FR2776963A1 - Dispositif de roulage a plat pour vehicule automobile et son procede de montage - Google Patents

Abstract

Dispositif de roulage à plat pour véhicule automobile, comprenant deux pièces annulaires ouvertes (22, 24) en matière plastique destinées à être montées l'une sur l'autre sur la jante (10) de la roue, et une troisième pièce annulaire continue (26) sensiblement inextensible destinée à être montée sur ces deux pièces pour les serrer sur la jante de la roue, cette troisième pièce (26) ayant une section transversale rectangulaire et étant logée dans une gorge (32) de la deuxième pièce (24), le montage et le démontage se faisant par emboîtement et désemboîtement de l'ensemble formé par les deuxième et troisième pièces annulaires (24, 26) sur la première pièce annulaire (22).

Description

DISPOSITIF DE ROULAGE A PLAT POUR VEHICULE AUTOMOBILE

ET SON PROCEDE DE MONTAGE. L'invention concerne un dispositif de roulage à plat pour véhicule automobile, permettant de parcourir une distance importante (d'au moins 100 km) à vitesse relativement élevée (d'au moins 80 km/h) avec un pneumatique partiellement ou totalement dégonflé, ainsi qu'un procédé de montage de ce dispositif. Pour équiper des véhicules de grande série, les dispositifs de roulage à plat doivent pouvoir être montés sur des jantes standard, c'est-à-dire des jantes monoblocs à rebords latéraux. On a déjà proposé dans ce but des dispositifs formés d'au moins deux éléments en arc de cercle qui sont reliés bout à bout par des moyens de liaison par exemple à vis, à excentrique, ou autre, pour former un anneau continu que l'on serre sur la jante et que l'on peut monter et démonter de la jante malgré les rebords latéraux de celle-ci.20 On a constaté que ces moyens de liaison sont souvent la cause d'une destruction prématurée des dispositifs de roulage à plat pour diverses raisons (mauvais serrage, sensibilité aux chocs et aux vibrations, phénomènes de fatigue, etc...) On a récemment proposé (demande FR 97 13618 de la demanderesse) un dispositif de roulage à plat qui ne comprend pas de tels moyens de liaison et qui peut cependant être monté et serré sur une jante standard, ce dispositif comprenant au moins un anneau interne ouvert30 en matière relativement rigide, destiné à être monté sur la jante, et un anneau extérieur continu et sensiblement

inextensible, emboîté sur le précédent pour le serrer et le fixer sur la jante, cet anneau extérieur étant par exemple réalisé en caoutchouc et comprenant des éléments35 inextensibles noyés dans le caoutchouc.

L'anneau intérieur a un diamètre inférieur au diamètre des rebords latéraux de la jante, mais son ouverture permet néanmoins de le monter sur la jante. L'anneau extérieur continu a un diamètre interne5 supérieur au diamètre des rebords latéraux de la jante et légèrement inférieur au diamètre externe de l'anneau interne à l'état libre et peut donc être monté par emboîtement à force sur l'anneau interne pour le serrer et l'immobiliser sur la jante. Dans une variante,10 l'anneau interne est remplacé par deux anneaux ouverts coaxiaux en matière relativement rigide qui sont montés

l'un sur l'autre, ces deux anneaux étant plus facilement déformables pour leur montage sur la jante qu'un seul anneau dont la dimension radiale serait égale à la somme15 des dimensions radiales des deux anneaux.

Pour le montage de l'anneau extérieur inextensible sur l'anneau intérieur ouvert et le serrage de l'anneau intérieur sur la jante, il faut donner une surface intérieure tronconique à l'anneau extérieur, ce20 qui est difficile à réaliser avec des tolérances faibles quand cet anneau extérieur est obtenu par application des procédés de fabrication des courroies de transmission. En outre, il est relativement difficile de positionner correctement l'anneau extérieur sur l'anneau intérieur, en raison du fait que l'anneau extérieur en caoutchouc est facilement déformé localement lors de son

emboîtement à force sur l'anneau intérieur. La présente invention a notamment pour but d'éviter ces inconvénients.

Elle a pour objet un dispositif de roulage à plat du type précité, qui soit montable facilement, sans outillage spécifique, sur une jante standard. Elle a également pour objet un dispositif de roulage à plat du type précité, qui soit plus facile à

fabriquer et à assembler que les dispositifs connus de la technique antérieure et qui ait une meilleure fiabilité.

