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" Perfectionnements apportés aux appareils destinés à contenir un liquide dont la température doit pouvoir être maintenue aus- si longtemps que possible au voisinage de sa valeur initiale ".
L'invention est relative aux appareils destinés à contenir un liquide dont la température doit pouvoir être main- tenue aussi longtemps que possible au voisinage de sa valeur initiale, et elle concerne plus spécialement (parce que c*est en leur cas que son application parait devoir offrir le plus d'intérêt), mais non exclusivement, parmi ces appareils, les accumulateurs d'eau chaude, notamment pour usages domestiques.
Elle a pour but, surtout, de rendre tels, ces appa- reils, qu'ils répondent, mieux que jusqu*à présent, aux divers desiderata de la pratique, notamment qu'ils soient moins coû- teux à construire que jusqu*à présent.
Elle consiste, principalement, à faire comprendre, aux appareils du genre en question, comme connu, un calorifugea- ge destiné à recouvrir au moins un récipient dans lequel doit
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être contenu le liquide, et à agencer de manière telle, ledit calorifugeage, qu'il soit au moins partiellement amovible, de sorte qu'on puisse, de l'extérieur, transmettre à la paroi dudit récipient, à ce moment non recouverte par le calorifigea- ge, les calories (ou frigories) nécessaires pour porter le li- quide à sa température initiale.
Elle consiste, mise à part cette disposition principal le, en certaines autres dispositions qui s'utilisent de préfé- rence en même temps et dont il sera plus explicitement parlé ci- après.
Elle vise plus particulièrement certains modes dap- plication (notamment celui pour lequel on l'applique aux accu- mulateurs d'eau chaude, plus spécialement pour usages domesti ques), ainsi que certains modes de réalisation, desdites dis- positions; et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produits industriels nouveaux, les appareils du genre en question comportant application de ces mêmes dispositions, les éléments spéciaux propres à leur établissement, ainsi que les installations pouvant comprendre de semblables appareils.
Et elle pourra,, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que du des- sin ci-annexé, lesquels complément et dessin ne sont, bien en- tendu, donnés surtout qu'à titre dindication.
La fig. 1, de ce dessin, montre, séparés, les divers éléments constitutifs d'un accumulateur à eau chaude établi conformément à l'invention, l'un de ces éléments (le récipient), étant montré disposé sur un fourneau à gaz.
La fig. 2 montre l'ensemble de lappareil, lorsque le calorifugeage est mis en place sur le récipient, ledit ensemble étant établi conformément à l'invention.
Les fig. 3 et 4, enfin, montrent, respectivement, en coupe et en vue en plan, certains organes à faire comprendre au récipient, ces organes étant établis eux-mêmes conformément à l'invention.
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Selon l'invention, et plus spécialement selon celui de ses modes d'application, ainsi que ceux des modes de réali- sation de ses diverses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant, par exemple, d'é- tablir un accumulateur d'eau chaude pour usage.) domestiqua, on s'y prend comme suit, ou de faon analogue.
On fait comprendre essentiellement à cet appareil un récipient que l'on établit en un métal quelconque, de préfé-- rence en métal léger, et auquel on donne des dimensions appropri ées à la consommation d'eau chaude à prévoir, ces dimensions étant telles, toutefois, que le poids du récipient rempli d'eau, compte tenu en outre du poids du calorifuge dont il va être par- lé, demeure dans des limites convenables pour lesquelles l'en- semble de l'appareil peut être aisément manipulé sans effort pénible, et on prévoit, pour venir recouvrir les parois de ce ré- cipient, un dispositif calorifugeur agencé de manière telle qu'il soit au moins partiellement amovible de façon à permettre de dé- gager lesdites parois, et de transmettre à travers celles-ci,
à une masse d'eau froide préalablement introduite dans le réci- pient, les calories nécessaires pour amener cette eau à la tem- pérature d'utilisation que l'on sest choisie, température par exemple légèrement inférieure à 100 (on pourrait aussi prévoir l'utilisation d'eau sous pression à une température supérieure à 100 , des dispositifs indicateurs et limiteurs de pression étant prévus).
