<Desc/Clms Page number 1>
" Perfectionnements apportés aux transmissions à vitesse va- riable avec bo-ttes à emprises progressives ".
L'invention est relative aux transmissions à vitesse variable avec bottes à emprises progressives, ces dernières étant utilisées isolément ou en combinaisan avec des boites d'un autre système.
Les bottes à emprises sont celles dans lesquelles la manoeuvre, nécessaire pour changer lerapport de démultiplica- tion, peut se faire sans précaution aucune et sans manoeuvre accesscire. Parmi ces hottes il y a lieu de citer, à titre d'exemple, celles du genre planétaire pour lesquelles chaque combinaison est mise en oeuvre par le serrage d'un embrayage ou d'un train progressif.
Au contraire, les boîtes à emprises brutales sont cel- les, comme les hottes à engrenages baladeurs, dans lesquelles l'organe de manoeuvre, par exemple le levier des vitesses, pro- voque un accrochage forcé. de pièces pouvant tourner à des vites- ses différentes. La manoeuvre de cet organe doit donc être fai-
<Desc/Clms Page number 2>
te avec habileté et coordonnée, le plus souvent.avec celles d'a.utres organes, par exemple celle d'un embrayage progressif général et de la pédale d'accélérateur.
Elle a pour but, surtout, de rendre ces transmissions telles que leur commande puisse être simplifiée et que dans le groupement de boîtes des deux genres susindiqués, lea qualités des bottes à emprises progressives puissent être étendues à cel- les à emprises brutales.
Elle consiste, principalement, à établir des liaisons telles entre tous les organes qui interviennent pour la mise en oeuvre d'une quelconque,des différentes combinaisons de vites- ses, des transmissions. du genre en question, que le passage d'une combinaison à une autre puisse être obtenu; par l'inter- médiaire d'un organe de manoeuvre unique.
Elle consiste, mise à part cette disposition princi- pale, en certaines autres dispositions qui s'utilisant de pré- férence en même temps et dont il sera plus explicitement parlé ci-après, notamment: en une deuxième disposition, consistant à avoir recours, parmi les organes susceptibles de tourner avec la transmission, à une piè.ce unique, susceptible de coulisser, pour établir l'emprise, par frottement purement mécanique, de l'une ou l'au- tre des deux combinaisons dont les organes sont voisins; en une troisième disposition, consistant à adjoindre à la pièce unique susdite un ensemble complémentaire capable de coulisser sur elle de façon que le frottement purement mécani- que aitlieu, sans réaction latérale, sur les deux faces de l'organe à serrer (disque d'embrayage ou de freinage);
en une quatrième disposition consistant à obtenir la progressivité de l'emprise de chacune des combinaisons par l'intermédiaire de moyens contrôlés par la charge du moteur; en une cinquième disposition, consistant à solliciter la pièce unique, qui met en oeuvre chacune des combinaisons, par un seul système-élastique agissant dans. deux sens opposés
<Desc/Clms Page number 3>
de part et d'autre d'une position neutre pour l'emprise des deux combinaisons considérées; en une sixième disposition, consistant à assurer le serrage de la pièce unique, qui met en oeuvre chacune des com- binaisons, par le mouvement relatif des organes à accoupler (auto-serrage);
en une septième disposition -- plus spécialement rela- tive au cas où la transmission comporte plusieurs bottes de 'vitesses utilisées bout à bout -- consistant à commander cha- aune desdites bottes par un dispositif particulier, les diffé- rents dispositifs étant combinés entre eux de façon qu'un or- gane unique de manoeuvre assure toutes les permutations du grou- pe, chaque dispositif particulier étant, de préférence, consti- tué par une pièce annulaire convenablement profilée;
en une huitième disposition -- plus spécialement relati- ve au cas où la transmission comporte, d'une part, au moins une boîte emprises progressives et, d'autre part, au moins une boîte emprises brutales--, consistant à agencer de manière telle, les dispositifs particuliers de commande entre eux, que la permutation entre les combinaisons à emprises brutales ait lieu pendant le desserrage des combinaisons à emprises pro- gressives;
en une neuvième disposition, consistant à commander, dans le sens voulu, l'o.rgaxie (papillon), qui réglemente l'ad- mission du combustible au moteur, en fonction des permutations à effe tuer et cela en diminuant l'admission si on passe à une combinaison donnant une vitesse supérieure et en l'augmentant dans le cas contraire, cette commande se faisant, généralement, d'une façon automatique; et, en une dixième disposition -- plus spécialement re- lative au cas où une des boîtes,, au moins, est à fonctionnement électromagnétique --, consistant à reporter sur l'organe de ma- noeuvre des autres boîtes, l'organe particulier qui sert à la manoeuvre de la botte électromagnétique.
<Desc/Clms Page number 4>
L'invention vise plus particulièrement un certain mode
EMI4.1
d'application- (celui où on l'applique aux tLJ1Sl:lÎc:3ions pour vé- hicules automobiles), ainsi que certains modes d'application, desdites dispositions; et elle vise plus particulièrement enco-
EMI4.2
re, et ce a titre de produits industriels nouveaux, les trans- missions du ,genre en question, comportant 2.p.:..Jlica.tiün ds:ditez dispositions, les éléments et outils spéciaux propres à leur établissement, ainsi que les installations, fixes. ou mobiles,
EMI4.3
(ilat2'-.l.ïCni: les véhicules automobiles) comportant de semblables t¯ ilsr.115.=¯OnS.
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à
EMI4.4
l'aida du complément de description qui suit, s:1-, 1 que des d es- sins ci-annexés, lesquels complément et dessins sont, bien enten- du, donnés surtout à titre d'indication.
EMI4.5
La fig. 1 montre, en coupe 2.;:i8.1e, une transmission établie selon un premier mode de réalisation de l'invention.
La fig. 2 montre, en coupe axiale (parties en éléva-
EMI4.6
tion) une transmission établie selon un deuxième mode de ré2li- sa.tion de l'invention.
La fig. 5 montre, parties en élévation, parties en
EMI4.7
coupe, un organe de la disposition selon la fig. 2 mais établi selon une variante..
