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Procédé et dispositif pour délivrer et jauger les liquidesen particulier les combustibles, carburants, et huiles de graissage
La présente invention se rapporte à des disposi- tifs pour distribuer et mesurer les liquides et, en particulier, les combustibles, carburants et l'huile de graissage;
elle se rapporte plus particulièrement à des dispositifs de ce type, dans lesquels un piston se déplace d'un mouvement de va et vient, à travers un cylindre constituant espace jaugeur, ce piston déter- minant, à ses deux positions d'extrémité, qu'il piend lors de son mouvement de va et vient dans le cylindre jaugeur, le volume de liquide délivre,et actionnant directement ou indirectement un compteur qui indique la quantité de liquide délivrée.
Chaque extrémité du cylindre jaugeur communique par une canalisation avec un dispositif inverseur, auquel aboutit, eh outre, la
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canalisation d'arrivée,et la égalisation d'évacuation du liquide, ce dispositif inverseur étant monté de manière à amener alternativement en communication l'une des canalisations allantde cet organe au cylindre jaugeur, avec la canalisation d'arrivée, et l'autre avec la canalisation d'évacuation, et inversement. L'arrivée sen ' du liquide au cylindre jaugeur peut être obtenue áu moyen d'une pompe à main ou à moteur, et également de toute autre manière, par introduction de gaz comprimé, ou d'eau comprimée dans le réservoir, par exemple.
La présente invention a pour but d'améliorer les dispositifs distributeurs et jaugeurs de liquide, du type indiqué, aussi bien en ce qui concerne leur cons- truction que leur efficacité, et en particulier de donner des moyens simples, peu coûteux, et sûrs, pour que l'in- version des canalisations de liquide allant au récipient jaugeur ne se produise que lorsque le piston jaugeur q atteint effectivement l'extrémité de sa course, si bien qu'à chaque course du piston, le volume de liquide délivré' est toujours déterminé par la position d'extrémité de ce piston. D'autres objets et caractéristiques de l'invention apparaîtront au cours de la description relative aux dessins ci.-joints, qui représentent à titre d'exemple plu - sieurs modes de réalisation de la présente invention.
Sur ces dessins :
La fig. I représente schématiquement, en élévation latérale, un dispositif distributeur et jaugeur établi conformément à l'invention.
Les fig. 2 et 2a représentent en coupe verticale, passant par la partie inférieure du cylindre jaugeur, l'or. gane d'inversion, et le mécanisme de commande correspondant, un mode de réalisation de ce dernier, dahs deux positions
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de fonctionnement différentes.
La fig, 3 représente, d'une manière correspondant à la fig. 2, un autre mode de réalisation.
La fig. 3a représente le tiroir d'inversion de ce mode de réalisation dans une autre position de fonction- nement,
Les fig. 4 et 5 représentent d'autres modes de réé- lisation de l'invention.
Les fige'Sa et 5b représentent un des distributeurs, correspondant au mode de réalisation de lafig. 5, dans d'autres positions de fonctionnement. fa fig. 6 représente encore un autre mode de réali- sation de l'invention.
La fig. I se rapporte à un mode de réalisation dans lequel le piston jaugeur/qui se déplace dans le cylindre jaugeur A actionne, au moyen d'une crémaillère C qui y est fixée, et d'un pignon D engrenant avec cette crémail- lère, le compteur non représenté sur le dessin,. J désigne une boite communiquant librement avec la partie inférieure du cylindre A, et qui reçoit la tige ou crémaillère C du piston, et son pignon d'entraînement G, ainsi que }'organe d'inversion E (fig.2) et son mécanisme d'actionnement.
L'organe d'inversion communique par l'intérieur de la boi- te J avec la partie inférieure du cylindre, et par la cana- lisation F avec la partie supérieure de ce sylindre. En outre, aboutissent à la boite de l'organe d'inversion la canalisation d'arrivée A, qui sert à amener le liquide à délivrer du réservoir, et la canalisation A qui conduit par un récipient transparent de contrôle L au tuyau de distribution M.
Le liquide est amené et entraîné au moyen d'une pompe, par exemple, disposée dans la canalisation d'arrivée H, et
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non représentée ur le dessin, et le piston B se déplace alors dans le cylindre A d'un mouvement de va-et-vient.
A l'extrémité de chaque course du piston, l'organe d'in- version E est actionné automatiquement de ferle manière que, si par exemple la partie supérieure du cylindre communiquait précédemment par la canalisation F avec la canalisation d'arrivée H, et si la partie inférieure du cylindre communiquait par l'intérieur de la boite J avec la canalisation d'évacuation K, après l'inversion,, la canalisation d'évacuation K communiquera avec la par- tie supérieure du cylindre, et la canalisation d'arrivée H avec la partie inférieure de ce cylindre;
il en résulte qu'à Chaque course du piston du liquide est introduit d'un coté de ce piston par la canalisation H; tandis que du liquide est évacué, de l'autre coté de ce piston, par la canalisation, # L'enregistrement des quantités. de liquide délivrées se fait de la manière connue, au moyen d'un compteur, non représenté sur la fig. I, et entraîné par le pignon B, ce compteur servant à compter les mouvements de va-et-vient du piston jaugeur, et par suite les quantités de liquide expulsées par ce piston.
