BE390949A - - Google Patents

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BE390949A
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C10PETROLEUM, GAS OR COKE INDUSTRIES; TECHNICAL GASES CONTAINING CARBON MONOXIDE; FUELS; LUBRICANTS; PEAT
    • C10BDESTRUCTIVE DISTILLATION OF CARBONACEOUS MATERIALS FOR PRODUCTION OF GAS, COKE, TAR, OR SIMILAR MATERIALS
    • C10B49/00Destructive distillation of solid carbonaceous materials by direct heating with heat-carrying agents including the partial combustion of the solid material to be treated

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  • Chemical & Material Sciences (AREA)
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  • Oil, Petroleum & Natural Gas (AREA)
  • Combustion & Propulsion (AREA)
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  • Organic Chemistry (AREA)
  • Muffle Furnaces And Rotary Kilns (AREA)

Description


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  Perfectionnements à la carbonisation ou distillation à basse température des matières carbonacées, et appareil utilisable pour   l'application   de ce procédé. 



   L'invention concerne le traitement ou carbonisation de matières carbonacées et se réfère plus particulièrement, mais non exclusivement, aux procédés de carbonisation à basse température, dans lesquels on opère une agitation de la charge ou matière en traitement, par exemple par une rotation de la cornue ou four contenant la charge, ou par d'autres moyens ou dispositifs analogues. 



   Le but principal du procédé suivant   l'invention   est   daméliorer   les qualités des houilles ou charbons bitumineux ou autres matières carbonacées ) en tant que 

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 combustible solide, en les raffinant pour les débarrasser des constituants nuisibles ou producteurs de fumées et en améliorant leurs qualités physiques. Ce procédé peut donc être considéré comme un procédé de raffinage du charbon en vue d'obtenir le résultat désiré, ce raffinage du charbon étant effectué avec le minimum de carbonisation.

   Un autre avantage de ce procédé réside en ce que les constituants producteurs de gaz qui donnent au charbon ses qualités flambantes sont retenus, tandis que les constituants producteurs de fumées, qui sont éliminés pendant le traitement, sont récupérables sous forme d'huiles de grande valeur. L'invention vise également à réaliser un appareil perfectionné ou cornue ou four rotatif, spécialement mais non exclusivement destiné à l'application dudit procédé, cet appareil ou cornue incorporant diverses caractéristiques nouvelles et importantes, dont certaines, sinon toutes, sont susceptibles d'être appliquées d'une façon générale à divers types d'appareils utilisés dans le traitement à chaud des matériaux. 



   L'invention concerne donc en premier lieu un procédé pour la fabrication de combustibles brûlant sans fumée, tels que du charbon raffiné, à partir de houilles ou autres matières carbonacées dans une cornue ou appareil rotatif, dans lequel la charge ou matière en traitement forme d'elle-même des morceaux ou blocs par suite de la rotation ou de tout autre genre d'agitation, ce procédé étant remarquable notamment par l'addition ou le mélange à la charge ou à la matière, avant introduction dans la cornue ou lorsqu'elle est dans la cornue, d'une substance ne se cokéfiant pas, telle que du coke ou du semi-coke, broyé à une finesse telle ou dans des conditions telles que sa densité apparente coïncide, ou pres- 

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 que, avec sa densité absorlue, afin d'augmenter la densité du combustible obtenu.

   Dans ce but, le coke ou le semicoke peut être réduit, par broyage ou autrement, à un état tel qu'il y ait suppression de sa porosité ou destruction de sa structure cellulaire, et le coke finement pulvérisé et divisé est mélangé à la matière carbonacée, qui peut être du charbon broyé. Le coke ou semi-coke broyé ou traité comme dit ci-dessus peut être celui obtenu par le procédé lui-même, à la suite du traitement de la charge. Le degré de broyage ou de mouture de la matière ne se cokéfiant pas, c'est-à-dire du coke ou du semi-coke, est tel qu'après avoir été ainsi traitée, cette matière passe au tamis N  60 (échelle standard), la porosité étant supprimée lorsqu'on atteint ce degré de division. 



   La matière moulue ou pulvérisée comme dit ci-dessus est mélangée au charbon ou autre, et à ce mélange on peut ajouter, soit avant de l'introduire dans la cornue, soit lorsqu'il est dans la cornue, une substance agglutinante ou liante qui peut être constituée par les fractions goudronneuses de l'huile, ou par l'huile résiduelle provenant du procédé lui-même. L'addition de la substance agglutinante ou liante constitue une caractéristique importante de l'invention et peut être appliquée à tous les procédés dans lesquels on produit une agitation de la charge, car elle empêche ou réduit le soulèvement de poussière,'de sorte que les distillats obtenus par ce procédé ne contiennent pas de poussières. 



   Pour l'exécution du procédé, il est préférable d'employer une cornue chauffée extérieurement, et l'on a décrit ci-après une construction et un appareil de ce genre/. D'une façon plus précise, le procédé suivant l'inven- 

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 tion consiste à chauffer par exemple à une température de 450  C., par chauffage extérieur dans une cornue rotative, un mélange de charbon broyé ou autre et d'une substance ne se cokéfiant pas, telle que du coke ou du semicoke, broyé de façon à détruire sa porosité ou sa structure cellulaire, de préférence avec addition de fractions goudronneuses de l'huile obtenue au cours du procède.

   Le mélange peut être introduit à une extrémité de la cornue rotative, chauffée extérieurement, par exemple à une température de 450 C. comme dit ci-dessus, ou bien on peut dans certains cas utiliser une cornue rotative du type à cheminée (louvre type) la matière cheminant à travers la cornue et étant déchargée à l'autre extrémité sous forme de coke ou de charbon raffiné, l'introduction, le cheminement et le déchargement ayant lieu de préférence d'une manière continue sous l'effet de la pesanteur. 



   Lorsqu'on atteint la température à laquelle débute la cokéfaction, l'agitation ou effet de trommel qui se produit par suite de la rotation de la cornue tend à transformer la charge en blocs ou morceaux de forme sphéroldale ou ovoldale, le traitement cessant alors afin   d'éviter une carbonisation excessive ; dimension de   ces blocs dépend principalement des qualités agglutinantes du mélange, lesquelles peuvent être réglées en agissant sur la proportion de coke ou de semi-coke et de fractions goudronneuses de l'huile utilisée dans le mélange.

   Une caractéristique importante du procédé suivant l'invention réside en ce que la substance non agglutinante, c'est-àdire le coke ou le semi-coke, qui peut être constitué par des fines de coke ou fraisil provenant de l'opération 

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 précédente, et qui est broyé suffisamment pour supprimer la porosité, permet de transformer un produit, qui ordinairement serait relativement léger, en un produit d'une densité beaucoup plus élevée; on comprend donc que cette caractéristique distingue le présent procédé ou systèmes connus dans lesquels on utilisait dans ce but une substance étrangère, telle que de l'anthracite. Comme indiqué précédemment, une autre caractéristique importante de l'invention réside dans l'addition au mélange d'un agglutinant additionnel, constitué par des huiles lourdes obtenues au cours du procédé lui-même.

   Par conséquent, alors que d'une part la propriété agglutinante de la charge est réduite par suite de l'incorporation d'une substance dense non agglutinante, on -ajoute d'autre part un liant additionnel afin de permettre l'incorporation d'un pourcentage de substance dense plus grand que ne le permettraient les propriétés agglutinantes normales du charbon. Il en résulte qu'on obtient finalement un combustible ayant une densité apparente plus grande que celle qu'on aurait pu obtenir autrement, et comme la substance non agglutinante aussi bien que la substance agglutinante ajoutées au mélange ont pour effet d'augmenter notablement la conductibilité thermique de la charge, le débit du four s'en trouve considérablement augmenté. 