Les figs 4 et5 montrent, respectivement en coupe transversale et en élévation (parties coupées) une partie de
EMI4.8
la disposition- selon la fig. 2 mais égéÙement établie selon une Variante.
Les iig. 6 et 7 montrent en coupe axiale, deux transmissions différentes établies respectivement selon un. troisième et un quatrième modes de réalisation de l'invention.
La fig. 8 montre, en élévation, les organes de com- mande combinés de deux bottes de vitesse d'm type différent.
La. fig. 9 montre, parties, en élévation, parties. en coupe, l'ensemble d'une transmission établie selon l'invention.
EMI4.9
La fig. 10 montra, en élévation, quelques, organes fai-
<Desc/Clms Page number 5>
sant partie de l'ensemble selon la fige 9 nais établis selon une variante.
La fig. 11 montre, en élévation, une des cames de commande de la disposition selon la fig. 9.
Les fig. 12 à 14 montrent, respectivement,trois rea- lisations différentes des cames de commande de la disposition selon la fig. 9, la fige 12 étant une vue de cote,, la fig. 13 une vue en élévation et la fige 14 une vue en coupe.
La fig. 15 montre, en coupe axiale, une transmission. établie selon un mode de réalisation de l'invention, différent des réalisation précédentes.
La fig. 16, enfin, montre, en élévation, une' variante d'un organe faisant partie de la disposition selon la fig. 15.
Selon l'invention, et plus spécialement selon celui de ses modes d'application ainsi que ceux des modes de réalise,- tion de ses diverses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la. préférence., se proposant d'établir une trans- mission à vitesse variable avec boîtes, à emprises progressives, cette transmission étant montée à bord d'un véhicule automobile, on s'y prend comme suit, ou de façon analogue.
Les bottes à emprises progressives, utilisées jusqu'à présent, ont été surtout réalisées à l'aide d'engrenages plané- taires. Une des combinaisons, généralemcnt la plus grande, est mise en jeu par serrage d'un embrayage commanda par un premier organe de manoeuvre et qui fait tourner l'ensemble planétaire en bloc avec l'arbre moteur et l'arbre conduit. Les autres com- binaisons. sont obtenues par serrage de freins commandés par d'autres organes de manoeuvre, et agissant sur des éléments appropriés, planétaires ou satellites, en immobilisant ceux-ci pendant que les éléments restants continuent à. participer au mouvement de l'arbre moteur et de l'arbre conduit.
Un des objets. de l'invention est d'agencer de manière telle, les bottes du. genre en question, que la manoeuvre de l'embrayage et du frein correspondant à l'emprise de chaque @
<Desc/Clms Page number 6>
combinaison, restante puisse être effectuée par un orga.ne coulis- -sant unique. une telle disposition présente de grands avantages, notamment en' ce qui concerne l'établissement et la commande d'u- ne transmission comprenant un grand nombre de combinaisons, de vitesses, ainsi qu'il sera montré. clairement au cours de la des- cription ci-dessous-,
La fig. 1 montre une réalisation dans laquelle l'en- semble des engrenages planétaires est d'un type bien connu.
L'arbre moteur 1 porte une couronne 2, dentée intérieurement et fixée, par exemple, directement sur le volant., Cette couronne engrène avec des satellites 3 (lent les axes sont montés sur un, plateau 4 solidaire de l'arbre conduit 5. Une roue centrale ou planétaire 6, engrenant avec les satellites 3, est montée folle sur l'arbre '5. Sur le moyeu de cette roue 6 est engagé, un pla- teau 7 entraîné en rotation par ledit moyeu tout en pouvant coulisser axialement sur celui-ci. Ce plateau, qui estla seule pièce coulissante faisant partie de l'ensemble rotatif, sert à la fois à l'embrayage pour la mise en jeu de la grande combinai- son et au freinage pour la mise en jeu de la petite combinaison.
Un ressort 8 sollicite constamment le plateau 7 vers le volant du moteur, c'est-à-dire vers sa position d'embrayage.
La figure montre l'appareil quand la petite combinai- son est en jeu. Dans ce cas une couronne circulaire 9, qui ne participe pas à la rotation, serre, par l'intermédiaire des res- sorts 10, le platoou 7 contre une couronne immobile 11 solidai- re du carter 15 de la boite de vitesses. La tension des res.- sorts lu est réglée de façon qu'ils puissent assurer un serrage suffisant 'malgré l'action contraire du ressort 8. Le plateau 7 est donc immobilisé entre les deux couronnes 9 et 11 et comme il est solidaire en rotation de la roue centrale ou planétaire b, celle-ci est empêchée de tourner.
La mise en jeu de la. grande combinaison de vitesse ou de la prise directe est obtenu.e de la façon suivante. On monte sur lés axes les satellites 3; dont la rotation est très rapide
<Desc/Clms Page number 7>
pendant le fonctionnement en petite vitesse, des disques de frottement 12 établis du côté du plateau coulissant 7. Quand on dé.sire l'entrée en action de la grande combinaison il suffit de refouler la couronne 9 contre l'action des ressorts 10 de façon que le ressort 8, puisse appliquer énergiquement le pla- teau 7 sur les disques rotatifs 12. L'embrayage est facilite grâce à la grande vitesse relative entre le plateau 7 et les disques 12 au dé.but de l'accouplement.
Pour obtenir un tel déplacement de la couronne 9, on peut avoir recours à un anneau 13 avec levier de commande 14.
Cet anneau peut être déplacé suivant un mouvement axial ou sui- vant un mouvement hélicoïdal. Si l'anneau 13 est convenablement guidé pendant ce mouvement il suffit de repousser suffisamment le levier 14 vers le volant pour obtenir la mise hors contact de la couronne 9 et du plateau 7 pendant que celui-ci continue à être appliqué sur les disques 12 en empêchant la rotation de 'ceux-ci autour de leur centre. rour rétablir le fonctionnement de la petite combi- naison il suffit de déplacer par translation ou par rotation le levier 14 pour déplacer l'anneau 13 suivant un mouvement axial ou hélicoïdal en l'écartant du volant jusqu'à, ce que les res- sorts 10 aient rétabli le contact entre le plateau 7 et la couronne 11.
