être totale- ment fermé, est ouvert en bas, au point 84, par une interruption sensiblement plus large que l'épaisseur de la tige 89, mais plus étroite que la largeur de cette même tige.
Il est évident que, de cette manière, tant que la porte est totalement fermée, la tige 82 peut glisser librement et se déplacer verticalement, allant s'engager et se dégager de la tige 79, pourvu qu'elle suive l'axe 83- 86; mais dès qu'on ouvre la porte et, bien entendu, si les pièces sont connectées, la tige 82 devra forcément s'incliner comme on le voit en poin- tillé à la Fig. 28. Il arrivera que, à porte ouverte, pendant que la tête 80 empêche absolument le crochet 83 Qe s'effiler de la tige. 79, cette dernière, du fait qu'elle est rectangulaire, et donc plus haute que large, aura non-seulement un déphasage entre son plan vertical 85 - 86 et le plan incline 87 - 88, mais en outre elle empêchera tout glissement longitudinal de la tige 82; la chaine ne pourra donc s'ouvrir sinon à porte totalement fermée.
L'accrochage à baïonnette prévu dans cet exemple est lui aussi tellement simple et rapide qu'on peut l'appeler bien peu moins qu'automatique. Quant à la tige 82, elle sera toujours replacée automatiquement'. en position de départ, pour l'accrocha- ge ou le décrochage instantané.
Dans les dispositions décrites ci-dessus on peut aussi réaliser un système plus avantageux et d'une meilleure sûreté, en adoptant un support de pivot allongé dans lequel le pivot est engagé de manière à pouvoir s'y loger en deux posi- tions, étant retenu dans l'une ou dans l'autre par des actions élastiques ou des arrêts appropriés.
C'est ainsi que, par exemple, dans le cas de la Fig. 26 peut suffire l'adoption d'un coin 77' pouvant être ac- tionne au moyen d'un bouton 77", et effectuant le soulèvement
<Desc/Clms Page number 13>
du pivot 77 de manière que la tête du petit bras 76 ne puisse -plus entrer alors dans le trou '74, même si, lorsque le coin est retiré., la pénétration peut avoir lieu. une disposition analo- gue peut s'adopter dans le cas des Figs. 27 - 28, ce qui rend déplaçable verticalement le pivot de la tige 82. Une autre réa- lisation très- simple est présentée par la Fig. 29.
Dans celle-ci. la tête 90 de la tige 91 peut entrer librement dans l'oeillet 92, et en sortir, lorsque son pivot 93 est soulevé dans le cous- sinet oval 94 de pivot, par exemple par l'action d'un coin 95, commandé par un bouton 96. Lorsque, par contre, ce pivotest laissé retombe, la fermeture redevient possible, car la tête 90 pénètre dans l'oeillet sous l'effet du coup de fermeture, et y reste ensuite fermement engagée.
Il est bien clair que les détails de construction pourront varier au besoin; ainsi par exemple on pourra interver- tir les actions de déplacement des pièces, en rendant mobile, à l'aide de fenêtres ovalisées, la pièce qui est fixée au vantail et est pourvue de l'oeillet, et en maintenant fixe la tige d'en- gagement.
<Desc / Clms Page number 1>
AUTOMATICALLY OPERATING SECURITY PADLOCKS FOR DOORS AND WINDOWS, ALLOWING THEIR OPENING ONLY, by Angelo PEROTTI.
Known safety devices, with chain or articulated rods, which are applied to doors and possibly to windows of dwellings, are mainly intended to allow the opening of a window; in a completely subordinate manner, the aim is also to increase safety. But it happens that, as a rule, (through forgetting or for other causes), these devices are not attached; so that they lose their raison d'être and they do not present the necessary guarantee.
The device forming the object of the invention obviates this drawback, since it consists of members constructed and arranged in such a way that they hook into each other automatically simply by closing the door. , without it intervening, to carry out this attachment, no maneuver made on purpose. This device can also allow a "semi-automatic" hooking, for the case where the junction of the two elements must take place only when desired, this junction
<Desc / Clms Page number 2>
moreover always, of course, without any direct action on the components to be hooked.
The device also makes it possible to block the chain, that is to say it makes it possible to prevent it from being opened without, however, prohibiting those in the house from seeing those. who are outside and talk to them, which is a great advantage when there are children or young people.
Naturally, the two parts of the device will be applied, one on the leaf and the other on the counter-leaf; their shape may vary according to requirements, as well as their respective positions, the invariable mechanical principle which produces the connection of the two parts only remaining firm, namely, the automatic or semi-automatic introduction of a solidary head. of one of the parts in an eyelet arranged in the other.
