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Machine automatique pour la fabrication des bouteilles, flacons et autres articles en verre.
La présente invention a pour objet une machine automati- que de façonnage des articles en verre, au moyen de deux mou- les utilisés successivement : le premier pour l'aspiration et le mesurage de la quantité de verre, et le second, pour la fi- nition, le premier moule comportant, en réalité, deux parties assemblées : l'une appelée " moule de bague " servant à mouler la bague ou col et l'autre appelée " moule ébaucheur " servant à mouler le corps de l'ébauche de l'article en verre.
Suivant l'invention le moule de bague et le moule ébaucheur sont animés successivement d'un mouvement vertical de descente permettant au moule ébaucheur de venir affleurer la surface du verre en vue du remplissage des deux moules précités par succion, d'un mouvement ascendant, puis d'un mouvement circu - laire horizontal pour le transport de l'ébauche de verre (ou
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paraison) jusqu'à une position de finition, puis d'un mouve - ment circulaire de sens inverse les ramenant à la position de départ.
La machine comporte, en outre, des moyens pour : donner au bras deux temps d'arrêt aux points extrêmes ; fermer ou ouvrir suivant les besoins, les moules de bague, moule ébaucheur et le moule finisseur ; actionner un couteau destiné à éliminer la queue de verre désaffleurant le moule ébaucheur au moment de la remontée de ce dernier au-dessus de la nappe de verre ; chanfreiner ou arrondir la partie basse de la paraison et éliminer les défectuosités pouvant provenir de la coupe du couteau précité ; refroidir les mouleset le mandrin ; effectuer les temps d'aspiration, l'amorçage du perçage de la paraison et le soufflage de la bouteille.
D'autres caractéristiques de l'invention résulteront de la description qui va suivre.
Aux dessins annexés donnés uniquement à titre d'exemple : la figure 1 est une vue, en élévation et coupe partielle, suivant la ligne 1-1 de la figure 4 d'une machine suivant l'in- vention ; la figure 2 est une autre vue en élévation de la machine, l'observateur étant placé à la position du démoulage, sur cette figure on a rabattu sur la droite en traits mixtes la partie centrale de la machine pour montrer plus commodément certains organes ; la figure 3 est une vue en plan, montrant notamment la table supérieure ; la figure 4 est une autre vue en plan, dans laquelle on a supposé enlevée la table supérieure de la figure 3 ;
la figure 5 est une coupe, à plus grande échelle, de la tête d'aspiration, du moule de bague et du moule ébaucheur,
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cette coupe étant faite suivant la ligne 5-5 de la figure 6 ; la figure 6 est une vue correspondante en élévation, de la tête d'aspiration, d'une demi-coquille du moule de bague et d'une demi-coquille du moule ébaucheur ; la figure 7 montre, à plus grande échelle, un détail concernant le relevage du mandrin pour permettre son refroi - dissement ; la figure 8 est une vue séparée de certains organes de la figure 4 ; la figure 9 est une vue en plan de certains organes, cette vue étant prise suivant la ligne 9-9 de la figure 1 ; la figure 10 est une vue, à plus grande échelle, de l'une des soupapes de vide ou d'air comprimé ;
la figure 11 est une vue, à plus grande échelle, de l'une des buses de refroidissement du moule ébaucheur ; la figure 12 est une vue, à plus grande échelle, d'un outil tournant pour arrondir le fond des paraisons ; la figure 13 est une vue, à plus grande échelle, d'une butée progressive destinée à régler la plongée du moule ébau- cheur ; la figure 14 représente en plan le dispositif de comman- de de cette butée.
MECANISME GENERAL DE LA MACHINE.-
Suivant l'exemple d'exécution représenté, la machine comporte un bâti 1 (figures1et 2) qui peut être un chariot transportable, monté par exemple sur quatre roues 2.
Une colonne support 3 est fixée par sa base sur le bâti 1. A son extrémité supérieure, la colonne 3 porte une entre - toise 4 dans laquelle tourillonne un arbre central et verti- cal 5. Cet arbre 5 repose à sa base sur une butée à billes 6 portée par le chariot 1. Cet arbre 5 est entraîné d'un mouve- ment continu et uniforme à partir d'un moteur électrique 7,
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par exemple par l'intermédiaire de roues dentées 8 et 9 (figu- re 1) et de la vis sans fin 10, tangente à une roue creuse 11 clavetée sur l'arbre 5.
A l'extrémité supérieure de l'arbre 5 est clavetée une table horizontale 12 (figures 1, 2, 3) Cette table 12, entra±- née en rotation par l'arbre 5, porte fixée sur sa face inférieu- re, une rainure-came 13. Dans cette came 13, est logé un galet 14 dont l'axe 15 est solidaire d'un ooulisseau 16, logé dans une glissière radiale 17 ménagée sur l'entretoise fixe 4.
Sur l'axe 15 du galet 14 tourillonne une crémaillère 18.
Cette crémaillère 18 est maintenue appliquée, par exemple par un rouleau 19 et un collier 20, contre un secteur denté 21 (figure 3) monté fou sur l'arbre 5.
Le secteur 21 est solidaire en rotation d'une chemise 22, folle sur l'arbre 5. Sur cette chemise 22 est clavété coulis- sant un bras horizontal 23. Sur ce bras 23 sont montés d'une manière qui sera indiquée plus loin le moule de bague 24 et le moule ébaucheur 25..
La liaison entre le bras-support 23 et la chemise d'en - trainement 22 est obtenue, par exemple, au moyen de deux can- ne-lures opposées prévues sur la chemise, servant de guidage, à deux clavettes correspondantes ainsi qu'à deux galets 26 (figure 1) solidairesdu bras 23. Un contrepoids 27 fixé sur le bras 23 permet de réduire partiellement le porte-à-faux de ce bras.
La chemise d'entraînement 22 est guidée à sa partie supé- rieure par un coussinet 28 établi dans l'entretoise 4, fixée à la partie supérieure de la colonne-support 3. i
Le fonctionnement du dispositif que l'on vient de décrire est le suivant :Par suite du mouvement de rotation de la table 12, la came 13 oblige, par l'intermédiaire du galet 14 et de l'axe 15 de la crémaillère 18 le coulisseau 16 à se déplacer dans la glissière fixe et radiale 17. Il en résulte que la cré-
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maillère 18 imprime au secteur denté 20 un mouvement alterna- tif de rotation, la came 13 présentant la forme d'une courbe fermée.
Ce mouvement alternatif est transmis au bras-support 23 qui passe de la position 23 (figure 4) à la position diamé - tralement opposée en tournant dans le sens de la flèche 13 puis revient à la position de départ.
Ces déplacements alternatifs du bras-support 23 assurent les déplacements, aller et retour, du moule de bague 24 et du moule ébaucheur 25, portés par ce bras, de la position repré- sentée à la figure 4 (position de cueillage du verre dans le bassin 44) à la position de transfert de la paraison dans le moule finisseur, en 29.
Il est à remarquer que les temps d'arrêt du bras 23 à chaque position extrême (aspiration et transfert) sont obte- nuspar la forme de la came 13 qui comporte deux portions de courbes concentriques (l'une correspondant au temps d'aspira- tion, l'autre au temps du transfert). Au passage dans ces courbes concentriques, l'immobilité de l'axe 15 de la crémail- lère 18 et par suite du bras 13 est théoriquement assurée.
Cette immobilité peut être rendue absolue en pratique, au moyen . d'un verrouillage quelconque.
, MECANISME ASSURANT LES DEPLACEMENTS VERTICAUX DU BRAS-SUPPORT
DES MOULE S.-
Ce bras-support 23 repose sur une chemise 30 (figure 1) montée à frottement doux, d'une part sur la chemise 22 et d'au- tre part sur l'arbre central 5. Sur cette chemise 30 sont fixés à des hauteurs convenables des plateaux à cames 31, 32, 33, 34 ainsi qu'un collier 35 (figures 1 et 9). Ce dernier collier 35 supporte le poids de tous les organes précités.
Il est partiel- lement équilibré par un contrepoids 36 porté par un levier 37 oscillant autour de l'axe fixe 58 porté par le support 38a de
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telle manière que les deux galets porteurs 39 et 40 dont il est muni sont constamment appliqués sur les bords supérieurs de rampes, constituées par des anneaux concentriques 41 et 42.
Ces rampes sont solidaires d'un plateau 43 (figure 1) qui est animé du même mouvement uniforme de rotation que l'arbre cen - tral 5. Les formes de ces cames sont telles que lorsque le moule ébaucheur 25 arrive à la position représentée d'aspira- tion, les galets porteurs 39 et 40 s'abaissent simultanément entraînant l'abaissement du moule ébaucheur et sa plongée dans le verre contenu dans le bassin 44 (figure 1).
Dès l'achèvement de l'aspiration, les galets 39 et 40 sont relevés par leurs rampes respectives 41-42 et par consé- quent le moule ébaucheur 25 s'élève également. Pendant la pé- riode de transport horizontal aller et retour du moule ébau - cheur 25, les anneaux 41-42 maintiennent l'ensemble ci-dessus à un niveau sensiblement constant.
Un anneau intermédiaire 45 mobile à frottement doux dans l'espace existant entre les anneaux 41 et 42 sur lequel les galets 39 et 40 roulent dans la position basse, est destiné plus particulièrement à limiter le point le plus bas de la plongée. Dans sa partie utile, l'anneau 45 affecte la forme de deux plans inclinés, de telle ,sorte qu'on peut modifier le niveau inférieur de plongée du moule par un décalage angu- laire de cet anneau.