   Comme dit ci-dessus, l'addition au mélange des résidus lourds ou fractions d'huiles goudronneuses présente cet autre avantage d'empêcher la formation ou le soulèvement de poussières dans la cornue, ce qui supprime la cause de l'une des difficultés principales produites par   1'agitation   dans le traitement à chaud par les procédés usuels, à savoir la pollution des distillats par des poussières. 

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   Comme, dans ce procédé, un pourcentage important (généralement 30% environ) du coke est broyé et utilisé dans le mélange, on peut laisser se former sans inconvé- . nient dans la cornue une proportion importante de fraisil. Dans les procédés dans lesquels on ajoute au mélange une substance étrangère pour augmenter la densité du produit final, on a déjà proposé de faire repasser dans le four du fraisil non broyé; mais ceci a pour effet de diminuer la proportion de matières étrangères denses susceptible   d'être   ajoutée puisque les qualités agglutinantes du charbon se trouvent réduites par l'incorporation de fraisil.

   Etant donné que le pourcentage de fraisil résultant de l'agitation ou effet de trommel est généralement élevé, l'effet de sa réintroduction dans la cornue, sans broyage préalable, est de réduire nécessairement le pourcentage de matières étrangères denses correspondant aux qualités agglutinantes du charbon, au point de rendre négligeable l'augmentation de densité apparente du produit final. Par conséquent, lorsqu'on n'utilise pas le procédé objet de la présente invention, c'est-à-dire la suppression des pores du coke ou du semi-coke par broyage, la formation de fraisil, inhérante au procédé d'agitation ou à l'effet de trommel constitue un inconvénient sérieux.

   Etant donné qu'il est nécessaire d'employer dans le but cherché un pourcentage élevé de poudre de coke, il est évidemment aussi facile d'obtenir cette poudre en broyant du fraisil qu'en broyant des morceaux de coke, comme il faudrait le faire si le procédé ne fournissait pas de fraisil. Le fraisil ajouté suivant la présente invention est dans un état de division tel que sa densité apparente 

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 coïncide avec sa densité réelle, de sorte que son addition au mélange augmente sensiblement la densité de celui-ci et par suite celle du produit final. De plus, l'addition d'un pourcentage élevé de coke finement moulu au mélange augmente notablement la conductibilité thermique de la charge, et cette conductibilité est encore augmentée par l'introduction de fractions goudronneuses de l'huile résiduelle.

   Il résulte de l'augmentation de conductibilité de la charge que la production en coke du four ou de la cornue est sensiblement plus grand que si l'on ne faisait pas repasser une partie de cette production à travers la cornue. 



   L'introduction de l'huile résiduelle, comme indiqué ci-dessus, a non seulement pour effet d'améliorer la qualité de l'huile finalement produite en la débarrassant des poussières, mais encore d'augmenter légèrement le rendement final en huiles légères, du fait que la redistillation transforme une partie des fractions lourdes en fractions plus légères par cracking, tandis que la poix ou goudron résiduel, produit de valeur négligeable sinon nulle, est récupéré et sert à augmenter le pouvoir calorifique et les qualités combustibles ou flambantes du coke. 



   Le procédé suivant l'invention s'applique au trai-   tement .de   charbons absolument impropres à la fabrication du coke, même lorsqu'on ne dispose pas de charbon à coke pour mélanger à ceux-ci. Ceci élargit le champ d'application de l'invention et permet notamment le traitement de tous les charbons bitumineux, qu'ils soient propres ou impropres à la fabrication du coke, qui actuellement sont brûlés sur des grilles à l'état brut.

   On peut obtenir un coke 

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 de bonne qualité à partir de charbons bitumineux absolument impropres à la fabrication du coke, en incorporant au mé- lange (en plus des fractions goudronneuses de l'huile ré- siduelle) un certain pourcentage de goudron ordinaire, dis- tillant à température élevée, dans une proportion légère- ment plus faible que celle utilisée dans la fabrication des briquettes. Plus de la moitié du goudron ainsi ajouté est récupérée pendant le traitement, de sorte que la dé- pense correspondant à l'emploi de goudron est inférieure à la moitié de celle correspondant à l'utilisation du gôu- dron comme agglutinant dans la fabrication des briquettes communes. 



   Les proportions de matières utilisées pour former le mélange ou charge dépendent de la nature du charbon et des propriétés agglutinantes, mais, dans certains cas, on peut utiliser les suivantes: 20 à 30 % de poudre de coke, 70 %   environ   de charbon et 5 à 10 % environ de matière agglutinante, le coke étant broyé ou divisé comme dit ci- dessus, et le charbon étant d'un calibre tel qu'il passe au tamis de 1,6 à 3,2 m/m. 



   L'appareil représenté au dessin annexé, qui peut être utilisé pour l'exécution du procédé ci-dessus décrit, ainsi que pour tout autre procédé de traitement à chaud de matériaux, comporte diverses caractéristiques nouvelles pouvant être utilisées dans différents types d'appareils. 



  Une caractéristique de l'appareil consiste dans la cons- truction perfectionnée de la cornue cylindrique rotative, une autre réside dans un dispositif de joints étanches pour empêcher le frottement et le contact étroit entre les parties fixes et rotatives; une autre consiste dans les organes râcleurs disposés dans la cornue pour maintenir      

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 propre la paroi intérieure et empêcher une accumulation nuisible de matières sur cette paroi. 



   Au dessin annexé:
La fig. 1 est une coupe longitudinale d'une cornue suivant un mode de réalisation de l'invention. 



   Les figs. 2, 3, 4 et 5 sont des coupes transversales suivant les lignes 2-2, 3-3, 4-4 et 5-5 de la fig. 1, respectivement. 



   Les figs. 6 à 9 sont des vues de détail. 



   La cornue représentée comprend trois parties principales, à savoir : la cornue ou four rotatif cylindrique, désigné d'une façon générale par A, et deux massifs fixes. ou têtes non-rotatives B et C, disposées respectivement dans la zône de chargement du mélange et dans la   zône   de sortie du combustible. A l'extrémité de sortie se trouve un dispositif de déchargement fixe D, d'où le produit ou combustible final est évacué de la manière décrite en détail ci-après; à l'intérieur de la cornue se trouve une série de râcleurs E, décrits ci-après. 



   En se référant plus particulièrement à la cornue rotative A, celle-ci est montée sur des galets et est entraînée d'une manière quelconque usuelle. Elle comprend une enveloppe extérieure 1 et un élément intérieur, formé de deux tambours, tubes ou cylindres concentriques 2 et 5,reliés entre eux ou supportés de manière à pouvoir se dilater de manière indépendante dans le sens longitudinal et dans le sens radial, sans que ces mouvements soient transmis à l'enveloppe extérieure 1. L'intervalle 4 entre les tambours intérieur et extérieur 2 et 3 constitue la chambre de chauffage, d'où la chaleur est trans- 

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 mise par conduction au mélange en traitement contenu dans la chambre 5 limitée par le tambour intérieur 2.

   Les moyens employés pour introduire l'agent de chauffage et pour relier les extrémités du four rotatif aux têtes fixes B et C seront décrits plus en détail ci-après. 



