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Instrument pour faire des ondulations à l'eau.
La présente invention a pour objet un instrument pour onduler à l'eau les cheveux. Il se compose essentiellement d'une espèce de pince à cheveux (pince à chauffer) dont une branche ronde est creuse et est pourvue de trous au-delà du point de pivotement, cette branche étant formée, avec sa poi- gnée, d'un tuyau continu.
Il existe en réalité déjà des pinces de ce type, compor- tant une branche creuse pourvue de trous, mais dans ces pin- ces, l'autre branche, dont la section transversale est en forme de croissant, ne possède pas de trous. En outre, la partie inférieure de la branche creuse (la poignée) comporte également un élément de chauffage électrique servant à chauf- fer l'air froid passant au travers de la branche creuse.
Par contre, les instruments de type similaire connus à ce jour sont alimentés par de la vapeur et servent ainsi à un tout autre but, spécialement à boucler les cheveux tout comme un fer à onduler ordinaire.
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On ne peut faire avec ces instruments des ondulations permanentes à l'eau, parce que, pour obtenir une ondulation à l'eau, les cheveux, déjà bouclés par un appareil à ondula- tion permanente, sont humides, reçoivent la forme ondulée et doivent alors être séchés.
Le défaut de ces instruments connus est éliminé par l'invention du fait que la branche de pince correspondant à la branche creuse pourvue de trous de passage, est également en forme de croissant mais est pourvue de trous, la branche creuse étant raccordée à un instrument produisant un courant d'air. Ce dernier livre avantageusement de l'air froid, lequel est chauffé par un élément de chauffage monté dans la poignée de la dite branche.
Pour empêcher que, par cet échauffement, la poignée ne devienne impossible à tenir, il est monté sur cette poignée une autre poignée, creuse, de diamètre quelque peu plus grand, de sorte qu'entre ces deux poignées, - l'extérieure et l'inté- rieure - il subsiste une chambre d'air au travers de laquelle circule constamment de l'air froid, ce qui refroidit la poi - gnée extérieure. On réalise ainsi un progrès certain, en ce sens que les cheveux ondulés de manière indéfrisable, et qui sont enroulés autour de la branche creuse et pressés sur celle- ci à l'aide de la branche en forme de croissant, sèchent sous l'action de l'air chaud circulant librement, de sorte que ces cheveux sortent de l'instrument sous forme d'ondulations à l'eau de durée,persistance toute spéciale.
De plus, un autre avantage réside dans le fait que le procédé incommode de for- mation d'ondulations à l'eau - suivant lequel ces ondulations étaient faites pour la plus grande partie à la main puis sé - chées sous une calotte de séchage ordinaire (moyennant grande perte de temps et d'argent) - est remplacé par un procédé sim- ple, mécanique, par lequel toute personne sachant onduler est en mesure, sans autre, de pouvoir faire des ondulations à l'eau.
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Au dessin annexé, est représentée à titre d'exemple une forme de réalisation de l'objet de l'invention. A ce dessin :
Fig.l est une perspective du fer ou de la pince,
Fig.2 représente une pince ou douille à emboîter.
Fig.3 est une coupe longitudinale de la pince.
L'objet de l'invention se compose d'un instrument en forme de pince ou fer à cheveux, dont une branche (ronde) a est pourvue de trous c. L'air froid passant au travers de la branche creuse a, et alimenté par un instrument producteur de courant d'air, est ici chauffé par le corps de chauffe h. Une partie de l'air froid alimenté passe cependant au travers de l'espace creux 1 constitué entre la poignée creuse et une seconde poignée creuse k montée sur celle-ci. L'air froid tra- versant cet espace creux refroidit constamment la poignée chauffée par l'élément h et la maintient à une température telle qu'elle puisse être aisément tenue en main.
Conformément à l'invention, la branche de pince b dont la section transversale est en forme de croissant, est égale- ment pourvue de trous c, se juxtaposant exactement aux trous c de la branche creuse a, de sorte que l'air chaud sortant traverse le cheveu enroulé situé entre les deux branches et sort à l'air libre par les trous correspondants de la branche b.
Pour augmenter l'effet de la pince, on peut alors emboi- ter sur les deux branches a et b fortement serrées l'une con- tre l'autre, une pince ou douille 1. Cette pince de serrage détermine d'une part un renforcement de la pression, et d'au- tre part une isolation calorifique du fer chaud vis-à-vis du cuir chevelu, quand elle est par exemple faite en matière isolante.
L'instrument qui produit le courant d'air est raccordé à la poignée g. La poignée auxiliaire creuse! est fixée de toute façon appropriée à la poignée g.
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La pince est maniée par rapprochement des deux poignées g et f.
REVENDICATIONS.
1. Instrument à faire des ondulations permanentes à l'eau, en forme de pince ou fer à chauffer dont une des bran- ches rondes est creuse et est formée, avec sa poignée, d'un tube continu, caractérisé en ce que l'autre branche (b) dont la section transversale est en forme de croissant est pourvue de trous exactement juxtaposés à ceux de la branche creuse et en ce que cette dernière est raccordée à un instrument produi- sant un courant d'air.