Ce décalage peut se faire par exemple au moyen d'un petit pignon 46 (figure 9) engrènant avec le bord inférieur de l'an- neau 45, taillé en crémaillère 47. Le pignon 46 est tourné à la main au moyen du bouton 48. L'immobilisation de l'anneau 45 est obtenue, par exemple au moyen d'une simple vis-pression, prenant appui sur l'anneau extérieur 42.
Un autre mode de réglage de la plongée desmoules sera décrit plus loin comme variante.
En définitive, le bras-support 23, les plateaux à cames
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31, 32, 33, 34, les colliers 35 ainsi que le contrepoids 36 tous solidaires de la chemise cylindrique 30 ne sont animés que d'un mouvement vertical de descente et de remontée au moment de l'aspiration du verre.
De préférence l'orientation de ces différents organes est conservée rigoureuse au moyen d'un guidage constitué par exem- ple par une tige cylindrique 49 (figure's 1 et 4) faisant corps avec une partie saillante 50 du collier 35 et glissant à frot- tement doux dans l'alésage correspondant d'une pièce 51 fixée sur la colonne fixe 3.
DESCRIPTION DU MOULE DE BAGUE (24) ET DU MOULE EBAUCHEUR (25)
ET DE LEURS ACCESSOIRES (figures 1, 3, 4,5, 6).
Le moule de bague 24 est en deux parties fixées respecti- vement aux branches d'un porte-moule 52. Le moule ébaucheur 25 est également en deux parties fixées, respectivement, aux bran- ches d'un porte-moule 54.
Le porte-moule 52 de bague et le moule ébaucheur 25 sont suspendus à une tête d'aspiration 54 au moyen d'assemblages dont l'étanchéité est assurée par la compression de ressorts décrits ci-après
Dans l'exemple figuré, la tête d'aspiration 54 et les moules 24-25 correspondants sont disposés pour faire deux fla- cons à la fois, mais le principe de leur disposition resterait le même,que le moule soit simple, double ou triple.
Dans la tête d'aspiration 54 débouchentdeux conduits 55 et 55a. Le conduit 55 permet de mettre une pompe à vide en communication avec des rainures 56-57 et 58 (figure 6) du mou- le ébaucheur 25, tandis que le conduit 55a permet de mettre en communication, soit la pompe à vide, soit un compresseur, avec l'espace annulaire 59 (figure 6) situé autour des mandrins 60.
Ces mandrins 60 sont montés par exemple à baïonnette sur des porte-mandrins cylindriques 61. Ils sont maintenus, à
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leur position d'immobilisation, au moyen de ressorts 62. Ils peuvent être abaissés, à leur position de mandrinage ou rele- vés, au moyen d'un bras 63 (figures 1, 5 et 6) solidaire des porte-mandrins 61 par un axe 64. Le bras 63 est lui-même fixé (figure 1) sur un axe vertical 65 coulissant dans le bras- support 23 et animé par la machine d'un mouvement de montée ou descente. Pour cela, l'axe 65 est terminé, par exemple, à sa partie inférieure par une chape 66 recevant un galet 67 qui roule sur une rampe circulaire 68 du plateau 31 fixé sur la chemise 30.
Cette rampe 68 est telle que sous l'effet d'un ressort 69, le mandrin est maintenu abaissé au moment du rem - plissage du moule ébaucheur et du moule de bague. Le mandrin est ensuite relevé par une saillie de la rampe 68.
A noter que pendant la course horizontale de retour du bras 23, il convient de refroidir les mandrins 60 et pour cela, les maintenir dans leurs positions hautes. A cet effet, il est prévu un deuxième galet 70 et une deuxième rampe 71 dont 1'efficacité ne peut se faire sentir que pendant la cour- se-retour.
Dans ce but le galet 70 est monté pivotant (figure 7) autour d'un axe 72 qui le fixe sur la chape 66 mais ce pivote- ment ne peut se faire que dans un sens, celui de la flèche ± 1 correspondant à la course aller du moule ébaucheur 25. Dans la course de retour, le galet 70 vient buter contre la chape 66 et est obligé de monter sur la rampe 71, obligeant ainsi les porte-mandrins 61 et les mandrins 60 à monter, pour permettre à ces derniers d'être refroidis par exemple par le passage d'air comprimé, ainsi qu'il sera indiqué plus loin.
Les porte-moule 52 et 53 sont visibles notamment sur les figures 1,5 et 6 ainsi que sur la figure 4 qui montre leur forme en plan (sur cette figure les deux porte-moule qui sont similaires sont projetés l'un sur l'autre). Leur forme est analogue à celle d'une pince ou tenaille, articulée autour d'un
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axe vertical 74 solidaire du bras-support 23. Pour chaque porte-moule les branches sont serrées ou écartées par l'action commune de deux ressorts 75 et 76 enfilés sur des tiges 75a et 76a et prenant appui d'une part sur des axes 79 et 80 portés par les deux branches de la pince, et d'autre part sur un axe vertical 81. Chacun de ces axes 81 est solidaire d'une tige 82 terminée par un étrier 83 s'appuyant sur les parois latérales du fût cylindrique central 5 et maintenant ainsi la tige 82 dans le sens radial.
Sur la tige 82 correspondante au moule 24 de bague, est monté un galet 84 pris dans une rainure=-came 85 (figures 1 et 4) ménagée dans le plateau 32. Le galet analogue 84 monté sur la tige 82 correspondant au moule ébaucheur 25 est également pris dans la rainure d'une came 86 (figure 1) ménagée dans le plateau 33. Pendant la période de rotation du bras 23 ces cames 85 et 86 sont fixes, et leur courbure est telle que les galets 84 subissent un déplacement radial ayant pour résultat la compression ou la décompression des ressorts 75-76 correspondants et pour conséquence l'ouverture ou la fermeture du moule 24 de bague et du moule ébaucheur 25.
La came 86 ne conduit pas le galet 84 correspondant jus- qu'à la position extrême de la trajectoire dans le sens f3 (figure 4) du bras 23. Ce galet 84 passe sur un autre élément de came 87, articulé autour d'un axe vertical 88 (figure 4).
L'axe 88 peut tourner dans un sens ou dans l'autre, sous l'action par exemple d'un levier 89, visible à la partie infé- rieure de la figure 1. L'une des extrémités de ce levier 89 est clavetée sur l'axe 88, tandisque l'autre extrémité compor- te un galet 90 pris dans la rainure d'une came 91, animée d'un mouvement de rotation uniforme du fait qu'elle est solidaire de l'arbre central 5.
Pour plus de sécurité dans la coïncidence des rainures de cames 85 et 87, il est prévu une rampe fixe 86a constituée par une lame horizontale disposée en lame de cisaille par rap-
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port à l'élément 87, de telle sorte que cette rampe constitue la courbe enveloppe du galet 84 aussi bien dans la course aller que dans la course retour.
MOULE FINISSEUR (29).-
Les figures 1,2 et 4 montrent le mode d'ouverture ou de fermeture du moule finisseur 29, celui-ci est constitué par deux coquilles maintenues par un porte-moule 91 dont les branches sont articulées autour de l'axe 91a (figure 4).. La transmission du mouvement est assurée par exemple (figures 1, 2 et 4) par une came 92, animée d'un mouvement uniforme, un galet 93, un piston 94, un levier oscillant 95, un piston 96, un axe d'entraînement 97, un palonnier 98, des tiges 99, des ressorts 100 et des axes 101 (figure 4).
Le moule finisseur est placé à une hauteur telle que lors- que le moule de bague 24 vient au-dessus de lui (figure 2) par suite du mouvement horizontal du bras 23, il existe un léger jeu entre les faces en regard des moules de bague 24 et finis- seur 29.
A remarquer que les axes d'articulation 74 des porte-mou- le 24 et 25 et 91 du support 91 du moule finisseur 29 sont sy- métriquement placés par rapport à l'axe vertical du dit moule 29 lorsque les moules 24 et 25 étant venus vis-à-vis de ce mou- le 29, l'axe 74 se trouve en 74a (figure 4). Grâce à cette dis- position les moules 24 et 25 peuvent venir occuper la position du transfert sans être gênés par les porte-moule-finisseur.
Il convient de remarquer, en outre, que les plans de joint des différents moules sont tangents au cylindre décrit par l'axe vertical du moule ébaucheur, pendant sa course sui- vant f 3 et retour.
TETE DE SOUFFLAGE -¯(figures 1, 4, 9).- (destinée dès que le mou- le de bague 24 a libéré le col de la bouteille à venir se pres- ser sur la face supérieure du moule finisseur 29 pour assurer le gonflage du ou des flacons).
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Cette tête de soufflage 102 est constituée par autant de cloches qu'il y a de flacons à souffler. Chaque cloche est fixée avec aisance, de telle manière qu'elle porte sur la face supérieure du moule avec toute l'étanchéité désirable.
La tête de soufflage 102 est portée par un bras 103, lui- même fixé à un axe vertical 104 pouvant coulisser verticale - ment dans ses supports 105 et 106 (figure 1). La rotation partielle de cet axe vertical 104 s'effectue de la manière suivante : Le moyeu du plateau 43 (figure 1) porte une colle- rette en forme de rampe 107 sur laquelle s'appuie un galet 108 (voir figure 9). Un levier 110 sur lequel est monté ce galet comporte, à l'une de ses extrémités un pivot fixe Il et à l'autre extrémité un doigt vertical 112 coulissant librement dans un oeil prévu sur un levier 113. Ce dernier levier 113 est, d'autre part, sollicité par un ressort 114 ce qui a pour effet de maintenir le galet 108 appliqué sur la came 107.
Cette dernière est profilée de telle manière que le levier 113 fixé sur le même axe 104 que le bras 103 portant la tête de souffla- ge 102, imprime à cette dernière deux positions extrêmes : celle correspondant au soufflage des bouteilles et celle de dégagement de cette tête (figurée en traits mixtes en 102a sur la figure 9).