With the aim of making the nature and the scope of the invention more obvious, there are shown in the accompanying drawings some possible embodiments thereof, appropriate to some of the different and special requirements which may arise in the different cases of application. Especially :
Figs. 1 - 3 are the three orthogonal representations of an engaging head padlock;
Figs. 4 - 7 are the shapes of different types of this head;
Figs. 8 - 11 are the respective horizontal projections of the heads shown in Figs. 4 - 7;
Figs. 12 - 13 are the frontal and plan projections of the horizontal longitudinal section of an articulated padlock where the part carrying the engagement eyelet has a special conformation, and where the padlock carrying the head is arranged in a manner different from that shown in Figs. 1 - 3;
Figs. 14-15 are two orthogonal views of another type of eyelet part;
Fig. 16 is the side view of a similar type;
<Desc / Clms Page number 3>
Figs. 17-18 are sectional front and plan views of another type of padlock;
Fig. 19 is a view similar to that of FIG. 18, the frame being in the engaged position with the door ajar;
Figs. 20 - 21 feels the frontal view and the vertical section of another type;
Fig. 22 is a view similar to FIG. 20, for another situation of the padlock;
Figs. 23 - 24 are the frontal view and the vertical section of a last type;
Fig. 25 is a view similar to FIG. 24, the padlock being shown in another position;
Figs. 26 - 29 show a variant of the type shown in Figs. 14 - 16.
According to the embodiment shown in Figs. 1 - 3, the engaging head is applied to the movable leaf, and it is secured to an ordinary spring-operated slide lock.
This padlock, for the part constituting the lock, is represented in a purely schematic manner, because there is no innovation in the known types of padlocks: on the contrary, one of the advantages of the system is that to be able to be used indifferently with all models of locks.
The latch 2 is pushed by the spring 3; it can be opened from inside the house by pulling button 4, while, from the outside, it is operated by means of key 5. It has a small roller 6 with which to engages a head 7 of any shape, rectangular, oval, round or other, as shown in Figs. 4 - 11.
In Fig. 12, the lock 2 is no longer isolated and sliding, spring-actuated, but is combined with a true lock. This offers several advantages, because, in addition to a reduction in the number of parts to be fixed on the door, half-automatic operation is also possible.
Indeed, the
<Desc / Clms Page number 4>
the usual bolt 13 of the lock, actuated in any way, is provided with a tooth 14 which engages in a cavity 15 of the lock 2. If this cavity is exactly proportioned to what, when closing the lock, the tooth 14 will abut against the tooth 15 of the lock 2, it will happen that the lock 2 also, (which normally is inert, not being actuated by spring) will be pulled out and will be pushed inside the eyelet on the fixed or double leaf. On the other hand, the latch 13 can retrocede (and therefore open the door) without dragging the latch 2 with it, because the tooth 14 does not then encounter any obstacle in the cavity 15.
The padlock will therefore remain hooked, and to unhook it, it will be necessary to give one or more additional turns of the key, precisely so that tooth 14 abuts against tooth 17, thereby dragging lock 2 with it.
We do not consider here the stops which would possibly be necessary to retain or to guide the travel of the bolt 2, given that it does not matter whether the opening is easy from the inside of the housing, and that, from the outside , lock 2 cannot be activated if the door is not fully closed. Finally, if at the end 17 or latch 2 is provided any device which prevents its return travel, that is to say in the direction indicated by the arrow, and if this device requires, to be opened , the use of a key, it is obvious that only whoever has this key will be able to open the safety lock.
The description of this invention is therefore limited to the demonstration of a lock 17a controlled by a key 17b in the manner of any lock; but it would not be departing from the scope of the invention if the form of construction were varied, since it suffices for the invention that there is a stop controlled by a key. 'This stop' constitutes the locking device of the chain of custody.
The eyelet intended to engage with the mushroom head
<Desc / Clms Page number 5>
gnon can affect various arrangements: below is described by way of example some of the structures which can be adopted while still remaining within the scope of the invention.
The horseshoe type shown in Fig. 12 uses a phrase already known and employed, but only for the insertion in la. hand. The invention relates only to automatic engagement, which can be obtained in different ways, or more simply as follows: when the movable leaf of the door is closed, the head 7 of the latch 2 enters the notch 19: it then abuts against (and therefore pushes) the nose 20, which is connected, by means of a rod 21, to a tooth 22 which, under the action of a spring 23, holds the iron down (and therefore open). horse 18, as indicated by dotted lines in Figs. 12 - 13.
