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" APPAREIL POUR L'ONDULATION PERMANENTE"
La présente invention a pour objet un appareil qui permet d'obtenir, sur une chevelure de. longueur variable, une ondulation artificielle de longue durée. dite indéfriss- ble ou permanente, ayant l'aspect d'une ondulation Naturelle.
Cet appareil applique le principe général connu suivant lequel l'ondulation d'une mèche de cheveux est obte-
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nue en l'enroulant sur un bigoudi après l'avoir préalablement étalée en nappe d'épaisseur à peu près uniforme et de largeur variable selon qu'on la considère à la pointe ou à la racine des cheveux, et en la chauffant après l'avoir imprégnée d'une solution appropriée.
L'appareil objet de l'invention présente, par rap- port aux appareils connus qui appliquent le principe ci-dessus, les avantages principaux suivants :
1 ) la tension du oheveu, de laquelle dépend la perma- nence de l'ondulation, est réglable au gré de l'opérateur et indéréglable indépendamment de la volonté de celui-ci.
2 ) la tension du cheveux est aussi grande que l'opéra- teur peut la désirer, cette tension n'intéressant pas la racine du cheveu.
3 ) il constitue un tout pratiquement étanohe, et ne communiquant avec l'extérieur que par un orifice situé dans un endroit tel que les vapeurs dégagées ne puissent brûler le ouir chevelu; il permet aussi de supprimer les protectaurs accessoires : calicots, flanelles, papiers paraffinés,. etc... dont la protection est peu efficace et dont l'emploi rend longue et fastidieuse la préparation de l'ondulation.
4 ) sa forme, son étanohéité et l'emplacement de son appareil de chauffage réduisent au minimum les déperditions de chaleur et, par suite, le temps néoessaire à l'obtention d'une ondulation satisfaisante.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple seu- lement, deux formes d'exécution de l'appareil objet de l'in- vention.
Les figures 1 à 9 se rapportent à une première forme et sont : .
La figure 1, une vue en coupe d'un bigoudi,
La figure 2, une vue en coupe d'une étuve, dont
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les figures 3 et 4 sont respectivement une vue en élévation et coupa, et une vue en plan d'une mâchoire, et les figures 5 et 6, une coupe transversale et une coupe horizontale par- tielle,
La figure 7 , une vue en élévation d'une pinoe da préparation,
Les figures 8 et 9, des coupes transversales sui- vant A-A et B-B de la figure 7, respectivement,
Les figures 10 à 16 sont relatives à une derxième forme d'exécution.
Les figures 10 et 11 montrent un bigoudi, en élé- vation et en plan, respectivement,
La figure 12 est, à plus grande échelle, une section transversale de l'étude suivant C-C, de la figura 14, La figure 13 est une section longitudinale d'en- semble de l'étuve,
La figure 14 est une vue en plan, par dessus, de la mâchoire inférieure de l'étuve,
La figure 15 est une élévation de la pince fermée,
La figure 16 est une vue de profil partiel, avec coupe transversale, de la pince et du bigoudi monté dais les supports de cette dernière.
Dans l'exemple de réalisation illustrée par les figures 1 à 9, l'appareil comporte : 7.) Un bigoudi (figure 1) dont la partie oentrale 1 est constituée par un solide de révolution engendré par la rotation d'une courbe autour de l'axe x x' du bigoudi et les parties extrêmes 8 et 2' par deux cylindres de révolu- tion terminés par deux tétons tronconiques recevant les tubes obturateurs 3 et 3'. L'extrémité 2 présente une série d'alvéoles 2a qui constituent la partie femelle d'un encli- quetage de retenue décrit plus loin, et une fente 4 pour
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recevoir un outil tel qu'un tournevis ooudé qui permet de faire tourner le bigoudi lorsqu'il est monté dans l'étuve.
La partie centrale du bigoudi est pourvue d'un ressort 5 destiné à retenir les cheveux au début de l'enroulement.
2 ) Une étuva (figures 2 à 6), à chauffage électrique, et constituée par deux mâchoires 6 et 6' réunies par un boulon 7 ou tout autre dispositif de serrage et comprimant entre leurs lévres un joint obturateur 8, Sur chacune de leurs faces voisines du cuir chevelu, elles sont revêtues de plaquas calorifuges 9 et 9' destinées à protéger la tête contre la chaleur, Chaque mâchoires présente deux portées 10 et 10' pour les extrémités 2 et 2' du bigoudi, L'étan- ohéité des portées est obtenue lorsque le bigoudi est en place dans l'étuve (figure 8) par des garnitures 3 et 3' (figures 1 et 8). L'une des mâchoires reçoit le cliquet d'un eltolique- tage, constitué par une bille 11 (figure 2), rappelé par un ressort 12 qui s'appuie sur un bouchon vissé 13.