Elle a encore pour objet un dispositif de ce type, dont les performances puissent être assurées en dépit de tolérances de fabrication relativement larges. Elle a aussi pour objet un procédé de montage d'un tel disposifif, plus simple et plus facile à mettre en oeuvre. Elle propose donc un procédé de montage d'un dispositif de roulage à plat sur une roue de véhicule automobile, ce dispositif comprenant au moins une10 première et une deuxième pièce annulaire en matière relativement rigide, ouvertes en au moins un point de leur périphérie et destinées à être montées l'une sur l'autre autour de la jante de la roue, et une troisième pièce annulaire continue et coaxiale aux deux15 précédentes, cette troisième pièce étant sensiblement inextensible et ayant un diamètre interne supérieur au diamètre externe du rebord de jante, caractérisé en ce qu'il consiste à monter la première pièce annulaire ouverte sur la jante de la roue, cette première pièce20 étant bloquée sur la jante en translation axiale, à introduire la deuxième pièce annulaire à l'intérieur du pneumatique et à la placer autour de la jante au voisinage de la première pièce annulaire, à introduire la troisième pièce annulaire à l'intérieur du pneumatique et25 à la monter sur la deuxième pièce annulaire, puis à pousser l'ensemble formé par les deuxième et troisième pièces annulaires sur la première pièce annulaire jusqu'à encliquetage, les surfaces annulaires en regard des première et deuxième pièces ayant des formes conjuguées,30 par exemple sensiblement tronconiques, avec des moyens tels que des nervures et rainures annulaires de formes

conjuguées, ces surfaces annulaires coopérant entre elles pour assurer à la fois le serrage de la première pièce sur la jante et le positionnement axial et le blocage en35 position de la deuxième pièce annulaire sur la première.

Le montage selon l'invention d'un dispositif de roulage à plat comprend donc une opération d'emboîtement à force d'une pièce annulaire ouverte en matière relativement rigide sur une autre pièce annulaire5 ouverte en matière relativement rigide, ce qui est beaucoup plus facile à réaliser que l'emboîtement à force d'une pièce continue en matière élastiquement déformable sur une pièce en matière relativement rigide. De plus, les pièces en matière relativement rigide, telle par exemple qu'une matière plastique du type polyamide, peuvent être réalisées avec des

tolérances de fabrication relativement très faibles, de sorte qu'il est possible de les dimensionner pour assurer leur ajustement et permettre leur emboîtement l'une sur15 l'autre en leur appliquant un effort relativement faible.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la troisième pièce annulaire a un diamètre inférieur au diamètre extérieur de la deuxième pièce annulaire à l'état libre, et le procédé consiste alors à20 resserrer la deuxième pièce annulaire en rapprochant ses extrémités l'une de l'autre, avant de monter la troisième pièce annulaire sur la deuxième autour de la jante de la roue. Ce rapprochement des extrémités de la deuxième pièce annulaire peut être effectué de façon simple, au moyen d'un outil approprié tel qu'une pince, la deuxième

pièce annulaire étant dimensionnée pour avoir un diamètre extérieur inférieur au diamètre intérieur de la troisième pièce annulaire quand ses extrémités sont rapprochées30 l'une de l'autre, ce qui permet un montage facile et rapide de la troisième pièce annulaire sur la deuxième.

L'invention concerne également un procédé de démontage d'un dispositif de roulage à plat du type précité monté sur une jante de roue comme indiqué ci-35 dessus, ce procédé étant caractérisé en ce qu'il consiste à pousser sur la deuxième pièce annulaire dans une direction opposée à la direction de poussée au montage, pour dégager de la première piece annulaire l'ensemble formé par la deuxième et la troisième pièce annulaire, puis à resserrer sur elle-même la deuxième pièce5 annulaire, à dégager la troisième pièce annulaire de la deuxième et à la sortir de la jante, puis à sortir successivement de la jante la deuxième et la première pièce annulaire. Le flanc de la deuxième pièce annulaire forme une surface rigide sur laquelle on peut exercer une poussée suffisante pour dégager la deuxième pièce

annulaire de la première. Il est plus sûr et plus facile de procéder ainsi qu'en exerçant d'abord une poussée sur la troisième pièce annulaire (qui est déformable) pour la15 dégager de la deuxième pièce annulaire.

L'invention propose également un dispositif de roulage à plat pour véhicule automobile, susceptible d'être monté sur une roue ou démonté par exécution du procédé décrit ci-dessus, et comprenant au moins des20 première et deuxième pièces annulaires ouvertes en matière relativement rigide et destinées à être montées l'une sur l'autre autour de la jante de la roue, et une troisième pièce annulaire continue et sensiblement inextensible destinée à être montée sur la deuxième pièce25 annulaire, caractérisé en ce que la surface périphérique extérieure de la deuxième pièce annulaire est formée avec une gorge ou rainure circonférentielle de réception de la troisième pièce annulaire, cette rainure ou gorge étant à section transversale sensiblement en U.30 Cette configuration de la deuxième pièce annulaire facilite le positionnement axial de la troisième pièce annulaire sur la deuxième, ce positionnement étant défini de façon positive par les parois latérales de la gorge ou rainure précitée. La35 partie radialement interne de la troisième pièce annulaire a une forme adaptée à celle de cette gorge ou rainure, c'est-à-dire une section sensiblement en U, et elle peut être réalisée avec des tolérances de fabrication plus serrées que dans la technique antérieure. 5 Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, la troisième pièce annulaire est à section sensiblement rectangulaire. Une telle pièce peut être réalisée en utilisant des techniques connues de fabrication de

courroies de transmission, avec une bonne précision dimensionnelle.

