BE376100A - - Google Patents

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BE376100A
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C10PETROLEUM, GAS OR COKE INDUSTRIES; TECHNICAL GASES CONTAINING CARBON MONOXIDE; FUELS; LUBRICANTS; PEAT
    • C10BDESTRUCTIVE DISTILLATION OF CARBONACEOUS MATERIALS FOR PRODUCTION OF GAS, COKE, TAR, OR SIMILAR MATERIALS
    • C10B27/00Arrangements for withdrawal of the distillation gases

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Description


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  Procédé d'extraction et d'amélioration des gaz de distillation produits dans la fabrication de semi-coke et de coke entier au moyen de combustibles de tous genres. 



   On sait que dans la distillation respectivement la carboni- sation de la houille, de la lignite, de la tourbe, du bois et d' autres combustibles analogues il se produit des gaz de distilla- tion respectivement de carbonisation qui sont utilisés éoonomi - quement pour l'extraction de sous-produits de grande valeur. 



  Alors que dans la distillation des combustibles mentionnés, dont les températures de distillation se trouvent, suivant le genre de combustible et des propriétés de celui-ci entre 4000 et 800 C, les gaz de distillation peuvent être extraite par leur simple aspiration, il se produit dans la carbonisation de ces combusti- bles en coke entier au-dessus de ces températures, soit vers 800  jusque 1200  C, des gaz de distillation qui ont moins de valeur par rapport aux gaz de distillation mentionnés en premier 

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 lieu, parce que ces gaz se décomposent en dépassant la limite de température d'environ 800  C et en venant en contact avec les parois chaudes des fours à coke. A ces températures les hydro - carbures sont décomposés en hydrocarbures inférieurs ou en car - bone avec élimination de l'hydrogène.

   C'est pour cette raison que la teneur des premiers gaz de distillation en sous-produits de grande valeur est notablement plus grande que celle du gaz de carbonisation. Le méthane et ses homologues sont contenus dans le gaz de distillation jusqu'à uns proportion de 75 %, tandis que le gaz de carbonisation n'en contient que jusque 40 %. Le goudron de distillation ou goudron vierge est plus ri- che en constituants précieux que le goudron de carbonisation. 



  Par opposition au goudron de carbonisation, le goudron de dis - tillation peut être utilisé pour l'extraction de benzines et d' huiles de goudron. De tels gaz décomposés donnent par conséquent un rendement notablement plus faible en sous-produits précieux que les gaz qui sont obtenus à l'état non décomposé. En consé - quence il se fait la nécessité de faire évacuer les gaz de dis- tillation produits dans la distillation de combustibles de tous genres, à partir de leur lieu de naissance hors de la charge de combustible de telle sorte qu'ils ne peuvent se décomposer en contact avec les parois chaudes du four. Pour atteindre ce but, il est avant tout indispensable de prendre des précautions pour que ces gaz de distillation passent autant que possible vers le milieu plus frais de la charge et que d'ici ils puissent s'échapper vers le haut.

   De cette circonstance on a déjà tenu compte en vue de la fabrication d'un semi-coke ou d'un coke entier en morceaux, solide et compact, afin d'empêcher qu'il se produise, par suite de gaz de distillation restant le cas éché - ant dans la charge de combustible, des tensions qui donnent nais- sance à la formation d'espaces creux et de poches. Pour éviter cet inconvénient on a donc, en disposant des canaux d'évacuation de gaz dans la charge de combustible, donné là possibilité aux 

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 gaz de distillation de s'échapper librement de la charge de combustible. 



   Le but de la présente invention est de montrer le chemin comment, par une disposition appropriée de ces canaux d'évacua- tion de gaz et par une commande adéquate du chauffage de fours à coke ou de carbonisation, respectivement par une amélioration des gaz de distillation obtenus, on peut créer la possibilité d'exercer une influence favorable sur le rendement de ces gaz en sous-produits précieux, sans toutefois négliger ou mettre en danger la réalisation du but   principal   respectivement de la distillation ou de la carbonisation, à savoir l'obtention d'un semi-coke ou d'un coke entier en morceaux, solide et compact. 



   Dans cet ordre d'idées les canaux d'évacuation des gaz dans la charge de combustible dans le processus de distillation ou de carbonisation continu ou intermittent, abstraction faite de ce que le combustible a été préalablement comprimé ou non, sont toujours disposés de telle sorte que les gaz de distilla- tion, sans venir en contact avec les parois chaudes du four, sont conduits des zones en réaction vers les endroits plus frais au milieu de la charge et d'ici évacués hors de celle-ci. 



  Le genre et la construction de ces canaux d'évacuation des gaz peuvent être choisis à volonté. Dans la charge comprimée ils peuvent être formés comme des canaux creux qui, dans cette dis- position sont aussi remplis avec une matière de remplissage, telle que de petits morceaux de houille ou du menu de coke, des déchets de coke et autres analogues, qui même à de hautes tem - pératures ne subit pas de concrétion et permet ainsi aux gaz de distillation de passer librement dans les dits canaux. L'intro- duction de ce remplissage empêche les canaux creux d'être bou - chés par les combustibles désagrégés.

   Dans la charge non compri- mée ces canaux d'évacuation des gaz peuvent être établis en y introduisant des tubes remplis avec la dite matière de remplis - sage, ces tubes étant alors susceptibles d'être retirés de la 

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 charge de telle sorte que la matière de remplissage reste dans la charge. Par voie de conséquence une caractéristique de 1' invention consiste en ce que, par une configuration et une dis- position appropriées des canaux d'évacuation des gaz, les gaz de distillation et de carbonisation produits sont amenés des parois chaudes vers le milieu plus frais de la masse de combus- tible afin de les protéger contre la décomposition. 



   Une autre caractéristique de l'invention consiste à aspirer séparément les gaz de distillation et de carbonisation en tenant compte des limites de température dans lesquelles ils sont for - més. Ceci peut être effectua de   différentes     façons.   Ou bien, le chauffage extérieur de la charge est tout d'abord réglé de telle sorte que la limite de distillation qui, comme mentionné déjà, se trouve entre 400  et 8000 C. suivant la nature du combustible et ses propriétés, n'est dépassée à aucun endroit de la charge. 



  Les gaz de distillation précieux ainsi dégagés sont ensuite aspirés par une conduite.tubulaire spéciale destinée uniquement à cet usage. Lorsque la distillation est terminée, la tempéra - ture du chauffage est élevée de telle sorte que la transforma - tion du coke de distillation ou semi-coke en coke entier peut avoir lieu. Comme dans cette opération,il y aura des températu- res d'environ 8000 à 1200  C. et que par conséquent la tempéra- ture de décomposition des gaz de distillation sera dépassée, les gaz dégagés alors se décomposeront en partie en contact avec les parois du four, ce qui réduira la valeur des gaz obtenus comme mentionné déjà. La conduite servant à évacuer les gaz de distil- lation sera donc fermée maintenant et les gaz dégagés seront aspirés séparément par une conduite spéciale.

   De cette façon on réalise de la façon la plus simple une séparation des gaz de distillation et des gaz de carbonisation, ces derniers étant la plupart du temps ramenés au four comme gaz de chauffage après l'extraction des sous-produita. 



   Par suite de la mauvaise conductibilité des combustibles 

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 il se produit toutefois encore après le renversement du chauf - fage sur la température de carbonisation, des gaz de distillation précieux à l'intérieur de la charge, attendu qu'ici il y a enco- re des températures au-dessous de 8000 C., tandis que les cou- ches de combustible extérieures voisines des parois chaudes du four ont déjà des températures qui se trouvent au-dessus de cette température de décomposition. Afin d'extraire encore ces gaz de distillation autant que possible jusqu'à la dernière tra- ce, on peut faire usage d'une hotte d'évacuation de gaz qui, dans le travail intermittent, est placée sur la surface supé - rieure de la charge.