De préférence, et chmme il sera d'abord supposé dans ce qui quit, on agence de manière telle, le:. dispositif;. calori- futeur@, qu'il soit entièrement amobible, de sorte que, pour effectuer le chauffage préalable de l'eau, le récipient soit entièrement libéré dudit dispositif et puisse être posé sur un appareil de chauffage approprié à la manière d'une casserole ou de tout autre ustensile de cuisine, ledit appareil de chauffage étant constitué, par exemple,par un fourneau à gaz, comme re-
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présenté, ou par un fourneau électrique, etc.
On procède alors, avantageusement, pour réaliser un accumulateur répondant à ces conditions, de la manière suivan- te.
Pour ce qui est, tout d'abord, du récipient, on le constitue par exemple par un corps cylindrique a que l'on ferme, à 1*unende ses extrémités, par une fond plat la que l'on puisse poser sur l'appareil de chauffage, et, à l'ex- trémité opposée, par un fond de forme quelconque ± sur lequel, de préférence en son centre, on vient adapter un col destiné à traverser l'épaisseur du calorifuge, comme il va être indiqué, et que l'on ferme lui-même par un capuchon e, avantageusement de façon amovible, par exemple par vissage, et, sur ce capuchon, on vient monter, d'une part, un ro- binet f par lequel on puisse faire débiter l'eau lorsque le ré- cipient est dans une position telle (fig.
2), que ledit robinet se trouve à la partie inférieure, et, d'autre part, des organes
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<Lr C<!M< de sécurité tels qu*un sifflet jg et une soupa de sûreté h, d'un type quelconque.
Le robinet f peut lui-même être établi d'une façon ap- propriée usuelle ; le dessin, on a supposé que la position d'ouverture était obtenue en dévissant un organe 1 formant orga- ne obturateur vis-à-vis de canaux d'amenée f .
Pour ce qui est, maintenant, du dispositif caloriu geur, on l'établit en au moins deux éléments, savoir, d*une part, un premier élément 1 ayant une forme de clo- che et tel qu'on puisse venir recouvrir, à l'aide de cette clo- che, le récipient a se trouvant sur l'appareil de chauffage, une ouverture j étant ménagée dans le fond dudit premier élément, pour le passage du col d du récipient, et, d'autre part, un couvercle k propre à venir recouvrir l'ensemble du récipient et de Isolément j, les deux éléments 1 et k entourant alors complètement le récipient,
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et on prévoit des moyens propres à permettre de solida- @iser, d'une façon simple mais sûre,
l'élément 1 avec le réci- Apien, de façon à permettre, à la personne qui doit mettre l'accumulateur en état de service, de pouvoir, après avoir posé ledit élément 1 sur le récipient et l'avoir fixé sur celui-ci, retourner sans crainte l'ensemble,pour venir 1:adapter, par exemple sur un mur, l'élément 1 étant muni d'attaches 1.
On établit les éléments 1 et k d'une façon appropriée usuelle, par exemple en leur faisant comporter deux parois sé- parées par un isolant tel que du liège, de la soie de verre etc., et, pour ce qui est desdits moyens, on les réalisé, en- tre autres manières avantageuses, à l'aide dun dispositif à baïonnette comprenant par exemple deux organes en saillie m propres à pénétrer dans des encoches n ménagées dans une colle- rette p portée par l'orifice ménagé dans l'élément j, et à venir ensuite, par une rotation relative dudit élément par rapport au récipient, faire saillie au-dessus du bord de ladite colle- rette, la fixation de l'élément 1 sur le récipient étant alors obtenue.
Les organes en saillie m pourront être portés par exemple par une même languette g fixée au fond du capuchon e, au moment du sertissage du robinet f.
Les organes ± et h pourront également être fixés par sertissage sur ladite languette et sur ledit fond, et, pour évi- ter que l'on ne puisse, lors du vissage, ou du dévissage des parties mobiles desdits organes (lesquelles parties mobiles peuvent être manoeuvrées par des clés telles que r), communia quer certains déplacements aux parties fixes de ces organes et détruire ainsi l'étanchéité du sertissage, on peut faire com porter, à ces parties fixes, des éléments / en forme par exemple d'écrous et venir appuyer contre les pans de ces éléments, des flans j1 comportés par la languette g.