Avantageusement, cette troisième pièce annulaire comprend deux couches de caoutchouc ou analogue de dureté différente, la couche radialement interne de15 cette troisième pièce annulaire étant par exemple moins dure que la couche radialement externe, ce qui permet de compenser et d'absorber plus facilement des écarts dimensionnels dus aux tolérances de fabrication. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, cette troisième pièce annulaire est réversible, les éléments inextensibles qu'elle contient constituant une fibre neutre. Il est alors possible, si nécessaire, de la retourner sur elle-même, sa face supérieure devenant sa face inférieure et inversement, notamment pour rattraper ou compenser une tolérance de fabrication relativement large. De façon générale, l'invention facilite beaucoup le montage et le démontage des dispositifs de roulage à plat pour véhicule automobile et, en améliorant la précision de la mise en place et du positionnement de ces dispositifs sur les jantes de roue, augmente notablement leur fiabilité. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la

description qui suit, faite à titre d'exemple en

référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue schématique partielle en coupe axiale d'une roue de véhicule automobile, équipée d'un dispositif de roulage à plat selon l'invention; - les figures 2 à 5 sont des vues schématiques illustrant le montage et le démontage de ce dispositif; - les figures 6 et 7 illustrent schématiquement un mode de montage d'un dispositif selon l'invention sur une jante de roue; - la figure 8 est une vue schématique partielle de face d'un dispositif de roulage à plat selon l'invention;15 - la figure 9 est une vue schématique en coupe axiale selon la ligne A-A de la figure 8; - les figures 10 à 14 sont des vues correspondant à la figure 1 et représentent diverses variantes de réalisation de l'invention;20 - la figure 15 est une vue schématique partielle en coupe axiale d'une variante de réalisation de la deuxième pièce annulaire du dispositif selon l'invention. On se réfère d'abord aux figures 1 à 5 qui représentent schématiquement un premier mode de réalisation d'un dispositif de roulage à plat selon

l'invention, destiné à être monté sur une roue de véhicule automobile du type standard, dont la jante 10 est monobloc non démontable et comporte des rebords30 latéraux 12 d'appui et de maintien des talons 14 d'un pneumatique 16 du type sans chambre à air.

De façon classique, la jante 10 de la roue est formée avec un renfoncement annulaire 18 appelé parfois "puits de jante" et avec deux nervures circonférentielles 20 de retenue des talons 14 du pneumatique, la nervure 20 située du côté extérieur de la roue (le côté droit sur les figures 1 à 5) faisant davantage saillie à

l'intérieur du pneumatique que l'autre nervure 20 située du côté intérieur de la roue, le flanc extérieur du pneumatique étant soumis à des efforts plus importants en5 virage que le flanc intérieur du pneumatique.

Le dispositif de roulage à plat selon l'invention comprend une première pièce annulaire 22 en matière relativement rigide, telle qu'une matière plastique, une deuxième pièce annulaire 24 en matière10 relativement rigide telle qu'une matière plastique, et une troisième pièce annulaire 26 sensiblement

inextensible, les deux premières pièces annulaires 22, 24 étant ouvertes en au moins un point de leur périphérie, tandis que la troisième pièce annulaire 26 est continue.