   A l'aide de cette hotte d'évacuation, il est donc possible d'aspirer les gaz de distillation remontant du milieu plus frais de la charge à l'état non décomposé et par conséquent plus précieux, encore séparément même après que la température des parois du four a déjà dépassé la température de décomposition des gaz. Les gaz moins précieux qui remonteraient en même temps le long des parois chaudes du four en quantités relativement faibles, sont aspirés en même temps séparément. Ce n'est qu'après que le milieu de la charge a également atteint la température de décomposition qu'on ferme la conduite d'aspi- ration des gaz précieux, les gaz moins précieux étant alors as- pirés seuls jusqu'à la fin de la carbonisation de la charge. 



   Pour la réalisation de ce procédé, il est indispensable de prendre, conformément à cette invention, différentes précautions suivant qu'il s'agit de l'application du procédé dans des fours à coke avec enfournement d'un gâteau de charbon comprimé ou avec une charge de combustible enfournée librement. Toutefois les deux applications ont en commun la disposition d'une hotte d' évacuation de gaz susceptible de monter et de descendre et re- couvrant la surface supérieuro de la charge, cette hotte étant raccordée à la conduite pour l'aspiration des gaz précieux. 



  Pour l'évacuation libre et rapide des gaz de distillation pré - cieux dégagés à l'intérieur de la charge on prévoit dans la 

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 charge des canaux verticaux ou inclinés qui peuvent aussi com- muniquer entre eux par exemple par des canaux horizontaux ou par des couches de coke intercalées dans la charge.

   Alors que dans les gâteaux de houille comprimés les canaux d'évacua- tion des gaz sont formés en comprimant le combustible autour des tubes qui sont ensuite retirés de la masse comprimée de façon à laisser derrière eux des cheminées ou canaux libres, on introduit dans le cas de houille enfournée librement dans celle-ci des tubes remplis de coke ou d'autres matières analo- gues qui, après la fin du remplissage de la chambre de carbo- nisation, sont retirés de la charge de telle sorte que leur remplissage de coke formant le canal d'évacuation voulu, reste à l'intérieur de la charge. On sait que le coke fini ne subit plus de concrétion même à des températures élevées, de sorte que le libre échappement des gaz de distillation ou de carbo- nisation est assuré par ces canaux.

   Il va de soi que les ca - naux formés dans le gâteau comprimé peuvent aussi être remplis de coke ou d'autres matières analogues de la façon décrite, ce qui évite le danger du bouchage des canaux par le combustible désagrégé. Dans le gâteau comprimé les canaux d'évacuation peuvent aussi être mis en communication entre eux par des ca- naux horizontaux ou par des couches de coke horizontales in - tercalées dans la charge, ce qui permet d'obtenir aussi une bonne évacuation des gaz dégagés dans les zones extérieures du gâteau de houille vers le milieu de celui-ci. Les canaux hori- zontaux peuvent aussi être formés en introduisant dans la charge des barres rondes qui en sont de nouveau retirées à la fin de la compression.

   Au lieu des canaux de communication ho- rizontaux on peut aussi former des canaux inclinés dirigée de l'extérieur vers l'intérieur et le haut, de telle sorte que ces canaux sont en communication directe ou indirecte avec les canaux principaux verticaux ou inclinés de façon à permettre aux gaz dégagés dans les zones extérieures du gâteau comprimé 

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 de passer librement et le plus rapidement possible dans les canaux principaux, d'où ils sont aspirés au moyen de la hotte d'évacuation qui recouvre la charge pour être amenés à l'en - droit d'utilisation. 



   Pour l'évacuation des gaz dégagés dans les zones exté - rieures de la charge et qui, en atteignant la limite de tem - pérature d'environ 8000 C., sont les premiers exposés au dan- ger de décomposition parce qu'ils sont les premiers exposés à l'action de la chaleur des parois chaudes, il est indispensa- ble de prendre différentes précautions, suivant que la charge du four est amenée dans la chambre de carbonisation sous forme de gâteau comprimé ou qu'elle est enfournée librement. 



   Lorsqu'il s'agit de l'emploi d'un gâteau comprimé, il suffit pour 1'évacuation des gaz de valeur inférieure de pré- voir au plafond de la chambre de carbonisation une évacuation de gaz ordinaire, attendu qu'entre la surface du gâteau com - primé et la paroi du four il y a une étroite fente, par la - quelle les gaz peuvent remonter. Pour faciliter l'ascension des gaz on peut former sur les faces latérales du gâteau de houille des cheminées verticales en forme de rigoles, ce qui provoque en même temps un   chauffage   plus rapide du gâteau de houille, l'action de la chaleur étant accélérée et améliorée par suite de la surface agrandie du gâteau de houille.

   Afin de mieux utiliser l'espace du four on peut introduire de la houille sèche et en morceaux dans la fente entre les faces latérales du gâteau de houille et les parois du four, ainsi que dans l'espace libre entre les faces frontales antérieures et postérieures du gâteau de houille et les portes du four. On obtient ainsi l'agrandissement de la charge au plus haut degré, attendu que le gâteau de houille comprimé contient déjà à peu près 20 - 25   %   plus de houille que le même volume de houille en vrac.

   Si cette houille introduite librement gênait d'une façon appréciable l'ascension des gaz aux parois du four, on 

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 pourrait remplacer cette houille par du coke, par exemple des déchets de coke, pour remplir l'espace autour du gâteau de houille, ou bien y remédier de la façon décrite dans l'alinéa suivant et se rapportant aux fours à coke avec charge de combus - tible introduite librement. 



   Dans les fours à coke avec combustible remplissant libre - ment la chambre de carbonisation la fente entre les parois du four et la surface de la charge fait défaut. L'ascension des gaz moins précieux qui se dégagent ici, est donc notablement gênée. Cet inconvénient peut être supprimé par le fait que contre les parois latérales de la chambre de carbonisation, avant ou pendant l'introduction de la charge, on place des tubes verti- oaux de section ronde ou mieux de section carrée ou en trapèze, ces tubes-étant remplis de coke ou d'autres matières analogues et retirés à la fin de l'enfournement de la charge de.telle sorte que leur remplissage de coke formant chaque fois une che- minée verticale latérale, reste à l'intérieur de la charge. 



  Ces cheminées latérales peuvent aussi être mises en communica- tion entre elles par des couches de coke horizontales. Les gaz moins précieux qui remontent par ces canaux remplis de coke sont aspirés de la façon usuelle au plafond de la chambre de carbonisation. Au lieu de ces cheminées latérales ou conjoin - tement avec elles la disposition d'évacuation des gaz peut être telle que dans les parois latérales du four il existe des ca - naux verticaux qui communiquent avec l'intérieur de la chambre de carbonisation par de courts canaux secondaires dirigés obli- quement vers le bas. Les gaz du four peuvent remonter des zones extérieures de la charge dans les cheminées verticales des pa - rois latérales pour être aspirés dans ces cheminées.

   Par suite de la disposition inclinée des canaux secondaires, on évite que des parties de la charge puissent arriver dans les canaux des parois latérales. Ces derniers canaux peuvent communiquer entre eux et ils possèdent un oanal horizontal commun s'étendant sur 

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 la sole de la chambre du four et muni à la face extérieure du four d'ouvertures permettant d'enlever les particules de combus- tibles qui malgré tout seraient arrivées dans les canaux verti- caux des parois latérales du four. 