As soon as tooth 22 is pushed by head 7, it releases the horseshoe, which pivots at 24 and is pushed by a spring 23 tending to hold it orthogonally with respect to the door, as shown in FIG. 13. The head 7 remains fully engaged in the elongated eyelet 25, and it can no longer be tapered if the door leaf is not completely closed, because in the cavity 19 only there is sufficient space for its exit.
According to the embodiment shown in Figs. 14 - 15 the eyelet is integral with the end of a rod which can slide in the manner of a piston. In these figures is shown a support plate which has two sliding guides 27 - 27 ', if the piston has the shape of a "T", or else with a single tubular guide if the piston has a spherical head. . In both cases, the piston can not only slide in the longitudinal direction, but it can also lift as indicated by the dotted lines in Fig. 15. at its free end, the piston is provided with an eyelet 28 in which the head 7 of the latch 2 can easily enter, which, as has been said, advances automatically.
If the van-
<Desc / Clms Page number 6>
movable tail of the door is opened without the lock 2 being voluntarily withdrawn back, the latter, as well as its head, is. will always maintain in the starting position, with the axis 29 29 'vertical and the axis 30 - 30' horizontal. The piston will, on the other hand, be driven in the direction of 30 ', and also forced to hold the eyelet on the axis 30 - 30'; but, as it cannot change its length, the head 31 will have to travel through the sliding guides and move towards the axis 30 - 30 ', as indicated in dotted lines in FIG. 15.
The terminal eyelet 28 will therefore affect alignment transverse to the vertical axis 29 - 29 'as well as the horizontal axis 30 - 30', and the
EMI6.1
e & (,, & 4th head 7 cannot be released t, -, nt that the leaf is not JL J. - either closed ,, or closed.
In Fig. 16 the piston is replaced by a blade 33 pivotally mounted at 34 and provided with an extending eyelet 35. Here too, the head 7 of the padlock 2 will enter the eyelet 35 only if the leaf is closed, but, as soon as opens the latter, if the latch 2 is not removed, it moves towards 30 ', while maintaining the said alignments at the head 7 (vertical 29 - 29' and horizontal 30 - 30 '). The blade 33 pivotally mounted at 34 shall rotate in the manner shown in dotted lines in FIG. 16, and, here again, the head 7 and the eyelet 35 will be crossed, making it impossible to unravel the head 7 before the leaf is closed.
If we mount the eyelet on the movable leaf and the head on the casing, we obtain the arrangement of Fig. 17. The box of the lock 37 will bear fixed, without any other, an eyelet :, formed by a hole 38 which extends into a slit 3,9 and which is partially closed by a blade 40, subject to the action of a thrust spring 41. On the counter-leaf, we will have, suppose, the piston shown in FIG. 14, but with this dif- ference that this one, instead of ending in a carnation, will end in a mushroom head 42, as we see better
<Desc / Clms Page number 7>
at Pige 18.
When the leaf is closed, the head 42 easily enters the hole 38, possibly causing the blade 40 to retrocede when it passes; but as soon as the head 42 has entered, the blade 40 insinuates itself under 1 head itself - by the effect of the thrust of the spring and, due to the shape of this head 42, it will no longer be able to come out of the hole , unless the blade 40 is reopened. When the leaf is opened, it turns on its hinges, and the eyelet runs through the arc 43.
The piston, which is fixed to the counter-leaf, is then driven: firstly, it turns on the pivot 31 and runs through the segment 44; then, he must soon go through his guides and go to point 45; finally, not being able to advance any more, it forces the leg of the mushroom (that is to say of the piston) to, to insinuate itself in the eyelet 39, and there it remains engaged, as shown in FIG. 19.
In this case too, it is only by closing the leaf that the blade 40 can be withdrawn and the head tapered from the hole.
Still in application of a junction by mushroom and eyelet, we give the Fige. 20 - 22 an example of a semi-automatic junction between an eyelet, placed directly on a lock and a mushroom located at the end of a sliding piston, of the kind shown in Figs. 14-15. In this example, the known sliding piston 25 is actuated by an extendable return spring 48. In the rest position, the sliding head 31 is brought as close as possible to the end 49 of the plate. supported, and the mushroom 42 is along the leaf, while being entirely on the casement. Likewise, nothing is protruding out of the side of the true lock 50, and this is one of the remarkable advantages of the system.