Le richet de l'encliquetage est constitué par la partie 2 à alvéoles 2a (figure 2). A l'intérieur de l'étuve sont placées des résistances électriques 14 (figures 5 et 6) qui, lors du passage d'un courant électrique, assurent le chauffage né- cessaire à l'ondulation: Les prises de courant sont fixées sur lesmâchoires ou reliées à celles-ci, comme dans les ap- pareils connus, de manière que le poids de l'étuve soit équi- libré par un contrepoids ou par la tension d'un ressort et par l'intermédiaire du fil conducteur d'électricité.
3 ) Une pince de préparation (figure 7) qui comporte deux mâchoires 15 et 15' articulées à l'une de leurs extré- mités et pouvant, à l'autre, être bloquées par un levier 16 pivotant autour d'un axe solidaire de la mâchoire 15. L'une des mâchoires de la pince possède deux supporte arquée 17 et 17', formant ressorts et destinée à recevoir, en fin d'en- roulement, les extrémités du bigoudi. L'un de ces supporte
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présente une saillie 18 destinée à pénétrer dans les al- véoles 2a du bigoudi pour immobiliser celui-ci lorsque l'enroulement est terminé.
L'appareil, dans la forme de réalisation qu'en vient de décrire,est utilisé à la manière suivante :
On sépare une mèche de cheveux, et on la saisit près du cuir chevelu avec la pince de préparation; on ferme celle- oi à bloc et on engage les cheveux sous le ressort du bigoudi; on enroule à la main la mèche sur elle en l'étalant en nappe d'épaisseur à peu près uniforme et, en fin d'enroulement, on place le bigoudi dans les supporte 18, avec la saillie 18 engagée dans l'un des alvéoles 2 fil du bigoudi. On prépare de la méme manière autant de bigoudis que la chevelure com- porte de mèches.
On met en place la mâchoire de l'étuve pourvue du cliquet 11 et on rengage ce dernier dans un alvéole du bigoudi en tenant oelui-ci à. la main; en retire la pince de préparation et on place la seconde mâchoire sur la première en bloquant l'écrou 7. Les cheveux étant serrés entre les lèvres des mâchoires 6 et 6', on les tend en faisant tourner le bigoudi dans le sens du serrage à l'aide du tournevis coudé ou de tout autre outil.
On répète cette opération pour toutes les étuves.
On chauffe en faisant passer le courant durant le temps nécessaire, qui est fonction de l'importance de la mèche.
On retire ensuite les mâchoires, on enlève le bigcuii, on lave et on peigne.
Dans l'exemple de réalisation de l'appareil illustré par les figures 10 à 16, le bigoudi (figures 10 et 11) com- porte une partie oentrale 1 avec ressort 5 dont la forme et le rôle sont en principe ceux déjà indiqués à, propos de la première forme de réalisation. Mais les parties cylindriques
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@ 2 et 2' qui sa centrent dans des portées de l'étuve, sont prolongées par des bossages cylindriques 4 et 4' dont le rôle principal est indiqué plus loin et qui sont saignes axialement ou prépares de toute autre manière poux reoevoir l'attaque d'un Outil de tension de la mèche.
Entre le corps 1 et chacun des tourillons 2 et 2' sont interposées des embases 3a qui déterminent exactement la position transver- sale du bigoudi dans l'étuve comme montré par la figure 14.
L'extrémité 2 comporte, comme dans l'exemple pré- cédent, les alvéoles 2a qui, en combinaison avec le cliqust de l'étuve, permettent d'assurer et de maintenir la tension des cheveux,
L'étuve (figures 12, 13, 14) comporte deux mâohoi- res 6 et 6' réunies par une vis 7, dont le déplacement longitudinal par rapport à la mâchoire 6 est limité par un jonc 7' ou tout autre dispositif d'arrêt équivalent.
La visn 7 ne peut, de ce fait, quitter la mâch@ire 6 et être égarée. Elle se visse dans un éorou fixe 7a de la mâchoire 6' pour assurer la fermeture de l'étuve; un joint 8 est, comme dans le premier exemple de réalisation, inter- posé entre les bords adjacents des mâchoires 6 et 6'.