En plus du mouvement de pivotement, cette tête 102 s'élève, ou s'abaisse d'une hauteur un peu supérieure à celle du col de la bouteille. A cet effet, l'axe vertical 104 comporte deux bagues-colliers104a et 104b entre lesquelles tourne un tube concentrique 114 (figure 9) solidaire d'un galet 115 montant sur une rampe 116 (voir figures 1 et 9) établie autour du pla- teau 43. Un ergot 117 pris dans une cannelure verticale de la colonne 3 empêche le tube 114 de tourner, tandis qu'il peut monter ou descendre en même temps que le galet 115. Au-dessus de la butée supérieure 104a du tube 114 se trouve un ressort 104c enroulé en spirale autour de l'axe 104, ressort buté à sa
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partie supérieure, de manière à chasser constamment l'axe 104 vers le bas et à presser la tête de soufflage 102 sur le moule 29.
En définitive, les rampes 107 et 116 et les organes de transmission intermédiaires, impriment à la tête de soufflage 102 les mouvements successifs de pivotement, de descente sur le moule finisseur, de remontée et de pivotement en vue de son re- tour à la position 102a de dégagement initiale.
CIRCUITS DE VIDE ET D'AIR COMPRIME (figures 1 et 3).-
La table tournante supérieure 12 est munie de cinq éléments de rampes concentriques 117-118-119-120-121 correspondant à cinq soupapes de distribution de vide ou d'air comprimé. Ces soupapes ne donnent passage au fluide aspiré ou comprimé que dans les seuls moments où leur poussoir vient passer à l'aplomb de ces rampes.
La rampe 117 commande une soupape 122 mettant le vide sur les rainures 56,57 et 58 du moule ébaucheur.
La rampe 118 commande une soupape 123 mettant le vide au- tour des mandrins 60 dans les espaces 59.
La rampe 119 commande une soupape 124 pour le passage de l'air comprimé destiné au perçage de la paraison.
La rampe 120 commande une soupape 125 pour le refroidisse- mentdesmandrins 60.
Enfin la rampe 121 commande une soupape 126, destinée au soufflage définitif de la bouteille, dans le moule finisseur 29.
La figure 10 montre, à plus grande échelle et à titre d'exemple, la soupape 126, destinée au soufflage définitif de la bouteille. L'air comprimé arrive par un conduit 127 et sort par un conduit 128 pour accéder à une tuyauterie 129 aboutis - sant à la tête de soufflage 102 (figure 1). Le passage de l'air est contrôlé par la soupape dont la tige, de section d'abord triangulaire, comporte un rétrécissement cylindrique 130, conti- nué par une tige cylindrique 131 constituant le poussoir propre-
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ment dit, commandé par la rampe 121 dont la longueur détermine le temps de soufflage.
A remarquer sur les figures 1 et 3 que les soupapes 123, 124 et 125 aboutissent toutes à un même tuyau 132 aboutissant au raccord 55a de la tête de soufflage 54 donnant accès aux mandrins 60. La soupape 122 aboutit, par un tuyau 133 au rac- cord 55 de la tête 54 de soufflage communiquant avec les rai- nures d'aspiration 56,57 et 58 du moule ébaucheur 25. Des robinets placés sur les tuyauteries permettent de faire des réglages de débit.
DISPOSITIF DE REFROIDISSEMENT DES MOULES.-
Le circuit de refroidissement des moules est le suivant : L'air produit par un ventilateur et arrivant par un orifice 3a de la colonne 3 (figure 1) est dirigé, de haut en bas à l'intérieur de cette colonne creuse 3. Une partie de cet air pénètre à l'intérieur d'une console creuse 134 à la partie supérieure de laquelle se trouvent deux lumières communiquant chacune avec l'une des branches du porte-moule finisseur 91.
Ces branches creuses conduisent l'air à la base des coquilles du moule finisseur 29, par une rampe de trous, réglables à volonté. L'air de refroidissement peut donc circuler, unifor- mément dans l'espace annulaire 135 (figure 1) situé autour du moule finisseur 29.
L'excédent d'air arrivant à la base de la colonne creuse 3 est ramené au moyen d'une chambre 136 (figure 1) dans le carter contenant la roue 11, puis dans une chambre 137 dispo- sée annulairement autour du fût central. De cette chambre, l'air est dirigé dans un tuyau incliné 138 (figures 2 et 4) aboutissant par l'intermédiaire d'une chambre 138a et de deux @ dérivations 139 et 140 à des buses de refroidissement 141 et 142 de chacune des coquilles du moule ébaucheur 25.
La figure 11 montre la disposition des lumières de sortie
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d'air de l'une des dites buses, ces sorties étant réparties de manière à diriger l'air de la façon la plus rationnelle contre les parois du moule ébaucheur 25 superposé aux buses notamment dans les périodes de refroidissement et soumises à l'action de lames de ressorts 143 et 144 de telle sorte que lorsque le moule ébaucheur 25 est ouvert, les orifices 145 des buses sont à un centimètre environ en saillie des plans de joint des coquilles du moule.
L'ensemble des organes supportant les buses pivote autour de la chambre annulaire 138a et son entraînement se fait par le contact de cornes 146 (figure 4) dont sont munies les branches du porte-moule 52 de bague avec des axes verticaux 147 et 148 solidaires des branches 139 et 140. L'écartement desdeux busesse fait à l'instant où cesaxes147 et148 viennent buter avec des déflecteurs fixes 149 et 150.
L'air n'est admis dans le tuyau incliné 138 que par l'ou- verture d'un tiroir non représenté placé à sa partie inférieure et manoeuvré en fin de course, c'est-à-dire que l'air n'est pas admis avant que le moule ébaucheur 25 s'ouvre. Dès le re - tour du moule ébaucheur 25, un dispositif quelconque tel qu'un ruban métallique enroulé autour de la chambre annulaire 137, ramène par le moyen d'un contrepoids fixé à son extrémité, l'ensemble des organes de refroidissement. L'effet de refroi- dissement se continue pendant toute la première partie de cette course-retour.
COUTEAU DESTINE A ELIMINER L'EXCEDENT DE VERRE ASPIRE PAR LE @
MOULE EBAUCHEUR (:figures1, 2, 4, 8).
Pour plus de clarté on a représenté à part, sur la figu- re 8, les divers organes de manoeuvre de ce couteau. Le porte- couteau 151 tourillonne autour de l'axe 74 et est manoeuvré par une tige 152.
En un certain point de la tige 152 se trouve un galet 155
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pris dans une rainure 154 du plateau à cames 34. La rainure 154 forme un circuit fermé abode. Sur ce circuit est disposée une pièce 155 en forme de cliquet, articulée en 156 et soumise à l'action d'un ressort de rappel 157. Un ressort 158 tend à chasser le galet 153 et la tige de manoeuvre 152 dans le sens correspondant à l'avancement du couteau sous le moule.
Toute- fois, ce déclenchement ne peut pas se produire avant que le moule ébaucheur soit remonté à son point le plus haut au-dessus du verre, grâce à un talon 159 qui reste pressé contre une bu- tée fixe 160 jusqu'à ce que ce talon 159 par suite de la montée de l'ensemble des organes solidaires du moule ébaucheur 25, vienne désaffleurer au-dessus de la butée fixe 160.
A ce moment, le ressort 158 chasse brusquement le galet 153, ce qui a pour effet de faire avancer le couteau sous le moule et de couper ainsi l'excédent de verre. On voit sur la figure 8 de quelle manière le galet 153 emprisonné dans la came 154 est ensuite repoussé du centre, ce qui a pour effet d'éclipser le couteau. Il est compréhensible que la pièce arti- culée 155 revienne à sa position initiale sous l'effet du res - sort de rappel 157, ce qui se produit dès que le galet, dans la course " aller " abcd a échappé l'extrémité la plus avancée de cette pièce. Lorsque le moule 25 arrive à la position d'as- piration, le ressort 158 reste armé du fait que l'ensemble des organessolidaires du moule ébaucheur s'est déjà un peu abaissé un peu avant l'arrivée au point d'arrêt. Donc, le talon 159 bute déjà contre la butée 160.
Indépendamment du mouvement de coupe, le couteau est d'au- tre part, animé d'un mouvement vertical pour permettre soit sa pression sous le moule ébaucheur 25, soit son éloignement précédant son dégagement.
A cet effet, le porte-couteau 151, ainsi que le montre la figure 2 est simplement emboîté dans un alésage de l'extrémité inférieure de l'axe 74. Une butée 161 solidaire d'un manchon 162
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en forme de pied de biche (lequel coulisse sur un axe 163) maintient le porte-couteau 151 suspendu, du fait que le man- chon 162 est lui-même maintenu en position élevée par deux ressorts 163 attachés sur une bague fixe 164. Le manchon 162 peut cependant être abaissé au moyen d'une rampe 165, agissant sur un galet 166 solidaire du manchon 162.
La rampe 165 fait corps avec un manchon 167, sur lequel est fixé un galet 168 pris dans une rainure-came 169 du pla- teau 34. Ce manchon 167, guidé par une tige fixe 170, subit donc les déplacements donnés au galet 168 par la courbe 169.
C'est ainsi qu'à la position d'aspiration du moule ébau- cheur 25, le porte-couteau 151 est insensiblement abaissé de telle manière qu'au moment de la coupe, le couteau ne frotte pas véritablement sur le moule. Puis le couteau est pressé contre le moule et enfin dans la dernière partie du parcours du moule, le porte-couteau 151 est abaissé de nouveau pour permettre notamment au couteau de s'éclipser sans frottement.