La fig. 2 montre les différents élément;; dans la position qu'ils occupent au-début de la course vers le bas du piston, et la fig. sa celle qu'ils occupent au moment où la course du piston est accomplie. L'organe inverseur E, qui a la forme d'un tiroir tubulaire percé de part en part, est relié à un levier de sonnette 40, tourillonné en I, par l'intermédiaire d'un ergot 38, qui pénètre dans un trou 39; ménagé dans l'un des bras du levier 40, et dont la largeur est considérablement supérieure au diamètre de l'ergot, si bien que le tiroir E n'est pas entraîné immédiatement
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par le levier 40, lors du mouvement de va-et-vient de ce dernier, mais seulement avec un certain retard.
L'autre bras du levier de sonnette porte une came à deux flancs, '41, en forme d'accent circonflexe, qui coopère avec le galet 42 d'un levier 43 tourillonné en 2, et soumis à laetraation d'un ressort 44. Le levier de sonnette 40 se déplace vers le haut et vers le bas, à l'extrémité de chaque course du piston, sous l'action d'ergots d'entraînement 16 et 17 portés par la crémaillère C, et son mouvement est limité de chaque côté par des butées 48 et 49.
La crémaillère C porte en outre des ergots de commande 45 et 46, qui coo- pèrent avec un ergot 47 du levier 43, de manière à rete- nir ce levier, à l'encontre de l'effort du ressort de tension 44, jusqu'à ce que la course du piston soit ter- minée, ces ergots 45 ou 46 libérant seulement alors l'er- got 47 et permettant ainsi au ressort 44 de fonctionner, pour inverser la position du tiroir par l'intermédiaire du levier 40.
Le fonctionnement du dispositif est le suivant : le piston se déplaçant vers le bas à partir de la position représentée fig. 2, l'ergot 16 vient frapper le levier de sonnette 40, peu avant la fin de la course du piston, et il le repousse vers le bas, le galet 42 étant alors écarté latéralement par la came 41, à l'encontre de l'action du ressort 44.
Il ne se produit à ce moment aucun entraînement du tiroir E, car le large évidement 39 n'agit pas tout de suite sur l'ergot d'entraînement 38, Dès que le sommet de la came 41 est passé sur la ligne droite (position limite) qui joint le centre du galet à l'axe de rotation du levier 40, la butée 45 de la crémaillère C vient se glisser sous l'ergot 47 du levier 43, et empêche ainsi le glissement vers le bas du galet 42 sur le flanc
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inférieur de la came 41, jusqu' la course du piston soit complètement terminée, c'est-à-dire jusquà ce que le piston B ait atteint la limite de sa course.
Au même moment, comme cela est représenté fige 2a, l'ergot 45 de la crémaillère du piston libère l'ergot 45 du levier
43 qui, soumis alors à l'action du ressort 44, appuie le galet 42 sur le flanc inférieur de la came 41; repousse celle-ci latéralement, et déplace par suite le levier 40 jusqu'à la butée 49 qui limite la course de celui-ci; c'est alors que l'ergot 38 est entraîné par le bord du trou 39 et que le tiroir E est inversé, et amené dans la position où il est parcouru par le liquide pro- venant de la canalisation H et allant vers ,la face infé- rieure.
L'ergot 45 est disposé avec exactitude, en ce qui concerne le bord qui libère l'ergot 47 du levier à ressort 43, de telle manière que la libéra- tion se produise au moment même où le piston atteint sa limite de course inférieure,
A ce moment, le piston, par suite de 1'inversion- du mouvement du liquide, se déplace à nouveau vers le., haut, et peu avant l'extrémité de la course de ce piston la butée 17 vient heurter le levier de sonnette 40, le soulève, en soulevant le galet 42, et en tendant le res- sort 44, sans entraîner le tiroir E, la butée 46 venant alors, dans la position limite du sommet de la came, se glisser sous la butée 47 du levier 43, en empêchant à nouveau le ressort 44 d'agir dans le sens dtune inversion du tiroir de commande E, jusqu'à ce que le piston ait atteint sa limite de course supérieure.
Au même moment, l'ergot 46 libère l'ergot 47 du levier 43, qui, sous l'action du ressort 44 agit par son galet 42 sur l'autre flanc de la came 41, et continue à déplacera le levier de
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sonnette 40, dans le même sens, inversant par suite le tiroir de commande E. L'opération se renouvelle de cette manière à la fin de chaque course.
Le galet 42 du levier 43 peut avantageusement, comme cela est indiqué sur les fig. 3 et 3a, être rem- placé par une came 42a également de préférence en forme d'accent circonflexe, et les ergots 45,46 et 47 peu- vent être complètement supprimés, si l'on prend soin que le moment où les arêtes des deux cames arrivent l'une sur l'autre, correspond aussi exactement que possible au moment où le piston, atteignant une butée fixe, arrive à l'extrémité de sa course. Le fonctionnement de ce mode de réalisation est par ailleurs, essentiellement le même que celui du mode de réalisation des fig. 2 et 2a.
