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BREVET D'INVENTION.
"Perfectionnements apportés aux roues comportant au moins- deux pneumatiques accolés,portés par des jantes distinctes, notamment aux roues de ce genre pour oamions automobiles".
L'invention est relative aux roues comportant au moins deux pneumatiques accolésportés par des jantes distinc- tes ; et elle concerne plus particulièrement (parce que c'est en leur cas que son application semble devoir offrir le plus d'in- térêt), mais non exclusivement, parmi lesdites roues, celles
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pour otJ.lU1oLH:J uu'tomob11es.
On a déjà utilisé de telles roues dans lesquelles les deux jantes étaient rendues solidaires d'un support commun par un système de fixation unique. On ne pouvait alors retirer une jante sans que''l'autre se trouve, en même temps, désolida- risée d'avec le support commun.
La présente invention apour. but, surtout, d?obvier à
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ce sérieux inconvénient.
Elle consiste, principalement, à agencer, de manière telle les roues du genre en question, que chacune de leurs jantes soit fixée au support commun par des moyens de solidari- sation distincts de ceux fixant les autres jantes.
Elle consiste, mise à part cette disposition principale, en certaines autres dispositions, qui sutilisent de préférence en même temps, et dont il sera plus explicitement parlé ci-après.
Elle vise plus particulièrement un. certain mode d'appli- cation (celui où on l'applique aux roues pour cernions automo- biles), ainsi que certains modes de réalisation, desdites dis- positions;
et elle vise plus particulièrement encore, etce à titre de produits industriels nouveaux, les roues du genre en question comportant application de ces mêmes dispositions, les éléments et outils spéciaux propres à leur établissement, ainsi que les installations (notamment les camions automobiles) comportant de semblables roues
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que du dessin ci-annexé, lesquels, complément et dessin, sont, bien en tent du) donnés surtout à titre d'indication.
La figure unique, que comporte ce dessin, montre, en perspective, certaines parties enlevées ou arrachées, une roue établie conformément à l'invention
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Selon 7,fiu,var'ki:az., Wa )'11Ut< 1LH'ti01l1i<"roTilfJ1lt 3010:1 nulu:t de ses modes d'application ainsi que ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant d'établir une roue compor- tant deux pneumatiques accolés, portés par deux jantes distinctes, on s'y prend comme suit, ou de façon analogue.
On agence, de manière telle, ladite roue, que chacune de ses deux jantes soit fixée., à un support commun, par des moyens de solidarisation distincts de ceux fixant l'autre jante.
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supposer, par exemple,, qu'il s'agisse de fixer, à la roue à établir, deux jantes du genre de celles pour lesquels les, lorsqu'on désire mettre en place un pneumatique I, on enga- ge, tout d'abord, celui-ci, sur une sorte de couronne 2.
de même diamètre que le diamètre interne des boudins 3 du pneumatique, on immobilise, ensuite, ce dernier, en rapportant, contre son boudin externe, un anneau fendu 4, main-tenu par la susdite couronne, et on relie les deux extrémités dudit anneau par une agrafe 5 ou semblable, jantes pour lesquelles on conçoit que leur couronne 2 pré- sente, du côté par lequel on introduit le pneumatique, une sorte de crochet annulaire 6 se raccordant à la couronne 2 par une partie conique 6a,,et se terminant par une face libre 6b dont le diamètre le plus grand est, évidemment, au plus égal au diamètre externe de la couronne 2, on a recours, par exemple, au mode de réalisation illustré par le dessin, et selon lequel on procède comme suit.
On établit, tout d?abord, en acier, en duralumin, en élcctron, ou en toute autre matière appropriée, un support 7 formant voile de la roue et propre à être solidarisé, avec le moyeu 8 de la roue, par tout moyen jugé désirable.
On fait comporter, audit support, une première surface conique 9 , sur laquelle est propre à prendre appui la susdite partie conique 6a du crochet annulaire de celle des couronnes 2 devant être disposée à l'intérieur de la roue, une encoche étant prévue dans ladite surface 9 pour livrer passage à la valve du pneumatique.
On prévoit, pour maintenir ladite couronne sur cette surface 9, des prisonniers ou semblables 10, répartis régulièrement, et par exemple au nombre de six, sur lesquels on peut visser des écrous 11, appliquant des languettes de maintien 12 contre la face libre 6b du susdit crochet annulaire
On prévoit,également, des moyens pour maintenir, dans la bonne position, sur le même support 7, l'autre des couronnes 2, disposée à l'extérieur de la roue (pour simplifieron
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parlera, par la suite, de jante et couronne intérieures, de jantes et couronnes extérieures, etc... ).