La première pièce annulaire 22 est placée sur la jante 10, en partie à l'intérieur du puits de jante 18 et a une forme conjuguée de celle de la jante 10 pour être immobilisée en translation dans une direction parallèle à l'axe de la roue et être en butée dans le sens extérieur-intérieur de la roue. La deuxième pièce annulaire 24 est montée sur la première pièce annulaire 22, les surfaces annulaires en regard des pièces 22 et 24 ayant des formes conjuguées tronconiques et comprenant l'une au moins une rainure annulaire 28 et l'autre au25 moins une nervure annulaire 30 ayant des formes correspondantes, permettant de monter la deuxième pièce annulaire 24 sur la première par emboîtement et encliquetage, la nervure 30 de la deuxième pièce 24 étant logée dans la rainure 28 de la première pièce 22 et30 assurant le positionnement axial et le maintien en position axiale de la deuxième pièce 24 sur la première pièce 22. Comme on le voit sur la figure 1, les surfaces tronconiques conjuguées des pièces 22 et 24 vont en s'élargissant de l'extérieur vers l'intérieur de la roue, et les rainures et nervures 28, 30 précitées ont une face latérale droite et sensiblement perpendiculaire à l'axe de la roue du côté intérieur de la roue, et une autre face latérale oblique ou incurvée en direction du côté extérieur de la roue, de sorte que la deuxième pièce5 annulaire 24 est maintenue par butée sur la première pièce 22 quand elle est soumise à des efforts axiaux orientés de l'extérieur vers l'intérieur de la roue. La surface périphérique extérieure de la deuxième pièce 24 est formée avec une gorge ou rainure 32 en U dans laquelle vient se loger la troisième pièce annulaire 26, cette gorge ou rainure 32 ayant une face latérale du côté intérieur de la roue qui est plus haute que sa face latérale du côté extérieur de la roue, ce qui facilite le montage et le démontage de la troisième pièce15 annulaire sur la deuxième pièce annulaire 24 comme on le verra ci-dessous, et ce qui permet également d'améliorer

le maintien axial de la troisième pièce 26 sur la deuxième pièce 24 en cas d'efforts appliqués sur le dispositif de roulage à plat de l'extérieur vers20 l'intérieur du pneumatique. Le fond de la gorge 32 est sensiblement parallèle à l'axe de la pièce 24.

La troisième pièce annulaire 26 est à section sensiblement rectangulaire et comprend au moins une nappe de câblés 34 sensiblement inextensibles, réalisés par25 exemple en polyester, en fibres de verre, en fibres de "KEVLAR", en métal, etc... qui forment des spires voisines ou sensiblement jointives à l'intérieur d'une masse de caoutchouc ou de toute matière appropriée ayant un module d'élasticité relativement faible, une pièce30 annulaire 26 telle que celle représentée en figure 1 pouvant être réalisée par mise en oeuvre des procédés classiques de fabrication de courroies de transmission de puissance, avec une assez bonne précision dimensionnelle. Comme on le voit en figure 1, le dispositif de roulage à plat est excentré par rapport au plan médian équatorial 36 de la roue et se trouve davantage du côté du flanc extérieur du pneumatique 16, la deuxième pièce

annulaire 24 présentant de plus un rebord latéral 38 orienté vers le flanc extérieur du pneumatique et formant butée pour ce flanc en cas de roulage à plat ou avec un5 pneumatique partiellement dégonflé, pour éviter le déjantage du pneumatique.

Les pièces annulaires 22, 24 sont avantageusement réalisées en une matière plastique du type polyamide telle que du "NYRIM". Les pièces 22, 2410 peuvent être massives ou nervurées pour réduire leur poids. L'épaisseur radiale de la pièce 26 est par exemple

de l'ordre de 20 mm. Le procédé de montage de ce dispositif va maintenant être décrit en référence aux figures 2 à 4.