A noter que les tiges152 et 170 sont maintenues à l'une de leurs extrémités par une pièce faisant corps avec l'axe 163 et à l'extrémité opposée, par une saillie d'un collier 171 (voir figure 1) tournant librement autour de la chemise cylin- drique 30.
DISPOSITIF DESTINE A CHANFREINER OU EBARBER LE FOND DES
PARAISONS.- (pour enlever les bavures de verre provoquées par le couteau).
Le principe de ce dispositif consiste à faire tourner un outil de forme quelconque en-dessous du fond de manière à éliminer les bavures. On peut évidemment prévoir des aspérités sur cet outil pour lui donner plus de mordant. Dans l'exemple montré, à plus grande échelle, sur la figure 12, l'outil 172 a la forme d'une coupelle ajourée pour l'évacuation des bavu- res. Cette coupelle est rivée sur une tige 172a, animée d'un
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mouvement de rotation. L'entraînement de cette tige se fait par l'intermédiaire de deux ergots 173 pouvant coulisser dans des rainures verticales de deux douilles entre lesquelles est interposé un ressort 173. Ce ressort limite la pression verti- cale de l'outil 172 à une valeur convenable.
Il est évident que n'importe quelle transmission de mou- vement peut être utilisée pour faire tourner les outils 172.
Dans l'exemple figuré sur la figure 2, on utilise un moteur électrique 174 faisant tourner simultanément deux outils (par exemple au moyen de roues dentées). Ce moteur 174 est muni de brides avec galets-supports 175 lui permettant d'être déplacé sur un chemin de roulement double 176. L'entraînement est as- suré par une broche 177, fixée sur un bras 178 solidaire de la botte à vent 138a.
Comme cette dernière accompagne le moule ébaucheur 25 dans son mouvement, il en résulte que les outils 172 restent constamment dans l'axe vertical des paraisons et dans la por- tion la plus élevée du chemin de roulement 176, les outils 172 viennent chanfreiner le fond de chaque paraison. La position la plus élevée du chemin de roulement et l'emplacement des contacts électriques du moteur 174 sont tels que ces outils 172 entrent en action aussitôt après que le couteau est dégagé de la base du moule ébaucheur 25. A remarquer que les outils tournants peuvent être réchauffés préalablement par un brûleur.
On pourrait également monter les outils dans le couteau, leur entraînement étant assuré au cours de la rotation du bras-sup- port 23, par la rencontre d'un pignon claveté sur l'arbre de chaque outil avec une crémaillère curviligne fixe.
FONCTIONNEMENT GENERAL DE LA MACHINE. -
On partira de la position du moule ébaucheur 25 à l'ins- tant précédant la plongée du moule dans le puits à verre 44.
Le moule 25 est bien fermé ainsi que le moule de bague 24. Les
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mandrins 60 sont pressés vers le bas. Le porte-couteau 152 est éclipsé dans la position de la figure 8. Le bras 23 est immobile dans le sens circulaire car le galet 14 commandant la crémaillère 18 est dans l'une des deux zones circulaires de la came 13.
La rotation continue du plateau 12 dans le sens flèche f2 (figure 3) amène les deux galets porteurs 39 et 40 sur les parties descendantes des rampes 41 et 42 ce qui a pour effet d'abaisser tous les organes portés par ces galets et en particulier le bras 23 et le moule ébaucheur 25. Celui-ci vient affleurer la surface du verre dans le puits à verre 44.
A l'instant du contact, les rampes 117 et 118 de la table su- périeure 12 sont venues se présenter sous les soupapes corres- pondantes 122 et 123 dont l'ouverture entraîne la mise en com- munication d'une pompe à vide, avec les rainures 56, 57 et 58 du moule ébaucheur 25, ainsi qu'avec l'espace annulaire 59 situé autour des mandrins 60. Ce vide produit l'aspiration du verre qui remplit complètement le moule ébaucheur 25 et le moule de bague 24.
Le plateau'43 continuant à tourner, amène les galets por- teurs 39 et 40 sur les parties montantes des rampes 41 et 42, ce qui a pour effet de remonter le bras 23 ainsi que le moule ébaucheur 25. Lorsque ce moule 25 arrive à quelques millimè- tres de son point le plus haut, le talon 159 de la tige de ma- noeuvre 152 du porte-couteau 151 échappe la butée fixe 160, entraînant le déclenchement du ressort 158 et le mouvement du couteau comme indiqué plus haut. Ce couteau coupe l'excédent de verre suspendu au moule ébaucheur 25 après l'aspiration.
Le profil de la came 168 est tel que dans cette position, sous l'action du plan incliné 165 du manchon 167, le couteau affleu- re sans frotter, la base du moule ébaucheur 25.
La table 12 continuant à tourner dans le sens ± 2 (figure 3) le galet 14 commandant la crémaillère 18 entre dans une
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partie excentrée de la came 13 ce qui oblige à déplacer la crémaillère 18 et à faire pivoter le bras: 23 dans le sens de la flèche 13 (figure 4). Ce dernier entraîne les moules de bague 24 et ébaucheur 25 vers le moule finisseur 29. En cours de route, les cornes 146 du moule de bague 24 viennent buter con- tre les axes verticaux 147 et 148, ce qui a pour effet d'entraî- ner le bras 138 dans le même sens de la flèche f3. Chemin fai- sant, le porte-couteau 151 a été pressé de bas en haut par les ressorts 163.
Dans ce même moment, les rampes 117 et 118 sont hors service et la rampe 119 venant sous la soupape d'air com - primé 123 introduit de l'air comprimé dans l'espace annulaire 59 autour des mandrins 69 qui sont relevés, de telle sorte que cet air comprimé amorce le perçage de la paraison.
Ensuite, la rampe ,119 vient hors d'action et la came 169 abaisse le porte-couteau 151 qui s'efface ensuite de sous le moule 25, grâce à la forme appropriée de la rampe 154. Dès l'ef- facement de ce porte-couteau, le moule ébaucheur 25 commence à s'entrebailler sous l'effet simultané de la came 86 et des dé - flecteurs fixes 149 et 150. Les outils tournants 172 qui ont pu être réchauffés préalablement par un brûleur, commencent à monter en tournant, pour venir, pendant un instant très court, chanfreiner ou arrondir le fond des paraisons. Vers ce moment, le moule finisseur 29 est ouvert grâce à la came 92, et a été libéré par exemple à la main, des flacons du cycle précédent.
Le bras 23 continuant sa course dans le sens f3 amène le moule de bague 24 auquel sont pendues les paraisons, dans l'axe vertical du moule finisseur 29. Les coquilles du moule ébaucheur 25 sont alors complètement écartées par les déflecteurs fixes 149 et 150 et se trouvent en cours de refroidissement par l'air admis aux buses 141 et 142. Le bras 23 est immobilisé dès son arrivée à cette position de point mort, du fait que le galet 14 commandant la crémaillère 18 entre dans une partie concentrique à l'arbre 5 de la came 13. Aussitôt après l'arrêt du bras 23,
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le moule finisseur 29 (sous l'effet de la came 92) se ferme, enveloppant les paraisons toujours tenues par le moule de bague.
Ensuite, la came 91, par l'intermédiaire du levier 89 de l'arbre 88 et de l'élément de rainure-came 87, dans lequel s'est engagé le galet 84 correspondant produit l'ouverture du moule de bague 24. Celui-ci abandonne les paraisons dans le moule 29 dans lequel les flacons restent emprisonnés avec leur bague en saillie.
Aussitôt après le bras 23 commence sa course rétrograde dans le sens inverse de la flèche 1 3. Dès l'effacement du moule de bague 24, la cloche de soufflage 102.vient s'appli- quer sur le dessus du moule finisseur 29 et à un instant dé- terminé, la rampe 121 venant se présenter sous la soupape 126, permet l'envoi de l'air comprimé à l'intérieur de la ou des paraisons, ce qui provoque le gonflage définitif du ou des flacons.
A noter que pendant la course de retour du moule ébau - cheur 25, le refroidissement se continue du fait que les bu- ses 141 et 142 restent à l'aplomb de chaque coquille. (Il n'en est pas de même pendant la course avant, du fait qu'un t-iroir comme on l'a indiqué, obture dans cette période, le circuit d'air). Pendant cette course de retour, s'effectue la fermeture du moule ébaucheur 25 et du moule de bague 24, ainsi que le refroidissement des mandrins 60. A cet effet, la rampe 120 vient en-dessous de la soupape 125 qui met l'air comprimé autour du ou des mandrins 60, ceux-ci étant maintenus relevés par l'effet du galet 70 venant buter contre la rampe 71. Avant l'arrivée du moule à l'aplomb du puits à verre 44, cette rampe 71 cesse et le ressort 79 chasse le ou les mandrins 60 à leur position la plus basse correspondant à la période d'aspiration.
Le moule ébaucheur 25 étant revenu à sa position initiale, les mêmes mouvements que ci-dessus se reproduisent dans des
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cycles semblables dont la durée-est appropriée aux grosseurs des bouteilles, en variant la vitesse de la machine.
A noter que l'action des outils tournants 172 n'a pas forcément lieu pendant le trajet de la paraison. Cette opéra- tion peut tout aussi bien être effectuée lorsque la paraison arrive en position de transfert, c'est-à-dire que dans ce cas, le fond du moule finisseur 29 est mobile et ne vient se pré - senter sous la paraison qu'après l'achèvement de l'opération de chanfreinage. Cette dernière ayant lieu pendant l'immobili- té de la paraison.
VARIANTE DU DISPOSITIF DESTINE AU REGLAGE DU POINT DE PLONGEE
LE PLUS BAS DU MOULE EBAUCHEUR 25 (figures13 et 14).