Si l'embrayage ne doit pas travailler sous une forte charge on peut remplacer les disques rotatifs 12 par un disque de friction circulaire concentrique à l'arbre 5 et contre le- quel vient s'appliquer le plateau 7 sous la poussée du ressort 8
Four le dispositif, tel que décrit, subsiste toute- fois, pendant la mise en oeuvre de la petite combinaison, une pression latérale sur l'arbre conduit 5.
L'exemple montré sur la fige 2 permet d'éviter toute réaction de ce genre. L'ensemble planétaire utilisé est d'un autre système que celui indiqué sur la fig. 1 pour montrer que l'invention est indépendante du type d'engrenages épicycloîdaux @
<Desc/Clms Page number 8>
adopte.
EMI8.1
Les- satellites 3 sont, d ans ce cas, portés par un pla- teau 16 monté sur l'arbre moteur 1 et qui peut être le volant,
EMI8.2
L'arbre conduit 5 est solidaire d'un bzz des planétaires, tan- dis que l'autre planétaire 6b est monte librement sur l'arbre 5
EMI8.3
et met en.jeu 12. grande combinaison ou prise directe s'il est relié au moteur et la petite combinaison s'il est arrêté.
Sur le moyeu du planétaire 6 b peut coulisser axialement le plateau '?. La couronne d'embrayage 9, dont question pour l'exemple tig. l, est portée, par exemple, par les 8Xes des.. sa- tellites 3 et la couronne de freinage 11 par le carter fixe 15.
On monte concentriquement sur le plateau 7 une sorte
EMI8.4
de cage annulaire comportant des fonds. plats 9 1 et 111 disposés extérieurement par rapport au couronnes9 et 11 et reliés en- tre eux par des entretoises 18 guidées dans des orifices répar- tis sur tout le contour du plateau 7.
L'écartement des fonda plats 91 et 111 est suffisant pour que le fond 111 soithors contact de la couronne 11 quand le fond 91 est appliqué sur la couronne 9. Entre le plateau 7 et le fond 111 sont établis des ressorts 19 jouant le rôle du
EMI8.5
ressort tu de la fig. 1. Ces- ressorts tendent à serrer 1a cou- ronne motrice 9 entre le plateau 7 et le fond 91 sans qu'il en résulte une réaction latérale.
Un obtient ainsi la marche avec la grande combinaison (prise directe). La manoeuvre est effectuée par l'intermé.diaire de l'anneau 15 et son levier de commande 14 qui est empêché de se déplacer axialement par les ergots et rainures 17 tout en pouvant tourner autour de son axe. Dans l'anneau 13 sont ménagés dea encoches 20 coopérant avec des galets. 21 portés par deux couronnes circulaires 22 et 23 établies de part et d'autre de l'anneau 13, les galets étant maintenus au contact de la pièce
EMI8.6
13 grâce aux ressorts ° propres à assur-er. un ireinage s.uffi- sant malgré: l*aeti'on contraire des. ressorts 19.
Le déplacement angulaire de l'anneau 13 provoque, par l'intermédiaire des. en-
<Desc/Clms Page number 9>
coches 20 et des galets 21, le rapprochement ou l'écartement des couronnes 22 et 23 en coopération avec les ressorts 24.
Si on fait tourner l'anneau 13 par son levier 14, les galets 21 s'engagent dans les encoches 20 et les ressorts 24 rapprochant les pièces 22 et 23. A supposer que les organes oc- cupent la position montrée sur la fig. 2, on obtient ainsi le contact de la couronne 22 et du plateau 7 et le contact de la @ 23 avec la couronne 111. I1 en résulte que les pièces 7 et 111 se rapprochent, ce qui provoque le desserrage de l'em- brayage en écartant 7 et 91 de la couronne d'embrayage 9, puis, le mouvement continuant, elles provoquent le serrage de la cou-
1 ronne de freinage 11 entre le plateau 7 et la couronne 11 avec toute l'intensité nécessaire pour arrêter le plateau 7. On ob- tient ainsi la mise en jeu de la petite combinaison.
Si, dans cette position,on déplace l'anneau 13 en sens inverse on réta- blit l'entraînement par la grande combinaison de vitesse.
La fig. 3 montre de quelle façon on peut obtenir la progressivité de l'emprise de chaque combinaison selon la char- ge momentanée du moteur. Sur cette ligure on a Liontré une par- tie de l'anneau 13 portant une saillie 25 qui, par la, rotation dans un sens ou dans l'autre de l'anneau 13 peut venir occuper trois positions caractéristiques, notamment une position s1 pour l'emprise de la petite combinaison, une position µ pour le débrayage total et une position s2 pour l'emprise de la grande combinaison. rendant son déplacement de s à s1 ou de s à s2, la saillie 25 refoule la tige 271 ou 272é d'un dash-pot
281 ou 282 dont le piston comprime de l'air dans un cylindre comportant un'orifice d'échappement 291 ou 292.
Si l'orifice
291 ou 292 est ouvert, le piston ne rencontre aucune résistanc.e sensible. Il. en est autrement si l'orifice est plus ou moins obstru par un pointeau 301 ou 302 porté par un levier oscillant
31-IL ou 51. soumis à. l'action, d'un diaphragme 321 ou 322 sur le- quel agit.3, par le tube 33, la dépression régnant dans la condui- te. d'aspiration, du moteur. Cette dépression modifie alors, selon
<Desc/Clms Page number 10>
ses propres variations, la section utile de l'orifice 291 ou 292 et, par suite, grâce à la, résistance rencontrée, la durée nécessaire à l'anneau 13 pour atteindre progressivement la po- sition extrême correspondant à l'utilisation de la combinaison désirée.
Un obtiendrait un résultat analogue en reliant les leviers 311 et 312 par une tringlerie à la pédale qui commande le papillon du carburateur.
On pourrait d'ailleurs, pour toutes les dispositions décrites ci-dessus, avoir recours à un jeu de ressorts unique remplaçant les ressorts 8 et 10 (fig. 1) et 19 et 24 (fig. 2) pour l'emprise des deux combinaisons de la botte. Les fig. 4 et b montrant une réalisation de ce genre pour laquelle les fonds 91 et 111 sont constitués par les rebords d'une pièce unique 34 dans laquelle sont percés des orifices radeaux 35 servant au passage d'axes 36 montés radialement sur le plateau 7 et por- tant des galets. 3? et 38.
