<Desc/Clms Page number 1>
Procédé pour la fabrication de chaussures en cuir, telles que bottes de cuir, tiges de bottes en cuir, guêtres et @ socques, et chaussures fabriquées d'après ce procédé.
Les chaussures en cuir, par exemple les bottines ou sou- liers en cuir, les bottes en cuir, les socques et les guêtres sont établis ordinairement avec une doublure en coton ou en toile qui ne supplique pas d'une façon suffisamment lisse sur l'empeigne, ce qui nécessite encore l'emploi d'une doublure intermédiaire que l'on colle sur l'empeigne. Ce procédé de fabrication, qui est usité d*une façon générale, présente sou- vent des inconvénients considérables qui sont supprimés grâce à la présente invention.
Il est, en particulier pour les pieds sensibles, un grave inconvénient qui consiste en ce que la doublure reste humide, soit que l'humidité pénètre de l'extérieur, soit que le pied abandonne de l'humidité au tissu de coton. C'est alors comme on le sait, qu'on se plaint d'avoir les pieds froids, inconvénients qui se traduit fréquemment par des refroidisse- ments et des maladies.
<Desc/Clms Page number 2>
EMI2.1
Pour remédiera cet inconvénient, on r êS<.J.ement interca- lé une doublure fermée- d'un mince papier gomme ou d'un. mince tissu gommé, entre le cuir et la doublure cn étoffe, sans pour cela éviter le froid aux pieds.
Il y a encore un autre inconvénient,c'est que le tissu de coton ou de toile se recoquille sous l'action de l'humidité
EMI2.2
et forme des plis, ce qui provoque des é(orchures douloureuses du pied.
Ces inconvénients sont radicalement supprimes, si on em=.
EMI2.3
ploie comme doublure un tissu, de laine :=,^,scst,.ei7.<:ment qui contient un peu de graisse- et qui est CI: cJtÜl1B, de façon à pouvoir sadapter d'une façon bien lissk sur ]" 8L'lY'8Ïgne, mais aussi sur le pied sans former de plis, 1, iiuilj#iité extérieure ntest pas absorbée par un tissu de ce genre; contre, le sueur- du pied peut pénétrer dans les pores du tison.
Le tissu peut être fabrique, aussi. bien Sous le rapport de la chaine que sous celui de la trame, au moyen 3'un fil fin de laine, par exemple au moyen de ce qu'on est convenu d'appe- ler de la trame anglaise,. Un genre de fils pour tissus, que ce soit chaine ou trame, peut se composer un totalité ou en par-
EMI2.4
tie, de ne qu'on appelle le poil de chameau, c esv-,.-dire un mélange de laine et de poils, que l'on peut utiliser pour dames, sans rien ôter des bonnes qualité qui ont été énumérée:;.
A la place du fin fil de laine, on peut employer pour la
EMI2.5
chbdne ou pour la trame, soit en totali-l'",C, soit rn psrtie, un fil de coton, car alors la laine ou le poil de chameau est
EMI2.6
d'environ de deux à trois fois aussi lourd c;l1<" lc: fil de co- ton, en sorte que le tissu représente un =i1él#né;e laineux dans lequel la teneur en laine domine, rempljssc-nt encore bien le but de l'invention, quoique pas d'une façon aussi complète qu'une doublure de laine du genre indiqu6.
II est à remarquer que les tissus du genre indiqué ne sont
EMI2.7
en soi pas nouveaux, mais. qu'ils n'oni, pas été 8!J1p1oyés, jus- qu'à présent, pour préserver le pied du froid ou protéger le porteur contre les refroidissements.
<Desc/Clms Page number 3>
Le fil de trame anglaise que l'on utilise de préférence pour constituer la chaine, est traitée la plupart du temps dès le filage, par de l'huile qui, au lavage, ntest pas entière- ment éliminée. De même, lorsquon lave le tissu à l'aide d'un liquida dissolvant lhuile, 1 huile dont on se sert n'est pas complètement éliminée. Dans tous les cas, le tissu est fabri- que de telle façon que le liquide qui serait susceptible de pénétrer depuis 1'extérieur ne peut pas arriver jusqu'au pied de la personne. Par contre, l'humidité du pied, qui est chau- de, Peut traverser, sous forme de vapeur, les mailles du tissu
Le produit mi-fabrique est traité par des presses spécia- les pourvues de plateaux chauffés.