Selon cet exemple d'exécution, un piston 179 est ajusté dans un alésage central 180 du contrepoids 36. Ce piston 179 est guidé d'autre part par une douille 181. Un ressort 182 intercalé entre cette douille 181 et le chapeau 183 du piston 179 tend à maintenir ce piston 179 aussi haut que le permet une collerette 184 du dit piston.
Sous la douille 181 est ménagée une chambre 185 communi- quant avec la cavité 186 en dessous du piston 179, au moyen d'un conduit 187 dont la section peut être modifiée, à volonté, en manoeuvrant une vis à pointeau 188. Le piston 179 comporte, à sa partie inférieure, un trou central 189 pouvant être fermé, à sa base, par un clapet 190, pressé sur son siège par un res- sort 191. A sa partie supérieure, ce trou central 189 commu - nique librement avec la chambre 185, au moyen d'un ou plusieurs trous 192.
Le support 38a comporte un bras horizontal destiné à maintenir un ensemble d'organes servant de butée réglable au piston précité 179. Cette butée est constituée par une vis 192 ayant à sa partie inférieure une embase 193 avec cannelure dans laquelle s'engage un guide fixe 194. Cette vis 193 est
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animée d'un mouvement vertical au moyen d'une roue creuse 195 (figures 13, 14) sur laquelle s'appuie une vissans fin 196 dont la rotation s'effectue à l'aide d'un volant 197 relié à la vis sans fin 196 par deux arbres de transmission 198-199 connectés par le couple d'engrenages coniques 200.
Avant mise en service du dispositif, on a soin de verser dans les chambres dans lesquelles se meut le piston 179, un liquide incompressible qui peut être, par exemple, de l'huile.
Le fonctionnement est le suivant : Au départ de la course ascendante du contrepoids 36 le piston 179 est complètement relevé par l'action du ressort 182, et de l'huile se trouve emprisonnée sous le piston 179. La vis 192 est préalablement réglée en hauteur, de telle manière qu'avant que le contre - poids 36 arrive au point le plus élevé, le chapeau supérieur 183 du piston 179 vienne buter contre l'embase 193. Il en ré- sulte que la différence entre le poids des organes mobiles 23, 31, 32, 33, 34, 30, 35 et celle du contrepoids 36, exerce une pression sur l'huilesituée en dessous du piston 179 l'obli- geant à monter dans la chambre 185 par l'orifice déterminé par la vis à pointeau 188.
Il en résulte que pendant toute la du- rée de cet écoulement, le contrepoids 36 monte progressivement, avec la même progression directe que celle due à l'écoulement de l'huile. Indirectement, ceci permet d'abaisser le moule ébaucheur 25 dans le verre avec la même progression que celle de l'écoulement du liquide.
Le retour de l'huile de la cavité supérieure 185 à la cavité inférieure 186 a lieu automatiquement par la montée du piston 179 qui tend à créer derrière lui une dépression qui ouvre le clapet 189.
La douille 181 permet, grâce à son filetage, de faire varier la course du piston 179, course liée à celle du moule ébaucheur 25 pendant la période d'action du dispositif.
La vis à pointeau 188 permet de faire varier la vitesse
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d'action du dispositif. Par exemple pour la fabrication de petits flacons, elle sera plus ouverte que s'il s'agissait de fabriquer de grosses bouteilles nécessitant une prise de verre plus importante.
La transmission de mouvement constituée par le volant 197 agissant par l'intermédiaire des arbres à 90 , engrenages coniques, vis sans fin et roue creuse, sur la vis-butée 192 est destinée à faire varier le point bas de plongée du moule ébaucheur 25, pour s'adapter au niveau du verre dans le puits.
En résumé, on voit que la manoeuvre appropriée, des diffé- rentsorganesci-dessus, permet au moule ébaucheur 25 de suivre le niveau supérieur du verre dans le puits à verre 44, au fur et à mesure de l'aspiration du verre.
Naturellement l'invention n'est nullement limitée aux modes d'exécution représentés et décrits qui n'ont été choisis qu'à titre d'exemple. Le mouvement de rotation du bras 23 pour- rait, par exemple être limité à 90 ou à tout autre valeur quelconque.
La machine décrite ci-dessus, en prenant pour exemple celui de la fabrication de bouteilles ou flacons, s'applique aussi bien à la fabrication de tous articles soufflés en gé- néral. Dans quelques cas particulier, on peut supprimer la tête de soufflage 102 et utiliser à sa place, la tête d'aspi- ration elle-même. Dans ce cas, le bras-support 23 stationne à son arrêt vers le moule finisseur 29 tout le temps nécessaire au soufflage définitif de l'article dans ce moule. Il suffit pour y arriver, de modifier un peu la courbure des cames dé- crites précédemment.
De même cette machine est applicable à la fabrication des articles tournés-soufflés. Il suffit pour cela de faire tourner pendant le temps du soufflage, soit le porte-moule de bague, soit le moule finisseur lui-même.
Cette même machine est encore applicable à la fabrication
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Automatic machine for the manufacture of bottles, flasks and other glass articles.
The present invention relates to an automatic machine for shaping glass articles, by means of two molds used successively: the first for the suction and measurement of the quantity of glass, and the second for the fi - Finishing, the first mold comprising, in reality, two assembled parts: one called "ring mold" used to mold the ring or neck and the other called "blank mold" used to mold the body of the blank. the glass article.
According to the invention, the ring mold and the blank mold are successively driven with a vertical downward movement allowing the blank mold to come flush with the surface of the glass with a view to filling the aforementioned two molds by suction, with an upward movement, then with a horizontal circular movement for the transport of the glass blank (or
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parison) to a finishing position, then in a circular movement in the opposite direction bringing them back to the starting position.
The machine further comprises means for: giving the arm two stopping times at the end points; close or open as needed, the ring molds, blank mold and the finishing mold; actuate a knife intended to eliminate the tail of glass which is flush with the blank mold when the latter rises above the sheet of glass; chamfer or round the lower part of the parison and eliminate the defects that may arise from the cut of the aforementioned knife; cool the molds and the mandrel; perform the aspiration times, the priming of the piercing of the parison and the blowing of the bottle.
Other characteristics of the invention will result from the description which follows.
In the accompanying drawings, given by way of example only: FIG. 1 is a view, in elevation and partially in section, taken on line 1-1 of FIG. 4 of a machine according to the invention; FIG. 2 is another view in elevation of the machine, the observer being placed in the demoulding position, in this figure the central part of the machine has been folded to the right in phantom lines to show certain parts more conveniently; FIG. 3 is a plan view, showing in particular the upper table; Figure 4 is another plan view, in which it has been assumed that the upper table of Figure 3 has been removed;
FIG. 5 is a section, on a larger scale, of the suction head, of the ring mold and of the blank mold,
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this section being taken along line 5-5 of FIG. 6; FIG. 6 is a corresponding elevational view of the suction head, of a half-shell of the ring mold and of a half-shell of the blank mold; FIG. 7 shows, on a larger scale, a detail concerning the lifting of the mandrel to allow its cooling; FIG. 8 is a separate view of certain members of FIG. 4; Figure 9 is a plan view of some components, this view being taken along line 9-9 of Figure 1; FIG. 10 is a view, on a larger scale, of one of the vacuum or compressed air valves;
FIG. 11 is a view, on a larger scale, of one of the cooling nozzles of the blank mold; FIG. 12 is a view, on a larger scale, of a rotating tool for rounding the bottom of the parisons; FIG. 13 is a view, on a larger scale, of a progressive stop intended to adjust the plunge of the blank mold; FIG. 14 shows in plan the control device of this stop.
GENERAL MECHANISM OF THE MACHINE.-
According to the exemplary embodiment shown, the machine comprises a frame 1 (Figures 1 and 2) which can be a transportable trolley, mounted for example on four wheels 2.
A support column 3 is fixed by its base on the frame 1. At its upper end, the column 3 carries a spacer 4 in which a central and vertical shaft is journaled 5. This shaft 5 rests at its base on a stopper. ball bearing 6 carried by the carriage 1. This shaft 5 is driven in a continuous and uniform movement from an electric motor 7,
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for example by means of toothed wheels 8 and 9 (FIG. 1) and of the worm 10, tangent to a hollow wheel 11 keyed on the shaft 5.
At the upper end of the shaft 5 is keyed a horizontal table 12 (figures 1, 2, 3) This table 12, rotated by the shaft 5, carries fixed on its lower face, a groove-cam 13. In this cam 13, is housed a roller 14, the axis 15 of which is integral with a slider 16, housed in a radial slide 17 provided on the fixed spacer 4.
A rack 18 is journalled on the axis 15 of the roller 14.
This rack 18 is kept applied, for example by a roller 19 and a collar 20, against a toothed sector 21 (FIG. 3) mounted idle on the shaft 5.
The sector 21 is integral in rotation with a sleeve 22, loose on the shaft 5. On this sleeve 22 is keyed sliding a horizontal arm 23. On this arm 23 are mounted in a manner which will be indicated below. ring mold 24 and blank mold 25.
The connection between the support arm 23 and the drive liner 22 is obtained, for example, by means of two opposed grooves provided on the liner, serving as a guide, with two corresponding keys as well as two rollers 26 (Figure 1) integral with the arm 23. A counterweight 27 fixed to the arm 23 partially reduces the overhang of this arm.
The drive sleeve 22 is guided at its upper part by a bearing 28 established in the spacer 4, fixed to the upper part of the support column 3. i
The operation of the device which has just been described is as follows: As a result of the rotational movement of the table 12, the cam 13 forces, via the roller 14 and the axis 15 of the rack 18, the slide 16 to move in the fixed and radial slide 17. It follows that the cre-
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mesh 18 gives the toothed sector 20 an alternating rotational movement, the cam 13 having the shape of a closed curve.