Les galets extérieurs. 38 interviennent dans la ma- noeuvre du plateau 7 en étant engagés dans une gorge intérieu- re 26 ménagée dans l'anneau 13. Cet anneau est empêché de tour- ner autour de son axe mais peut être déplacé axialement par une collerette 39 portant le levier de manoeuvre 14.
Les galets 37 se meuvent en regard d'un bec 40, ter- minant des poussoirs 41, portés par la pièce, 34 et sollicités par des ressorts 42 tout en étant convenablement guidés en 43.
11 en résulte, si on amène par le levier 14 le pla- tez,u 7 à sa position intermédiaire, comme montré sur la fig. 6, que les ressorta 42 sont sans action. par contre, si on déplace quelque peu le plateau dans un sens ou dans l'autre, les becs 40 agissent sur les galets 37 pour accentuer le mouvement dans le sens amorcé et pour serrer énergiquement la couronne d'embrayage 9 entre le fond 91 et le plateau 7 au cas où le déplacement du plateau, a, été amorcé vers la gauche de la fig. 4. On obtient ainsi la mise en jeu de la. grande combinaison.. Si le mouvement
<Desc/Clms Page number 11>
a été amorcé vU%3 la droite de la figure (petite combinaison) la couronne de freinage 11 est serrée entre le fond Il 1 et le pla- teau 7.
Lea dispositions décrites conviennent plus particu- lièrement pour constituer la première, botte de vitesses d'un groupement de plusieurs bottes, c'est-à-dire celle sur laquelle agit directement le couple moteur. Il peut se taire que la boî- te, du type à emprisea progressives,, doive être placée après d'autres bottes. Elle doit alors transmettre un couple moteur déjà fortement augmenté par les bottes antérieures. Dans ce cas il faut assurer d'une façon toute particulière le serrage de l'embrayage et du frein.
La fig. 6 montre comment on peut obtenir ce résultat en utilisant la vitesse relative des parties à accoupler pour assurer le serrage des- organes de friction,, ce qui rend le dis- positif auto-serreur. Le plateau 7, établi entre la couronne d'embrayage 9 et la couronne de freinage 11, est monté par l'intermédiaire d'un pas de vis sur une pièce cylindrique 44 susceptible de coulisser librement sur le moyeu du planétaire
6h, cette pièce 44 portant les fonda latéraux 91 et 111. Sur la. fig. 6 les différents organes occupent leur position corres- pondant à l'empriese de la grande combinaison pour laquelle l'em- brayage 9 est serré. A cet effet, la couronne d'embrayage 9 est pressée avec. force entre le plateau 7 et le tond 91 de la pièce
44.
A supposer que par un moyen quelconque on puisse arrêter le plateau 7 et que le pas de vis prévu sur la pièce 44 ait un sens approprié. Dans ce cas le plateau 7 en étant arrêté, tandis que la pièce 44 tourne avec le reste du mécanisme, se comporte à la façon d'un é crou arrêté sur une tige filetée tournante et s'é- carte de la couronne d'embrayage 9 en se rapprochant du fond
111. L'embrayage est donc desserré audébut d'un tel mouvement du plateau.7 et à. la fin de ce mouvement la couronne de freinage
11 est serrée entre le plateau 9 et le fond 111 de la pièce 44.
Ce serrage ne prend fin que lorsque la pièce 44 s'arrête à son tour et avec elle le planétaire 6b. Dans ce cas, la petite com-
<Desc/Clms Page number 12>
naison est en jeu avec un serrage illimité qui ne cesse qu'avec le glissement. four provoquer l'arrêt initial du plateau 7 on a re- cours à. un autre plzteau 71 concentrique au premier et suscepti- ble de caulisser sur celui-ci sans pouvoir tourner sur lui. Le
1 plateau 7 est commande exactement de la même manière que le pla,teau '1 de la fig. 2 à l'aide d'un embrayage et d'un frein mis en jeu par la rotation de l'anneau 13 et son levier de ma- noeuvre.
Les couronnes 22 et 23 peuvent coopérer respectivement @ une saillie 47 que porte le plateau 71 et une saillie 48 d'une cage cylindrique 49 convenablement guidée dans le carter de façon à pouvoir suivre les. mouvements deceux-ci. Entreles saillies. 47 et 48 sont établis les ressorts 19. La case cylin- drioue porte deux- flasques latéraux 92 et 112 pouvant coopérer avec les couronnes 9 et 11. A supposer que la grande combinai - son soit en jeu (fig. 6) pour laquelle la couronne d'embrayage
9 est serrée entre le fond 91 et la fias que 92, d'une part, et lea plateaux. 7 et 71, d'autre part.
En agissent sur le levier
14 de façon à provoquer le rapprochement des couronnes 22 et
23 on obtient celui des pièces 71 et 11, d'une part, et 'des pièces 11 et Il 2$, d'autre part, pendant que le flasque 92 s'é- carte de la couronne mobile 9. Comme la couronne de freinage est fixe. le plateau 71 s'arrête de même que le plateau 7. La vitesse relative entre les pièces 7 et 44 provoque, d'abord, le desserlage de l'embrayage, ensuite, par écartement du pla- teau 7 de la couronne 9 le coulissement axial du plateau 7 par rapport qu plateau 71 et par rapport à la pièce 44 et, finale- ment, le serrage du frein par appui du plateau 7 sur la couron- ne de freinage 11.
Four la petite combinaison, les plateaux. 7 et 71 et les pièces 44 et 47 sont arrêtées. Si on déplace le levier 14 en sens: inverse; lea couronnes. 23 et 24 s'écartent ce qui in- terrompt, par l'action des. ressorts 19, le freinage du plateau auxiliaire 71 par serrage de la couronne 11 entre ledit plateau
<Desc/Clms Page number 13>
et le flasque 112.
Le plateau 71, en étant ainai entraîné par le moteur, fait tourner le plateau- 7. Comme la pièce 44 est en- Clore arrêtée, le plateau 7 se visse aur celle-ci sous 1'effet de la vitesse relative et vient serrer la couronne de freinage 9 entre lui et le fond 91 de la pièce 44 pendant que le fond Il 1 se dégage de la couronne de freinage 11; L'emprisede la grande combinaison est donc rétablie.