The bolt 13 of the lock is shown open in FIG. 20 and closed in Fig. 22. The tooth 14 of the bolt here has a shape quite different from that seen in FIG. 12, but it operates in the same way. When it is open, as in rig. 20, it is in contact with the nose 51 of the lever 52 (which is held lowered by a spring 33), but
<Desc / Clms Page number 8>
everything remains inert. When the bolt 13 is closed, it abuts against the part 54 and forces the latter to slide in the direction of the arrow 55, and this movement forces the pivoting lever 56 to rotate on its pivot.
This, in turn, exerts pressure on the sliding head 31, relaxes the spring 48, and forces the mushroom 42 to penetrate into the eyelet 57, that is to say to insinuate itself below. of the tooth of the lever 52, which then hooks this mushroom 42 and prevents the piston from retroceding, despite the action of the return spring. The eyelet and the mushroom are thus connected and in the impossibility of freeing themselves as long as, the leaf being closed again, one does not move towards 58 the bolt 13 (as it is indicated, in dotted lines at the Fig. 20), and as long as the lever does not force to rise and release the fungus 42 which, then returned by the spring 48, will return to its rest position. Fig. 21 shows the section of the lock touching the leaf.
The small slit 37 is the eyelet; behind this is the stop tooth of lever 52.
Interior, and cross, compass doors, especially with two movable leaves, have such limited strength that they must be considered as a partition intended only to prevent free access to the dwelling. For this reason, they are often applied a small recessed lock, having minimal effectiveness. The safety padlock, even if it is of moderate solidity, does not lose its raison d'etre;
but it is advisable to use as much as / the built-in lock itself, in order to avoid the application of disproportionate external boxes to the small amounts of the leaves. The example shown in Figs. 23 - 23 uses the known elements, namely, the ordinary lock 3 of FIG. 1, and the eyelet 28 of FIG. 13. In FIG. 23 we have a front view of the two leaves of the door, with the lock 61 embedded in the mobile leaf, and the keeper, 59 embedded in the leaf which usually remains fixed. The lock 61 is provided with the usual lever 62, actuated by the handle 63. This is sufficient for normal closing.
<Desc / Clms Page number 9>
If, on the other hand, you want to close the door effectively, turn the key, activating the appropriate padlock; Bias the latter, instead of being a simple rectangular bar, will affect the form of a lock 2 with head 7, such as that described above. The key will therefore push the head 7 into the eyelet 28. This eyelet is located at the end of the rod 64 in a sort of way, inserted between the two leaves and formed by two rods 65-64 articulated between ' they in point 66; the rod 65 is rotatably fixed on a pivot 67, mounted fixed on the plate or striker 69.
Figs. 24 - 25 show the edge or thickness of the leaf which is usually stationary: the keeper is indicated by 69, and the notch of the lever by 68. In FIG. 24, the two rods 64 and 65 of the compass are shown in the rest position, so that the bar 64 completely covers the bar below 65. FIG. 23 shows the security chain open, that is to say in service.
It is also verified in this case that the head 7 of the lock 2 is forced to maintain its alignments already described, that is to say vertical 29 - 29 'and horizontal 30 - 30'; that starting when the leaf is opened, it takes with it the two stems 64 and 65 of the compass, forcing them to turn on the pivots 66 and 67; and, finally, that it can thus function in chain of security as well as in normal lock. To release the two elements, it will also be necessary, in this case also, to close the door first.
The operation described with regard to the different embodiments shown shows that, for each of them, the hooking and disengagement of the padlock is possible only with closed leaves; in addition, the device not only automatically hooks the two elements that compose it, but it also ensures that, at the very moment when the fungus is released from the eyelet, the different organs are re-connected. - automatically put in their place, all ready for the successive automatic hook-up.
<Desc / Clms Page number 10>
This arrangement lends itself to the solution of an important problem, by using artifices which constitute an object.
EMI10.1
. later of the invention.
,, this invention was madeÀ # ÉÎ. This sa.tisiaire invention demands Î400 This object / proposes to satisfy the demand of those who, for fear of remaining involuntarily squeezed out of the house, do not wish an absolute automatic hooking up, that is to say without the help of their will, see - even against it; who, consequently, like that this junction, while being instantaneous and free from all manipulations, is executed only when it is peremptorily desired.
It is obvious that, in this case, the connection should no longer be produced simply by closing the door; but that, when the door is closed, the two elements (head and eyelet) must be so close to each other that a very small movement of one of them is sufficient to determine the grip. This movement must necessarily be carried out by hand.
In addition to the different embodiments described above, one of the simplest and most characteristic is shown in FIG. 26. On the movable leaf of the door 71 is fixed an angled piece 72, which, preferably, forms an obtuse angle with the plane of the door, but which can also form a right angle or protrude on the edge of the leaf. , or else be completely parallel to the plane of the door. This part 72 has an elongated eyelet 73, starting with a hole 74 of the width or of a larger diameter than the width of the eyelet 73.