   Le nouveau procédé permet d'obtenir de la façon tant dési- rée un élargissement, respectivement un dimensionnement écono - miquement plus favorable de la chambre de carbonisation. On sait que jusqu'à présent on ne pouvait donner aux chambres du four qu'une largeur allant à environ 0,50 mètre, sinon une distilla- tion respectivement une carbonisation favorable de la charge dans le temps le plus favorable à cet effet était   impossible.   



  Afin de pouvoir travailler économiquement on était par consé - quent forcé de donner à la chambre de carbonisation une hauteur aussi grande que le permettaient les conditions de solidité du gâteau comprimé. Mais malgré cela il n'y avait pas moyen d' éviter l'écroulement du gâteau comprimé lors de son introduc - tion dans le four en dépit de la grande addition d'eau qu'il contenait. Même dans le cas de houille introduite librement dans le four on était lié par ces dimensions, attendu qu'ici égale - ment la largeur de 50 cm. de la chambre du four ne pouvait être dépassée. Les réparations de telles chambres de carbonisa- tion étaient   f réquentes   et coûteuses.

   Par suite de l'aspiration séparée des gaz précieux dégagés à l'intérieur de la charge et des gaz moins précieux remontant le long des parois du four il devient possible d'agrandir notablement la largeur du four, ce qui supprime les inconvénients mentionnés plus haut. Or un élar- gissement de la chambre de carbonisation permet à son tour la disposition d'un chauffage additionnel à l'intérieur de la chambre du four. La réalisation pratique de ce chauffage comme tel peut être absolument quelconque. Elle peut comporter un ou plusieurs éléments de chauffage en forme de poutre ou de paroi en argile, traversée par des canaux de chauffage raccordés à la source de chauffage. La hauteur de cette paroi de chauffage 

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 peut être moindre que la hauteur de la chambre de carbonisation de façon à pouvoir être recouverte par le combustible.

   Toutefois elle peut aussi remonter jusqu'au plafond de la chambre. Elle peut en outre être fixée à demeure sur le fond de la chambre ou être déplaçable, par exemple susceptible d'être introduiteet retirée sur chariot. De plus elle peut être faite d'une seule partie ou de deux ou de plusieurs parties, afin de pouvoir l' enlever plus facilement de la chambre de carbonisation en vue des réparations. Les gâteaux comprimés respectivement la plaque de repoussement de la machine de chargement sont adaptés à la nouvelle section du four, respectivement ils sont munis d'un évidement correspondant à la paroi de chauffage disposée à l' intérieur du four.

   Au lieu d'un seul gâteau comprimé avec espace creux évidé dans sa matière pour le pont de chauffage, on peut aussi pousser dans la chambre de carbonisation un gâteau compri- mé de genre normal de chaque côté de la paroi de chauffage. L' espace libre au-dessus du pont de chauffage entre les deux gâ - teaux comprimés est alors rempli de houille séchée en morceaux respectivement de morceaux de coke dans le cas où la paroi de chauffage est plus basse que le gâteau de houille. Il en est de même le cas échéant de l'espace libre entre les parois du four respectivement, les portes de la chambre de carbonisation et le gâteau comprimé. Evidemment on peut ici également disposer des canaux principaux et seoondaires verticaux et obliques à l'inté- rieur du gâteau de houille, et ce suivant une disposition appro- priée. 



   De la paroi ou du pont de chauffage mentionné la chaleur remonte et chauffe l'intérieur de la charge, de sorte qu'on obtient ainsi une réduction notable de la durée de carbonisa - tion de la charge en dépit de l'élargissement de la chambre de carbonisation. Comme mentionné déjà la hauteur de la paroi ou du pont de chauffage peut être quelconque, de préférence on donne une faible hauteur à cette paroi ou pont par rapport à la 

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 hauteur de la chambre de carbonisation, pour qu'au-dessus de cet élément de chauffage il y ait une quantité suffisante de matière de charge pour absorber la chaleur de chauffage.

   Mais il faut toujours avoir grand soin d'empêcher que les gaz de chauffage de la source de chauffage, qu'il s'agisse du chauffa- ge des parois latérales du four ou de celui de l'élément de chauf- fage additionnel disposé à l'intérieur de la chambre du four, ne viennent en contact avec les gaz de distillation ou de carbo- nisation dégagés. La chaleur des gaz'de chauffage sera toujours transmise indirectement et jamais directement à la charge du four. 



   L'utilisation du menu de coke respectivement des escarbil - les de coke qui représentaient jusqu'à présent un déchet diffi- cilement ou pas du tout utilisable, signifie un progrès économi- que notable en ce sens que de cette façon il est possible de transformer ce déchet en coke de grande valeur utilisable norma- lement.

   Comme les gaz précieux sortant du gâteau de houille res- pectivement de la charge introduite librement dans les chambres de carbonisation, sont aspirés à travers des canaux ou des cou- ches formas d'escarbilles de ooko, une partie   des   éléments cons- titutifs bitumineux contenus dans ces gaz se dépose en effet sur les escarbilles de coke, sinon sur les particules de celles- ci qui se trouvent directement contre les parois de la chambre de carbonisation, tout de même sur les particules voisines des escarbilles de coke qui se trouvent entre la paroi de la chambre de carbonisation et le gâteau de houille. Cette partie des es - carbilles de coke, par suite du dépôt des éléments constitutifs bitumineux des gaz de distillation, est transformée la première dans le chauffage ultérieur en coke marchand de grande valeur. 



  La partie marginale des escarbilles de coke, sur laquelle les éléments constitutifs bitumineux des gaz de distillation ne sont pas ou très peu précipités, est employée dans la charge suivante de la chambre du four comme partie centrale et transformée alors 

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 aussi en coke de valeur, de sorte que de cette façon la totalité des escarbilles de coke introduites dans le four à coke est transformée en coke marchand de pleine valeur. L'introduction des escarbilles de coke dans les fours à coke peut être effec - tuée soit en même temps que l'introduction de la charge de com- bustible, soit plus tard à une température appropriée plus éle - vée.

   Suivant la qualité du combustible à carboniser introduit dans le four, les bitumineux déposés sur les escarbilles de coke seront le cas échéant insuffisants pour transformer ces escar - billes en coke de pleine valeur. Dans ce cas il est avantageux de mélanger aux escarbilles de coke des additions appropriées, par exemple de la poix, afin de remplacer ainsi les bitumineux non existants respectivement insuffisants. 



   Au lieu des escarbilles de coke avec ou sans addition de poix, il est avantageux aussi d'employer d'autres matières appropriées, par exemple du menu de charbon respectivement du charbon gailleteux, pour remplir les espaces creux de la char- ge. Dans ce cas on obtient aussi une évacuation libre des gaz de distillation, attendu que le menu de charbon ne subit pas de concrétion, mais qu'au contraire entre les différents petits morceaux de charbon ou do coke il se forme des espaces inter - médiaires, dans lesquels peuvent remonter les gaz de distilla- tion. Suivant le genre du combustible à carboniser introduit dans le four à coke, on peut aussi faire usage pour remplir les espaces creux mentionnés de la charge, de charbon à flamme ou à gaz.

   Dans le cas.de chambres de carbonisation élargies, dans   lesquelles   ont monté un chauffage additionnel, qui remonte non pas jusqu'au plafond de la chambre mais seulement jusqu'à mi- hauteur de la ohambre du four, on remplira toujours l'espace au-dessus de cette paroi de chauffage d'escarbilles de coke avec ou sans addition de poix ou de menu de charbon, afin d' obtenir une meilleure utilisation de l'espace et une meilleure répartition de la chaleur. 