  Dans l'exemple représenté, le tambour intérieur 2, qui peut être formé d'une série de viroles soudées de façon à former un tube continu, est relié au tambour extérieur 3 à l'aide d'organes élastiques ou déformables 6, dispo- sés tangentiellement entre des anneaux intérieurs et ex- térieurs auxquels ils sont fixés, ces anneaux étant soudés aux deux tambours 2 et 3. De cette façon, les tambours 2 et 3 peuvent prendre des mouvements relatifs dans le sens radial par suite de différences de température. Le tambour extérieur 3 est formé d'une série de viroles cy- lindriques soudées aux anneaux extérieurs des organes 6, et, pour compenser tout mouvement longitudinal résultant d'une dilatation ou d'une contraction, ces viroles sont ondulées comme indiqué en 7.

   Autour de chaque virole du tambour extérieur 3 est disposé un tube   métallique   ondulé 
8, limitant un compartiment calorifuge. 



   L'anneau extérieur des pièces 6 est pourvu de glissières ou rainures 9, dans lesquelles peuvent coulis- ser des sabots 10, portés par exemple par des plaques 11, fixées à l'enveloppe extérieure 1, celle-ci étant formée d'une série de viroles reliées entre elles par des cor- nières courbées 12, entre lesquelles les dites plaques 11 sont serrées à l'aide de boulons qui les traversent, com- me indiqué aux figs. 3 et 7. 



    @   

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Des compartiments isolants sont également formés autour des éléments de l'enveloppe extérieure 1, en fixant à ceux-ci des plaques 13, qui délimitent des intervalles contenant un gaz, par exemple de l'air ou tout autre isolant. L'elément intérieur, comprenant les tambours 2 et 3, constitue ainsi le four rotatif proprement dit et l'enveloppe extérieure 1 constitue la structure destinée à donner à l'appareil de la solidité et de la rigidité. Cette structure est maintenue à la température ambiante ou à une température relativement faible, comme expliqué ciaprès, tandis que l'élément intérieur est calé ou supporté à l'intérieur de l'enveloppe sans transmettre à celle-ci la chaleur du four ou les déformations qui en résultent, et tout en restant constamment concentrique à l'enveloppe. 



   L'espace annulaire 14 entre le tambour extérieur de l'élément intérieur et l'enveloppe 1 reçoit un agent réfrigérant par exemple des gaz brûlés froids, qui de préférence circulent dans cet intervalle, ces gaz ayant pour but d'empêcher la transmission de chaleur entre le tambour extérieur 2 et l'enveloppe 1, laquelle se trouve donc maintenue au voisinage de la température ambiante. 



  Cet agent refroidissant ou calorifuge passe autour des dispositifs de glissières et de sabots 9 et 10 entre l'enveloppe et l'élément intérieur. Les gaz brûlés froids qui sont introduits à l'extrémité de chargement la plus froide du four et sont évacués à l'autre extrémité plus chaude, servent aussi à diluer les gaz en combustion provenant du foyer (qui, bien qu'il soit séparé du four dans l'exemple représenté, peut cependant en faire partie) avant leur introduction dans le four, afin d'abaisser 

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 leur température au degré voulu. Ainsi, les calories qui ont pu être absorbées par les gaz dans l'espace 14 entre l'enveloppe et l'élément intérieur retournent éventuellement à la chambre de chauffage, de sorte qu'elles ne sont pas perdues. 



   On voit d'après ce qui précède que l'une des caractéristiques du four suivant l'invention est que son enveloppe extérieure constitue l'organe mécanique principal, et est maintenue à la température ambiante, de sorte qu'elle conserve toute sa solidité. L'élément interne comprenant les deux tambours est la seule partie de l'appareil qui est chauffée et il ne possède aucune    fonction mécanique ; constitue simplement la charge que   l'enveloppe extérieure est destinée à supporter. Les seuls efforts auxquels l'élément interne chauffé est soumis sont ceux qui sont dûs à son propre poids et à celui du mélange en traitement, et comme les moyens prévus pour supporter cet élément sont flexibles, le poids est réparti sur une large surface, de sorte que les efforts s'exerçant sur les parties chauffées sont réduits à un chiffre négligeable.

   On obtient ainsi un ensemble d'une grande robustesse et d'une grande solidité, avec des éléments relativement légers. Pour apprécier l'intérêt du dispositif pour maintenir froide l'enveloppe extérieure du four, il faut songer que lorsqu'on chauffe la matière en traitement au travers de l'enveloppe extérieure, le matériau de construction employé possède, aux températures considérées, une faible résistance à la tension et se déforme s'avance ou s'allonge continuellement sous des efforts relativement faibles. L'importance du mouve- 

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 ment augmente aussi très rapidement avec la température, pour un effort donné.

   Pour maintenir les efforts faibles, on a eu recours à une augmentation d'épaisseur de l'enveloppe, mais l'augmentation d'épaisseur entraîne ipso facto une augmentation de poids et par conséquent de la charge, tandis que la différence de température entre les deux faces augmente avec l'épaiss.eur, pour une transmission de calories déterminée. De plus, lorsque le chauffage s'effectue à travers l'enveloppe extérieure des détériorations se produisent nécessairement tôt ou tard, car une surchauffe accidentelle de l'enveloppe au-delà des limites étroites entre lesquelles la température doit être maintenue pour assurer une transmission efficace de calories, sans perte complète de rigidité, provoque infailliblement une flexion du tambour.

   Un autre avantage obtenu en maintenant l'enveloppe, c'est-à-dire la charpente principale, à la température atmosphérique ou à peu près, est qu'on évite les pertes par rayonnement et par suite on obtient une économie considérable sur le combus- tible consommé pour l'opération, ce qui améliore le bilan thermique. 



   Comme indiqué précédemment, on dispose une tête fixe à chaque extrémité du four rotatif, comprenant l'élément interne chauffé et l'enveloppe extérieure refroidie formant support. La tête fixe B, à l'extrémité de chargement du four rotatif, comporte un orifice d'entrée 15, par lequel la charge ou mélange est introduit dans le laboratoire 5 du four, et elle comprend en outre un orifice de sortie 16, pour l'évacuation des premiers distillats produits pendant le traitement de la charge.

   Cette tête fixe sert aussi à empêcher la fuite des vapeurs qui dis- 

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   tillent et la pénétration de l'air dans le four ; gaz   dé chauffage sont extraits à travers cette tête en passant de la chambre de chauffage 4 du four proprement dit dans une chambre annulaire 17   d'où   ilssont évacués d'une manière quelconque. Les   gaz   brûlés froids sont introduits par cette tête en les faisant passer dans une chambre annulaire 18, d'où ils s'écoulent dans l'espace 14 entre l'enveloppe extérieure et l'élément interne, pour diminuer la transmission de chaleur et empêcher les pertes par rayonnement.

   Des joints flexibles sont interposés dans les tuyaux ou conduits servant à l'introduction du mélange et à l'évacuation des vapeurs de distillation, afin que ladite tête fixe soit flottante ou libre de se déplacer, comme décrit ci-après. 



   L'autre tête fixe C, à l'extrémité de sortie du four, comprend une chambre annulaire 19, par laquelle est introduit l'agent de chauffage gazeux, qui passe à travers des brûleurs ou un orifice annulaire dans la chambre de chauffage 4, entre le tambour intérieur et le tambour extérieur de l'élément interne. Cette tête comprend également un passage annulaire ou autre 20, dans lequel les gaz brûlés froids sont recueillis et d'où ils peuvent être conduits au foyer afin d'y diluer les gaz de chauffage enflammés, comme expliqué ci-dessus. 