This reciprocating movement is transmitted to the support arm 23 which passes from position 23 (FIG. 4) to the diametrically opposite position by rotating in the direction of arrow 13 and then returns to the starting position.
These alternative movements of the support arm 23 ensure the movements, back and forth, of the ring mold 24 and of the blank mold 25, carried by this arm, from the position shown in FIG. 4 (position for picking up the glass in the glass. basin 44) to the transfer position of the parison in the finishing mold, at 29.
It should be noted that the stopping times of the arm 23 at each extreme position (suction and transfer) are obtained by the shape of the cam 13 which comprises two portions of concentric curves (one corresponding to the suction time). tion, the other at the time of transfer). In passing through these concentric curves, the immobility of the axis 15 of the rack 18 and consequently of the arm 13 is theoretically ensured.
This immobility can be made absolute in practice, by means. any lock.
, MECHANISM ENSURING THE VERTICAL MOVEMENTS OF THE SUPPORT ARM
MUSSELS.-
This support arm 23 rests on a sleeve 30 (FIG. 1) mounted with gentle friction, on the one hand on the sleeve 22 and on the other hand on the central shaft 5. On this sleeve 30 are fixed at heights. suitable cam plates 31, 32, 33, 34 and a collar 35 (Figures 1 and 9). This last collar 35 supports the weight of all the aforementioned organs.
It is partially balanced by a counterweight 36 carried by a lever 37 oscillating around the fixed axis 58 carried by the support 38a of
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such that the two carrier rollers 39 and 40 with which it is provided are constantly applied to the upper edges of the ramps, formed by concentric rings 41 and 42.
These ramps are integral with a plate 43 (FIG. 1) which is driven by the same uniform rotational movement as the central shaft 5. The shapes of these cams are such as when the blank mold 25 arrives at the position shown d 'suction, the carrier rollers 39 and 40 lower simultaneously causing the lowering of the blank mold and its plunging into the glass contained in the basin 44 (Figure 1).
Upon completion of the aspiration, the rollers 39 and 40 are raised by their respective ramps 41-42 and consequently the blank mold 25 also rises. During the period of horizontal transport to and from the blank mold 25, the rings 41-42 maintain the above assembly at a substantially constant level.
An intermediate ring 45 movable with gentle friction in the space existing between the rings 41 and 42 on which the rollers 39 and 40 roll in the low position, is intended more particularly to limit the lowest point of the dive. In its useful part, the ring 45 takes the form of two inclined planes, so that the lower plunge level of the mold can be modified by an angular offset of this ring.
This offset can be done for example by means of a small pinion 46 (figure 9) meshing with the lower edge of the ring 45, cut into a rack 47. The pinion 46 is turned by hand by means of the button 48 The immobilization of the ring 45 is obtained, for example by means of a simple pressure screw, resting on the outer ring 42.
Another mode of adjusting the plunge of the molds will be described later as a variant.
Ultimately, the support arm 23, the cam plates
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31, 32, 33, 34, the collars 35 as well as the counterweight 36 all integral with the cylindrical jacket 30 are only driven by a vertical movement of descent and ascent when the glass is sucked up.
Preferably the orientation of these different members is kept rigorous by means of a guide constituted for example by a cylindrical rod 49 (figures 1 and 4) integral with a projecting part 50 of the collar 35 and sliding frictionally. soft in the corresponding bore of a part 51 fixed to the fixed column 3.
DESCRIPTION OF THE RING MOLD (24) AND THE RUBBER MOLD (25)
AND THEIR ACCESSORIES (figures 1, 3, 4,5, 6).
The ring mold 24 is in two parts fixed respectively to the branches of a mold holder 52. The blank mold 25 is also in two parts fixed, respectively, to the branches of a mold holder 54.
The ring mold holder 52 and the blank mold 25 are suspended from a suction head 54 by means of assemblies the sealing of which is ensured by the compression of the springs described below.
In the example shown, the suction head 54 and the corresponding molds 24-25 are arranged to make two bottles at the same time, but the principle of their arrangement would remain the same, whether the mold is single, double or triple. .
Two conduits 55 and 55a open into the suction head 54. The duct 55 makes it possible to put a vacuum pump in communication with the grooves 56-57 and 58 (FIG. 6) of the blank mold 25, while the duct 55a makes it possible to put in communication either the vacuum pump or a compressor, with the annular space 59 (Figure 6) located around the mandrels 60.
These mandrels 60 are mounted for example with bayonets on cylindrical mandrel-holders 61. They are maintained, at
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their immobilized position, by means of springs 62. They can be lowered, to their mandrel position or raised, by means of an arm 63 (Figures 1, 5 and 6) integral with the mandrel holders 61 by a axis 64. The arm 63 is itself fixed (FIG. 1) on a vertical axis 65 sliding in the support arm 23 and driven by the machine with an upward or downward movement. For this, the axis 65 is terminated, for example, at its lower part by a yoke 66 receiving a roller 67 which rolls on a circular ramp 68 of the plate 31 fixed on the sleeve 30.
This ramp 68 is such that, under the effect of a spring 69, the mandrel is kept lowered when filling the blank mold and the ring mold. The mandrel is then raised by a projection of the ramp 68.
Note that during the horizontal return stroke of the arm 23, it is necessary to cool the mandrels 60 and for this, to keep them in their high positions. For this purpose, a second roller 70 and a second ramp 71 are provided, the efficiency of which can only be felt during the return stroke.
For this purpose, the roller 70 is mounted to pivot (figure 7) around an axis 72 which fixes it on the yoke 66 but this pivoting can only be done in one direction, that of the arrow ± 1 corresponding to the stroke. go from the blank mold 25. In the return stroke, the roller 70 abuts against the yoke 66 and is obliged to climb on the ramp 71, thus forcing the mandrel holders 61 and the mandrels 60 to rise, to allow the latter to be cooled for example by the passage of compressed air, as will be indicated later.
The mold carriers 52 and 53 are visible in particular in Figures 1, 5 and 6 as well as in Figure 4 which shows their shape in plan (in this figure the two mold carriers which are similar are projected one on the other). Their shape is similar to that of a pincer or pincer, articulated around a
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vertical axis 74 integral with the support arm 23. For each mold holder, the branches are clamped or spread by the common action of two springs 75 and 76 threaded on rods 75a and 76a and supported on the one hand on axes 79 and 80 carried by the two branches of the clamp, and on the other hand on a vertical axis 81. Each of these axes 81 is integral with a rod 82 terminated by a yoke 83 resting on the side walls of the central cylindrical barrel 5 and thus maintaining the rod 82 in the radial direction.
On the rod 82 corresponding to the ring mold 24, is mounted a roller 84 taken in a groove = -came 85 (Figures 1 and 4) formed in the plate 32. The similar roller 84 mounted on the rod 82 corresponding to the blank mold 25 is also taken in the groove of a cam 86 (Figure 1) formed in the plate 33. During the period of rotation of the arm 23, these cams 85 and 86 are fixed, and their curvature is such that the rollers 84 undergo a radial displacement resulting in the compression or decompression of the corresponding springs 75-76 and as a result the opening or closing of the ring mold 24 and the blank mold 25.
The cam 86 does not lead the corresponding roller 84 as far as the extreme position of the path in direction f3 (FIG. 4) of the arm 23. This roller 84 passes over another cam element 87, articulated around a vertical axis 88 (figure 4).
The shaft 88 can rotate in one direction or the other, under the action for example of a lever 89, visible in the lower part of FIG. 1. One of the ends of this lever 89 is keyed. on the axis 88, while the other end includes a roller 90 caught in the groove of a cam 91, driven by a uniform rotational movement because it is integral with the central shaft 5.
For greater safety in the coincidence of the cam grooves 85 and 87, a fixed ramp 86a is provided consisting of a horizontal blade arranged as a shear blade with respect to
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port to element 87, so that this ramp constitutes the envelope curve of roller 84 both in the outward stroke and in the return stroke.
FINISHER MOLD (29) .-
Figures 1, 2 and 4 show the method of opening or closing the finishing mold 29, which consists of two shells held by a mold holder 91, the branches of which are articulated around the axis 91a (Figure 4 ) .. The transmission of the movement is provided for example (Figures 1, 2 and 4) by a cam 92, driven by a uniform movement, a roller 93, a piston 94, an oscillating lever 95, a piston 96, an axis drive 97, a lifter 98, rods 99, springs 100 and pins 101 (Figure 4).
The finishing mold is placed at a height such that when the ring mold 24 comes above it (Fig. 2) as a result of the horizontal movement of the arm 23, there is a slight clearance between the facing faces of the molds. ring 24 and finisher 29.
Note that the articulation axes 74 of the mold holders 24 and 25 and 91 of the support 91 of the finishing mold 29 are symmetrically placed with respect to the vertical axis of said mold 29 when the molds 24 and 25 being Coming vis-à-vis this mold 29, the axis 74 is located at 74a (FIG. 4). Thanks to this arrangement, the molds 24 and 25 can come to occupy the transfer position without being hampered by the mold-finisher carriers.
It should also be noted that the joint planes of the different molds are tangent to the cylinder described by the vertical axis of the blank mold, during its following stroke f 3 and back.
BLOWING HEAD -¯ (figures 1, 4, 9) .- (intended as soon as the ring mold 24 has released the neck of the bottle to come to press on the upper face of the finishing mold 29 to ensure the inflation of the bottle (s)).
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This blowing head 102 consists of as many bells as there are bottles to be blown. Each bell is fixed with ease, in such a way that it bears on the upper face of the mold with all the desirable sealing.