On commence d'abord, comme représenté en figure 2, par écarter le talon extérieur 14 du pneumatique du rebord latéral correspondant 12 de la jante pour ménager entre eux un espace annulaire permettant d'introduire les pièces annulaires 22, 24 à20 l'intérieur du pneumatique autour de la jante 10, comme indiqué très schématiquement par la flèche F. On place d'abord la première pièce annulaire ouverte 22 sur la jante 10, cette pièce 22 venant se positionner automatiquement à l'intérieur du puits de25 jante 18. Comme déjà indiqué dans la demande de brevet français précitée de la demanderesse, une faible déformation de la première pièce annulaire 22, obtenue en décalant axialement ses extrémités l'une par rapport à l'autre, permet de l'introduire assez facilement autour30 de la jante 10, en procédant progressivement, et cela bien que le diamètre intérieur de la première pièce annulaire 22 soit nettement inférieur au diamètre extérieur du rebord 12 de la jante. On procède de même avec la deuxième pièce annulaire 24 et on l'engage partiellement sur la première pièce annulaire 22 de façon à ce que cette deuxième pièce 1l 24 repose sur la première pièce annulaire 22 et sur la nervure annulaire extérieure 20 de la jante, comme représenté. Ensuite (figure 3), on introduit la troisième pièce annulaire 26 à l'intérieur du pneumatique et on la place autour de la deuxième pièce annulaire 24, ce qui est relativement facile du fait que le diamètre interne de la troisième pièce annulaire 26 est assez nettement supérieur au diamètre externe du rebord de jante 12. Pour10 la mise en place de la troisième pièce 26 sur la deuxième pièce 24, on diminue le diamètre extérieur de celle-ci en rapprochant ses deux extrémités l'une de l'autre, ce qui a été représenté schématiquement en figure 3, de telle sorte que le diamètre intérieur de la troisième pièce 2615 est alors sensiblement égal ou légèrement supérieur au diamètre extérieur de la deuxième pièce 24, du côté extérieur du pneumatique. On peut prévoir des cavités dans la face latérale extérieure de la deuxième pièce 24 au voisinage de ses extrémités, pour les rapprocher l'une de l'autre au moyen d'une pince ou analogue, et également pour les maintenir rapprochées l'une de l'autre au moyen d'un cavalier en U ou analogue dont les branches sont engagées dans les cavités précitées.25 Lorsque la troisième pièce annulaire 26 est montée sur la deuxième pièce 24 en étant placée à l'intérieur de la gorge 32, on libère les extrémités de la deuxième pièce 24 qui se détend légèrement à l'intérieur de la troisième pièce 26, on rentre à30 l'intérieur de la jante le talon extérieur 14 du pneumatique comme représenté schématiquement en figure 4 et on exerce sur le flanc extérieur du pneumatique une poussée axiale de l'extérieur vers l'intérieur, comme indiqué par les flèches 40, au niveau de la deuxième35 pièce 24 pour l'emboîter à force sur la première jusqu'à encliquetage, cet encliquetage étant obtenu lorsque la nervure 30 de la deuxième pièce 24 s'engage dans la rainure 28 de la première pièce 22 en produisant un bruit caractéristique nettement audible. Le dispositif de roulage à plat est alors assemblé, dans la position représentée en figure 1. Il reste ensuite à mettre en place les talons du pneumatique contre les rebords de jante en gonflant le pneumatique. Pour le démontage de ce dispositif de roulage à plat, on procède comme représenté schématiquement en figure 5, c'est-à-dire que, le pneumatique étant dégonflé, on sort son talon extérieur 14 du rebord de jante et on exerce une poussée axiale sur la deuxième pièce annulaire 24 dans le sens intérieur-extérieur comme15 indiqué schématiquement par les flèches 42. Cela permet de déboîter de la première pièce 22 l'ensemble formé par les deuxième et troisième pièces 24, 26, après quoi on resserre à nouveau la deuxième pièce 24 en rapprochant ses extrémités l'une de l'autre pour sortir la troisième20 pièce 26 de la gorge 32 de la deuxième pièce 24, et on sort la troisième pièce 26 du pneumatique en la faisant passer par l'espace annulaire dégagé entre le talon extérieur 14 du pneumatique et le rebord de la jante. On sort ensuite la deuxième pièce 24 de la jante et du pneumatique en procédant à l'inverse de ce qui a été fait pour son montage à l'intérieur du pneumatique, puis on sort de même la première pièce annulaire 22 de la jante et du pneumatique. Pour exercer sur les flancs du pneumatique les poussées axiales schématisées en 40 et 42, on peut utiliser une machine monte/démonte-pneus que l'on trouve

dans tous les garages de réparation automobile et qui comprend un support rotatif sur lequel on pose la roue et un organe "détalonneur" au moyen duquel on peut appliquer35 une pression locale sur le flanc du pneumatique.

On peut aussi utiliser un simple levier démonte-pneus, comme représenté schématiquement aux figures 6 et 7 dans le cas du montage du dispositif de roulage à plat sur une jante de roue.5 Pour cela (figure 6), la roue est posée à plat avec son côté extérieur sur le dessus, la première pièce annulaire 22 étant en place autour de la jante, la deuxième pièce annulaire 24 étant partiellement engagée sur la première et la troisième pièce annulaire 26 étant10 en place sur la deuxième pièce 24. Le talon extérieur 14 du pneumatique est poussé jusqu'à l'intérieur du puits de jante 18 et, en un point de la périphérie de la roue, on introduit un levier démonte-pneus 44 à l'intérieur du puits de jante, de telle sorte que l'extrémité de ce15 levier soit à l'intérieur du puits de jante et qu'une partie intermédiaire du levier soit en appui sur le flanc extérieur du pneumatique, au niveau du rebord latéral 38 de la deuxième pièce 24. En poussant ce levier vers le bas comme indiqué schématiquement en figure 6, on pousse la deuxième pièce 24 sur la première pièce 22 jusqu'à encliquetage en un point de leur périphérie. On recommence ensuite la même opération en différents points de la périphérie du pneumatique, comme indiqué par exemple en figure 7, jusqu'à ce que la deuxième pièce annulaire 24 soit complètement emboîtée et encliquetée sur la première pièce 22, cet encliquetage complet produisant un bruit caractéristique audible. Il ne reste plus ensuite qu'à mettre en place

les talons du pneumatique au niveau des rebords latéraux de la jante en gonflant le pneumatique.