Un axe 7b trissé par exemple dans ,écrou 7a, cons- titue pivot pour un volet 7c pourvu d'une oreille de manoe 7d et qui masque ou démasque une lumière 7e prévue dans la paroi de la mâchoire 6'. Cette lumière permet le passage à l'extérieur de l'étuve de la partie extrême d'une mèche de cheveux lorsqu'on désire soustraire au chauffage cette partie qu'elle qu'en soit la longueur.
L'une des mâchoires de l'étuve reçoit le cliquet d'arrêt angulaire du bigoudi. Ce cliquet (figure 12), est un doigt coulissant 1 rappelé par un ressort 10 qui prend appui sur un obturateur 12 maintenu par une goupille 13, A l'Intérieur de l'étuve sont placées des résistances de
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chauffage 14.
L'une des mâchoires de l'étuve comporte un écran perforé ou grille 15 destinée à protéger les cheveux contre une action trop brutale de la source de chaleur. Les mâchoi- res 6 et 6' sont en outre pourvues, sur une partie de leurs faces extérieures, de revêtements calorifuges 6a et 6'a des tinés à en rendre la manipulation plus aisée et à réduire au minimum les pertes de chaleur.
La pince de préparation des miches à onduler (fi- gure 15) diffère de celle déjà décrite surtout en ce que la surface de joint des mâchoires 15 et 15' comporte un décrochement à sa partie centrale. La mâchoire 15' présenta, à cet effet, un tenon ou saillie 15a qui, lorsque la pince est fermée, s'encastre dans un embrèvement oorrespondamt de la mâchoire 15. La meche de oheveux est étalée en nappe dans l'embrèvement et ne peut, de ce fait, se disperser sur toute la largeur de la pince. Elle est ainsi étalée sur une longueur qui correspond à celle qu'elle doit occuper sur le bigoudi.
La pince est maintenue fermée par appui, sur l'une de ses mâ- choires, d'un doigt 19 disposé à l'extrémité d'un ressort ou lame élastique 20 fixée sur l'autre mâchoire, à l'extrémité opposée à la charnière 21.
L'une des mâchoires de la pince est pourvue de deux supports, de préférence élastiques 17 et 17', destinée à recevoir les extrémités 4 et 4' du bigoudi. Ces supports peuvent comporter deux petits tenons 21 et 21' qui s'enga- gent dans'les saignées des parties cylindriques 4 et 4' du bigoudi et empêchent la rotation de celui-ci après sa mise en place, sur la pince et pendant la période de préparation.
La face des mâchoires 15 et 15' du côté des supports 17 et 17' du bigoudi, est avantageusement revêtue d'une garniture isolante 29 et 29' composée d'une ou plusieurs épaisseurs
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de matière calorifuge, fixées à demeure et destinées à pro léger le cuir chevelu contre la chaleur dégagée par l'étuve.
L'appareil dans la forme d'exécution qu'on vient de déorire est utilisé comme suit :
On sépare une mèche de cheveux et on la saisit près du ouir chevelu avec la pince de préparation, en ayant soin d'engager la mèche dans le logement réservé pour la reoevoir sur la pince. On verrouille celle-ci et on humecte la mèche de cheveux avec un liquide approprié ou bien on place, sur les cheveux enroulés, un sachet de composition convenable, cette opération ayant lieu au moment de l'introduction du bigoudi entre les mâchoires de l'étuve. On prend le bigoudi en engageant les cheveux sous le ressort 5 à l'endroit où l'on désire commencer l'ondulation.
On enroule à la main la mèche sur elle-même en assurant à la nappe de cheveux, un déploiement d'épaisseur à peu près constante et, en fin d'en- roulement, on place le bigoudi dans les supports élastiques 17 et 17' de la pince, de telle manière que les tenons 21 & 22 des dits supports, s'engagent dans les saignées des extrémi- tés du bigoudi. On met en place le bigoudi sur la mâchoire de l'étuva qui comporte le lumière 7e à travers la quelle on engage la partie de la mèche non enroulée sur le bigoudi et qui ne doit pas être ondulée ; on vérifie que le volet obturateur 7c est bien à la position de fermeture et l'on met en place l'autre mâchoire.
On serre la vis 7 de ulo- cage après s'être assuré que le cliquet 11 est bien engagé dans un alvéole 2a du bigoudi.
Les cheveux étant serrés entre les bords des mâ- choires, on les tend en faisant tourner le bigoudi dans le sens du serrage à l'aide d'un tournevis ou de tout autre outil approprié. On/termine comme déjà. expliqué.