The blowing head 102 is carried by an arm 103, itself fixed to a vertical axis 104 which can slide vertically in its supports 105 and 106 (FIG. 1). The partial rotation of this vertical axis 104 takes place as follows: The hub of the plate 43 (FIG. 1) carries a collar in the form of a ramp 107 on which a roller 108 rests (see FIG. 9). A lever 110 on which this roller is mounted comprises, at one of its ends a fixed pivot II and at the other end a vertical finger 112 sliding freely in an eye provided on a lever 113. The latter lever 113 is, d 'on the other hand, biased by a spring 114 which has the effect of maintaining the roller 108 applied to the cam 107.
The latter is profiled in such a way that the lever 113 fixed on the same axis 104 as the arm 103 carrying the blowing head 102, imposes on the latter two extreme positions: that corresponding to the blowing of the bottles and that of release of this latter. head (shown in phantom lines at 102a in FIG. 9).
In addition to the pivoting movement, this head 102 rises, or lowers, from a height slightly greater than that of the neck of the bottle. To this end, the vertical axis 104 has two collars 104a and 104b between which rotates a concentric tube 114 (Figure 9) integral with a roller 115 rising on a ramp 116 (see Figures 1 and 9) established around the platform. teau 43. A lug 117 taken in a vertical groove of the column 3 prevents the tube 114 from rotating, while it can go up or down at the same time as the roller 115. Above the upper stop 104a of the tube 114 is find a spring 104c wound in a spiral around the axis 104, spring abutting at its
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upper part, so as to constantly drive the axis 104 downwards and to press the blowing head 102 on the mold 29.
Ultimately, the ramps 107 and 116 and the intermediate transmission members impart to the blowing head 102 the successive movements of pivoting, descent on the finishing mold, ascent and pivoting with a view to its return to position. 102a of initial clearance.
VACUUM AND COMPRESSED AIR CIRCUITS (figures 1 and 3) .-
The upper turntable 12 is provided with five concentric ramp elements 117-118-119-120-121 corresponding to five vacuum or compressed air distribution valves. These valves only give passage to the fluid sucked in or compressed when their plunger comes to pass directly above these ramps.
The ramp 117 controls a valve 122 putting a vacuum on the grooves 56, 57 and 58 of the blank mold.
The ramp 118 controls a valve 123 putting a vacuum around the mandrels 60 in the spaces 59.
The ramp 119 controls a valve 124 for the passage of the compressed air intended for piercing the parison.
The ramp 120 controls a valve 125 for cooling the chucks 60.
Finally, the ramp 121 controls a valve 126, intended for the final blowing of the bottle, in the finishing mold 29.
FIG. 10 shows, on a larger scale and by way of example, the valve 126, intended for the final blowing of the bottle. The compressed air arrives through a duct 127 and leaves through a duct 128 to access a pipe 129 terminating at the blowing head 102 (FIG. 1). The passage of air is controlled by the valve whose rod, initially of triangular section, comprises a cylindrical constriction 130, continued by a cylindrical rod 131 constituting the proper pusher.
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In other words, controlled by the ramp 121, the length of which determines the blowing time.
Note in Figures 1 and 3 that the valves 123, 124 and 125 all end in the same pipe 132 leading to the connection 55a of the blowing head 54 giving access to the mandrels 60. The valve 122 ends, through a pipe 133 to the rac - Cord 55 of the blowing head 54 communicating with the suction grooves 56, 57 and 58 of the blank mold 25. Taps placed on the pipes allow flow adjustments to be made.
MOLD COOLING DEVICE.-
The molds cooling circuit is as follows: The air produced by a fan and arriving through an orifice 3a of column 3 (figure 1) is directed from top to bottom inside this hollow column 3. A part this air penetrates inside a hollow console 134 at the upper part of which there are two openings each communicating with one of the branches of the finishing mold holder 91.
These hollow branches lead the air to the base of the shells of the finishing mold 29, through a ramp of holes, adjustable at will. The cooling air can therefore circulate uniformly in the annular space 135 (FIG. 1) located around the finishing mold 29.
The excess air arriving at the base of the hollow column 3 is returned by means of a chamber 136 (FIG. 1) into the casing containing the wheel 11, then into a chamber 137 disposed annularly around the central shaft. From this chamber, the air is directed into an inclined pipe 138 (figures 2 and 4) leading through a chamber 138a and two branches 139 and 140 to cooling nozzles 141 and 142 of each of the shells. blank mold 25.
Figure 11 shows the arrangement of the exit lights
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air from one of said nozzles, these outlets being distributed so as to direct the air in the most rational manner against the walls of the blank mold 25 superimposed on the nozzles, in particular during periods of cooling and subjected to the action leaf springs 143 and 144 such that when the blank mold 25 is open, the orifices 145 of the nozzles are about one centimeter projecting from the parting lines of the mold shells.
The assembly of the members supporting the nozzles pivots around the annular chamber 138a and its drive is effected by the contact of horns 146 (FIG. 4) with which the branches of the mold holder 52 are fitted with the ring with vertical axes 147 and 148 integral with branches 139 and 140. The separation of the two nozzles is made when cesaxes147 and148 come into contact with fixed deflectors 149 and 150.
The air is admitted into the inclined pipe 138 only by opening a drawer, not shown, placed in its lower part and operated at the end of its stroke, that is to say that the air is not shown. is not admitted before the blank mold 25 opens. As soon as the blank mold 25 is returned, any device such as a metal tape wound around the annular chamber 137, brings back by means of a counterweight fixed at its end, all of the cooling members. The cooling effect continues throughout the first part of this return stroke.
KNIFE INTENDED TO ELIMINATE EXCESS GLASS ASPIRED BY THE @
RUBBER MOLD (: figures1, 2, 4, 8).
For greater clarity, the various operating members of this knife have been shown separately in FIG. 8. The knife holder 151 pivots around the axis 74 and is operated by a rod 152.
At a certain point of the rod 152 there is a roller 155
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taken in a groove 154 of the cam plate 34. The groove 154 forms a closed circuit abode. On this circuit is disposed a part 155 in the form of a pawl, articulated at 156 and subjected to the action of a return spring 157. A spring 158 tends to drive out the roller 153 and the operating rod 152 in the direction corresponding to advancing the knife under the mold.
However, this release cannot occur before the blank mold has risen to its highest point above the glass, thanks to a heel 159 which remains pressed against a fixed stop 160 until this heel 159 as a result of the rise of all of the members secured to the blank mold 25, comes flush above the fixed stop 160.
At this moment, the spring 158 abruptly drives out the roller 153, which has the effect of advancing the knife under the mold and thus cutting off the excess glass. It is seen in FIG. 8 in which way the roller 153 trapped in the cam 154 is then pushed back from the center, which has the effect of eclipsing the knife. It is understandable that the articulated part 155 returns to its initial position under the effect of the return spring 157, which occurs as soon as the roller, in the "outward" stroke abcd has escaped the longer end. advanced of this room. When the mold 25 arrives at the suction position, the spring 158 remains charged because all of the bodies which are integral with the blank mold have already lowered a little a little before reaching the stopping point. Therefore, the heel 159 already abuts against the stop 160.
Independently of the cutting movement, the knife is on the other hand, driven in a vertical movement to allow either its pressure under the blank mold 25, or its removal before its release.
To this end, the knife holder 151, as shown in FIG. 2 is simply fitted into a bore in the lower end of the pin 74. A stop 161 integral with a sleeve 162
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in the form of a crowbar (which slides on an axis 163) keeps the knife holder 151 suspended, because the sleeve 162 is itself held in the raised position by two springs 163 attached to a fixed ring 164. The sleeve 162 can however be lowered by means of a ramp 165, acting on a roller 166 integral with sleeve 162.
The ramp 165 is integral with a sleeve 167, on which is fixed a roller 168 taken in a cam groove 169 of the plate 34. This sleeve 167, guided by a fixed rod 170, therefore undergoes the displacements given to the roller 168 by curve 169.
Thus, at the suction position of the blank mold 25, the knife holder 151 is imperceptibly lowered so that at the time of cutting, the knife does not really rub against the mold. Then the knife is pressed against the mold and finally in the last part of the course of the mold, the knife holder 151 is lowered again to allow in particular the knife to slip away without friction.
Note that the rods 152 and 170 are held at one of their ends by a part integral with the axis 163 and at the opposite end, by a projection of a collar 171 (see figure 1) rotating freely around the cylindrical sleeve 30.
DEVICE INTENDED TO CHANFREIN OR DEBARBER THE BOTTOM
PARAISONS.- (to remove glass burrs caused by the knife).
The principle of this device consists in rotating a tool of any shape below the bottom so as to eliminate burrs. We can obviously provide roughness on this tool to give it more bite. In the example shown, on a larger scale, in FIG. 12, the tool 172 has the form of a perforated cup for the evacuation of the burrs. This cup is riveted to a rod 172a, animated by a
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rotational movement. This rod is driven by means of two lugs 173 which can slide in vertical grooves of two bushes between which is interposed a spring 173. This spring limits the vertical pressure of the tool 172 to a suitable value. .
Obviously, any motion transmission can be used to rotate tools 172.
In the example shown in FIG. 2, an electric motor 174 is used which simultaneously rotates two tools (for example by means of toothed wheels). This motor 174 is provided with flanges with support rollers 175 allowing it to be moved on a double track 176. The drive is provided by a spindle 177, fixed on an arm 178 integral with the wind boot 138a .
As the latter accompanies the blank mold 25 in its movement, it follows that the tools 172 remain constantly in the vertical axis of the parisons and in the highest portion of the raceway 176, the tools 172 come to chamfer the bottom. of each parison. The highest position of the raceway and the location of the electrical contacts of the motor 174 are such that these tools 172 come into action immediately after the knife is disengaged from the base of the blank mold 25. Note that the rotating tools can be preheated by a burner.