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   Dans le procédé continu pour la fabrication de semi-coke ou de coke entier, dans lequel la charge voyage lentement à tra - vers un four à cuve, à galerie ou autre analogue, il se forme, comme il est bien connu, par suite de l'effet de la chaleur du chauffage, une zone de carbonisation ou soudure de carbonisation, qui reste invariablement dans la même position en dépit de ce que le combustible voyage à travers le four. Dans cette dispo - sition il est également possible d'effectuer d'une façon conti- nue l'aspiration des gaz de distillation de grande valeur et des gaz de carbonisation en partie décomposés, et cela en aspi- rant séparément les gaz de distillation de grande valeur déga - gés au-dessus de la soudure de carbonisation, et les gaz de carbonisation de valeur moindre dégagés au-dessous de cette soudure.

   Alors que les gaz de distillation servent de nouveau en ordre principal à l'obtention des sous-produits, les gaz de carbonisation en partie décomposés et de valeur moindre seront utilisés la plupart du temps, après avoir été débarrassés de leurs sous-produits, pour le chauffage des chambres de carbonisa- tion. 



   Les gaz de distillation de grande valeur et les gaz de car- bonisation de valeur moindre recueillis ainsi séparément peu - vent encore être soumis à une amélioration spéciale afin d' assurer un rendement aussi élevé que possible en sous-produits précieux. Ici l'amélioration peut aussi avoir lieu de telle sorte que le rendement en éléments constitutifs voulus bien déterminés, par exemple en benzol, devient un maximum, puisqu'on sait que lors de l'élévation de la température du four à coke à environ 1200  - 1400  C. le rendement en benzol augmente, tandis que le rendement en goudron diminue. Le réglage s'effectue ici la plupart du temps pour des raisons économiques, afin d'influ - encer favorablement le rapport de tout le procédé, par exemple suivant le prix marchand.

   Ainsi par exemple on peut faire passer les gaz de distillation obtenus à travers une couche de coke 

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 incandescent, dans laquelle on introduit de la vapeur d' eau. 



  Dans cette disposition la couche de coke incandescent peut se trouver dans un tube traversant tout le four, servant de canal d'évacuation des gaz et muni de fentes de passage, le défourne- ment de ce tube pouvant être effectué soit en même temps que celui du produit fini, soit séparément de celui-ci. La vapeur d'eau est décomposée ici en hydrogène et en oxygène atomique, l'hydrogène particulièrement actif à l'état naissant agissant de façon hydratante sur les gaz hydrogénés et l'azote, tandis que l'oxygène produit forme avec le carbone présent de l'oxyde de carbone gazeux qui se mélange avec les gaz de distillation. 



  La décomposition de la vapeur d'eau s'effectue suivant l'équa - tion suivante : 
C + H2 0 = -H-v-H- + co coke ou charbon vapeur d'eau hydrogène atomique oxyde de carbone Comme ici également il est possible, soit de munir le coke in- candescent d'une addition de goudron, soit de charger la vapeur d'eau introduite de vapeurs de goudron qui sont absorbées par les gaz de distillation qui traversent le coke, on obtient ainsi encore une autre amélioration de ces gaz, respectivement une autre élévation du rendement de ces gaz en sous-produits précieux, en même temps que par suite de l'emploi de goudron de déchet ou d'autres matières de déchet de l'industrie du coke, on réalise une utilisation économique de ces matières de déchet sans valeur.

   Au lieu d'amener les gaz de distillation obtenus directement à l'hydratation, on peut aussi les charger préala - blement de vapeurs de goudron et les porter dans un chauffage à une température plus élevée, avant que s'effectue l'hydrata - tion dans l'atmosphère d'hydrogène et d'oxyde de carbone men - tionnée. Comme la colonne de coke incandescent destinée à être traversée par les gaz de distillation prend sa chaleur au coke fini qui l'entoure, une partie de cette chaleur, autrement perdue inutilement, est utilisée économiquement. 

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   Il est en outre possible aussi, en introduisant de la va - peur d'eau qui peut aussi être chargée de vapeurs de goudron, de produire directement dans la charge du four une hydratation des gaz de carbonisation dégagés et de ce fait une amélioration de ces gaz. La vapeur d'eau peut alors être insufflée soit seule, soit en combinaison avec un agent de chauffage. Comme agent de chauffage on se servira de préférence des gaz de carbonisation de moindre valeur dégagés, après les avoir débarrassés de leurs sous-produits. 



   Dans le procédé intermittent il est également possible d' améliorer largement les gaz de carbonisation dégagés et à éva - cuer en les tempérant et en les hydratant convenablement. Mais ici la vapeur d'eau n'est pas introduite directement dans le combustible à carboniser, mais elle y est introduite indirecte - ment de telle sorte qu'une influence nuisible de la vapeur d'eau sur la cokéfaction devient   impossible.   Pour réaliser ce but on forme dans la charge de combustible à des endroits appropriés et d'une façon voulue quelconque des canaux creux, qui peuvent être remplis de coke, de semi-coke ou de charbon d'un grain vou - lu quelconque et servent à amener de la vapeur d'eau surchauffée et saturée. Toutefois l'arrivée de la vapeur dans oes canaux n'a lieu qu'après que la zone de carbonisation complète a dépassé les dits canaux.

   La vapeur d'eau ne peut donc plus arriver à la charge non carbonisée du four, attendu qu'elle est amenée au com- bustible déjà complètement carbonisé. 



   La disposition des espaces creux, respectivement des canaux remplis de coke ou de charbon, servant à amener la vapeur d'eau, est en principe choisie d'une façon voulue quelconque, mais les endroits respectifs de la charge sont à choisir de telle sorte qu'ils sont atteints et dépassés aussi rapidement que possible par les zones de carbonisation complète partant des sources de chauffage, puisque ce n'est qu'alors, comme mentionné déjà, que l'arrivée de la vapeur d'eau peut avoir lieu.

   Des endroits spé - 

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 cialement appropriés pour la disposition de ces canaux sont donc les c8tés longitudinaux des chambres de carbonisation des fours à coke, parce que la carbonisation commence ici aux parois chaudes de ces chambres et atteint le plus rapidement possible les canaux d'arrivée de vapeur d'eau disposés dans le voisinage immédiat de ces parois. Pour l'évacuation des gaz de distillation on dispose de préférence des canaux analogues séparés de la façon connue à l'intérieur, donc au milieu de la charge du four, de sorte que les gaz de carbonisation et les gaz provenant de la décomposition de la vapeur d'eau traver - sent la charge du four, par opposition aux procédés connus, dans la m8me direction que la zone de carbonisation progressan- te.

   De cette façon on évite en même temps et autant que possi- ble que les gaz de distillation viennent en contact avec les parois chaudes de la chambre, au contact desquelles   ils pour -   raient se décomposer. Mais alors les gaz sont filtrés lors de leur passage à travers les couches non encore gazéifiées, les éléments constitutifs bitumineux contenus dans les gaz étant déposés sur le charbon plus froid non encore gazéifié. Mais du fait que les couches de combustible plus froides sont enri - chies en bitume, on obtient un meilleur coke et en marne tempo l'extraction des sous-produits des gaz de distillation est favorablement influencée. Le rendement, par exemple en benzol, benzine etc. monte ici approximativement au double du rende - ment normal. 



   Les canaux creux servant à amener la vapeur d'eau, respec- tivement à aspirer les gaz de distillation et qui, comme men - tiennes déjà peuvent aussi être remplis de coke, semi-coke, morceaux de charbon, escarbilles de coke et autres analogues, peuvent être disposés de la même façon et suivant un genre voulu dans les fours à cuve ainsi que dans les fours dont les chambres de carbonisation sont chargées de gâteaux de combusti- ble comprimés. Les canaux eux-mêmes peuvent être verticaux, 

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 horizontaux, inclinés obliquement ou dirigés de toute autre fa- çon et aussi combinés entre eux, de façon à   communiquer   directe- ment ou indirectement l'un avec l'autre.