   Une caractéristique importante de l'appareil consiste dans le dispositif permettant de réaliser des joints étanches aux gaz entre les larges surfaces qui sont susceptibles de se déformer et qui se déplacent les unes par rapport aux autres, en particulier entre les parties mobiles du four et les parties fixes des têtes B et C. Dans la disposition présentée, chaque tête fixe est centrée par rapport au four à l'aide de trois galets 21, portés 

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 par chaque tête fixe et coopérant avec un chemin de roulement 22, porté par une partie du four rotatif s'emboitant dans ladite tête.

   Le poids de-chaque tête fixe est équilibré par des bielles ou supports 23, soumis à l'action de ressorts, et qui sont susceptibles d'osciller ou de se déplacer librement en tous sens entre des languettes ou sièges 24 de ladite tête fixe et des sièges ou surfaces d'appui 25 sur une partie fixe où fondation 26. Les dits galets 21 qui coopèrent avec le chemin de roulement 22 n'agissent pas à la façon d'un palier, mais servent simplement à maintenir les têtes fixes dans un alignement approximatif et dans une position relative convenable, un large jeu existant ainsi pour permettre les déformations sans nuire au bon fonctionnement.

   Chacune des têtes fixes ainsi que l'extrémité voisine du four rotatif portent des plaques ou chicanes à emboîtement formant labyrinthe, un jeu de telles plaques indiqué en 27, étant prévu dans une position voisine de la chambre de chauffage, tandis qu'un autre jeu 28 est disposé près du passage pour les gaz brulés froids. D'autres labyrinthes sont disposés en 29 et 30, le but de ces différents labyrinthes étant d'obtenir l'étanchéité aux gaz, c'est-à-dire d'empêcher l'échappement des produits de la distillation ou des gaz de chauffage ou la pénétration de l'air ou le mélange des distillats avec le gaz de chauffage. Aux faibles pressions qui règnent dans un appareil de ce genre, un nombre relativement petit de chicanes suffit pour rendre le joint étanche, et cette, construction permet d'éviter tout contact entre les surfaces à mouvement relatif.

   La tête fixe B, à l'extrémité d'entrée du Tour, sert à empêcher l'échappement des va- 

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 peurs qui distillent et la'pénétration d'air dans le four, à évacuer les gaz de chauffage de la chambre de chauffage et à introduire les gaz brfilés froids pour empêcher les pertes par rayonnement et la transmission de chaleur de l'élément interne à l'enveloppe. La face de cette tête fixe coopère avec une vis   d'Archimède   représentée à la fig. 8, à l'extrémité du prolongement du tambour 2,cette vis servant à éviter la fuite des matières hors du four et à empécher les matières solides   d'atteindre les   rainures contenant les galets de centrage. 



   Les joints flexibles disposés dans les conduits par lesquels le mélange est introduit et par où les vapeurs' de distillation sont évacuées permettent à la tête fixe de se déplacer librement sur les bielles à ressort qui équilibrent son poids. On se rendra compte que les bielles à ressort de chaque tête fixe peuvent osciller en tous sens, de sorte que, malgré les mouvements dus aux dilatations et aux contractions du four et au cheminement possible des extrémités, les galets peuvent remplir leur   rôle,   qui consiste à maintenir les parties alignées, librement et pratiquement sans efforts, de façon que la position des diverses plaques des labyrinthes les unes par rapport aux autres ne soit pas modifiée. 



   Le passage des gaz de chauffage et des gaz brûlés froids entre la tête fixe C et les tubes ou conduits fixés à la fondation ou pratiqués dans celle-ci s'effectue à l'aide de tuyaux descendants 431 et 32 (voir fig. 4).,plongeant dans des joints hydrauliques 33 et 34, entourant les tuyaux d'amenée et de sortie 35 et 36, les rainures çontenant le liquide étant assez profondes et assez larges 

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 pour permettre un mouvement libre. A l'autre extrémité est prévue une disposition analogue, comprenant des conduits descendants 37, plongeant dans un joint hydraulique 38, entourant le conduit de sortie 39 des gaz de chauffage.

   L'amenée de gaz brûlés froids dans la chambre 18 de la tête fixe B peut s'opérer à l'aide de tuyaux flexibles 40, comme représenté à la fig. 2, mais on pourrait, si on le désirait, utiliser un joint hydraulique autour du tuyau d'amenée. 



   La tête C sert à introduire les gaz de chauffage provenant du foyer et à évacuer les gaz brûlés froids ainsi qu'à empêcher l'échappement des vapeurs de distillation et la pénétration de l'air dans le four. Cette tête est disposée par rapport à l'extrémité du four de la façon déjà décrite, et elle est reliée au dispositif de déchargement D à l'aide d'un anneau flexible 41, constitué par des couches de gaze et de feuilles métalliques, de façon   à permettre le flottement libre ; ce dispositif est fixé   le tube 42 de sortie du coke (voir fig. 5), ainsi que l'orifice de sortie 42a des dernières fractions du distillat. Une vis   d'Archimède   peut être montée à cette extrémité du four, pour empêcher les matières solides de pénétrer dans la rainure où se trouvent les galets de centrage.

   Grâce à la disposition ci-dessus décrite on empêche l'échappement des vapeurs de distillation, tandis que l'air ne peut en aucun cas pénétrer dans le four, puisque des gaz brûlés sont interposés partout entre le laboratoire du four et l'atmosphère; si donc une dépression accidentelle se produisait dans le four, seuls les gaz brûlés   pourraien   y pénétrer. Ces joints étanches et sans frottement entre de larges surfaces à déplacement relatif, 

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 susceptibles de se déformera permettent de surmonter l'une des principales difficultés mécaniques rencontrées dans les fours rotatifs. 



   Dans certains cas, un agent gazeux peut être introduit entre les faces fixes et rotatives non en contact, pour former un joint empêchant le mélange de gaz ou l'échappement ou la pénétration de gaz et d'air, avec ou sans emploi de chicanes de labyrinthe sur les parties fixes et rotatives. Au lieu des joints décrits ci-dessus, ou en plus de ceux-ci, on peut prévoir un ou plusieurs capotages entourant l'ensemble de l'appareil ou les extrémités de ceux-ci, et contenant un gaz formant joint, empêchant l'échappement, la pénétration ou le mélange des gaz. 



   Bien que, dans le procédé ci-dessus décrit, le mélange traité soit d'une composition telle qu'il n'adhère pas à la paroi du tambour intérieur du four, il possède cependant des qualités agglutinantes suffisantes pour former de lui-même, en atteignant la température où commence la cokéfaction, des blocs sphéroïdes ou ovoïdes dont la dimension moyenne est déterminée à l'avance en proportionnant les divers constituants du mélange. Il faut tenir compte cependant d'erreurs accidentelles, car une adhérence aocidentelle de la charge aux parois du four, ou la formation de blocs de dimensions excessives, diminuerait le rendement et arréterait la marche de l'appareil. 



   Le dispositif prévu pour rendre de tels accidents impossibles comprend une chaîne ou une série de racleurs, portés par ou suspendus à un câble d'acier, ce dispositif étant indiqué d'une façon générale par E à la fig. 1 et 

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 les râcleurs étant désignés par 43 et le câble par 44. Ce dernier est fixé à ses extrémités 44a à la fondation ou partie fixe et il traverse la charpente de la tête d'évacuation D ainsi que la paroi extrême de la tête de chargement B, à travers des douilles flexibles 44b, de fa- çon à maintenir l'étanchéité, des organes élastiques étant de préférence prévus au point d'ancrage situé à l'extrémité de chargement, pour compenser les dilatations et contractions du câble. Celui-ci s'étend donc sur toute la longueur du four.