La boîte à deux. vitesses, telle que décrite implique obligatoirement pour sa manoeuvre le serrage de l'embrayage de la grande combinaison ou du frein de la petite combinaison.. uand on veut utiliser un tel dispositif pour réaliser une boî- te à plus de deux combinaisons il y a lieu de modifier ce dis- positif dans ce s.ens que la couronne de freinage 11, tout en étant empêchée de coulisser axialement sur l'arbre conduit 5 peut, néanmoins, être libérée de celui-ci, pour ce qui est de l'entraînement en rotation.
A cet effet on a recours. par exem- ple, à un manchon 45 engagé librement sur l'arbre 5 de façon à pouvoir coulisser sur celui-ci tout en étant eu¯pêché de tourner grâce à, un appui 451. Le coulissement du manchon 45 est obtenu par, une, commande appropriée, agissant sur une fourchette 46. Le manchon porte des clabots (0a propres à coopérer avec des cla- pots 50b prévus sur un manchon 50, engagé librement sur l'axe 5 et portant la couronne de freinage 11. uand les clabots sont engagés, ladite couronne 11 est immobile grâce à l'appui fixe 451.
Le fonctionnement est, alors le même que celui expliqué plus haut. quand les clabots sont séparés, la couronne de frei- nage 11 devient libre sur l'arbre 5 et devient donc inopérante..
Cet arbre 5 peut alors, être entraîné par un dispositif pour mar- che -arrière, par exemple.
Les mécanismes décrits peuvent être étendus aussi bien aux engrenages ordinaires si on désire que ceux-ci acquièrent l'emprise progressive de leurs différentes combinaisons. Dans le cas de deux, combinaisons de vitesses (fig. 7) on a recours, au lieu d'un embrayage et d'un frein, à deux embrayages, chacun
<Desc/Clms Page number 14>
dbatre eux mettant en l'onction une combinaison différente. Dans ce cas l'arbre moteur 1 porte un pignon entraînant, par l'arbre intermédiaire 58, le pignon 51 monte fou sur l'arbre conduit 5.
Si on relie directement cet arbre conduit 5 au pignon 1a, la grande combinaison ou prise directe est en jeu. par contre, par la liaison entre l'arbre 1 et l'arbre 5 par l'intermédiaire des pignons la et 51 et l'arbre intermédiaire 58, la petite combi- naison fonctionne.
Pour pouvoir réaliser ces liaisons., on monte sur les pignons la et 51 les couronnes 9 et 11 qui servent respective- ment à l'embrayage des, de.ux combinaisons. On adjoint ensuite aux couronnes 9 et 11 les mécanismes décrits, par exemple, au sujet de la fig. 6 pour obtenir un fonctionnement identique.
On se propose, ensuite, d'étudier les dispositions particulières aux groupements de boîtes de vitesses commandés par un organe de commande unique et comportant au moins une boîte a deux vitesses à emprises progressives.
Ceci permet de l'aire fonctionner la transmission même au Cas où celle-ci com- prend des boîtes a emprises brutales, le fonctionnement ayant lieu sans précaution aucune et sans nécessiter l'intervention d'un embrayage général établi entre l'arbre moteur et les boî- tes de vitesses, cet embrayage pouvant donc être supprimé. Il suffit, à cet effet, d'agencer l'organe de commande génetal de l'ensemble des boîtes de façon que l'embrayage et le frein de la boite emprises progressives, si elle est épicycloîdale (figs. 1 à 6), ou les embrayages, si elle est à engrenages or- dinaires (fig.
7), soient desserrés, un peu avant que l'on fasse les permutations pour les autres boîtes et qu'on ne les laisse se resserrer qu'une fois la permutation terminée. De cette fa- çon la progressivité lors de la remise en fonctionnement de la transmission est assurée par l'embrayage ou le freinage progres- sif correspondant à la vitesse utilisée dans. la boîte à emprises progressives et cela même au- moment du démarrage.
L'agencement consiste principalement à disposer l'organe de commande indivi-
<Desc/Clms Page number 15>
duel de la boîte progressive de façon que, pendant son mouve- ment, cet organe laisse desserrés, pendant un certain temps, les deux organes de liaison progressive qui mettent een oeuvre les vitesses et à coordonner entre eux les organes de commande individuels de toutes les bottes de façon que ceux des boîtes à emprises brutales ne puissent se mouvoir que pendant le temps de desserrage de la boite à emprises progressives.
La fig. 8 montre schématiquement et à titre d'exemple un dispositif pour commander un groupe de deux. bottes dont l'une est à emprise progressive et l'autre, à emprise brutale et com- ment on peut obtenir le desserrage opportun de chacune des com- binaisons simplement en modifiant les rampes de l'anneau 13 de la fige On a déjà expliqué que cet anneau 13 comporte un pro- fil tel que lorsque les couronnes 22 et 23 ont pu se rapprocher par suite que leurs galets 21 ont trouvé en face d'eux les en- coches 20 de la pièce 13, la petite combinaison est en prise.
Quand, au contraire, les saillies 201 de cette pièce se présen- tent en face desdits galets, on obtient l'écartement des couron- nes 22 et 23 et la grande combinaison est mise en jeu. Pour la disposition selon la fig. 8, on prévoit entre chaque encoche 20 et la saillie voisine 201 une sorte de palier 202 tel que les galets étant engagés. sur cea derniers, les deux combinaisons de la. botte soient hors action. Il suffit dès lors de donner à ces paliers 202 une longueur suffisante pour que la manoeuvre des buttes à emprises brutales puisse se faire pendant que les ga- lets 21 y sont engagés.
On peut ainsi manoeuvrer ces bottes leur tour sans précaution aucune. Il peut être avantageux pour la commande des boîtes à emprises brutales d'avoir recours à un organe de commande circulaire 131 avec moyens de guidage 171 et analogue aux anneaux 13 des boîtes à emprises progressives.