L'angle au sommet des surfaces tronconiques conjuguées de la première pièce 22 et de la deuxième pièce 24 est relativement faible, par exemple de 30 à 50 35 environ, de sorte que l'effort d'emboîtement de la deuxième pièce 24 sur la première pièce 22 n'est pas très important. De même, l'effort qu'il faut appliquer à la deuxième pièce 24 pour la déboîter de la première pièce 22 n'est pas très important, grâce aux formes arrondies coopérantes des faces latérales extérieures de la rainure 28 et de la nervure 30 précitées, mais est nettement suffisant pour que les différentes pièces restent maintenues en place en utilisation. Le diamètre interne de la troisième pièce annulaire 26 est déterminé pour maintenir les pièces 22 et 24 serrées l'une sur l'autre et sur la jante 10 respectivement en résistant aux efforts de roulage, lorsque cette troisième pièce 26 est en place sur la deuxième pièce 24. La première pièce annulaire 22 peut être immobilisée en rotation sur la jante 10 par la valve 46 de gonflage du pneumatique (figures 8 et 9) lorsque cette valve est métallique, la première pièce 22 étant placée sur la jante de telle sorte que la valve de gonflage 46 s'étende entre ses extrémités 48.20 L'ouverture formée entre les extrémités 50 de la deuxième pièce annulaire 24 est diamétralement opposée à la valve de gonflage 46. La deuxième pièce annulaire 24 comprend une nervure locale 52 en saillie sur sa surface interne, cette nervure étant diamétralement opposée aux25 extrémités 50 de la deuxième pièce 24 de façon à être engagée entre les extrémités 48 de la première pièce 22 et à immobiliser en rotation la deuxième pièce 24 sur la première pièce 22. Les extrémités 50 de la deuxième pièce 24 sont séparées l'une de l'autre à l'état libre d'une distance qui est au moins égale ou supérieure à la différence entre la dimension périphérique externe de la deuxième pièce 24 et la dimension périphérique interne de la troisième pièce 26 de telle sorte que, quand ces35 extrémités 50 sont rapprochées l'une de l'autre, la dimension périphérique externe de la deuxième pièce 24 devient égale ou légèrement inférieure à la dimension périphérique interne de la troisième pièce 26. La distance entre les extrémités 48 de la première pièce annulaire 22 est déterminée pour permettre un bon équilibrage en rotation du dispositif de roulage à plat lorsque les ouvertures des pièces annulaires 22 et

24 sont diamétralement opposées l'une à l'autre comme représenté schématiquement aux figures 8 et 9.

Dans la variante de réalisation représentée en figure 10, le dispositif de roulage à plat diffère de celui des figures précédentes par la configuration des surfaces tronconiques conjuguées de la première pièce 22 et de la deuxième pièce 24. La surface périphérique tronconique de la première pièce 22 est formée avec une rainure 28 à section arrondie du côté de son flanc extérieur et avec

un rebord radial 54 sur son flanc intérieur, la surface périphérique interne de la deuxième pièce 24 étant de forme complémentaire et comprenant donc une nervure 30 à20 section incurvée au voisinage de son flanc extérieur, et un décrochement 56 sur son flanc intérieur.

Cette configuration permet de réduire l'effort d'emboîtement de la deuxième pièce 24 sur la première pièce 22.25 Dans la variante de réalisation de la figure 11, les surfaces tronconiques des pièces 22 et 24 sont formées chacune avec une rainure et une nervure, la rainure formée dans la surface périphérique extérieure de la première pièce 22 recevant la nervure formée sur la30 surface périphérique intérieure de la deuxième pièce 24, tandis que la nervure formée sur la surface périphérique extérieure de la première pièce 22 s'engage dans la rainure formée dans la surface périphérique intérieure de la deuxième pièce 24.35 Dans la variante de réalisation représentée en figure 12, la rainure 28 forméedans la surface périphérique extérieure de la première pièce 22 et la nervure 30 formée dans la surface périphérique intérieure de la deuxième pièce 24 sont plus proches des flancs intérieurs de ces pièces que dans le mode de réalisation5 des figures 1 à 5, et le flanc intérieur de la deuxième pièce 24 est formé avec un bossage annulaire 58 formant une surface d'appui sur laquelle on viendra exercer une poussée comme représenté schématiquement par les flèches 42 en figure 5, pour le démontage du dispositif de

roulage à plat selon l'invention.