   La chaîne ou série de maillons râcleurs supportés par le câble est établie de façon que les faces râclantes 43a soient maintenues en position correcte par rapport à la face chauffante ou paroi du tambour intérieur 2 du four, simplement par gravité. De cette façon, la face chauffante est maintenue propre et débarrassée de toute matière qui pourrait y adhérer, du fait que les râcleurs enlèvent ces matières pendant la rotation du four. 



   La position du câble et la forme des râcleurs sont telles que le câble supporte tout le poids des maillons qui y sont suspendus. Les points d'ancrage du câble sont disposés de façon à pouvoir être rapprochés ou éloignés du tambour intérieur 2, de sorte que si l'on peut maintenir les râcleurs suspendus en équilibre parfait, hors de contact avec le tambour, on peut aussi, en déplaçant les points d'ancrage du câble vers le tambour, amener ces râcleurs en contact avec la paroi du four avec une pression très faible. On peut donc régler ainsi le degré de frot- tement entre les râcleurs et la surface chauffée. 



   En fait,.il suffit que la friction soit très faible, car les râcleurs, dont les faces râclantes sont en forme de socs, peuvent être placés de façon à être sus- ,pendus hors de contact avec la surface chauffante, car 

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 si une matière quelconque vient à adhérer à la paroi du four , le rcleur se trouvera entrainé vers l'intérieur et enlèvera la matière ayant adhéré avec le minimum de friction, correspondant à l'action de labourrage néces-   saire dans ce but ; la matière n'a pas le temps de   se durcir sur la paroi, ce frottement-est évidemment né- gligeable. 



   Les vibrations et par suite le'léger balancement des maillons râcleurs facilitent le fonctionnement, sans que la surface chauffante ou les râcleurs soient soumis à l'usure exagérée et aux détériorations que l'on cons- tate généralement dans l'emploi de dispositifs râcleurs. 



   La caractéristique distinctive du dispositif est donc de fonctionner normalement sans frottement, ses parties étant normalement hors de contact avec la surface chauf- fante et la masse en traitement. Normalement, ce dispo- sitif ne gêne pas l'agglomération ou formation de boules, mais si des blocs de dimensions excessives se formaient par suite d'une erreur dans la composition du mélange, ils seraient rompus avant d'avoir eu le temps de se coké- fier complètement (c'est-à-dire alors qu'ils ne sont pas encore très durs) et se transformeraient   d'eux-mêmes   en sphéroïdes de plus petites dimensions.

   Dans ce but, on prévoit sur les râcleurs des saillies équilibrées 43b, a- gissant comme des ringards, et disposées de façon à être normalement hors de contact avec la charge, mais à ren- contrer et à rompre tout bloc ou morceau qui pourrait faire saillie au-dessus du niveau normal de la charge, lorsque celle-ci retombe en roulant. Tout bloc notable- ment plus gros que ceux qui l'avoisinent, a toujours ten-   dance   à venir à la surface d'une masse en agitation. 

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   Le câble-support reçoit suffisamment de mou initialement pour réduire les efforts, la dimension des maillons râcleurs étant graduée convenablement pour assurer l'alignement ou le parallélisme des faces râclantes. 



   On obtient une indication claire de la température de l'élément interne en montant à la périphérie de l'enveloppe un anneau fendu en acier 45, de section en "T", relié librement à l'élément interne du four à l'aide de tiges radiales 46 (voir fig. 9), traversant librement des trous pratiqués dans l'enveloppe extérieure et s'appuyant sur la face extérieure de l'élément interne. Les extrémités des tiges portent de petits galets 47, assurant une   liaison   sans frottement avec l'anneau. Lorsque l'élément interne est froid, les extrémités de l'anneau 45   peuvent Jouter   l'une contre l'autre. Une augmentation de température de l'élément interne provoque une dilatation correspondante et par suite un mouvement radial des tiges vers l'extérieur.

   Si l'une des extrémités de l'anneau est fixée à l'une des tiges et si une graduation plus ou moins grossière est disposée entre les deux extrémités de l'anneau, comme représenté par exemple en 48, on peut lire facilement la température, car étant donné le grand développement du cercle, la dilatation est appréciable. On réalise ainsi à peu de frais un pyromètre sûr et de construction robuste. Au dessin, on a représenté un pyromètre de ce genre à chaque extrémité du four. 



   Les températures dans la chambre de chauffage du four peuvent être maintenues à un niveau déterminé de la façon suivante: Entre le foyer et le conduit flottant à travers lequel- le gaz de chauffage passe dans le four, on 

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 prévoit une chambre de mélange dans laquelle on introduit les gaz brûlés relativement froids qui sortent de l'espace annulaire entre l'élément interne du four et l'enveloppe, de façon à diluer les gaz enflammés. Un thermostat d'un type normal est placé entre la chambre de mélange et ledit conduit, le rôle de ce thermostat étant de régler l'entrée d'air et de gaz combustible dans le foyer de façon à maintenir les gaz de chauffage sortant de la chambre de mélange à la température voulue, indépendamment de la quantité de gaz froid qu'on y introduit.

   Un thermostat analogue est disposé en un endroit convenable du conduit par lequel les gaz de chauffage sont extraits de la chambre de chauffage du four, le rôle de ce thermostat étant de régler la quantité de gaz froid que l'on fait circuler à travers l'espace annulaire entre l'élément interne et l'enveloppe, lequel gaz est utilisé comme expliqué cidessus pour diluer les gaz enflammés sortant du foyer. 



  Par l'action combinée de ces deux thermostats, il est possible de maintenir automatiquement à une valeur déterminée la température dans chaque partie du four, les pyromètres permettant de faciliter le réglage initial des thermostats. 



   La charge est introduite par gravité à travers la goulotte 15, sous forme d'un mélange de charbon de poudre de coke et d'huile lourde. A ce moment, le mélange n'est pas pâteux, mais il est dans un état qui ressemble à celui du sable humide. Il chemine le long du four par suite de l'effet de trommel ou agitation, il se réchauffe graduellement, se cokéfie et est évacué sous forme de masses sphéroïdes ou ovoides par la goulotte étanche 42, par la- 

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 quelle il tombe en roulant sur un transporteur 49, d'un type quelconque. Ce transporteur se déplace dans un tunnel étanche   50,   qui communique librement avec le four par la goulotte d'évacuation du coke. L'air est éliminé du tun- nel par une introduction de gaz brûlés et de vapeur à la pression atmosphérique. 



   Le charbon brut à l'état divisé est déversé sur le transporteur en un point situé au-delà de celui où le transporteur reçoit le coke, de sorte que le charbon re- couvre le coke et se trouve ainsi réchauffé pendant qu'il chemine sur le transporteur, la majeure partie de la cha- leur sensible du coke étant ainsi récupérée.Comme l'air atmosphérique est éliminé du tunnel par suite de l'in- troduction de gaz brûlés et de vapeur,' le charbon ré- chauffé n'a pas tendance à s'oxyder. 



   En sortant du tunnel, le coke passe sur un tamis pour séparer le fraisil et le charbon réchauffé, et tous les sphéroïdes qui possèdent une dimension supérieure à un calibre déterminé passent sur un plateau équilibré, fonctionnant en conjugaison avec un système   d'horloge,   de façon à mettre de côté, en vue de la transporter dans le broyeur à coke, la proportion voulue du produit que l'on désire moudre pour former la   poùdre   de coke néces- saire pour le mélange. 



   Du bateau équilibré, le produit final passe à l'atmosphère, une petite partie des gaz brûlés et de la vapeur admise dans le tunnel et de la vapeur d'eau dégagée par le charbon pendant son réchauffage s'échappant à l'atmosphère en un point voisin de la sortie du coke. La ma- jeure partie des gaz brûlés et de la vapeur d'eau est évacuée du tunnel pour le transporteur en un point convena- 

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 ble de sa longueur, de sorte qu'ils ne peuvent pas retour-   ner vers le four ; plus l'air ne peut pas être aspiré   dans le tunnel par l'orifice par lequel le produit final      sort à l'atmosphère. 