Grâce au remplacement du galet 42 par une contre came à 2 flancs, on peut réaliser l'opération d'inversion la d'une façon plus soudaine, et/faire correspondre avec plus d'exactitude encore, dans le temps, avec l'extré- mité de la course du piston jaugeur.
Dans les appareils jaugeurs du type décrit, il est nécessaire, après installation du piston dans le cylindre jaugeur, et du fait que le diamètre de ce dernier ne lui correspond pas exactement, de déterminer ultérieure- ment, par expérience, la course du piston, de manière qu'à chaque course, on délivre toujours exactement le volume de liquide désiré, par exemple .1 ou 2 litres.
Pour que, lors de cette détermination, on puisse régler en même temps en position les organes d'entraînement portés par la tige du piston, et qui provoquent l'action- nement de l'organe d'inversion, on a prévu un dispositif représenté également figure 3.---- Dans ce mode de réalisation, la course du piston est limitéedans sa
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position. d'extrémité inférieure par des butées 3 qui viennent toucher le fond du cylindre 20. La butée de' limitation pour la course vers le haut est constituée par la partie en saillie 8 d'un manchon fileté 9 vissé à l'extrémité inférieure de la tige de piston C ; cette partie en saillie vient heurter, en position d'ex- trémité supérieure, un rebord 11 de la botte J.
Le bord supérieur 6 de ce manchon constitue l'organe dtentraine- ment inférieur de la tige de piston qui était constituée, dans le mode de réalisation des fig. 2 et 2a, par l'er- got 17. L'organe d'entraînement supérieur 16 est égale ment constitué, domme dons l'autre mode de réalisation, par un ergot faisant saillie sur la tige du piston, filetée 6 La partie/dela tige C sur laquelle on monte le manchon 7 est pourvue d'une fente 21, et le manchon 7 comporte dea évidements en croix 22. Un axe 10 que l'on insère dans la fente et l'un des évidements permet de fixer le manchon en différentes positions angulaires. Le reste du dispo- sitif peut être constitué comme dans les modes de réali- sation indiqués ci-dessus.
Pour le réglage du dispositif, on commence par déterminer la quantité @ dont l'organe d'entraînement supérieur 16 est éloigné de la butée supérieure de limitation de course 3, et la quantité y comprise entre la butée Inférieure de limitation de cour- se 8, et l'organe d'entraînement inférieur 9, de manière que l'inversion du tiroir se fasse toujours au moment où le piston 2' atteint une extrémité de sa course, c'est. à-dire vient heurter, par ses butées de limitation de course 3 ou 10, les éléments correspondants.
On procède ensuite au réglage de la course exacte du piston en faisant tourner le manchon 7 sur la partie filetée 6 de la tige du piston, le manchon pouvant être fixé en positào
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de quart de tour en quart de tour par l'axe'10.
Dans le dispositif jaugeur représenté sur les fig.2 et 2a, l'inversion du tiroir se produit au moment où l'écoulement du liquide, par suite du mouvement non encore interrompu du piston jaugeur, a encore sa vitesse entière.
L'inversion du tiroir se produit alors brusquement, si bien que le mouvement du liquide est momentanément interrompu, et qu'il se produit des chocs qui ébranlent le dispositif et provoquent un bruit désagréable. On remédie à ces in- convénients, en donnant au tiroir la forme spéciale repré- sentée sur les fig. 3 et 3a.
Ce tiroir comporte 2 surfaces principales 51 et 52, la lère commandant l'écoulement du liquide hors de la canalisation H, et la seconde, au contrai- re, l'évacuation du liquide par la canalisation K. Les deux surfaces de commande 51 et 52 sont d'une largeur telle, recouvrent qu'elles recouvrent à chaque fols, en position intermédiaire, les échancrures annulaires 56 et 57 de la boite du tiroir, auxquelles aboutissent les canalisations d'arrivée et de sortie du liquide H et K et n'établissent une nouvelle communication qu'après avoir passé la position en question.
A l'une des deux surfaces de commande 51 et 52, par exemple à la surface 51, aboutissent des deux côtés des surfaces d'élargissement 59 et 60, qui ont le même diamètre que les surfaces de commande 51, mais comportent chacune une échan- crure en forme de rainure 61, 62., qui, après que le mouve- ment du tiroir E a commencé et jusqu'à ce que ce tiroir ait atteint la position représentée fig.3a, constituent le seul passage pour le liquide restant, si bien que la poussée exercée sur le piston jaugeur B va en croissant, son mouve- ment en étant retardé d'autant.
Au lieu de munir les organes 59, 60 de rainures 61, 62, on peut leur donner également une forme faiblement qànique. Le trou
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allongé 39 du levier de sonnette 40 a des dimensions telles que lorsqu'il est entraîné par l'un des ergots d'entraînement 16, 9, ce levier amène les tiroirs dans la position représentée fig. 3, avant que le sommet des deux cames 41 et 42a se soi@@@ croisé. Dès que ceci s'est produit, il y a une inversion rapide du tiroir E mais il n'y a plus, par contre, de choc du liquide.