   Au lieu de vapeur sur- chauffée on peut aussi introduire dans les canaux de la vapeur saturée ou même de l'eau, respectivement l'insuffler sous forme de brouillard ou l'injecter. Mais dans tous les cas l'arrivée a lieu de telle sorte que seul le combustible incandescent complè- tement carbonisé vient en contact avec la vapeur d'eau. 



   Il y a aussi possibilité de combiner les canaux pour l'in - troduction de la vapeur d'eau avec ceux qui servent à aspirer les gaz de distillation. Les canaux combinés disposés dans ce cas au milieu de la charge reçoivent alors de préférence un chauffage à résistance électrique du même genre que celui qu'on emploie déjà dans la production de chaux azotée pour le chauffa- ge de la masse d'azotage dans les éléments intérieurs.

   Grâce à ce chauffage la colonne de coke, dans laquelle est noyée la résistance de chauffage, est tout d'abord portée à la tempéra - ture minimum, à laquelle la vapeur d'eau amenée réagit avec la dite colonne en formant de l'hydrogène atomique et de l'oxygène, puisque,   connue   l'expérience l'a montré, la température au milieu de la chambre du four, par suite de la mauvaise conductibilité du charbon, ne s'élève sensiblement que vers la fin de la car - bonisation. Entre la colonne de coke et la charge du four on peut disposer dans ce cas un espace creux annulaire, à travers lequel s'effectue l'évacuation des gaz de distillation. Mais cet espace d'évacuation des gaz peut aussi être supprimé, de sorte qu'alors la charge du four est en contact direct avec 'la colonne de coke.

   L'évacuation des gaz s'effectue dans ce cas à travers la colonne de coke. 



   Si, pour obtenir une meilleure hydratation des hydrocarbu- res et de l'azote contenus dans les gaz de distillation par l' hydrogène atomique, il faut une température plus élevée que celle qui existe dans le four à coke, on peut   procéder à.   un chauffage 

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 plus fort du mélange gazeux.   Ceci s'effectue   de préférence par le fait que les gaz, dès leur sortie do la ohambro du four, sont con- duits à travers une chambre intermédiaire chauffée de l'extérieur, faisant corps avec le four et dans'laquelle les gaz passent au- dessus de coke incandescent, dans lequel est également insufflée de la vapeur d'eau pour l'hydratation en question.

   Comme la tempé - rature de cette chambre intermédiaire peut au besoin être supérieu- re à la température des gaz de distillation s'échappant des cham - bres du four on fait de préférence passer les gaz de chauffage ser- vant à chauffer la chambre du four, d'abord par les espaces de   chauf:   fage de la chambre intermédiaire, où ils cèdent une partie de leur chaleur pour être ensuite amenés aux chambres de chauffage du four à coke pour chauffer la charge de celui-ci. De cette façon la chaleur de ces gaz de chauffage est utilisée d'une manière particu- lièrement favorable au point de vue économique. 



   L'amélioration des gaz de distillation peut, comme mentionné déjà, être amenée dans des voies tout à fait déterminées, respec- tivement elle peut être influencée d'une façon bien déterminée. 



  Si par exemple il s'agit d'obtenir un rendement particulièrement favorable en ammoniaque, il sera préférable d'introduire, lors de l'hydratation du combustible par insufflation de vapeur d'eau, en même temps de l'azote, le cas échéant à l'état pur ou   à   l'état non épuré, et ce additionnellement de l'extérieur en quantités voulues correspondant au degré voulu du rendement en ammoniaque. 



  Pour la production de l'ammoniaque, l'hydrogène atomique formé conformément à cette invention, au moyen de vapeur d'eau et de coke incandescent, est employé pour combiner l'azote gazeux suivant l'équation suivante : 
N + 3H = NH3 azote hydrogène atomique ammoniaque 
La production de l'hydrogène peut s'effectuer dans le four à coke lui-même ou après la vidange du four dans une chambre spéciale. 



  La combinaison de l'azote avec l'hydrogène atomique pour la forma - 

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 tion de l'ammoniaque peut également s'effectuer dans le four même ou à l'extérieur de celui-ci de la façon décrite. Il est alors possible aussi d'utiliser la chaleur du produit fini di - rectement de la façon caractérisée, en chauffant d'abord un vé- hicule de chaleur séparé, duquel s'effectue le passage de la cha- leur pour la production de l'hydrogène. Comme véhicule de chaleur on peut se servir d'une matière de moindre valeur, par exemple de coke de moindre valeur, d'escarbilles de coke et autres analo- gues. Cette matière de valeur moindre est de cette façon trans - formée de nouveau en coke de grande valeur et peut être défournée en même temps que le produit fini ou séparément.

   La condensation de l'ammoniaque formé d'hydrogène atomique et d'azote peut s'ef - fectuer par exemple de la façon suivante : 
Après que les gaz de distillation ont traversé l'atmosphère d'hydrogène et d'oxyde de carbone et que l'azote du gaz de dis - tillation, respectivement l'azote introduite additionnellement a été en partie combiné avec l'hydrogène pour former de   l'ammo -   niaque, ces gaz de distillation sant conduits à travers un bac contenant de l'eau et dans lequel l'eau de goudron est séparée. 



  Dans ce bac d'eau les gaz de distillation sont refroidis une pre- mière fois par contact, puis conduits à travers, un autre bac ou condenseur qui peut être muni de crépines, de pulvérisateurs et d'autres dispositifs analogues et dans lequel est retenu l'ammo - niaque, les gaz subissant ici un second refroidissement pour être ensuite amenés à l'endroit d'extraction des autres sous-produits. 



  L'eau ammoniacale est évacuée pour être travaillée ou traitée ultérieurement. L'eau nécessaire pour la condensation de   l'ammo -   niaque peut être amenée périodiquement ou continuellement. 



   Le coke fini qui quitte finalement le four a une teneur en chaleur beaucoup moindre que celui qui est produit par les procé- dés de carbonisation normaux, de sorte que la différence de tempé- rature entre ce coke et l'atmosphère extérieure est moindre et que de ce fait le crevassement et la détérioration de structura 

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 du produit fini sont réduits dans une large mesure. Afin d'uti- liser encore davantage la chaleur du produit fini on peut trans- férer celui-ci, avant qu'il soit soumis de la façon connue à une extinction humide ou sèche, dans une chambre spéciale, dans laquelle sont disposées des conduites tubulaires pour un échange de chaleur utile, ces conduites tubulaires pouvant être remplies d'un fluide à chauffer.

   Après que la chaleur est soustraite au produit fini dans la plus grande mesure possible, le coke peut être enlevé de la chambre de récupération de chaleur et soumis à l'extinction humide ou sèche normale, les derniers restes de chaleur pouvant alors encore être utilisés pour sécher de la façon connue la charge du four. 



   Au dessin annexé sont représentées quelques dispositions qui servent à aspirer ensemble ou séparément les gaz de distil - lation ou de carbonisation précieux et de valeur moindre. 



   Comma on le voit à la fig.1, la chiffre 1 indique une cham- bre de carbonisation qui est séparée par les cloisons 2 des chambres de chauffage 3. Le gâteau de charbon comprimé 4 intro- duit de la façon usuelle dans la chambre de carbonisation, est complètement recouvert à la surface supérieure par une hotte d' aspiration de gaz 5 qui est susceptible d'être remontée et abaissée au moyen de plusieurs tuyaux d'aspiration de gaz 6 tra- versant verticalement le plafond 8 du four. A cet effet chaque tuyau d'aspiration 6 se termine par une tige filetée 7 qui le ferme et qui, dans l'exemple représenté, est actionnée à la main au moyen d'un volant à main 11.