   Le coke admis au broyeur n'est pas froid, mais il est à la température qui convient le mieux pour son broya- ge, puisqu'il est encore relativement mou et facile à broyer. Le broyeur peut être d'un type quelconque courant, ne comportant pas d'autres parties mobiles que des boulets d'acier, non susceptibles de se détériorer. Le coke est introduit dans le broyeur et en est évacué d'une manière continue. 



   La poudre de coke provenant du broyeur et le char- bon à l'état divisé pénètrent dans un tambour mélangeur, dans lequel on introduit également des huilés lourdes chaudes provenant de l'opération elle-même. Tous les pro- duits étant chauds, le mélange se fait très bien et faci- lement. Le mélange passe du tambour mélangeur sur un trans- porteur qui le dirige vers la goulotte à l'entrée du four ledit transporteur étant renfermé dans un carter étanche. 



   La sortie des produits de distillation du four s'effectue à travers le conduit fixe à chaque extrémité du four, ces conduits étant maintenus chauds, pour éviter la condensation, à l'aide d'une double enveloppe dans laquelle circulent des gaz brûlés chauds. Les premiers produits de distillation du charbon, constitués principa- lement par de la vapeur d'eau et des oxydes de carbone, sont évacués par le conduit situé à l'extrémité de char- gement ; les fractions suivantes du distillat, contenant les huiles, sont évacuées par le conduit situé à l'extré- 

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 mité de sortie. En réglant la dépression dans chaque con- duit, la démarcation entre les deux fractions du distil- lat peut être déterminée à volonté. 



   On introduit à l'extrémité de sortie une petite quantité de gaz brûlés débarrassés de poussières. L'aspi- ration de l'échappement dans le tunnel de réchauffage qui communique librement avec l'intérieur du four est réglée de façon à équilibrer la dépression s'exerçant par le conduit servant à l'évacuation des dernières fractions du distillat, à l'extrémité de sortie du four; la petite quantité de gaz brûlés introduits en ce point est ainsi maintenue en équilibre et forme un écran de gaz propre, entre les produits de distillation d'une part et les gaz brûlés et la vapeur d'eau dans le tunnel, d'autre part. 



   A l'extrémité de sortie, le gaz de chauffage est amené dans le four à la pression voulue à l'aide d'un conduit flottant non rotatif à labyrinthe du type déjà décrit et dont la construction et la disposition sont re- présentées au dessin. Les gaz brûlés sont évacués de la chambre de chauffage par le conduit à labyrinthe repré- senté à l'extrémité de chargement. Ce conduit porte aussi le conduit servant à introduire les gaz brûlés froids passant entre l'enveloppe et l'élément interne du four pour éviter les pertes par rayonnement. 



   La souplesse de fonctionnement du système suivant l'invention est telle que, sans aucune modification du four, il peut s'appliquer au traitement de tous char- bons bitumineux, cokéfiables ou non, ainsi que des schis- tes huileux, de la tourbe ou autres matières carbonàcées fournissant des produits huileux sans aucune exception. 



  .Il est possible en effet de modifier à volonté chaque 

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 facteur intervenant dans l'opéraiton (composition du mélange, quantité de chaleur fournie, quantité de chaleur évacuée par les gaz   brûlés.,   répartition de la chaleur le long du four, vitesse de rotation du four - et par suite vitesse de cheminement de la matière en traitement le long de celui-ci, - zone de démarcation entre les vapeurs de distillation évacuées à chaque extrémité du four, température à laquelle la matière est chauffée), pour correspondre aux conditions de traitement nécessaire, avec une matière particulière quelconque, en tenant compte de la nature ou de la qualité des produits voulus. 



   Il est évident que le four représenté au dessin n'a été donné qu'à titre d'exemple. Par exemple, il peut être chauffé à l'aide de gaz provenant d'un foyer porté par la partie rotative ou par une tête fixe, au lieu que les gaz de chauffage proviennent d'un foyer séparé, comme dans l'exemple représenté.- De plus, la.construction des parties rotatives et des têtes fixes peut être modifiée à volonté, ainsi que les dispositifs qui les relient. 