Il résulte de ce traitement que le tissu est bien à plat, reste élastique et que toute formation de plis est supprimée. En admettant même que ces procédés ne soient pas nouveaux par eux-mêmes, ils n'en ont pas moins leur importance pour permettre d'obtenir les avanta= ges énumérés, lorsqu'il est fait usage, comme doublure de chaussures, du tissu ainsi fabriqué.
Lorsqu'on emploie- cette doublure, il n'est pas besoin d'employer d'autre doublure, ce qui permet de réaliser une économie considérable. Il est un autre avantage secondaire, c'est que la doublure est beaucoup plus solide que les dou- blures de coton bu de toile qui ont été employées jusqu'à présent.
<Desc / Clms Page number 1>
A process for the manufacture of leather footwear, such as leather boots, leather boot uppers, gaiters and socks, and shoes made by this process.
Leather shoes, for example, leather ankle boots or shoes, leather boots, socks and gaiters are usually made with a cotton or canvas lining which does not lie sufficiently smooth on the skin. upper, which still requires the use of an intermediate lining that is glued to the upper. This manufacturing process, which is in general use, often has considerable drawbacks which are overcome by the present invention.
There is, especially for sensitive feet, a serious disadvantage that the lining remains wet, either moisture penetrates from the outside or the foot gives up moisture to the cotton fabric. It is then, as we know, that we complain of having cold feet, an inconvenience which frequently results in colds and illnesses.
<Desc / Clms Page number 2>
EMI2.1
To remedy this drawback, a closed liner is intercalated with a thin eraser paper or a. thin rubberized fabric, between the leather and the fabric lining, without avoiding the cold on the feet.
There is yet another disadvantage is that the cotton or canvas fabric shells under the action of moisture.
EMI2.2
and forms folds, which causes painful sores in the foot.
These disadvantages are radically removed, if one em =.
EMI2.3
folds as lining a fabric, of wool: =, ^, scst, .ei7. <: ment which contains a little fat- and which is CI: cJtÜl1B, so as to be able to adapt in a very smooth way on] "8L Not only on the foot, but also on the foot without forming folds, the outer surface is not absorbed by such tissue; on the other hand, sweat from the foot can penetrate the pores of the brand.
Fabric can be crafted, too. well As regards the warp than that of the weft, by means of a fine woolen thread, for example by means of what is commonly called English weft. One kind of fabric yarn, whether warp or weft, can be made up as a whole or in parts.
EMI2.4
tie, from what we call camel hair, c esv -, .- say a mixture of wool and hair, which can be used for ladies, without taking anything away from the good qualities that have been listed:;.
Instead of the fine woolen thread, you can use
EMI2.5
chbdne or for the weft, either in totali-l ', C or rn psrtie, a cotton thread, because then the wool or the camel hair is
EMI2.6
about two to three times as heavy c; l1 <"lc: cotton yarn, so that the fabric represents a woolly yarn in which the wool content dominates, still filling well the object of the invention, although not as completely as a woolen lining of the kind indicated.
It should be noted that the tissues of the type indicated are not
EMI2.7
in itself not new, but. that they have not been taken, so far, to preserve the foot from the cold or to protect the wearer against the cold.
<Desc / Clms Page number 3>
The English weft yarn, which is preferably used to constitute the warp, is treated most of the time from spinning with oil which, in washing, is not entirely removed. Likewise, when the fabric is washed with an oil dissolving liquid, any oil used is not completely removed. In any case, the fabric is made in such a way that the liquid which would be able to penetrate from the outside cannot reach the foot of the person. On the other hand, the humidity of the foot, which is hot, can pass through the mesh of the fabric in the form of steam.
The semi-finished product is processed by special presses fitted with heated trays.
The result of this treatment is that the fabric is flat, remains elastic and that any formation of folds is eliminated. Even admitting that these processes are not new in themselves, they are nonetheless important for obtaining the advantages listed, when the fabric is used as a lining for shoes. made.
When employing this liner, there is no need to employ any other liner, which results in considerable economy. Another secondary advantage is that the liner is much stronger than the cotton or canvas linings which have been employed heretofore.