Pour cela on peut, par exemple, commander la fourchette 51 de l'engrenage baladeur 52 de la boîte par un galet 53 coulissant dans une rainure 54 ménagée dans l'anneau 131, la rotation de
<Desc/Clms Page number 16>
cet anneau provoquant, au moment opportun, le glissement du ba- ladeur sur son axe.
Dans ce cas, pour que l'on puisse changer de vitesse sans précaution, il suffit que la partie active de la rainure qui provoque le mouvement du. baladeur 52, ne vienne en ac- tion que lorsque les paliers 202 de l'anneau 13 commandant la boîte à emprises progressives se trouvent en face des galets 21.
Cela a-lieu si les différents anneaux de commande sont correctement calés les uns par rapport aux. autres, étant entendu que la rotation nécess.aire pour provoquer le déplacement du ba- ladeur a été réalisée inférieure ou -au plus gale à celle qui correspond à la longueur des paliers 20de l'anneau 13 de la boîte progressive.
On peut donc, après avoir dé.terminé tous les profils des organes individuels de commande, les rendre solidaires en rotation par un moyen quelconque, par exemple par une barre ri- gide. 55 de façon à pouvoir utiliser un unique levier de comman- de 14. On peut, aussi e-t par exemple, leu@ faire comporter une. denture extérieure telle que 56 qui engrène avec un pignon tel que 57, les différents pignons étant montés sur un arbre de commande commun 59. Non seulement cet arbre 59 constitue l'or- gane de commande unique de tout l'ensemble des bottes mais en- core. il peut être actionné sans précaution .spéciale.
Si on a disposé les organes de commande individuels 13, 131 etc. de façon, que pour passer d'une vitesse à une au- tre on ait à les faire tourner d'un angle toujours le même, il suffit de prévoir pour l'arbre 59 des déplacements angulaires constants, la grandeur de l'angle pouvant être modifiée suivant lerapport des engrenages utilisés.
La fig. 9 montre un groupement de trois boîtes établi selon les dispositions ci-dessus, la première qui se trouve du c8té du moteur étant, par exemple, épicycloîdake emprises. progressives (fig. 2), la. deuxième épicycloîdale à auto-serrage (fig. 6) et la troisième C à emprise brutale et à baladeur uni-
<Desc/Clms Page number 17>
que (fig. 7). Une telle combinaison peut donner huit vitesses différentes.
Les dispositifs particuliers pour la commode de ces bottes sont actionnés comme il vient d'être expliqua, par un arbre 59. Comme il y a huit vitesses, l'arbre 59 doit pouvoir occuper huit positions caractéristiques différentes. Pour pas- ser d'une vitesse quelconque à la voisine, on fait, par exem- ple, tourner l'arbre 59 d'un huitième de tour dans le s.ens con- venable.
L'arbre 59 peut être actionné par tous moyens appro- priés, par exemple et comme montré sur la fige 9 par une tr.ns- miscion à roues coniques 60 qui est déplacée par un arbre 61 sur lequel est monté librement un levier de manoeuvre 62 dont le déplacement angulaire est limite par des butées 621 et 622. A ce levier e.st articulé un cliquet double 63 relié par une trin- gle 64 à une poignée 65 pouvant coulisser sur le levier 62. La tringle est sollicitée par deux ressorts à action opposée 661 et 662 qui tendent à maintenir la poignée 65 dans sa position moyenne a pour laquelle les becs 631 et 632 des cliquets sont dégagés respectivement des roues à rochets 671 et 572; à den- tures inversées, avec lesquelles ils peuvent coopérer et qui sont calées sur l'arbre 61.
Quand on abaisse la poignée (position c), le cliquet 631 s'engage entre les dents de la roue 671 et en déplaçant ensuite le levier vers la gauche de la fig. 9 on obtient la rotation de l'arbre 61 telle que l'arbre 59 soit entraîné suivant 1/8 de tour, ce qui fait tourner les anncaux 13 et 131 d'un angle suffisant pour qu'on obtienne l'abandon de la combinaison en prise et le passage à le. combinaison supé- rieure, par exemple..
Par contre,en soulevant la poignée 65 (position b) on obtient l'engagement du cliquet 632 et par la rotation en sens inverse du levier 62 l'arbre 59 tourne de 1/8 de tour en sens inverse de façon à provoquer l'abandon de la combinaison en prise et le passage à la combinaison inférieure.
<Desc/Clms Page number 18>
EMI18.1
Cn pourrait également, confie montré sur la. fie. 10, avoir recours a un .clmquet double 63 commandé par une poignée coulissante e5 qui peut occuper deux positions ca.ractéristi- ques, une position, normale pour laquelle le cliquet 63. est engage et une deuxième position, pour laquelle la poignée 65 est .abaissée, le ressort unique 66 comprime.,. le cliquet 632 dégage
EMI18.2
-'-" .... ,?1 et le cliquet engagée
Avec. un tel dispositif, le conducteur bénéficie déjà d'une simplification de la manoeuvre puisqu'il ne doit plus co- ordonner avec habileté l'action du.levier de vitesse avec celle
EMI18.3
de la pédale de l'embrayage général.
De. plus corne le àéb.1..:,ya;e et l' !?,mb::aY2.e;e se font par les organes, de liaison progressive de la boite, en agissant simplementsur le levier des vitesses, cet embrayage. général peut être supprimé.
L'expérience montre aue les passages, à la. combinaison. supérieure ou passages montants sont plus. rapidement exécutés-
EMI18.4
Ei,1.t ce u?o:aent, on ferme le papillon du carburcte'-r, et ceux la'combinaison inférieure ou passages descendants si on ouvre. ledit papillon.* Cela s'explique aisémentcar, de.De le premier cas, le moteur subit un ralentissement important tandis que dans
EMI18.5
le deuxième, il doit accélérer brusquement* On peut se --)ropo,,-er de i4..irc ces O:!)z:.1'2tions outoi:?"tiav:er::enl: s4.nw intervention du conducteur.