Dès que l'in- version est terminée, les sections de passage correspon- dent à nouveau à ce qui est représenté fig. 3, si ce n'est que les conduits sont inversés, c'est-à-dire que l'écoulement du liquide se fait sans être étranglé et que l'on peut fonctionner en conséquence avec une vitesse d'écoulement normale .
Il s'y a encore toutefois l'incon- vénient que la course du piston jaugeur ne s'accomplit pas complètement jusqu'à sa butée, quand par exemple, par suite de l'usure des cames qui provoque le déclanchement du tiroir inverseur, le ressort de commande est libéré dès avant que le piston a atteint l'extrémité de sa course., Il est également difficile d'amener le piston à s'arrêter exactement n l'extrémité de sa course,lorsque la distribu- tion d'une quantité de liquide est terminée, car, immédia- tement après déclanchement de l'opération d'inversion, recommence à nouveau le mouvement en sens inverse du piston.
On supprime ces deux Inconvénients, dans le mode de réal!... sation représenté sur les fig. 4, 5,5a, et 5b, en retar- dant l'inversion du tiroir de commande, jusqu'à ce que le piston ait atteint sa butée, et ait donné naissance à une certaine augmentation de pression dans le liquide, augmentation de pression qui a pour effet de rendre inefficace un dispositif de fermeture qui empêchait jusqu'a.
lors l'inversion du tiroir, On obtient en outre également le résultat, qu'en cas de commande par pompa à main,
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l'interruption de la distribution peut être obtenue d'une manière plus commode, exactement à la fin de la course du piston, du fait qu'après que le piston s'est approché de sa butée, l'augmentation de la résistance sur le levier de la pompe devient sensible, avant que l'inversion se produise, et que le piston se déplace en sens inverse. Une autre réalisation de cette idée inventive consiste à créer une augmentation de pression, pendant l'opération de jaugeage, par exemple, par étranglement du robinet du tuyau, cette augmentation de pression actionnant un dispositif de ferme- ture qui empêche finalement l'opération d'inversion, c'est à dire arrête la distribution du liquide.
Le levier 43, soumis à l'action d'un ressort 44 et por- tant la came à deux flancs 42a, levier qui sert à inverser le tiroir de commande E est relié par un axe 51 à un cliquet d'arrêt 152, dont le bec 153 coopèreavec un ergot de bloquage 155, qui est soumis à l'action d'un ressort 156 et d'un levier 157 tandis qu'un second bec Ib4 du cliquet 152 est soumis à l'action d'une butée 158, qui est portée par une tige 159.
Celle-ci porte à son extrémité inférieure une fourche 160, qui embrasse un ergot 161 porté par le levier 157, et qui d'autre part est relié à un piston 163, soumis à l'action d'un ressort 162. Ce piston 163 se déplace dans un cylindre 164, dont la partie contenant le ressort 162 est reliée à l'air libre par une canalisation, et n'est par conséquent jamais soumise à une pression, tandis que la partie opposée située au-dessus du piston communique par une canalisation 166, et par l'intermédiaire de la ainure annulaire 56 de la boite du tiroir E avec la canalisation d'arrivée H du liquide sous pression.
Une soupape à ressort 190 étant prévue , comme dans le cas présent, dans le bec déverseur 121 du tuyau dis- tributeur M, le ressort 162 du piston de commande 163 est
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choisi et réglé de manière qu'il faille une pression de liquide plus forte pour déplacer le piston vers le bas que pour ouvrir et maintenir ouverte la soupape 190 du tuyau.
Le piston B est à nouveau fixé à une tige de piston C portant les ergots d'entraînement 16 et le/ du levier de sonnette 40, la denture de cette tige C étant en prise avec un pignon D. Ce pignon sert à actionner un compteur d'après les mouvements de va-et-vient de la tige du piston.
A cet effet, le pignon D est tourillonné à l'intérieur de la boite J sur un arbre 172 portant un excentrique 173 qui agit par sa tige 174 sur un dispositif d'entraînement à cliquet 175, et par là sur la roue à rochet 173 qui est empêchée de revenir en arrière par un cliquet 177. Cette roue à rochet 173 est également accouplée avec un disque 179, disposé dans la boite J et portant une came 178, ainsi qu'avec un arbre 180, qui traverse la * ' boite %.. et porte à l'extérieur de celle ci un index ou aiguille 181 qui indique un à un les renversements ou Inversions de mouvement.
L'index ou aiguille 181 peut être réglé à chaque fois de l'extérieur, au début d'une opération de diese tribution de liquide à la quantité voulue, en faisant tourner d'une façon correspondante la came 178 du disque 179, qui est accouplée avec lui. Pendant la distribution du liquide, l'index 181 rétrograde pas à pas , de graduation en gradu- ation, jusqu'à ce que la quantité désmitée ait été délivrée la came 178 interrompant finalement la distribution par soulèvement de l'ergot de bloquage 155.
