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Perfectionnements aux bicyclettes
La présente invention est relative aux bicyclettes.
On a déjà proposé de munir une bicyclette d'un groupe moteur simple comportant un petit moteur à essence avec ses accessolres.
On a aussi proposé de munir une bicyclette d'un mo- teur électrique. Toutefois ces constructions sont très rares eu égard au poids excessif des moyens de commande.
La bicyclette faisant l'objet de l'invention comporte des moyens de commande mécaniques et en outre des moyens de commande électriques, des derniers ayant une puissance suffi- sante pour maintenir une vitesse déterminée après la mise en
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marche de la bicyclette, ce qui s'effectue principalement 1-laide des moyens mécaniques.
On a constaté que la puissance nécessaire pour maintenir la vitesse d'une bicyclette, une fois celle-ci en marche, est très faible. Pour maintenir, par exemple, une vitesse moyenne de 15 km à l'heure, c'est-à-dire 4 m par se- conde environ, il faut une puissance de 8 kgm/sec. = 0,1 che- val environ = 75 Watts.Sil'on admet que le rendement du moteur électrique est de 50%, suivant une estimation faible, il faut pour 1'entraînement 150 Watts environ, et à cet effet il suf- fit d'utiliser un accumulateur de 10 volts débitant un courant de 15 ampères.
Dans un mode d'exécution de l'invention l'entratne- ment électrique s'effectue à l'aide d'un groupe comportant un moteur et un accumulateur, dont la puissance maximum s'é- lève au moins à 350 Watts. Le surplus de puissance peut être utilisé dans des conditions spéciales, par exemple, pour lut- ter contre le vent, pour monter les côtes etc. et pour l'é- clairage et le chauffage.
L'état actuel de la technique permet de construire des accumulateurs peu encombrants et ayant un poids faible par ampère-heure. Le poids de l'accumulateur nécessaire pour entraîner la bicyclette faisant l'objet de l'invention est de 15 à 20 kg environ.
Quand l'accumulateur est déchargé, on peut le rechar- ger à l'aide de redresseurs de courant, qui peuvent être fixés à la bicyclette elle-même et qui sont munis de bornes de rac- aordement appropriées. De la sorte on obtient un ensemble complet au point de vue constructif et il faut seulement une prise de courant pour remettre,la bicyclette en ordre de mar-
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che en quelques heures.
Comme la tension du réseau n'est pas toujours la même en différents endroits, le redresseur est muni d'un commutateur permettant de raccorder le redresseur aux réseaux utilisés en pratique.
De préférence, les éléments du groupe électrique, qui augmentent naturellement le poids total de la bicyclette, sont disposés de telle façon que le centre de gravité de la bicyclette se trouve à la même hauteur ou plus bas que d'ha- bitude. Aussi il est avantageux de monter ces éléments en- dessous du centre de gravité de la bicyclette.
Pour protéger 1-'accumulateur et le moteur contre des surcharges il est prévu un disjoncteur à maxima limitant l'intensité de courant. Le moteur peut comporter une résis- tance de démarrage et un interrupteur et l'interrupteur pour le moteur peut être rélié au disjoncteur à maxima, de sorte que la fermeture de l'interrupteur assure le fonctionnement du disjoncteur à maxima.
Onpeut entraîner soit la roue avant soit la roue arrière. Par "bicyclette" on entend'non seulement le véhicu- le bien connu à deux roues, mais également des véhicules à trois roues, dits tricycles, des triporteurs, des fauteuils roulants et les petites voitures d'enfant munies, par exem- ple, de quatre roues, mais qui sont entraînées normalement par un dispositif de commande mécanique, par exemple à l'ai- de d''rganes actionnés aux pieds ou à la main. Pour ces véhi- cules spéciaux il peut être avantageux d'entrafner la roue d'avant, par exemple pour les fauteuils à trois roues des invalides.
Les bicyclettes dont la roue d'arrière est entraînée à l'aide d'une chaîne et de pignons dentés ou bien à l'aide
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d'une transmission par engrenages, peuvent comporter une roue de commande pour l'entraînement électrique en outre du pignon ou de l'engrenage pourla commande mécanique. Dans cette roue, qui peut avoir la forme d'une poulie à gprge ou d'une roue à chafne, on peut monter un accouplement à roue libre.
De la sorte, lorsque le moteur n'est pas en service la roue ne suit pas le mouvement du moyeu.
On peut monter la roue de commande tout simplement sur le moyeu ordinaire des bicyclettes en la clavetant sur le prolongement du moyeu qui, dans presque tous les moyeux, s'étend au-delà de la bride où sont fixés les rayons.
Dans un mode d'exécution avantageux de la roue de com- mande, celle-ci est constituée paun pignon denté sur la pé- riphérie duquel on fixe, à l'aide de boulons et de bagues de calage, une jante de poulie à gorge.
Le moteur peut aussi servir temporairement de géné- rateur. A cet effet on peut prévoir un accouplement permettant d'accoupler le moteur, par exemple sur des pentes, avec l'es- sieu ou avec la jante de la roue.
Les interrupteurs servant à faire démarrer le moteur peuvent être disposés dans les poignées de la bicyclette, qui sont mobiles à cet effet.
. L'invention va être décrite plus en détail en se réfé- rant au dessin annexé, qui en représente, à titre d'exemple, un mode de réalisation.
La Fig. 1 montre une bicyclette où les points de fixa- ti.on du moteur et de l'accumulateur sont indiqués schématique- ment.
La Fig. 2 est une vue de derrière d'un mode de cons- truction de la bicyclette suivant l'invention.
La Fig. 3 est une vue de détail d'un mode de construc-
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tion de la poulie à gorge.
La Fig. 4 est une vue de détail de cette poulie.
Sur la Fig. 1 les points de fixation du moteur sont désignés par A, tandis que les points de fixation de l'accumu- lateur, qui est préférablement monté élastiquement (voir les ressorts 8 représentés schématiquement), sont désignés par B.
La Fig. 2 montre comment l'accumulateur est divisé en deux parties égales, par exemple deux fois trois éléments de
3 volts par élément. Sur le moyeu de la roue 1 sont calés un pignon denté ordinaire 2 et une poulie à gorge 3. La construc- tion de cette poulie peut aussi correspondre à celle d'un pi- gnon à chaîne. De préférence, on utilise une courroie 6 de sec. tion trapézoïdale (Fig. 3). On comprendra facilement comment s'effectue la commande à l'aide du moteur 4 et de la poulie à courroie ou à câble 5. La fourche du cadre est désignée par 7. La Fig. 3 montre une roue à gorge constituée par un pignon denté ordinaire 9 auquel sont fixées à l'aide de bou- lons 12 deux flasques entre lesquelles est serrée une jante
11 munie d'une gorge pour la courroie.
La Fig. 4 montre comment les boulons sont disposés entre les dents du pignon,ce qui permet d'obtenir une construc tion rigide.