   Le dispositif de levage est sus- pendu à un bâti de support 12 disposé sur le toit du four à coke et dans la traverse duquel peut se déplacer axialement sans pouvoir tourner une contre-tige filetée 13 munie d'une par- tie de guidage carrée. Le moyeu prolongé des deux côtés du vo - lant à main 11 est muni de filets de vis gauche et droit. Les dispositifs de levage des tuyaux d'aspiration 6 correspondant à une hotte d'évacuation de gaz sont reliés mécaniquement entre 

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 eux, de sorte que lors de la commande du volant 11 on obtient en même temps le soulèvement et l'abaissement des autres tuyaux d'aspiration de gaz d'une chambre du four et par conséquent un soulèvement et un   abaissement   uniformes de la hotte d'évacuation de gaz 5.

   Les tuyaux d'aspiration de gaz 6 se trouvent dans des tuyaux d'enveloppe 16 qui sont montés d'une façon étanche dans le plafond de la chambre et communiquent par des tuyaux laté - raux 17 avec les tuyaux collecteurs 18. Les gaz de distillation précieux aspirés à travers la hotte vers le haut passent des tuyaux d'aspiration 6 par des coulisses 19 dans l'espace annu - laire entre les tuyaux 6 et les tuyaux d'enveloppe 16, et d'ici par les tuyaux latéraux 17 dans les tuyaux collecteurs 18 qui les conduisent à leur endroit d'utilisation. L'espace annulaire entre les tuyaux 6 et 16 est fermé en haut et en bas d'une fa- çon hermétique par des joints à sable d'un genre connu.

   Le joint à sable supérieur se compose ici de la   cl.oche   10 et du ré- cipient à sable 9, tandis que le joint inférieur est formé par l'extrémité 16' du tuyau d'enveloppe 16 faisant saillie dans la chambre de carbonisation, et le récipient à sable 20 surmontant la hotte d'aspiration de gaz 5. Pour l'évacuation de gaz de valeur moindre on a prévu les tuyaux 21 qui mènent dans le tuyau collecteur 22. Les organes d'obturation respectivement de ré - glage, non représentés au dessin, pour les deux dispositifs d' aspiration sont appliqués aux tuyaux collecteurs respectivement 18 et 22. 



   Pour faciliter et accélérer l'évacuation de gaz on a ménagé dans le gâteau de charbon 4 des canaux principaux verticaux 14 et des canaux secondaires inclinés 15 qui communiquent entre eux soit indirectement, soit directement. Ces canaux qui sont formés en comprimant le charbon autour de tubes verticaux et de barres latérales, retirés les uns et les autres après la compres- sion du charbon, peuvent aussi être remplis de petits fragments de coke, ce qui assure une plus grande garantie contre le désagré - 

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 gement du combustible et l'obturation de ces canaux. Les gaz de valeur moindre remontent, comme mentionné déjà, dans la fente entre la paroi de la chambre de carbonisation et la surface du gâteau de charbon et sont aspirée par le tuyau 21 dans le tuyau collecteur 22.

   Afin de permettre à ces gaz de s'évacuer plus rapidement et d'obtenir en même temps par l'agrandissement de la surface latérale du gâteau de charbon une meillèure action de la chaleur rayonnante sur le gâteau de charbon, on peut disposer sur les faces latérales du gâteau de charbon des conduits en forme de rigoles. La section de ces conduits ou rigoles est de préférence en forme de coin ou de trapèze. Les canaux secondai- res 15 qui remontent obliquement vers les canaux principaux verticaux 14, sont de préférence ménagés entre ces rigoles ou cheminées latérales 23.

   Grâce à cet agrandissement de la surfa- ce de chauffe du gâteau de charbon et à la disposition de canaux 14 et 15, le courant gazeux entraine en même temps de la   chalur   vers l'intérieur du gâteau de charbon et les gaz sont autant que possible maintenus éloignés de la paroi de chauffage. La forme et la disposition de canaux latéraux ainsi que.la disposition des canaux principaux verticaux et des canaux secondaires obli- ques à l'intérieur du gâteau de charbon, sont comme telles quel- conques, mais elles doivent toujours être choisies de telle sorte qu'à la fin de la carbonisation dans le gâteau de charbon on obtient un coke carbonisé uniformément, ce qui peut être réalisé facilement par une répartition et une disposition quel- que peu appropriées de ces canaux. 



   Dans les fours à coke qui sont chargés de combustible in - troduit librement, on procède en suivant le même ordre d'idées d'une façon analogue à celle des fours chargés d'un gâteau de charbon comprimé. Les canaux creux verticaux 14 ainsi que les canaux latéraux verticaux 23 sont remplacés ici par des canaux remplis de coke qui sont établis par le fait qu'avant l'intro - duction du combustible dans la chambre de carbonisation,on place 

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 dans cette chambre aux endroits voulus des tubes verticaux de section correspondante, remplis de fragments de coke, ces tubes étant retirés après l'introduction du combustible dans la cham - bre du four de telle sorte que leur remplissage de coke reste dans la charge en y formant des canaux à coke correspondants. 



  Les canaux secondaires 15 peuvent être remplacés ici par de min- ces couches de coke horizontales intercalées. Au lieu de ou conjointement avec les conduits d'évacuation de gaz latéraux rem- plis de coke déjà mentionnés on peut ménager dans les parois 2 du four des canaux d'évacuation de gaz verticaux qui d'une part communiquent avec la chambre de carbonisation par des canaux secondaires dirigés obliquement vers le bas, et qui d'autre part sont raccordés aux tuyaux collecteurs 22. Ceci facilite notable - ment l'aspiration des gaz de moindre valeur.

   Ce genre de canaux d'évacuation dans les parois latérales 2 de la chambre de car - bonisation peut aussi être employé dans le cas du ohargement au moyen de gâteaux comprimés, en introduisant pour mieux utiliser l'espace de la chambre, dans la. fonte   ontoura.nt   latéralement le gâteau de charbon, du charbon séché au lieu de fragments de coke. 



   Les figures 2, 3 et 4 montrent en coupe horizontale quelques exemples de réalisation de la disposition des canaux servant à l'évacuation des gaz de distillation et le cas échéant aussi à l' introduction de la vapeur d'eau pour l'hydratation des gaz de distillation dans la charge d'une chambre de carbonisation de fours à coke de construction normale. 



   La chambre de carbonisation d'un four à cuve représentée à la fig. 2 possède sur les côtés longitudinaux dans le voisinage des parois du four des canaux 23 disposés à des intervalles appropriés et servant à amener de la vapeur d'eau, ces canaux étant soit creux, soit remplis d'un remplissage 24 de coke ou de charbon d'un grain voulu quelconque. Ces canaux peuvent être formés par exemple en enfonçant des barres rondes dans le gâ - teau comprimé et en les en retirant ensuite, les canaux ainsi 

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 formés étant remplis à volonté des matières mentionnées. La va- peur d'eau est introduite dans ces canaux soit directement, soit au moyen de tuyaux spéciaux 25 percés de nombreux trous à la façon d'un tamis.

   L'agencement d'un tel canal 23 avec tuyau d' arrivée 25 pour la vapeur d'eau est représenté à une échelle plus grande à la f ig. 6. 



   Au lieu de la vapeur d'eau par des canaux 23 qui, tout en se trouvant dans le voisinage des parois du four, sont disposés quand même dans la charge de combustible, on peut aussi, suivant la fig. 2, disposer sur les longs   c8tés   de la chambre du four des niches 26 qui sont munies, de même que les canaux 23, d'un rem - plissage 24 de coke ou de charbon d'un grain voulu quelconque, ainsi que d'un tuyau d'arrivée 25 pour la vapeur d'eau.