The tools could also be mounted in the knife, their drive being ensured during the rotation of the support arm 23, by the meeting of a keyed pinion on the shaft of each tool with a fixed curvilinear rack.
GENERAL OPERATION OF THE MACHINE. -
We will start from the position of the blank mold 25 at the time preceding the plunging of the mold into the glass well 44.
The mold 25 is well closed as well as the ring mold 24. The
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mandrels 60 are pressed down. The knife holder 152 is eclipsed in the position of FIG. 8. The arm 23 is stationary in the circular direction because the roller 14 controlling the rack 18 is in one of the two circular zones of the cam 13.
The continuous rotation of the plate 12 in the direction of arrow f2 (Figure 3) brings the two carrier rollers 39 and 40 on the descending parts of the ramps 41 and 42 which has the effect of lowering all the members carried by these rollers and in particular the arm 23 and the blank mold 25. The latter comes flush with the surface of the glass in the glass well 44.
At the instant of contact, the ramps 117 and 118 of the upper table 12 came to appear under the corresponding valves 122 and 123, the opening of which causes a vacuum pump to be placed in communication, with the grooves 56, 57 and 58 of the blank mold 25, as well as with the annular space 59 located around the mandrels 60. This vacuum produces the suction of the glass which completely fills the blank mold 25 and the ring mold 24.
The plate 43 continuing to rotate, brings the carrier rollers 39 and 40 on the rising parts of the ramps 41 and 42, which has the effect of raising the arm 23 as well as the blank mold 25. When this mold 25 arrives at a few millimeters from its highest point, the heel 159 of the operating rod 152 of the knife holder 151 escapes the fixed stop 160, causing the release of the spring 158 and the movement of the knife as indicated above. This knife cuts the excess glass suspended from the blank mold 25 after the suction.
The profile of the cam 168 is such that in this position, under the action of the inclined plane 165 of the sleeve 167, the knife is flush without rubbing, the base of the blank mold 25.
The table 12 continuing to rotate in the direction ± 2 (figure 3) the roller 14 controlling the rack 18 enters a
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eccentric part of the cam 13 which makes it necessary to move the rack 18 and to rotate the arm: 23 in the direction of arrow 13 (FIG. 4). The latter drives the ring molds 24 and blank 25 towards the finishing mold 29. Along the way, the horns 146 of the ring mold 24 abut against the vertical axes 147 and 148, which has the effect of driving - bind the arm 138 in the same direction of the arrow f3. In doing so, the knife holder 151 was pressed from bottom to top by the springs 163.
At the same time, the ramps 117 and 118 are out of service and the ramp 119 coming under the compressed air valve 123 introduces compressed air into the annular space 59 around the mandrels 69 which are raised, in such a way. so that this compressed air initiates the piercing of the parison.
Then, the ramp 119 comes out of action and the cam 169 lowers the knife holder 151 which then retracts from under the mold 25, thanks to the appropriate shape of the ramp 154. As soon as this is removed. knife holder, the blank mold 25 begins to crack under the simultaneous effect of the cam 86 and the fixed deflectors 149 and 150. The rotating tools 172 which may have been heated beforehand by a burner, begin to rise in turning, to come, for a very short time, chamfer or round the bottom of the parisons. Around this time, the finishing mold 29 is opened by means of the cam 92, and has been released, for example by hand, from the bottles of the previous cycle.
The arm 23 continuing its travel in the direction f3 brings the ring mold 24 from which the parisons are hung, in the vertical axis of the finishing mold 29. The shells of the blank mold 25 are then completely separated by the fixed deflectors 149 and 150 and are being cooled by the air admitted to the nozzles 141 and 142. The arm 23 is immobilized as soon as it reaches this neutral position, because the roller 14 controlling the rack 18 enters a part concentric with the shaft 5 of cam 13. Immediately after stopping arm 23,
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the finishing mold 29 (under the effect of the cam 92) closes, enveloping the parisons still held by the ring mold.
Then, the cam 91, through the lever 89 of the shaft 88 and the groove-cam element 87, in which the corresponding roller 84 has engaged, produces the opening of the ring mold 24. That -ci abandons the parisons in the mold 29 in which the bottles remain trapped with their projecting ring.
Immediately after the arm 23 begins its retrograde stroke in the opposite direction of the arrow 1 3. As soon as the ring mold 24 is erased, the blowing bell 102. Comes to rest on the top of the finishing mold 29 and to at a given moment, the ramp 121 coming to be presented under the valve 126, allows the sending of the compressed air inside the parisons, which causes the final inflation of the bottle or bottles.
It should be noted that during the return stroke of the blank mold 25, the cooling continues due to the fact that the nozzles 141 and 142 remain plumb with each shell. (It is not the same during the forward race, due to the fact that a t-iroir as we have indicated, closes the air circuit during this period). During this return stroke, the blank mold 25 and the ring mold 24 are closed, as well as the mandrels 60 being cooled. For this purpose, the ramp 120 comes below the valve 125 which puts the air on. compressed around the mandrel or mandrels 60, these being kept raised by the effect of the roller 70 abutting against the ramp 71. Before the arrival of the mold in line with the glass well 44, this ramp 71 ceases and the spring 79 drives out the mandrel (s) 60 to their lowest position corresponding to the suction period.
The blank mold 25 having returned to its initial position, the same movements as above are reproduced in
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similar cycles whose duration is appropriate to the sizes of the bottles, by varying the speed of the machine.
Note that the action of the rotating tools 172 does not necessarily take place during the path of the parison. This operation can just as easily be carried out when the parison arrives in the transfer position, that is to say that in this case, the bottom of the finishing mold 29 is movable and only comes to present itself under the parison. 'after completion of the chamfering operation. The latter taking place while the parison is immobile.
VARIANT OF THE DEVICE INTENDED FOR ADJUSTING THE DIVE POINT
THE LOWEST OF THE TRIMMING MOLD 25 (figures 13 and 14).
According to this exemplary embodiment, a piston 179 is fitted in a central bore 180 of the counterweight 36. This piston 179 is guided on the other hand by a sleeve 181. A spring 182 interposed between this sleeve 181 and the cap 183 of the piston 179 tends to keep this piston 179 as high as a flange 184 of said piston allows.
Under the sleeve 181 is formed a chamber 185 communicating with the cavity 186 below the piston 179, by means of a duct 187, the section of which can be modified at will, by operating a needle screw 188. The piston 179 comprises, at its lower part, a central hole 189 which can be closed, at its base, by a valve 190, pressed on its seat by a spring 191. At its upper part, this central hole 189 communicates freely with the valve. chamber 185, by means of one or more holes 192.
The support 38a comprises a horizontal arm intended to hold a set of members serving as an adjustable stop for the aforementioned piston 179. This stop is constituted by a screw 192 having at its lower part a base 193 with groove in which a fixed guide engages. 194. This screw 193 is
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animated with a vertical movement by means of a hollow wheel 195 (figures 13, 14) on which rests a fine screwdriver 196, the rotation of which is effected by means of a handwheel 197 connected to the endless screw 196 by two transmission shafts 198-199 connected by the pair of bevel gears 200.
Before putting the device into service, care is taken to pour into the chambers in which the piston 179 moves, an incompressible liquid which may be, for example, oil.
The operation is as follows: At the start of the upward stroke of the counterweight 36, the piston 179 is completely raised by the action of the spring 182, and oil is trapped under the piston 179. The screw 192 is previously adjusted in height. , so that before the counterweight 36 arrives at the highest point, the top cap 183 of the piston 179 abuts against the base 193. As a result, the difference between the weight of the moving parts 23 , 31, 32, 33, 34, 30, 35 and that of the counterweight 36, exerts pressure on the oil located below the piston 179 forcing it to rise in the chamber 185 through the orifice determined by the screw to needle 188.
As a result, throughout the duration of this flow, the counterweight 36 rises progressively, with the same direct progression as that due to the flow of the oil. Indirectly, this allows the blank mold 25 to be lowered into the glass with the same progression as that of the flow of the liquid.
The return of the oil from the upper cavity 185 to the lower cavity 186 takes place automatically by the rise of the piston 179 which tends to create behind it a depression which opens the valve 189.
The sleeve 181 makes it possible, thanks to its thread, to vary the stroke of the piston 179, the stroke linked to that of the blank mold 25 during the period of action of the device.
The 188 needle screw is used to vary the speed
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action of the device. For example, for the manufacture of small bottles, it will be more open than if it were a question of making large bottles requiring a larger hold of glass.
The transmission of motion constituted by the flywheel 197 acting by means of the 90-shaped shafts, bevel gears, endless screw and hollow wheel, on the stop screw 192 is intended to vary the low plunging point of the blank mold 25, to match the level of the glass in the well.
In summary, it is seen that the proper maneuvering of the various bodies above allows the blank mold 25 to follow the upper level of the glass in the glass well 44 as the glass is sucked up.
Of course, the invention is in no way limited to the embodiments shown and described which have been chosen only by way of example. The rotational movement of the arm 23 could, for example, be limited to 90 or any other value.
The machine described above, taking as an example that of the manufacture of bottles or flasks, is equally applicable to the manufacture of all blown articles in general. In some particular cases, the blower head 102 can be omitted and the vacuum head itself can be used instead. In this case, the support arm 23 is stationary at its stop towards the finishing mold 29 all the time necessary for the final blowing of the article in this mold. To achieve this, it suffices to modify the curvature of the cams described above a little.
Likewise this machine is applicable to the manufacture of blow-molded articles. It suffices for this to rotate during the time of blowing, either the ring mold holder or the finishing mold itself.
This same machine is still applicable to manufacturing
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