  On peut utiliser différents procédés pour fixer et disposer les éléments intérieur et extérieur pour permettre un mouvement relatif, et des modifications peuvent être apportées à la façon d'employer l'agent ou les gaz de chauffage et/ou d'introduire le réfrigérant ou agent calorifuge, qui dans certains cas peut être de l'air, utilisable pour la combustion. On comprend que l'appareil incorpore diverses caractéristiques susceptibles d'être utilisées séparément dans différentes catégories de cornues ou fours, et bien qu'elles conviennent spécialement à l'application du procédé décrit, elles peuvent être utilisées dans d'autres procédés, pour le traitement à chaud de divers matériaux.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS 1 ) Un procédé de fabrication de combustible brûlant sans fumées à partir de charbon ou autres matières carbonacées, dans lequel la charge ou matière est traitée dans un four rotatif ou est agitée de tout autre façon pendant le traitement, pour former des morceaux ou blocs, caractérisé en ce qu'on mélange ou on ajoute à la charge ou matière, avant ou après introduction dans le four, une substance telle que du coke ou du semi-coke, dans un état tel que sa densité apparente coïncide avec ou se rapproche de sa densité absolue, afin d'augmenter la densité du combustible obtenu.
    2 ) Un procédé suivant 1 ), caractérisé en ce que le coke ou semi-coke est broyé ou réduit à un état de division tel que sa porosité ou structure cellulaire soit supprimée ou détruite.
    3 ) Un procédé suivant 1 ou 2 , caractérisé en ce que le coke ou semi-coke, amené à l'état sus-indiqué, est mélangé à du charbon à l'état divisé, le mélange étant traité dans un four rotatif, chauffé extérieurement.
    4 ) Un procédé suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le coke ou semi-coke utilisé résulte du traitement de la charge ou matière.
    5 ) Un procédé suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'on ajoute un liant ou agglutinant à la charge ou matière à traiter, avant ou après introduction dans le four. <Desc/Clms Page number 28>
    6 ) Un procédé suivait 5 , caractérisé en ce que cet agglutinant ou liant est constitué par les fractions goudronneuses ou résiduelles d'huile obtenues par le traitement de la charge ou matière.
    7 ) Un procédé suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il consiste à chauffer extérieurement, dans un four rotatif, à une température d'environ 450 C.,un mélange de charbon divisé et d'une substance ne se cokéfiant pas, telle que du coke ou du semi-coke amené à l'état sus-indiqué, avec ou sans adjonction d'un liant ou agglutinant, lequel provient de préférence d'une opération antérieure.
    8 ) Un procédé suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les substances employées sont dans les proportions approximati-' ves indiquées dans la description.
    9 ) Un procédé de carbonisation ou de distillation à basse température, dans lequel la charge est agitée pendant le traitement, caractérisé en ce qu'on mélange ou ajoute à la charge une huile ou substance analogue, dans le but d'empêcher le soulèvement de poussières dans la cornue ou le four, en vue d'obtenir des distillats à peu près dénués de poussières.
    10 ) Un procédé de fabrication de combustibles brûlant sans fumées, en substance comme décrit.
    Il ) Un combustible brûlant sans fumées ou charbon raffiné, obtenu par le procédé indiqué ci-dessus.
    12 ) Un combustible brûlant sans fumées ou charbon raffiné contenant du coke ou du semi-coke, broyé de façon à supprimer sa porosité, et un agglutinant ou liant, en substance comme décrit. <Desc/Clms Page number 29>
    13 ) Un procédé de carbonisation ou de distilla- tion à basse température, en substance comme décrit, en se référant au dessin annexé.
    14 ) Une cornue ou four rotatif pour carbonisation ou procédés analogues, caractérisé en ce qu'il comprend un élément interne et un élément externe reliés l'un à l'au- tre ou se supportant mutuellement, et des moyens pour chauffer la matière à l'intérieur de l'élément interne, le refroidissement de l'élément externe étant effectué ou maintenu, (ou bien le transfert de calories de l'élément interne ou des organes de chauffage à l'élément externe étant intercepté ou empêché) à l'aide d'un milieu gazeux.
    15 ) Une cornue ou four rotatif dans lequel la chaleur est transmise à la charge en traitement par con- duction, caractérisé en ce qu'il comprend un élément inter- ne contenant la charge et un élément externe, ces éléments étant reliés entre eux ou supportés l'un par l'autre de telle sorte que la dilatation ou autre mouvement de l'é- lément interne, résultant du chauffage, ne soit pas trans- mis à l'élément externe, le refroidissement de l'élément externe étant effectué ou maintenu (ou le transfert de calories de l'élément interne.ou des organes de chauffage à l'élément externe étant intercepté ou empêché) à l'aide d'un milieu gazeux.
    16 ) Une cornue ou four rotatif suivant la reven- dication 14 ou 15, caractérisé en ce que l'agent réfrigé- rant ou calorifuge circule entre les deux éléments et/ou autour des organes de chauffage.
    17 ) Une cornue ou four rotatif suivant la reven- dication 14, 15-ou 16, caractérisé en ce que la chaleur <Desc/Clms Page number 30> interceptée ou absorbée par l'agent réfrigérant est récu- pérée par réintroduction dans l'élément chauffé.
    18 ) Une cornue ou four rotatif comprenant un élé- ment interne, des moyens de chauffage de la charge, un élément externe relié à l'élément interne ou supporté au- tour de celui-ci, de façon à permettre des déplacements circonférenciels et longitudinaux, et des moyens permet- tant de faire passer des gaz brûlés froids, de l'air ou agent réfrigérant analogue entre les deux éléments, cet agent réfrigérant passant également autour des organes reliant les deux éléments.
    19 ) Une cornue ou four rotatif suivant l'une quelconque des revendications 14 à 18, caractérisé en ce que les éléments interne et externe sont reliés par les dispositifs de sabots et de glissières ou liaisons analo- gues disposées radialement et permettant des déplacements radiaux et/ou longitudinaux.
    20 ) Une cornue ou four rotatif suivant l'une quelconque des revendications 14 à 19, caractérisé en ce que l'élément interne est constitué par deux tambours re- liés entre eux par des organes élastiques, déformables, ou autres.
    21 ) Une cornue ou four rotatif suivant 20 , carac- térisé en ce que l'espace compris entre les deux tambours de l'élément interne reçoit un agent de chauffage.
    22 ) Une cornue ou four rotatif suivant l'une quel- conque des revendications 14 à 21, caractérisé en ce qu'on introduit ou fait circuler un agent de chauffage dans l'intervalle entre les deux tambours de l'élément interne, en sens inverse de celui dans lequel se déplace l'agent réfrigérant ou calorifuge. <Desc/Clms Page number 31>
    23 ) Une cornue ou four rotatif suivant l'une quelconque des revendications 14 à 22, caractérisé en ce que les extrémités du four rotatif coopèrent avec des têtes fixes, l'une servant à l'introduction de l'agent réfrigérant ou calorifuge et l'autre à l'évacuation de celui-ci.
    24 ) Une cornue ou four rotatif suivant 23 , caractérisé en ce que l'agent de chauffage est introduit par la tête fixe par laquelle l'agent réfrigérant est évacué, tandis qu'il est évacué par la tête fixe par laquelle l'agent réfrigérant est introduit.
    25 ) Une cornue ou four rotatif comprenant un organe tournant construit et disposé en substance comme décrit et comme représenté au dessin annexé.
    26 ) Une cornue ou four rotatif comprenant un organe tournant et des têtes fixes construites et disposées en substance comme décrit et comme représenté au dessin annexé.
    27 ) Un four ou cornue caractérisé en ce qu'il comprend entre des surfaces à mouvements relatifs ou entre une surface fixe et une surface mobile un joint d'étanchéité constitué par un milieu gazeux empêchant l'échappement des gaz ou vapeurs de la cornue et/ou la pénétration d'air atmosphérique ou de gaz ou vapeurs extérieurs, ou le mélange de gaz ou vapeurs utilisées et/ou produits à l'intérieur de la cornue.
    28 ) Une cornue ou four rotatif dans lequel des surfaces à mouvement relatif ne sont pas en contact ou du moins ne sont pas en contact suffisant pour constituer un joint étanche, caractérisé par l'interposition d'un milieu gazeux (eonfiné de façon à ne pas pouvoir se mé- .langer à l'atmosphère, ou non confiné) entre des parties <Desc/Clms Page number 32> rotatives et des parties fixes ou entre des surfaces des parties mobiles et l'atmosphère, dans le but d'empêcher la pénétration d'air. atmosphérique dans la cornue et/ou l'échappement de produits de la distillation et/ou dans le but d'empêcher le mélange des gaz ou vapeurs à l'intérieur de la cornue.
    29 ) Une cornue ou four rotatif caractérisé en ce qu'il comporte un joint étanche constitué par un milieu gazeux empêchant l'échappement à l'atmosphère des produits de distillation qui passent de l'élément rotatif à un ou plusieurs conduits fixes par lesquels ces produits sont ré- cupérés.