   Comme il est compliqué d'appliquer les canaux d'arrivée pour la vapeur d'eau après l'introduction du charbon, il est possible en emplo- yant les niches 26, d'introduire dans celles-ci des canaux tubu- laires fixes 27 adaptés à la forme en trapèze des niches et per- forés du côté tourné vers l'intérieur du four, ces canaux, comme le montre la fig. 5, contenant aussi le tuyau d'arrivée de vapeur 25 ainsi que le remplissage de coke ou de charbon 24. 



  Cette disposition a l'avantage de ne pas devoir renouveler ces canaux à coke à chaque chargement du four. Mais cette disposition est tout particulièrement avantageuse dans les fours à coke chargés de gâteaux comprimés, attendu que cette disposition ne gêne en rien l'introduction du gâteau comprimé dans la chambre du four. 



   Les canaux 28 disposés à l'intérieur de la charge de com - bustible servent à aspirer les gaz de distillation et sont for - més d'une façon analogue et munis le cas échéant d'un remplissa- ge de coke ou de charbon comme les canaux 23, sauf que ces ca - naux 28 ne possèdent pas de tuyau d'arrivée de vapeur 25. 



   La chambre de carbonisation à parois latérales lisses re - présentée à la fig.3, est chargée d'un gâteau comprimé qui pos - 

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 sède des évidements latéraux 29. Les canaux 23 munis de tuyaux d'arrivée de vapeur d'eau sont logés ici de préférence dans ces   évidements.   La totalité do l'espace intermédiaire entre le gâteau comprimé et les parois de la chambre est ensuite remplie de coke, de semi-coke ou de charbon d'un grain quelconque, de sorte que la vapeur d'eau trouve ici un champ d'action particulièrement grand. A l'intérieur de la charge se trouvent également des ca - naux d'évacuation de gaz 28 qui, en principe, ne possèdent pas d'arrivée de vapeur d'eau. 



   La figure 4 montre une chambre de four spécialement étroi- te qui est chargée d'un gâteau comprimé du genre ordinaire. A l' encontre des chambres de four représentées aux figs. 2 et 3, il n'y a ici que des canaux 30 disposés au milieu du gâteau compri- mé et servant en même temps à amener de la vapeur d'eau et à évacuer les gaz de distillation. Comme par suite de la mauvaise conductibilité du charbon la température au milieu de la cham - bre du four ne s'élève sensiblement que vers la fin de la carbo- nisation, il faut que la colonne de coke soit d'abord portée à la température minimum, à laquelle la vapeur d'eau introduite réagit avec la colonne de coke en formant de l'hydrogène atomi - que et de l'oxyde de carbone.

   Ceci s'obtient par le montage d' un chauffage à résistance électrique (non représenté au dessin) qui est noyé dans la colonne de coke. 



   Evidemment il est possible aussi d'employer de tels chauf - fages à résistances électriques, tels qu'ils sont usités dans l' industrie de la chaux azotée, avec ou sans arrivée de vapeur d' eau à la façon des canaux 30 et en remplacement des canaux d' évacuation de gaz 28 dans la charge des chambres du four suivant les figs. 2 et 3. Ceci offre un avantage spécial lorsque les gaz de distillation qui remontent dans ces canaux doivent être soumis au traitement par la chaleur prémentionné en vue du ré - glage de leur rendement en sous-produits. De cette façon il est facilement possible de chauffer ces gaz de distillation aux 

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 températures indispensables, au-dessus de leur température normale d'environ   1000    C. 



   La figure 7 montre un four   à. coke   à travail continu, dans lequel le nouveau procédé est appliqué. Comme le montre la fi- gure, 31 indique les trémies, desquelles le charbon arrive dans la cuve 32, dont la section transversale peut être quelconque. 



  Afin d'assurer le passage non entravé du charbon à carboniser à travers le four, on a prévu un piston 33 qui pousse le char - bon à travers le four. 34 est un chauffage extérieur qui chauf- fe le charbon à carboniser lors de son passage dans le four de telle sorte que la soudure de carbonisation se forme toujours dans la forme indiquée au dessin à une hauteur déterminée du four, en restant dans cette position, le coke complètement carbonisé sortant à l'extrémité inférieure du four.

   Comme l' indiquent les flèches, les gaz de carbonisation passent-dans la direction de progression relative de la soudure du coke à l'encontre de la direction du mouvement du combustible vers le haut et sont filtrés dans les couches plus froides du charbon non encore gazéifié, où les éléments constitutifs bitumineux de ces gaz se déposent et contribuent à une formation de coke améliorée. 35 est un tuyau d'évacuation de gaz disposé au milieu du four et muni de coulisses, d'évidements ou d'autres brèches analogues dans la zone d'évacuation. L'extrémité infé - rieure de ce tuyau plonge dans un joint hydraulique rempli d'eau de goudron. A l'intérieur du tuyau 35 et concentrique - ment à celui-ci sont disposés deux autres tuyaux plus étroits 37 et 39.

   L'espace intermédiaire entre ces deux tuyaux est fermé en bas, mais le tuyau extérieur 37 possède des perfora - tions, fentes etc, à la façon d'un tamis pour le passage de la vapeur d'eau amenée par la conduite 40, dans l'espace creux extérieur, où il se forme une atmosphère d'hydrogène et d'oxyde de carbone, attendu que cet espace est chargé par la trémie spéciale 36 de coke, semi-coke, charbon, escarbilles de coke et 

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 autres analogues.

   Les gaz venant de la cuve du four pénètrent par conséquent dans l'espace creux formé entre les deux tuyaux extérieurs 35 et 37 et rempli de coke etc., passent d'ici vers le bas à travers l'atmosphère d'hydrogène et d'oxyde de carbone déjà mentionnée, où ils sont hydratés par l'hydrogène atomique formé par la décomposition de la vapeur d'eau, et sont finale - ment aspirés vers le haut à travers le tuyau d'aspiration inté- rieur 39. Les températures dans la cuve du four et dans l'espa- ce extérieur autour du tuyau d'aspiration des gaz se règlent de telle sorte qu'elles s'élèvent au-dessus de la soudure de coke à environ 100  à 200  C, dans la soudure elle-même à envi- ron 400  C et au-dessous de la soudure à environ 800 - 1000  C. 



  Dans la zone de l'atmosphère d'hydrogène et d'oxyde de carbone à l'intérieur de l'espace annulaire entre les tuyaux 35 et 37 les températures s'élèvent à environ 600 - 800  C. 



   Le four à coke représenté en coupe horizontale à la fig.8 diffère du four de la fig. 7 uniquement par le fait qu'il a une forme annulaire et possède à l'intérieur un second chauffage 34. 



  Les systèmes de tuyaux 35, 37, 39 sont disposés au milieu de la charge et répartie à intervalles égaux autour de tout le four, et ce de telle sorte que l'écartement entre deux systèmes de tuyaux est à peu près égal à la largeur de l'anneau de la char- ge. Les systèmes de tuyaux 35, 37, 39 eux-mêmes ainsi que les autres dispositions du four sont les mêmes que ceux représentés à la fig.7. 