Le tiroir %*verseur E relie, suivant sa position, soit la canalisation d'arrivée du liquide H avec la canalisation F allant au-dessus du piston, et l'espace creux de la boite J qui communique constamment avec le côté situé au-dessous du piston, avec la canalisation déévacuation K, soit inver-
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sèment, la canalisation d'arrivée de liquide H, avec le côté situé au-dessous du piston, et la canalisation F venant d'au-dessus du piston avec la canalisation d'évacuation A. celle-ci aboutit le tuyau distributeur M, dont le bec 121 comporte un robinet 122 pour étrangler ou arrêter le passage du liquide.
Dans la canalisation d'arrivée H du liquide peut être disposé un organe de fermeture 182, qui, dans la position de fermeture représentée en pointillé, relie la rainure annulaire 56 du tiroir inverseur E, par une soupape de retenue 186 soumise à l'action d'un faible ressort 183, avec une canalisation d'évacuation de liquide 187.
On peut également, comme cela est indiqué fig. 5, relier la canalisation 166 qui sert à la commande du pistion 163 à la rainure annulaire 57 du tiroir E, qui communique avec la canalisation d'écoulement K, et donnée* au robinet 122 du tuyau M la forme d'un robinet à trois voies, en disposant en outre dans le bec d'évacuation une soupape de retenue à ressort 190, empêchant l'entrée de l'air, de manière que le tuyau reste constamment rempli.
La clé 191 du robinet 122 relie le tuyau M, dans la position I (fig. 5) avec la soupape d'écoulement 190, et en position II (fig. 5a) avec une soupape 192, dont le ressort de fermeture 193 est choisi et réglé de manière qu'il faille une pression plus grande pour l'ouvrir, que pour actionner le piston de commande 162; la sortie 194 de cette soupape débouche également dans la soupape 190; enfin, en position III (fig.5b) le tuyau est complètement fermé.
Le fonctionnement du dispositif représanté sur la fig.4 est le suivant lors de l'introduction du liquide sous pression par la canalisation d'arrivée H, le piston B se soulève ou s'abaisse suivant la position du tiroir de commande
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E etrefoule par le tuyau i une quotité de liquide cor- respondant au volume de sa course.
A chaque fois, pendant la dernière partie de la course du piston, et de la même manière que dans les modes de réalisation ci-dessus décrits, le levier de sonnette 40 est tout d'abord entraîné d'une certaine quantité par un des organes d'entraînement 16, ou 17, après quoi il repousse par sa came 41 la came 42a du levier 43, à l'encontre de la force du ressort 44, d'une quantité telle qu'au moment même, ou presque, où le piston B arrive à la limite de sa course, la came 42a puisse à nouveau glisser sur le côté opposé de la came 41 du levier de sonnette 40, pour continuer le mouvement du levier de sonnette 40 et inverser en conséquence le tiroir E.
Le mouvement de recul, nécessaire à cet effet, du levier 43, dépend cependant de la libération du cliquet 152 qui y est relié, car le bec 154 de ce cliquet est tout d'abord retenu par la butée 158 qui doit s'absirser ,quand ce bec doit être libéré. L'abaissement ne se produit que quand par suite de l'arrêt du liquide dû à la butée du piston jaugeur, il se produit une augmentation de pression qui dépasse d'une certaine quantité la pression permise par la soupape fermée 190 du tuyau, et provoque l'abaissement du piston 163 ag agissant sur lui; il s'en suit que la butée 158 s'abaisse également, et libère le bec 154. Ctest alors seulement que le ressort 44 peut, par l'intermédiaire du levier de commande 43, faire basculer complètement le levier de sonnette 40, et par suite inverser le tiroit E.
On empêche de cette manière que l'inversion puisse se produire par suite de l'usure des cames 41 et 42a, avant que le piston jaugeur B ait ét6elnt sa butée, Le dispositif offre également l'avantagé, dans le cas où le liquide est refoulé par une pompe à main, que la personne qui distribue ce f
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liquide peut, à chaque fois, lorsque le piston jaugeur ,atteint l'extrémité de sa course, choisir très commodément entre la continuation ou l'interruption de la distribution en maintenant le piston exactement à l'extrémité de sa course ;
il suffit en effet simplement, quand on veut s'arrêter, d'empêcher qu'une augmentation de pression notable se produise, de manière que le piston soit maintenu exac- tement à l'extrémité de sa course et, par contre, quand on veut continuer à pomper, de faire agir une faible sur- pression pour obtenir immédiatement une inversion et une remise en marche,
Si l'écoulement du liquide est provoqué, non plus par une pompe à main, mais par une pompe à moteur, ou par du gaz ou de l'eau sous pression, la pression d'arrêt qui agit sur le piston 163, se produit naturellement, d'une manière régulière pour permettre l'inversion.