En outre, dans cette variante de réalisation de la figure 12, la gorge 32 formée dans la surface périphérique extérieure de la deuxième pièce 24 a des parois latérales qui divergent l'une de l'autre vers15 l'extérieur, la surface périphérique intérieure de la troisième pièce 26 étant de forme complémentaire, ce qui facilite le rattrapage des tolérances de fabrication au montage de la troisième pièce annulaire 26 sur la deuxième pièce 24.20 Dans la variante de réalisation de la figure 13, la surface périphérique extérieure de la première pièce 22 est formée, au voisinage de son flanc intérieur, avec une nervure à section arrondie qui s'engage dans une rainure de forme complémentaire de la surface25 périphérique intérieure de la deuxième pièce 24, et comprend sur son flanc extérieur un décrochement annulaire dans lequel s'engage un rebord périphérique radial du flanc intérieur de la deuxième pièce 24. En outre, la troisième pièce annulaire 26 est formée de deux couches de matières ayant des duretés différentes, une couche extérieure 60 de dureté plus grande contenant les câblés inextensibles 34 et une couche intérieure 62 de dureté plus faible, qui est engagée dans la gorge de la surface périphérique35 extérieure de la deuxième pièce 24 et dont la dureté plus faible permet de mieux compenser les tolérances de fabrication. Dans la variante de réalisation représentée en figure 14, le dispositif de roulage à plat diffère des précédents essentiellement en ce que la troisième pièce annulaire 26 n'est plus à section rectangulaire, mais comporte une surface périphérique interne de forme tronconique qui vient se loger dans une gorge de la surface périphérique externe de la deuxième pièce 24, le10 fond de cette gorge formant également une surface tronconique par rapport à l'axe de la deuxième pièce 24, les surfaces tronconiques précitées allant en s'élargissant de l'extérieur vers l'intérieur de la roue. Cette configuration facilite le montage de la troisième pièce 26 sur la deuxième pièce 24, mais augmente le volume et la masse de la troisième pièce annulaire 26. Dans la variante de réalisation de la figure , qui représente la section de la deuxième pièce annulaire 24, le fond de la gorge 32 qui reçoit la partie périphérique interne de la troisième pièce annulaire 26, n'est plus plan, mais ondulé et formé avec une série de rainures circonférentielles 64. Cela permet de réduire les efforts de montage sur la première pièce annulaire 2225 de l'ensemble formé par les deuxième et troisième pièces annulaires 24, 26, la réduction de la surface de contact entre la deuxième pièce 24 et la troisième pièce 26 permettant de réduire la compression de la matière de la troisième pièce annulaire 26.30 De façon générale, le verrouillage et le déverrouillage de la deuxième pièce annulaire sur la

première peuvent être réalisés avec tout outil ou toute machine permettant d'appliquer une pression localisée ou circonférentielle sur le flanc du pneumatique.

Claims (17)

REVEND I CAT I ONS

1) Procédé de montage d'un dispositif de roulage à plat sur une roue de véhicule automobile, ce dispositif comprenant au moins une première et une5 deuxième pièce annulaire (22, 24) en matière relativement rigide, ouvertes en au moins un point de leur périphérie et destinées à être montées l'une sur l'autre autour de la jante (10) de la roue, et une troisième pièce annulaire (26) continue et coaxiale aux deux précédentes,10 cette troisième pièce étant sensiblement inextensible et ayant un diamètre intérieur supérieur au diamètre extérieur du rebord (12) de la jante, caractérisé en ce qu'il consiste à monter la première pièce annulaire ouverte (22) sur la jante (10), cette première pièce15 étant bloquée sur la jante en translation axiale, à introduire la deuxième pièce annulaire (24) à l'intérieur du pneumatique et à la placer autour de la jante au voisinage de la première pièce annulaire (22), à introduire la troisième pièce annulaire (26) à20 l'intérieur du pneumatique et à la monter sur la deuxième pièce annulaire (24), puis à pousser l'ensemble formé par les deuxième et troisième pièces annulaires (24, 26) sur la première pièce annulaire jusqu'à encliquetage, les surfaces annulaires en regard des première et deuxième25 pièces (22, 24) ayant des formes conjuguées, par exemple sensiblement tronconiques, avec des moyens tels que des nervures (30) et des rainures (28) de formes conjuguées, ces surfaces annulaires coopérant entre elles pour assurer à la fois le serrage de la première pièce (22)30 sur la jante (10) et le positionnement axial et le blocage en position de la deuxième pièce annulaire (24) sur la première pièce (22).

2) Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que la troisième pièce annulaire (26) ayant un diamètre interne inférieur au diamètre externe de la deuxième pièce annulaire (24) à l'état libre, il consiste à resserrer la deuxième pièce annulaire (24) en rapprochant ses extrémités l'une de l'autre avant de monter la troisième pièce annulaire (26) sur la deuxième, autour de la jante (10).5

3) Procédé de démontage d'un dispositif de roulage à plat monté sur une roue par exécution du

procédé décrit en revendications 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il consiste à pousser sur la deuxième pièce annulaire (24) dans une direction opposée à la direction10 de poussée au montage, pour dégager de la première pièce annulaire (22) l'ensemble formé par les deuxième et

troisième pièces annulaires (24, 26), puis à resserrer sur elle-même la deuxième pièce annulaire (24), à dégager la troisième pièce annulaire (26) de la deuxième et à la15 sortir de la jante, puis à sortir successivement de la jante la deuxième et la première pièce annulaire (24, 22).

4) Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que pour le montage et le

démontage du dispositif de roulage à plat, le talon extérieur (14) du pneumatique est dégagé du rebord (12) de la jante, pour permettre l'introduction des trois pièces annulaires (22, 24, 26) à l'intérieur du pneumatique et leur disposition autour de la jante (10).25

5) Dispositif de roulage à plat pour véhicule automobile, susceptible d'être monté sur une roue ou

démonté par exécution du procédé décrit dans l'une des revendications précédentes et comprenant au moins une première et une deuxième pièces annulaires ouvertes (22,30 24) en matière relativement rigide et destinées à être montées l'un sur l'autre autour de la jante de la roue,

et une troisième pièce annulaire continue (26) sensiblement inextensible et destinée à être montée sur la deuxième pièce annulaire ouverte (24), caractérisé en35 ce que la surface périphérique externe de la deuxième pièce annulaire (24) est formée avec une gorge ou rainure circonférentielle (32) de réception de la troisième pièce annulaire (26), cette gorge ou rainure (32) étant à section transversale sensiblement en U.

6) Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que la surface périphérique radialement externe de la deuxième pièce annulaire (24) est sensiblement parallèle à l'axe de cette pièce.

7) Dispositif selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce que la troisième pièce annulaire (26)

est à section sensiblement rectangulaire.

8) Dispositif selon l'une des revendications 5

à 7, caractérisé en ce que la troisième pièce annulaire (26) comprend des éléments inextensibles tels que des spires de câblés (34), noyés dans une matière du type

caoutchouc.

9) Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que la troisième pièce annulaire (26)

comprend deux couches (60, 62) de caoutchouc de duretés différentes.20

10) Dispositif selon l'une des revendications

à 9, caractérisé en ce que la troisième pièce annulaire

(26) est réversible.

11) Dispositif selon l'une des revendications

à 10, caractérisé en ce que les surfaces en contact de la première pièce annulaire (22) et de la deuxième pièce annulaire (24) sont sensiblement tronconiques, avec un angle au sommet de l'ordre de 30 à 500.

12) Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que les surfaces en contact de la première et de la deuxième pièces annulaires (22, 24) sont formées, l'une avec au moins une rainure circonférentielle (28) et l'autre avec au moins une nervure circonférentielle (30) ayant des formes conjuguées et destinées à s'emboîter l'une dans l'autre,35 cette rainure (28) et cette nervure (30) ayant en section transversale une forme dissymétrique avec un côté extérieur oblique ou arrondi permettant de réduire les

efforts de montage et de démontage de ces deux pièces l'une sur l'autre.

13) Dispositif selon l'une des revendications

5 à 12, caractérisé en ce que la distance entre les extrémités (50) de la deuxième pièce annulaire (24) à l'état libre est au moins égale à la différence entre la dimension périphérique externe de cette pièce annulaire (24) à l'état libre et la dimension périphérique interne

de la troisième pièce annulaire (26).

14) Dispositif selon l'une des revendications

à 13, caractérisé en ce que la première et la deuxième pièces annulaires (22, 24) sont disposées angulairement l'une par rapport à l'autre de telle sorte que leurs15 ouvertures sont diamétralement opposées et que la valve de gonflage (46) montée sur la jante passe dans

l'ouverture de la première pièce annulaire (22).

15) Dispositif selon l'une des revendications

à 14, caractérisé en ce que la surface périphérique interne de la deuxième pièce (24) comporte une nervure ou saillie locale (52) destinée à être logée dans

l'ouverture de la première pièce annulaire (22) pour immobiliser en rotation la deuxième pièce annulaire (24) sur la première pièce annulaire (22).25

16) Dispositif selon l'une des revendications

à 15, caractérisé en ce qu'un flanc de la deuxième pièce annulaire (24) comprend un bossage annulaire (58)

en saillie, formant surface d'appui pour le démontage du dispositif.30

17) Dispositif selon l'une des revendications

16, caractérisé en ce que le fond de la gorge (32) formée dans la surface périphérique radialement externe

de la deuxième pièce annulaire (24) pour la réception de la troisième pièce annulaire (26) est ondulé.