Pour cela, de préférence, on fait comporter, audit support 7, des sortes de nervures semblables 13, formant rayons,avantageusement intercalées entre les susdits prisonniers 10, la' profondeur desdites nervures étant suffisante pour pouvoir mettre en place la jante extérieure, ainsi qu'il sera expliqué plus loin; on réunit les portions périphériques de ces nervures par une surface de préférence conique 14, établie avantageusement sur toute la périphérie, mais comportant une encoche pour le passage de la valve du pneumatique, surface conique telle toutefois que-son bord périphérique soit à une distance de l'axe moindre que oelle du bord interne du crochet annulaire 6 de la couronne Intérieure; lorsque celle-ci est mise en place, et ce, pour permettre l'introduction de ladite couronne;
on a recours, avantageusement, pour rattraper 1 épaisseur entre ladite surface 14 et la partie conique 6a de la couronne. devant être mise en place, à un/enneau fendu 15 dont la surface externe peut coïncider aussi exactement que possible avec celle de ladite partie conique 6a, ledit anneau étant, de préférence, prévu avec un diamètre moyen moindre que celui de ladite partie conique; et, enfin, on loge dans chaque nervure 15, des prisonniers 16, semblables aux prisonniers 10, et on visse, comme précédemment, sur lesdits prisonniers, des écrous 17, propres à appliquer, sur la face libre 6b du crochet annulaire de la couronne extérieure, des languettes de maintien 18.
En suite de quoi, on a établi une roue dont le mode de mise en place des pneumatiques est le suivant.
On commence par placer la couronne intérieure 2 (ce qui est possible en raison de ce qui a été dit plus haut), la partie conique 6a reposant sur la surface d'appui 9 . On l'immobilise dans cette position en serrant, par les écrous 11, les languet-
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tes 12 sur la face libre 6b @ On introduit le pneumatique 1 sur la couronne 2 (s'il n'y était déjà).- et on le maintient en mettant en place l'anneau 4 et en fermant ce dernier à l'aide de son agrafe 59
On introduit, ensuite, l'anneau 15 dans la couronne 2
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ta axt4riauia, 1.va duux uurfooos ooniquoa do oas or ganes s'adaptant exactement, et on rapporte l'ensemble contre la partie conique 14 du support commun, les dimensions de l'anneau 15 ayant été calculées de façon telle que, lorsqu'il en est ainsi la couronne 2 se trouve à sa bonne position. On serre les languettes 18 contre la face libre 6b du crochet annulaire à l'aide des écrous 17. S'il ne se trouvait déjà en place, enfin, on monte et on immobilise le pneumatique comme précédemment.
Un a ainsi réalisé une roue à support commun pour deux jantes comportant des moyens de fixation indépendants.
Si, par suite, par exemple, d'une crevaison, on veut enlever un pneumatique, on conçoit de suite qu'il sera possible de le faire en ôtant également la jante dudit pneumatique, sans que, par la suite, la jante de l'autre pneumatique soit déso- lidarisé de quelque façon que ce soit de son support, ce qui permet de continuer à pouvoir rouler, malgré l'absence d'un pneumatique.
Si, en particulier, c'est le pneumatique extérieur qui est accidenté, on pourra l'enlever avec sa jante et 'même replacer un pneumatique neuf, sans avoir à déranger la. jante et le'pneumatique intérieurs,
Bien entendu, en cas d'enlèvement d'un pneumatique, on effectuera un léger serrage des divers boulons 11 ou 19 pour éviter qu'ils s'échappent en cours de marche.
Les avantages d'une telle roue résultent de tout ce qui vient d'être dit et sont suffisamment évidents pour qu'il ne soit pas nécessaire d'entrer, les concernant, dans de plus amples explications.
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d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite aucunement à celui de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, ayant été plus spécialement indiqués ; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes, notamment celles où une roue du genre en question serait prévue pour supporter des jantes d'un genre tout différent de celui ayant été plus spécialement indiqué, auquel cas, par exemple, on donnerait au susdit anneau 15, une forme externe appropriée à la portion intéressée du profil intérieur de la jante.