Il est cependant dési- rable de pouvoir provoquer exactement l'interruption de la distribution du liquide, à l'extrémité d'une course du piston jaugeur, en actionnaitle robinet 122 du tuyau, car il est important que l'on puisse manoeuvrer avec une seule personne à l'extrémité du tuyau..Ce problème est également résolu avec ce dispositif , Quand, en effet, pendant une course du piston, on ferme le robinet 122 du tuyau, il se produit déjà, pendant le mouvement du piston, une augmentation de pression dans la canalisation d'arrivée H, augmentation qui suffit, lorsque le robinet est suffisamment fermé ou étranglé pour amener le piston 163 à se déplacer vers le bas, à l'en- contre de l'action de son ressort 162, ce piston ne se dépla- çant toutefois que jusqu'à ce que la base 160a de la four.
chette 160 reliée au piston 63, agisse sur le levier 157, l'ergot 155 venant se placer,à l'encontre de son ressort 156, sur le chemin du bec de cliquet 153. Il s'enssuit que,
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lorsque le piston B a terminé sa course, le levier de commande 43 étant repoussé latéralement à ltencontre de son ressort 44, le bec 154 du cliquet 152 est libérée mais le cliquet 153 glisse sur l'ergot soulevé 155 et est fina- lement retenu par celui-ci car , du fait qu'il reste une inversion, la pression d'arrêt est maintenue dans 'la canali... sation d'arrivée, et, en conséquence, le piston 153 ne peut plus revenir en arrière.
On- obtient ainsi, par l'action du piston 163 sur l'ergot 165 une interruption de la distri- bution du liquide par une augmentation de pression provoquée par étranglement ou arrêt du robinet 122. Pour pouvoir ensuit après un arrêt dans la distribution, relacher le dispositif d'arrêt , et rendre possible'par suite une nouvelle distri- bution do liquide, il suffit alors seulement d'amener l'organ de fermeture 182, disposé dans la canalisation d'arrivée A, dans sa position de fermeture, pour laquelleil relie le condu d'arrivée 184, par l'intermédiaire de la soupape de retenue 186, à ressort, qui s'ouvre pour une faible pression, avec le dispositif d'évacuation de liquide 187. Le piston 163 peut alors, sous l'action de son ressort 162, et en repoussan le liquide hors du cylindre 164, dans la canalisation 187,
se soulever à nouveau, et permettre en conséquence le retrait de l'ergot 155 sous l'effet de son ressort 156, le ressort 44 inversant alors le tiroir E au moyen du levier 43 et du levier de sonnette 40, avant que l'ergot 158 puisse retenir le bec 154 du cliquet 152.
En cas-d'écoulement du liquide au moyen d'une pompe à moteur, comme cela est prévu pour le dispositif représenté
166 fig. 5, la canalisation sous pression/allant au poston de commande 163 aboutit à la rainure d'évacuation 57 du tiroir E et le tuyau d'écoulement est muni d'un robinet à trois voies, à orifice de sortie latérale étranglée par une soupape à
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ressort et on peut alors terminer une dis@ tion de liquide en cours en faisant tourner pendant une course du piston jaugeur B le robinet 191 pour l'amener dans la position II, position pour laquelle le liquide ne peut passer que par la soupape à ressort 192 , dont l'ouverture nécessite une pression qui suffit à déplacer le piston 163 à l'encontre de l'action de son ressort, en l'abaissant,
léergot 155 étant amené dans sa position de fonctionnement et empêchant par suite l'inversion. Ensuite, on peut fermer le robinet en le faisant tourner et en l'amenant dans sa position III, et on peut aussi, en le ramenant dans sa position 1 , recommencer une nouvelle distribution, car, après cette rotation du robinet, le ressort 162 peut repousser à nouveau le piston de commande 163 et rendre possible par suite l'inversion. En amenant le robinet du tuyau dans sa position II, la fin de l'opération de distribution est préparée de telle sorte qu'elle se produit exactement à la fin de la course en cours du piston B. chaque.course vers le haut ou vers le bas, la tige de piston C transmet son mouvement par sa denture au pignon 171, dont le diamètre est choisi de telle manière que chaque course de la tige du piston correspond à peu près à un tour complet de ce pignon 171.
L'excentrique 173 effectue par suite également une course complète dans un sens ou dans l'autre, et fait avancer en conséquence à chaque gois d'un cran, la roue à rochet 176 et l'index ou aiguille 181. Cet index ou aiguille 181 ayant été amené, en entraînant d'une façon correspondante la came de commande 178, à indiquer une quantité déterminée, ce qui exige que le ressort 156 repousse l'ergot 155 hors de sa position de fonctionnement, et la quantité de liquide ainsi indiquée ayant été extraite, la came de fermeture 176 vient se placer, lors de la délivrance de la dernière quantité de liquide correspondant à une course,
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sous la tige do- commande 155, et la soulève à l'encontre de l'action, de son ressort 156, pour l'amener en position de fonctionnement.
Comme l'excentrique 173 est fixé sur l'arbre 172 de manière qu'il se produise toujours , pendant la première partie d'un tour complet, un déplacement d'un cran de la roue 176, et pendant la deuxième partie du tour, le retour du cliquet 175 , l'ergot de bloquage 155 sera déjà amené en position de fonctionnement lors de la dernière course du piston, et pendant la première partie de cotte course, sous l'action do la came 178, et lors du soulèvement du lovier 43 pendant la dernière partie de la course du piston B, le bec 153 du cliquet 152 retombera sur l'ergot 155 et maintiendra alors fixement le levier 43,en sorte qu'une inversion ne pourra se produire, et que l'opération de jaugeage sera interrompue.
