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procédé de cintrage des tuyaux à ailettes.
La présente invention a pour objet un procédé de cintra- ge des tuyaux à ailettes, caractérisé par l'exécution de cette opération sur un mandrin intérieur fixe, en combinai- son avec un dispositif d'entraînement du tube, au moyen d'un sabot placé le long des ailettes et s'appuyant sur un chemin de roulement réglable en position.
Les dessins annexés montrent schématiquement, à titre d'exemple non limitatif, une machine permettant la réalisa- tion du procédé faisant l'objet de la présente invention.
La figure I montre un serpentin obtenu à l'aide d'un tube à ailettes cintré grâce au procédé faisant l'objet de l'invention.
La figure 2 représente la vue en élévation de la machi- ne à cintrer et la figure 3 en est la vue en plan.
Tandis que la figure 3 représente le tube avant cintra@ la figure 4 le représente cintré à 90 degrés et la figure 5 le représente complètement replié sur lui même.
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Jusqu'ici, les tuyaux à ailettes employés pour, la fa- brication des serpentins étaient généralement réalisés au moyen d'un tube de cuivre d'environ un millimètre de paroi, qui était cintré après bourrage de sable;ou de résine sur une simple forme, après chauffage de la partie à condor au moyen d'un chalumeau.
Un autre procédé industriellement employé, consiste à couder le tube sans remplissage, mais celui-ci s'aplatit au pliage, puisqu'il s'agit toujours de très courts rayons de cintrage et pour rendre au tube sa forme cylindrique primitive on doit employer la pression hydraulique intérie re qui permet de gonfler la partie aplatie sous une pressi--- d'environ 280 kilogs par centimètre carrés, or, cette dernière opération n'est possible qu'avec du tube très mince car elle nécessiterait pour du tube de plus grosse épaisses des pressions sortant du domaine pratique.
Ces deux procédés présentaient de gros inconvénients car, dans le cas de cintrage après remplissage de sable il en restait toujours contre les parois internes du tube, ce qui devenait dangereux si le tube devait être utilisé avec des appareils mécaniques tels que les compresseurs d'installation frigorifique.
Dans le cas de remplissage à la résine, cet tnoonvéni- était un peu moins dangereux mais il restait quand même de la résine attachée au tube.
Le deuxième procédé n'est applicable que pour du tube léger et par conséquent peu résistant.
Un autre procédé, consiste à utiliser des courbes réunies aux extrémités de tubes à ailettes par soudure ou par brasure mais la multiplicité du nombre des soudures aug- mente les chances de fuite et la difficulté du travail.
La présente invention consiste en un procédé de ointra-
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ge sur mandrin.intérieur fixe,déjà connu, mais. est essen- tiellement caractérisée par un dispositif nouveau permettant l'entraînement du t ube en vue da cintrage.
L'appareil consiste, comme il est représenté aux figu- res 2 et 3, en une table I, de préférence métallique, sur laquelle se trouve disposé un pivot 2, mobile dans une douille fixe 3.
La forme femelle de cintrage est constituée par deux demi supports 4 et 5 qui, poussés l'un sur l'autre, forment une forge en demi-cercle correspondant au diamètre extérieur du t ube à cintrer.
De fortes vis ou des boulons indiqués en 7 permettent de serrer fortement les deux parties de cette gorge sur les ailettes du tube à cintrer.
Ce serrage, ainsi que celui de l'écrou 10 du pivot 2', permettra l'entraînement du tube à ailettes pendant le mouvement de rotation des deux parties 4 et 5.
Un sabot II est placé le long des ailettes 12 de l'autre partie du tube et il est appuyé contre des galets, ment de préférence verticaux, 14 portés par un chemin de roulai 13 orientable autour d'un axe 16 pouvant se déplacer lui même dans une coulisse 15. ent ce chemin de rode/a pour but de permettre au sabot II de suivre le tube dans son mouvement d'avance, au fur et à mesure de son enroulement, pendant le cintrage autour des formes 4 et 5 et dans la gorge du pivot central 6.
La fixation du chemin de roulement et son déplacement léger pour son réglage peuvent être réalisés par un autre tourillon 18 qui peut reoevoir une vis de serrage 17, permet tant d'assurer un appui sérieux de la piéoe 13 portant le chemin de roulement 14 et, par conséquent, du sabot sur les a.ilettes 12 qui sont préalablement serties vigoureusement
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sur le t ube .
Au bout d'une tige 20 est disposé un mandrin 19 de forme appropriée, enfoncé dans le tube comme le montre la figure 3 jusqu'à hauteur du pivot 2, cette tige 20 pouvant être fixée sur une équerre 21 réglable en position, de façon à maintenir constamment la position du mandrin 19, au cours de l'opération de pliage. par déplacement, autour du pivot 2, de l'ensemble tournant 4 et 5 entrainant le tube sur lequel il est serré; on amène ces piéces à la position représentée à la figure 4 et le sabot II avance alors en roulant sur les galets 14 et en suivant le mouvement du tube.
Cette opération pe ut être continuée jusqu'à la positi représentée en figure 5, de façon à obtenir un pliage à 180 degré s. pour obtenir une série de courbes en forme de serpen- tin, comme il est indiqué à la figure I, il suffit, après avoir réalisé le premier coude, de régler le tourillon 22 porté par la pièce 4 le long de la coulissa 23 et d'entrai- ner le serpentin déjà amorcé, grâce à ce tourillon 22 qui sera alors placé exactement dansl'intérieur du coude.
Le réglage de l'emplacement du tourillon 22 étant ains effectué on exécutera ainsi successivement autant de coudes que l'on voudra et toutes les branches du serpentin seront exactement de même longueur, leurs coudes étant alignés suivant deux parallèles 24 représentées à la figure I.
Le mouvement de cintrage peut se faire à la main ou par tout dispositif mécanique de système connu entraîné par un moteur et le procédé permet de cintrer des tubes d'épaisseur normale du commerce, sans aplatissement, avec un rayon moyen de cintrage très court, qui peut descendre jusque moins de 1, 25 fois le diamètre extérieur du tube, ceci sans aplatissement ni remplissage.
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Il va sans dire que les formes, détails, des piéaes da serrage, du sabot roulant, de la piéce porte galets, du support de la tige porte mandrin, que les matières premières employées et les dispositifs de fixation de ces diverses pièces sur le bâti, peuvent varier sans sortir du cadre de la présente invention.
R E S U M E.
Procédé de aintrage des tubes à ailettes sans remplis- sage préalable ni élargissement par pression, caractérisé par la disposition d'une des deux parties à plier entre les demi gorges d'une pièce tournant sur l'axe de cintrage, l'autre partie s'appuyant sur un sabot pouvant se déplacer longitudinalement en suivant le mouvement du tube contre @ piéce fixe de position rég&abke.
Ce cintrage est complété par la disposition à l'inté- rieur du tube et à hauteur du rouleau de pliage, d'u.n mande de forme appropriée.
Disposition sur la piéae tournante servant à entraîner le tube pour le cintrer, d'un point fixe réglable en position de façon à permettre plusieurs cintrages successif autour du galet de cintrage et de ce point fixe en vue d'obtenir des serpentins à branches de longueur constante.