On the jamb, or else on the fixed leaf of the door, is disposed a rod 75 which, at one end is provided with an elbow 76 with terminal head, while the other end is pivotally mounted in such a way to allow the rod to rotate in all directions, but not to move linearly.
If the assembly is such that the rod 75, falling back by gravity, will touch the hole 74 without entering it by itself, a very light push, given to the rod in the direction of,
<Desc / Clms Page number 11>
hole 74, will make it penetrate there and remain engaged, either by simple friction, or again, possibly, by the action of stop projections, springs or the like, as is represented in dotted lines in FIG. 26.
However, if the door is opened, the rod 75 is also driven and, since the pivot 77 does not allow longitudinal movements, the elbow 76 of the rod must run along its entire length through the eyelet. 73, while remaining retained therein; it will therefore only allow the opening of the door to a measure proportionate to the lengths of the eyelet 73 and of the rod 75.
As soon as the door is closed, it will be very easy to withdraw the head 76 out of the hole 74 and therefore to unhook the chain; while, if the head 76 is not located in the center of the hole 74, it cannot come out: in this way, it is absolutely not possible to open the chain if not with the door completely closed. We will thus have a hooking which, without being "automatic" in the proper sense of the word, is however so easy and fast, and is obtained by a movement so small, that the chain can be considered much less than automatic. .
Devices of this kind can also be obtained by inverting the position of the two main organs (head and eyelet), given that, in all cases, the simple fact that these elements are located a few centimeters ( or millimeters) away from each other, and already aligned on the same horizontal or vertical axis, a slight knock is already sufficient to make them connect.
An identical result can be obtained by the embodiment shown in Figs. 27 - 28, the first of which shows the device from the side and the second from the front. In this example, there is a rectangular rod 79 which ends with one of the heads 80 already described, and protrudes outside the wire of the mobile leaf.
<Desc / Clms Page number 12>
On the fixed leaf, or on the jamb, is fixed, on the other hand. a slide el, in which slides a rod 82 which, at the top, ends in a hook 83. This hook, instead of being completely closed, is open at the bottom, at point 84, by a substantially wider interruption than the thickness of the rod 89, but narrower than the width of this same rod.
It is evident that in this way, as long as the door is fully closed, the rod 82 can slide freely and move vertically, going to engage and disengage from the rod 79, provided that it follows the axis 83- 86; but as soon as the door is opened and, of course, if the parts are connected, the rod 82 will necessarily have to tilt as seen in dotted lines in FIG. 28. It will happen that, with the door open, while the head 80 absolutely prevents the hook 83 Qe from tapering off the rod. 79, the latter, because it is rectangular, and therefore higher than it is wide, will not only have a phase shift between its vertical plane 85 - 86 and the inclined plane 87 - 88, but in addition it will prevent any longitudinal sliding of rod 82; the chain will therefore not be able to open unless the door is completely closed.
The bayonet hooking provided in this example is also so simple and fast that it can be called much less than automatic. As for the rod 82, it will always be replaced automatically. in starting position, for instant hitching or unhitching.
In the arrangements described above, it is also possible to achieve a more advantageous and safer system, by adopting an elongated pivot support in which the pivot is engaged so as to be able to be housed therein in two positions, being retained in one or the other by elastic actions or appropriate stops.
Thus, for example, in the case of FIG. 26 may suffice the adoption of a wedge 77 'which can be operated by means of a button 77 ", and effecting the lifting.
<Desc / Clms Page number 13>
of the pivot 77 so that the head of the small arm 76 can no longer enter the hole 74, although when the wedge is withdrawn, penetration can take place. an analogous arrangement can be adopted in the case of Figs. 27-28, which makes the pivot of the rod 82 vertically movable. Another very simple embodiment is shown in FIG. 29.
In this one. the head 90 of the rod 91 can freely enter and exit the eyelet 92 when its pivot 93 is lifted in the oval pivot cushion 94, for example by the action of a wedge 95, controlled by a button 96. When, on the other hand, this pivotest left falls, closing becomes possible again, because the head 90 enters the eyelet under the effect of the closing stroke, and then remains firmly engaged there.
It is quite clear that the construction details may vary as needed; Thus, for example, the actions of moving the parts can be interfered with, by making the part which is fixed to the leaf and is provided with the eyelet, by making the part which is fixed to the leaf and is provided with the eyelet, moving, using oval windows, and keeping the rod fixed. commitment.