La possibilité de réglage de l'index ou aiguille avec la came de cominande, en combinaisen avec le fonctionnement du piston 163 qui est commandé par l'effet de pression dû à l'arrêt du liquide, laisse au distributeur toute liberté ou bien de délivrer toute la quantité prévue et indiquée au début d'une distribution, soit d'interrompre prématurément cette distribution, par étranglement ou arrêt du robinet 122 du tuyau, mais après avoir délivré un volume de cylindre complet, au cas par exemple où le réservoir à remplir nd pourrait plus contenir davantage.
Un avantage de l'interruption automatique de la distri- bution par la came de commande 178 reliée a l'aiguille 181 consiste en outre, dans le fait que tant que l'aiguille reste au zéro, l'inversion est automatiquement empêchée. Il ne peut ainsi y avoir d'erreur provenant de ce que l'on a commen à pomper avant d'avoir préalablement réglé l'aiguille ou index à une quantité donnée.
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Il convient de remarquer en outre ce qui suit :
Alors que dans les dispositifs jaugeurs à commande auto- matique, actuell.ement connue, et en particulier dans ceux qui fonctionnent avec deux récipients jaugeurs, le déplace- ment de l'aiguille du compteur se produit au moment d'une inversion, le travail d'entraînement du compteur devant alors être assuré par le ressort qui provoque l'inversion, on a , grâce au nouveau mode de construction un double avantage : d'une part, le travail d'entrainement du compteur n'est pas assuré par le ressort d'inversion, et, d'autre part, cet entrainement se fait lentement pendant la course du piston jaugeur.
Ces effets sont d'une importance considérable, car, au compteur indicateur est toujours combiné un compteur addition- neur, dont les résistances ont des valeurs très différences, car lorsque l'on monte plusieurs rouleaux compteurs, on doit dépenser une force beaucoup plus grande que pour déplacer un seul rouleau. Pour cette raison, il est important d'avoir à sa disposition, pour la commande du compteur, des forces illimitées, c'est-à-dire que ce travail ne doit pas être effectué par le ressort qui provoque l'inversion de l'organe de commande distributeur. Avec le nouveau mode de construction, la commande du compteur est assurée par le piston Jaugeur, et cela pendant une partie de sa course durant laquelle il n'a pas à tendre le ressort d'inversion.
On obtient ainsi ce résultat que l'entrainement du compteur est toujours effectué pendant la première partie de la course, que ce soit une course vers le haut ou vers le bas, et que par contre, la mise sous tension du ressort d'inversion s'effectue à l'extrémité de la seconde partie de la course.
Comme l'entraînement de l'aiguille, et du compteur additionneur qui y est combiné se fait très lentement pendant une grande partie de la première
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moitié de la course du piston jaugeur B, on obtient de résultat que la résistance du compteur additionneur et de l'indicateur n'exerce qu'une action très faible sur le piste même lorsqu'il y a plusieurs rouleaux de compteurs dans le compteur d'addition, car pour actionner ces compteurs on a à disposition une très grande surface de piston; on a ainsi un entrainement absolument forcé des compteurs, qui n'influe en rien sur l'appareil jaugeur.
L'organe de fermeture actionné par l'organe sous pressioi 163 qui répond à la pression due à l'arrêt du liquide peut, aussi comme cela est représenté fig. 6, être/directement en prise avec le tiroir E. Le tiroir E est ici relié par exemple par un arbre 102a avec un disque 102 qui agit conmle amortisseur.
A cet effet, il peut être adapté avec un certain jeu,dans la partie qui le guide, de la boite du tiroir, et (ou ) être muni de conduits de passage I02b. Le disque 102 coopère avec un organe de fermeture ICI, porté par le piston 163.
Ce dernier est soumis, d'une ppart, à l'action d'un ressort 104, et, d'autre part, à la pression du liquide provenant de la canalisation d'arrivée H et pénétrant par un trou 105. Du reste, et par ailleurs, le dispositif est construit essentiellement, de la même manière que ceux décrits ci-des!),;
Le fonctionnement de ce dispositif est le suivant : dès que le piston jaugeur B a atteint l'extrémité de l'une de ses courses, et que le levier 43, sous l'action de son ressort 44 doit accomplir l'inversion du tiroir distributeur cette inversion est empêchée par l'ergot 101 qui maintient le disque 102, jusqu'à ce qu'une pression suffisante se soit produite dans la canalisation d'arrivée, pour ramener en position de fonctionnement, par action sur le piston 163, l'ergot 101, à l'encontre de la force du ressort 104.