EMI18.6
.1 ce effet, le levier 68 qui c.omm6.nde l'ouverture du papillon du carburateur o9, tout en étant commandé commu a. l'ordinaire par la pédale t0, peut, au moment des. changements de vitesses, être déplacé automatiquement par des moyens¯ind8- pendants:. La tige 71, reliant la pédale 70 au levier 68,peut par rapport à ce levier, la liaison étant établie,,
EMI18.7
par l'intermédiaire de deux ressorts opposés. '?2- et 722, de sorte que le conducteur peut e-ommander la papillon de la façon c.ourante pour 1'amener à. toute position coiuprise antre. c.elle d'ouverture ompléte g et celle de fermeture. e-omplàte f. Sur l'axe 73 du levier 68 sont montés librement deux autres. 16-
<Desc/Clms Page number 19>
viers 74 et 75 normalement effacés par des ressorts 741 et 751.
Deux commandes à distance 742 et 752, supposées être flexibles, permettent respectivement de déplacer les leviers 74 et 75. par exemple si on agit par traction sur la commande 742, le levier 74 refoule le levier 68 vers la position .9.. en comprimant le ressort 722 et quelle que s.oit la position momentande dudit le- vier 68. En agissant par traction sur la commande 752 or amené le levier 68 vers sa position f en comprimant le ressort 721 et sans codifier la position de la pédale 70.
On aurait pu obtenir les menés résultats en commandant le papillon du carburateur sans apporter des modifications à sa commande et en ayant recours à un deuxième papillon qui, norma- lement,est ouvert en plein et qui, par une commande analogue, est fermé automatiquement quand on passe d'une combinais.on à une combinaison supérieure (passades montants) tout en restant ou- vert quand les passages sont descendants. Ce fonctionnement a lieu d'une façon absolument indépendante de celui du papillon principal sur lequel agitle conducteur. four actionner les commandes 74 2 et 75, on peut avoir recours à des cames 743 et 753 montées sur l'arbre de manoeuvre 59.
Ces cames, dont une 743 est montrée à plus grande échelle sur la fig. 11, ont un profil circulaire tel que chaque fois que l'arbre 59 occupe une position caractéristique correspondant à l'utilisation d'une combinaison, un galet 76 porté par un levier 77, relié à la commande 742 et articulé à un point fixe 78, soit engagé dans un creux. 79 de la came. Le ressort de rappel correspondant 741 (fig. 9) peut, pour cette position, mainte- nir le levier 74 dans sa. position inactive. Une disposition analogue est prévue pour la came 753. truand on change devi- tasse, l'arbre 59 tourne et avec lui, comme explique, plus loin, une des. cames. 743 et 753 suivant que les passages sont montants ou descendants.
A supposer que c'est la came 743 (passages mon- tants) qui soit entraînée. Le galet 76 agit alors, par trac- tion, sur le levier 74 intéressé.. Quand la manoeuvre est termi-
<Desc/Clms Page number 20>
née, un. autre creux- de. la came 743 se présente devant le galet 76 et le ressort 741 ramène le levier 74 à sa position initiale.
Un fonctionnement analogue a lieu sous la commande de la came 75" pour les passages descendants. L'action sur le carburateur ne peut donc avoir lieu du'au moment des changements de vitesse.
Il peut se faire, dans certains cas, que l'action, sur le carbu- rateur, telle que décrite, ne. soit pas. assez prolongée. Pour accentuer sa durée on peut monter sur les leviers 74 et 75 des
EMI20.1
clash-pots '74 4 et 75 4 qui né s'opposen pas à l'action des com- mandes flexibles 742 et 75é tout en ne permettant qu'une action
EMI20.2
lente des ressorts'741 et 75 .
Dans ces conditions le mouvement des leviers 74 et 75 vers leur'position active n'est pas modi- fié mais le retour à la position e.ff.cé.e ne peut se faire qu'avec la lenteur correspondant .au réglage du di:1.sh-pot..
Comme dit ci-dessus il est e.ssentie.l que la came 743 qui actionne le levier 74 (ouverture du carburateur) n'agisse
EMI20.3
que pour les passages descendants, c'est-à-dire quand 1 'arbre tourne dans le sens, correspondant et que la came 753 du levier 75 (fermeture du carburateur) n'agisse que pour les passages
EMI20.4
montants, c'eEt-à-dire- pour une rotation de l'arbre 59 en sens contraire.
EMI20.5
raur cela (tig.
12) au lieu de caler directement les cames 74 et 753 sur l'arbre 59, on les entraîne par des pièces telles que '745 et '755 montées a clavette longue sur ledit arbre et comportant des dents de rochets qui ne permettent l'en- tY'',111e1¯.:.11t que d4,.11 le s'jna des i1C11CS indiquées sur Icsdites cames.
EMI20.6
Un dispose, de l'autre côté des cciiies 73 et 753,des rochets 746 et 756 semblables :nais dont les cents ont une incli- nais.on inverse. Ces rochets. retenus par des. supports fixes 747 et 757 empêchent tout mouvement en sens inverse.
Il est facile
EMI20.7
de vérifier sur la fig. 12 que d ans ces conditions, les cames 743 et 75 ne peuvent tourner que dons le sens de la flèche tracéee sur chacune'd'elles, et cela seulement quand l'ambre' 59 tourne. lui-même dana ledit sens, ce qui produit bien le résultat re-
<Desc/Clms Page number 21>
cherché.
Un .pourrait aussi donner aux cames 743 et 753 un pro- fil approprié pour remplacer les deuxièmes rochets 746et 756,
C'est ainsi que le profil d'une d es cames 743a, montré, sur la fig. 13, ne permet à celle-ci de tourner que dans le a ens iïidi- qué par la flèche. Toute rotation en sens inverse est empêchée par le galet 80 coopérant avec ce profil. Pour permettre néan- moins la rotation de l'arbre 59 dans ce deuxième sens, on peut -Sa. monter les cames tellea que. 74- à roue libre 81 sur l'arbre 59 ou par l'intermédiaire d'un moyeu à friction 82.
(fig. 14) ayant un aerrage suffisant pour provoquer le mouvement du le- vier 68 du papillon du. carburateur pour une rotation, de la came dans un sens, sans empêcher le mouvement de l'arbre 59 dans le sens. suivant lequel cette came ne peut pas. tourner-.