Enfin, l'ensemble peut encore être complété, d'une
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part, par une boite t montée par exemple contre le couvercle k, et propre à contenir certains organes accessoires (clés, orga- nes de rechange, etc.), etr d'autre part, eventuellement, par un tube, non représenté, parcourant toute la hauteur du réci- pient et aboutissant au sifflet g,, ce tube étant propre à per- mettre d'éviter que, dans la position renversée dutiisation de l'appareil, l'eau ne puisse s'échapper par le sifflet (tous au- tres moyens pouvant être prévus dans le même but).
En suite de quoi, quel que soit le mode de réalisation adopté, on obtient un ensemble dont le fonctionnement résulte déjà de ce qui précède et peut se résumer de la façon suivante.
Le récipient a étant supposé vide, et séparé des élé- ments 1 et k du calorifuge, on le remplit d'eau froide, on ferme le couvercle e, et on porte le tout sur le réchaud.
La température convenable est atteinte lorsque le sif- flet commence à faire entendre un son, si ledit sifflet est con- venablement réglé.
A ce moment, on vient alors prendre la cloche J.,et on en coiffe le récipient ; ayant introduit les organes en saillie m dans les encoches n, on fait tourner la cloche d'un certain angle, ce qui a pour effet de la solidariser avec le récipient.
Il ne reste plus alors qu'à renverser l'ensemble et à venir le fixer par exemple à un mur, après quoi on adctpte à la partie supérieure le couvercle isolant k.
L'appareil est à ce moment prêt à fonctionner, c'est- à-dire à débiter de l'eau chaude par le robinet f; si le dis-
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1 positif calorifugÀlst convenablement établi, la température h -r/ /àe l'eau peut, par exemple, se maintenrrvpéndant 24 heures.
Un tel ensemble présente de nombreux avantages par rapport aux appareils du genre en question déjà existants, avantages qui résultent principalement de sa simplicité, de son
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prix peu élevé, " de son maniement aisé,e4d-L k e / prix peu p:l,eve deLSOnt;;nie:nent WOu1ÎÉpjj, Yte-,;vu L933 Dans le mode de' réalisation qui a étésenté sur
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le dessin, on a supposé que le récipient était, lors du chauf- fage, libéré entièrement de son calorifuge ; il doit être , bien entendu que l'on pourrait éventuellement ne découvrir qu'une partie du récipient, par exemple le fond b: ce serait par exemple le cas où le chauffage serait obtenu à l'aide d'une plaque chauffée électriquement, plaque de dimensions au plus égales à celle dudit fond.
On pourrait d'ailleurs effectuer le chauffage, non plus du côté du fond b, mais du côté du fond c, le récipient occupant alors, en cours de chauffage, la même position que lorsqu'il est suspendu au mur.
Enfin, on pourrait éventuellement combiner à un ap- pareil de ce genre des résistabces électriques qui pourraient être utiliser, si nécessaire, pour compter les pertes par rayonnement et prolonger la durée d'utilisation d'une charge d'eau.
Comme il va de soi, et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement à celui de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des mo- des de réalisation de ses diverses parties ayant plus spécia- lement été envisagés; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes.
R E S U M E.
1,*invention a pour objet des perfectionnements appor- tés aux appareils destinés à contenir un liquide dont la tempé- rature doit pouvoir être maintenue aussi longtemps que possi- ble au voisinage de sa valeur initiale, lesquels perfectionne- ments consistent, principalement, à faire comprendre, aux ap- pareils du genre en question, comme connu, un calorifigeage destiné à recouvrir au moins un récipient dans lequel doit être, contenu le liquide, et à agencer de manière telle, ledit calo- rifugeage, qu'il soit au moins partiellement amovible, de sorte qu'on puisse, de l'extérieur, transmettre à la paroi dudit ré- cipient, à ce moment non recouverte par le calorifugeage, lea calories (ou frigories) nécessaires pour porter le liquide à sa