    30 ) Une cornue ou four rotatif caractérisé par l'emploi d'un milieu gazeux formant joint étanche en com- binaison avec des plaques ou chicanes formant labyrinthe, pour constituer des joints ou fermeture étanche.
    31 ) Une cornue ou four rotatif suivant l'une quel- conque des revendications 27 à 29, caractérisé par l'emploi de plaques formant labyrinthe en combinaison avec un,milieu gazeux formant joint étanche.
    32 ) Une cornue ou four rotatif, caractérisé en ce que l'étanchéité entre les parties fixes et rotatives est obtenue à l'aide d'une couche d'un milieu gazeux formant un écran entre lesdites parties, pour empêcher l'échappe- ment,la pénétration ou le mélange des gaz ou vapeurs, en combinaison ou non avec des plaques formant labyrinthe ou autres disposées sur lesdites parties fixes et rotatives.
    33 ) Une cornue ou four rotatif suivant l'une quelconque des revendications 27 à 32, caractérisé en ce que le milieu gazeux formant joint est constitué par l'un des gaz ou vapeurs utilisé ou produits au cours du procédé exécuté dans la cornue. <Desc/Clms Page number 33>
    34 ) Une cornue ou four rotatif suivant l'une quelconque des revendications 27 à 33, caractérisé en ce qu'un milieu gazeux est introduit entre des parties fixes et rotatives pour former un joint, avec ou sans emploi de plaques formant labyrinthe, disposées sur lesdites parties.
    35 ) Une cornue ou four rotatif caractérisé en ce qu'un ou plusieurs capotages sont prévus pour contenir un milieu gazeux et constituer ainsi un joint gazeux étanche.
    36 ) Une cornue ou four rotatif suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un élément rotatif dont une extrémité coopère avec une tête fixe comprenant des conduits pour l'introduction et/ou l'évacuation des gaz ou vapeurs de la cornue, en combinaison avec des moyens tels qu'on réalise un joint étanche gazeux pour empêcher l'échappement des gaz et/ou la pénétration d'air extérieur et/ou le mélange des gaz ou vapeurs à l'intérieur du four.
    37 ) Une cornue ou four rotatif suivant 36 , caractérisé en ce que le joint étanche comprend en outre des plaques formant labyrinthe.
    38 ) Une cornue ou four rotatif suivant 36 ou 37 , caractérisé en ce que les têtes fixes sont pourvues de conduits par lesquels des gaz peuvent être introduits dans la partie rotative et en être évacués en combinaison avec des moyens tels qu'on réalise au voisinage des conduits de la dite tête fixe un joint étanche à l'aide d'un milieu gazeux, avec ou sans emploi de plaques formant labyrinthe.
    39 ) Une cornue ou four rotatif comprenant un élément rotatif et une ou plusieurs têtes fixes par les- <Desc/Clms Page number 34> quelles les gaz sont introduits dans l'élément rotatif ou en sont évacués, ces têtes fixes communiquant avec des tuyaux d'amenée et de sortie par l'intermédiaire de joints hydrauliques.
    40 ) Une cornue ou four rotatif comprenant un élément rotatif et une ou plusieurs têtes fixes, cellesci étant maintenues dans la position convenable par rapport à l'élément rotatif au moyen de galets coopérant avec des rainures ou chemins de roulement.
    41 ) Une cornue ou four rotatif suivant 40 , caractérisé en ce que le poids de la partie fixe est neutralisé ou supporté entièrement ou en majeure partie l'aide de bielles oscillantes, chargées par des ressorts.
    42 ) Une cornue ou four rotatif suivant 41 , caractérisé en ce que les conduits, passages ou autres, pour l'introduction de la charge et/ou l'évacuation des vapeurs, sont reliés de façon flexible aux têtes fixes.
    43 ) Une cornue ou four rotatif suivant l'une quelconque des revendications 36 à 42, caractérisé en ce que la tête fixe située à l'extrémité de déchargement du four est reliée à un dispositif de déchargement conduisant à, ou communiquant avec, une goulotte d'évaluation, à l'aide d'un anneau flexible ou autre, pour permettre le déplacement voulu de la tête fixe.
    44 ) Une cornue ou four rotatif comportant des joints gazeux étanches, en substance comme décrit et représenté au-dessin annexé.
    45 ) Une cornue ou four rotatif, caractérisé en ce qu'il comprend des organes de râclage à l'intérieur du four, pour empêcher l'accumulation excessive de la charge sur la paroi interne du four. <Desc/Clms Page number 35>
    46 ) Une cornue, four ou autre appareil rotatif, utilisable pour le traitement à chaud des matériaux, com- prenant un corps rotatif disposé entre des têtes fixes;, et un organe s'étendant tout le long de l'intérieur de ce corps et fixe ou ancré aux têtes fixes, cet organe ser- vant à empêcher l'accumulation excessive de matières en traitement sur la paroi interne dudit corps rotatif, ou à agir de toute autre façon pour permettre le cheminement correct de la matière le long du four.
    47 ) Une cornue ou four rotatif suivant 45 ou 46 caractérisé en ce que les organes de râclage comprennent une série ou chaîne de râcleurs suspendus le long du four et destinés à s'appuyer avec un frottement faible ou nul contre la paroi interne du four.
    48 ) Une cornue ou four rotatif suivant l'une quelconque des revendications 45 à 47, caractérisé en ce que les organes râcleurs sont suspendus à l'intérieur de la cornue au moyen d'un câble d'acier s'étendant d'une extrémité à l'autre et ancré à ses extrémités à des par- ties fixes.
    49 ) Une cornue ou four rotatif suivant l'une quel- conque des revendications 45 à 48, caractérisé en ce que les organes râcleurs sont maintenus dans la position voulue par rapport aux parois internes du four sous l'action de la gravité, des moyens permettant de régler la position des arêtes ou faces râclantes par rapport à ladite paroi interne.
    50 ) Une cornue ou four rotatif suivant l'une quelconque des revendications 45 à 49, caractérisé' en ce 1 que les arêtes'ou faces râclantes sont maintenues ali- <Desc/Clms Page number 36> gnées, bien que chaque râcleur puisse prendre un mouvement libre ou indépendant.
    51 ) Une cornue ou four rotatif suivant l'une quelconque des revendications 45 à 50, caractérisé en ce que les râcleurs sont pourvus de saillies agissant comme des ringards ou autres, pour rompre les gros morceaux de la charge dans le four.
    52 ) Une cornue ou four rotatif suivant l'une quelconque des revendications 14 à 24, caractérisé en ce que des thermostats ou autres servent à régler ou contrô- ler l'alimentation en agent de chauffage et l'alimentation en agent réfrigérant ou calorifuge.
    53 ) Une cornue ou four rotatif, caractérisé en ce qu'il comprend un élément interne et un élément externe, la dilatation ou la contraction de l'élément interne pouvant être utilisée pour contrôler les conditions de température ou permettre le réglage de la température suivant les besoins.
    54 ) Une cornue ou four rotatif suivant 53 . caractérisé en ce que l'élément interne agit, à l'aide de tiges radiales, sur un anneau fendu entourant l'élément externe, le mouvement de cet anneau, dû aux dilatations de l'élément interne, servant à mesure* la température.
    55 ) Un appareil comprenant une cornue ou.four rotatif, caractérisé en ce que la matière est déchargée du four, après traitement, à travers une goulotte, sur un transporteur disposé dans un tunnel ou chambre étanche, d'où l'air est évacué par une introduction de gaz brûlés.
    56 ) Un appareil suivant 55 , caractérisé en ce que du charbon brut à l'état divisé est déversé sur le <Desc/Clms Page number 37> transporteur en un point situé au-delà de celui où le transporteur reçoit le coke chaud, de sorte que le charbon recouvre le coke et se trouve ainsi réchauffé, des moyens empêchant l'oxydation de ce charbon, de préférence à l'aide de gaz brûlés introduits dans un tunnel contenant le transporteur.
    57 ) Un appareil suivant 56 , caractérisé en ce que, à la sortie du tunnel, le coke passe sur un tamis où le fraisil et le charbon réchauffé se séparent, tandis que tous les morceaux au-dessus d'un calibre déterminé sont délivrés sur un plateau équilibré fonctionnant en combinaison avec un dispositif d'horloge, de façon à assurer le transport vers le broyeur à coke de la proportion voulue du produit à broyer.
    58 ) Un appareil suivant 57 , caractérisé en ce que la poudre de coke provenant du broyeur et le charbon à l'état divisé pénètrent dans un tambour mélangeur, dans lequel sont introduites les fractions goudronneuses chaudes de l'huile recueillie dans le procédé, le mélange passant sur un transporteur qui l'entraîne à l'entrée de chargement du four, ledit transporteur étant de préférence renfermé dans un carter étanche.
    59 ) Un appareil suivant l'une quelconque des revendications 55 à 58, caractérisé en ce que la dépression de l'échappement dans ledit tunnel est réglée de façon à équilibrer la dépression exercée dans le conduit par lequel les produits de distillation sont évacués, des gaz brûlés ou autres étant de préférence introduits en ce point pour former un écran gazeux entre les produits de distillation étales.gaz brûlés dans le tunnel. <Desc/Clms Page number 38>
    60 ) Un appareil pour le traitement à chaud des matériaux, en substance comme décrit et comme représenté au dessin annexé.
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