Pour la disposition s-elon la fig. 9, le mouvement trois positions de la poignée 65 du levier de manoeuvre 62 peut être utilisée pour la commande distance du levier 68 du pa- pillon du carburateur. A cet effet on relie la tringle 64: sa. un balancier 83, articulé au levier de manoeuvre 62 et ayant ses extrémités reliées respectivement à des transmis,,,ions, par exemple des câbles flexibles 74a et 75a, aboutissant aux le- viers 74 et 75. A la position moyenne a de la poignée 65, le balancier 83 est perpendiculaire au levier et aucune des deux commandes 74a et 75a n'est actionnée.
L'abaissement de la poi- gnée (position .±.), qui provoque la mise en oeuvre du cliquet 631, correspondant à la montée des vitesses,fait pivote.r le ba- lancier, ce qui provoque une traction sur le câble 74a assurant la fermeture du papillon du carburateur. Le soulèvement de la poignée (position 11), provoque l'inclinaison du balancier 83 en sens contraire, l'engagement du cliquet 632, la traction sur le câble 75a et l'ouverture du papillon du carburateur pendant que s'effectue le passage à la combinaison supérieure.
Une telle disposition n'est évidemment pas utilisable avec un levier 62 tel que montré qur la fig. 10 et qui ne comporte pas de posi-
<Desc/Clms Page number 22>
tion neutre pour laquelle les deux. cliquets sont dégages à la fois. uel que soit le mécanisme utilisé, la manoeuvre du levier de vitesses- est la seule à effectuer; elle provoque à elle s-eule le débrayage de la ou des combinaisons progressives utilisées, la permutation des combinaisons à emprises brutales, le rembrayage de la ou des combinaisons à utiliser et l'action favorable sur le carburateur.
Un peut %usai, dans certains cas, appliquer l'inven- tion sans apporter aux organes- usuels des. modifications aussi importantes.
La fig. 15 montre, par exemple, le groupement d'une boîte ordinaire D a baladeurs avec une boîte électromagnétique E à deux combinaisons-. Un pe.ut éviter de débrayer l'embrayage général du véhicule poux- permuter les. combinaisons de la boîte à baladeurs en procédant de la façon suivante..
On sait que dans une botte électromagnétique le ser- rage des organes, progressifs, qui réalisent l'emprise de la. pe- tite ou de la grande combinaison, se fait grâce à l'attraction magnétique d'un plateau tel que 83 par une couronne 84 pour la grande combinaison, ou par une couronne 85 pour la petite combi- naison. Cette attraction, résulte de l'envoi du courant, fourni par une source 86, au.. bobinage' de la couronne correspondante par une des. bornes 841 ou 851. L'organe de commande d'une telle botte est donc un distributeur de courant à trois positions par exemple, celle du milieu étant en position neutre pour laquelle aucun courant n'est débité et pour laquelle les deux combinai- sons de la botte électromagnétique sont hors. action.
Si on dis- pose ce distributeur de courant dans la poignée 87 du levier 88 qui sert à la manoeuvre de la botte à baladeurs. D et si on per- met à cette poignée de tourner autour de son axe, on peut chan- ger les vitesses de la. botte à baladeurs sans débrayer-.
Pour cela, le conducteur désirant changer de vitesse, glace d'abord cette poignée tournante 87 sur son. plot mort. Par
<Desc/Clms Page number 23>
cette opération, il interrompt le passage du courant dans la boite électromagnétique E et obtient donc le débrayage de celle- ci. Il n'a donc plus besoin d'actionner l'embrayage général du véhicule pour permettre, par le mouvement du levier 88, la mise en jeu des combinaisons; de la boîte à baladeurs. D. quand le déplacement du levier 88 est termin,, le conducteur met la poignée 87 à la position corresponcant à la combinaison qui lui convient pour la botte électromagnétique E.
La transmission est aussitôt rétablie sur la ou les nouvelles combinaisons des deux bottes; la progressivité de ce rétablisse- ment étant assurée par la friction de l'embrayage électromagns- tique utilise*
Si l'on désire que le conducteur puisse également agir sur le carburateur de la façon déjà. expliquée;, on pourra constituer la poignée 87 de la façon suivante (fig. 16).
A l'extrémité supérieure du levier 88 on articule un balancier 871 remplaçant la poignée tournante et qui, dans sa position moyenne, est perpendiculaire à l'axe dudit levier.
Comme pour l'exemple montré sur la fig. 9, les extrémités du balancier sont attachées respectivement aux- commandes flexibles 74a et 75a. Si le conducteur veut passer à une combinaison au- périeure, il appuie, par exemple, sur un bouton 76b porté par une extrémité du balancier 871 et tend la commande 74a qui pro- voque la fermeture du carburateur. Quand il veut passer à une combinaison inférieure, il appuie, au contraire, sur le bouton 75b porté, par l'autre extrémité du balancier 871, ce qui provo- que l'ouverture du carburateur. Le fonctionnement est donc iden- tique à celui indiqué au sujet de la fig. 9.
Pour pouvoir manoeuvrer la botte à baladeurs D sans se s.ervir de l'embrayage général, il faut que le conducteur puisse contrôler en même temps et comme précédemment la botte électro- magnétique E. Pour cela, les deux boutons- 74b et 75 sont montés sur le balancier 871 de façon à. pouvoir tourner sur eux-mêmes, ces. boutons étant lies en rotation par tout moyen approprié,
<Desc/Clms Page number 24>
par exemple une bielle de liaison 89..
- Dans un des boutons est établi le distributeur de la boî- te électromagnétique. Quand le conducteur agit donc sur l'un ou l'autre des boutons en l'abaissant et en le faisant tourner dans le sens- convenable, il est certain, grâce à la liaison par la bielle
89, d'agir simultanément sur le distributeur en question.
Le conducteur trouve ainsi, son levier de vitesses, le moyen de contrôler ses deux boites, de ne pas se servir de 1'embrayage général pour changer les vitesses- et d'agir favora- blement sur le carburateur. L'opération des changements de vites- ses peut donc se faire sans aucune précaution même pour la botte à baladeurs associés à. le. botte électromagnétique.
Comme il va de soi, et comme il ressort déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite aucunement à celui de ses. modes d'application non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, ayant plus spécialement été indiqués; elle en em- brasse, au contraire, toutes les variantes, notamment celle où.l'or- gane de manoeuvre unique serait actionne par une commande automati- que d'un type quelconque.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.