S'est seulement quand la personne préposée, qui refoule le liquide
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au moyen d'une pompe à main par exemple, provoque inten- tionnellement une inversion, c'est-à-dire accroit inten- tionnellement la pression, que se fait l'inversion et il est alors très facile, en évitant cette augmentation de pression, d'arrêter la distribution du liquide, en mannte- nantle piston exactement dans sa position d'extrémité de course.
On a une disposition particulièrement simple et ef'fica- ce, en utilisant comme amortisseur le disque 102, sans le faire coopérer avec un dispositif de bloquage, et en le construisant de telle sorte que le mouvement d'inversion du tiroir E, qui se produit sous l'influence du ressort de commande 44, soit retardé de manière que la surpression, pouvoquée par l'inertie de la 'colonne liquide et (ou)par l'effet d'expansion des bulles de gaz contenues dans le liquide, et qui ne s'arrêtent pas immédiatement, même quand on interrompt l'arrivée du liquide, ait le temps de disparaître avant que l'inversion soit accomplie.
Il ne peut pas par suite se produire, ce qui est possible avec une inversion non retardée, que, lors de l'arrêt de la pompe, le liquide, même pour un temps très faible, vienne faire pression sur l'autre côté du piston, et le faire reculer légèrement de sa position d'extrémité.
L'utilisation d'un tel retardement de l'opération d'in- version, qui naturellement peut être réalisé par d'autres moyens que le disque amortisseur représentée sur le dessin, présenteen outre, dans le dispositif jaugeur à écoulement du liquide au moyen d'une pompe à main, un autre avantage ; il permet en effet de rendre nettement sensible à la personne préposée la fin de la course du piston sous forme de résis- tance s'opposant fortement au déplacement du levier de la pompe, et de lui faciliter le réglage du
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mouvement de la pompe en le faisant correspondre exactement, dans le temps, avec la fin de la course du piston.
Si le en particulier tiroir d'inversion/est constitué de manière que pendant le mouvement d'inversion, retardé par le disque amortisseur, il vienne boucher complètement la canalisation d'arrivée, pendant un court laps de temps, par exemple pendant une fraction de second.e, cela provoquera, avant que l'inversion soit complètement accomplie, une augmentation de pression particulièrement forte dans la canalisation d'arrivée, aug- mentation de pression qui incitera la personne préposée à régler le mouvement de la pompe. On peut aussi, de la mené manière, provoquer la fermeture de la canalisation d'évacué tion pondant le mouvement d'inversion retardé du tiroir, au moyen de ce tiroir lui-même.
Le mode de réalisation décrit du tiroir de commande, en combinaison avec le retardement de son mouvement est égale. ment d'utilité dans les dispositifs jaugeurs à pompe à moteur ou à fluide sous pression, d'autant qu'il retarde le enver. sement da mouvement du piston jaugeur à fin de course, et facilite par suite l'utilisation de ce moment pour arrêter le moteur de la pompe, ou interrompre,la pression.
L'emploi d'un amortisseur agissant sur l'organe de com- mande pour faciliter la détermination exacte de la fin de la course du piston lors de l'arrêt de la pompe,a,par rapport au dispositif de bloquage agissant, sur les fig. 4 et 5, par l'intermédiaire du mécanisme 40, 43, et sur la fig. 6, direc- tement sur le tiroir E, l'avantage suivant :
lorsqu'on,munit le jaugeur de liquide du dispositif de bloquage indiqué, il y a possibilité, par exemple dans le cas d'une pompage extrêmement d'empêcher lent, de production d'une surpression de liquide suffisante pour déclancher le dispositif de fermeture, à la fin de la course du piston, et de maintenir constamment en continuant à pomper très lentement une surpression correspondante du '
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côté de l'arrivée du tiroir E. On arrive ainsi, comme le tiroir pour pouvoir fonctionner facilement n'est pas absolu- ment étanche, à obtenir un passage de liquide de la canalisa- tion d'arrivée H à la canalisation de sortie K, et par suite à faire écouler du liquide qui n'a pas été enregistré par le compteur.
Une telle manipulation frauduleuse de l'appareil n'est pas possible lorsque l'on emploie une dispositif retardateur agissant sur le tiroir d'inversion.
REVENDICATIONS
1 - Dispositif pour délivrer et jauger les liquides, eh particulier des combustibles ou carburants, et de l'huile de graissage, comprenant un cylindre constituant récipient jaugeur, et dans lequel se déplace un piston d'un mouvement de ya et vient, un compteur actionné par les mouvements du piston, deux canalisations de jonction, dont l'une arrive à une extrémité du cylindre et l'autre è l'autre extrémité de ce cylindre, une canalisation d'arrivée pour le liquide, et une canalisation d'évacuation, ainsi qu'un organe d'inversion susceptible d'amener alternativement en communication l'une des canalisations de jonction indiquées avec la canalisation d'arrivée, et l'autre avec la canalisation d'évacuation, et, inversement, caractérisé par le fait que l'organe d'inversion, qui a de préférence la forme d'un tiroir, est actionné à chaque fois,
vers la fin de la course du piston, par une tige, reliée au piston jaugeur et se déplaçant dans une chambre communiquant librement avec la partie du cylindre jaugeur correspondante.
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