   L'objet de l'invention n'est nullement limité aux exemples de réalisation exposés dans la description ci-dessus et repré - sentes aux dessins annexés, mais il embrasse également toutes les autres formes de réalisation qui se basent sur le même principe de l'invention.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS.
    1. Un procédé d'extraction et d'amélioration des gaz de distillation dégagés dans la fabrication de coke entier ou de semi-coke au moyen de combustibles de tous genres, notamment de houille, lignite, tourbe, bois et autres analogues, carac - térisé par le fait que dans le travail continu ou intermit - tent les gaz de distillation dégagés sont évacués directement de leurs points de dégagement dans la charge du four de telle sorte qu'ils viennent le moins possible en contact avec les parois chaudes du four, au contact desquelles ils pourraient se décomposer, ces gaz étant ensuite améliorés dans le four lui-même ou dans des chambres raccordées directement à la chambre du four et faisant corps avec celle-ci, de façon à augmenter leur rendement en sous-produits précieux.
    2. Un procédé suivant la revendication 1, caractérisé par le fait que l'aspiration des gaz de distillation dégagés s'effectue aux endroits les moins chauds de la charge.
    3. Un procédé suivant les revendications 1 et 2, carac - térisé par le fait que les gaz de distillation de grande valeur dégagés pendant la distillation sont aspirés séparément des gaz de carbonisation de valeur moindre qui se dégagent dans la charge au-dessus de la température de décomposition.
    4. Un procédé suivant les revendications 1 à 3, carac - térisé par le fait que l'aspiration des gaz de grande valeur s'effectue directement au milieu de la charge comprimée ou introduite librement.
    5. Un procédé suivant les revendications 1 à 4, caracté - risé par le fait que dans le travail intermittent on aspire par des canaux d'aspiration séparés d'abord les gaz de distil - lation dégagés au-dessous de la température de décomposition et puis les gaz de carbonisation dégagés au-dessus de cette limite de température. <Desc/Clms Page number 29>
    6. Un procédé suivant les revendications 1 à 5, caracté - risé par le fait que dans le travail intermittent l'aspiration des gaz précieux, dégagés au-dessous de la température de décomposition, s'effectue jusqu'à ce que leur dégagement ait cessé par suite du chauffage de la charge au-dessus de cette limite de température, tandisque séparément de ceci l'aspi - ration des gaz de valeur moindre a lieu depuis le début de leur dégagement d'abord simultanément avec celle des gaz de grande valeur et finalement après la cessation du dégagement de ceux- ci , seule usqu' à la carbonisation complète de la charge.
    7. Un procédé suivant les revendications 1 à 6, carac - térisé par le fait que tous les gaz de distillation dégagés pendant le processus de distillation sont conduits ensemble à travers les couches de charbon non encore carbonisé de la charge de telle sorte que leur chaleur est utilisée pour éle- ver la température de ces couches de charbon et que les gaz de distillation sont en même temps filtrés, les éléments consti- tutifs bitumineux de ces gaz se déposant alors sur les combus - tibles non encore carbonisés en contribuant à assurer une meilleure formation de coke et une meilleure extraction de sous-produi t s.
    8. Un procédé suivant les revendications 1 à 7, caracté - risé par le fait que les gaz de distillation de grande valeur sont utilisés après leur aspiration pour l'extraction des sous- produits, tandis que les gaz de valeur moindre sont utilisés comme gaz de chauffage après être débarrassés de leurs sous - produits.
    9. Un procédé suivant les revendications 1 à 8, caracté - risé par le fait que le chauffage de la charge du four s'effec- tue indirectement, de sorte que les gaz de chauffage ne peu - vent se mélanger avec les gaz dégagés dans le four. <Desc/Clms Page number 30>
    10. Un procédé suivant la revendication 1, caractérise par le fait que les gaz dégagés .dans le processus de distilla - tion sont conduits, après leur passage à travers les couches de charbon non encore carbonisé, à travers une atmosphère d'hydrogène et d'oxyde de carbone, dans laquelle les hydrocar - buron contenus dans les gaz do distillation ainsi que l'azote sont hydratés par l'hydrogène formé.
    11. Un procédé suivant les revendications 1 à 10, carac - térisé par le fait que pour la production du gaz à l'eau ou de l'hydrogène on emploie un véhicule de chaleur spécial pour la chaleur du produit (coke) fini comme matière de réaction, par exemple du coke de qualité inférieure, des escarbilles de coke ou autres analogues.
    12. Un procédé suivant les revendications 1, 10 et 11, caractérisé par le fait que l'atmosphère d'hydrogène et d'oxy- de de carbone est formée par l'action de la vapeur d'eau sur une colonne de coke incandescent.
    13. Un procédé suivant les revendications 1 et 10 à 12, caractérisé par le fait que pour la production de l'atmosphère d'hydrogène et d'oxyde de carbone on amène dans la colonne de coke incandescent et à un endroit approprié de celle-ci de la vapeur d'eau saturée ou surchauffée, cette vapeur d'eau se dé - composant ainsi en hydrogène atomique qui agit d'une manière hydratante sur les hydrocarbures et les gaz de distillation, et en oxygène qui avec le carbone présent forme de l'oxyde de carbone, lequel se mélange avec les gaz de distillation.
    14. Un procédé suivant les revendications 1 et 10 à 13, caractérisé par le fait que le coke employé pour la formation de la colonne de coke incandescent ou bien la vapeur d'eau ou encore les gaz de distillation sont'chargés de vapeurs de gou - dron avant d'arriver dans la zone d'hydratation.
    15. Un procédé suivant les revendications 1 et 10 à 14, caractérisé par le fait que le coke de la colonne de coke <Desc/Clms Page number 31> incandescent est formé de déchets, par exemple d'escarbilles de coke, auxquels le cas échéant on ajoute, en vue de leur enrichissement en bitume, du goudron de déchet, de la poix de déchet ou d'autres matières analogues.
    16. Un procédé suivant les revendications 1 et 10 à 15, caractérisé par le fait que le chauffage de la colonne de coke incandescent est effectué par le coke fini qui entoure cette colonne.
    17. Un procédé suivant les revendications 1 et 10, caxac- térisé par le fait que pour l'hydratation des gaz de distilla - tion dégagés de la vapeur d'eau saturée ou surchauffée, qui peut le cas échéant être chargée de vapeurs de goudron ou d'autres vapeurs analogues, est soufflée directement dans le coke fini de la charge.
    18. Un procédé suivant les revendications 1, 10 et 17, caractérisé par le fait que pour un meilleur chauffage de la charge on souffle dans celle-ci avec la vapeur d'eau servant à l'hydratation, du gaz de chauffage qui peut être mélangé avec de l'oxygène de l'air.
    19. Un procédé suivant la revendication 1, caractérisé par le fait que la chaleur d.u coke fini est utilisée directe - ment ou indirectement dans les chambres à cornues ou de carbo - nisation de fours à coke, de hauts-fourneaux à coke, de fours à chambres, de fours à galeries et d'autres fours analogues mêmes ou, après défournement du coke, dans une chambre spéciale ou un espace spécial, en même temps que la température du pro - duit fini est abaissée.
    20. Un procédé suivant les revendications 1 à 19, carac - térisé par le fait que la teneur en chaleur du produit fini est utilisée pour la production du gaz à l'eau ou de l'hydro - gène, ainsi que pour la production de vapeur d'eau hautement tempérée.
    21. Un procédé suivant les revendications 1 et 10, carac- <Desc/Clms Page number 32> térisé par le fait que 1'hydrogène produit est combiné à l'état atomique avec de l'azote pour former de l'ammoniaque.
    22. Un procédé suivant les revendications 1, 10 et 21, caractérisé par le fait que l'hydrogène produit est combiné à l'état atomique, pour former de l'ammoniaque, avec du gaz-- azote industriellement pur qui peut être produit,suivant un procédé quelconque.
    23. Un procédé suivant les revendications 1, 10,21 et 22, caractérisé par le fait que l'hydrogène produit est com - biné à l'état atomique, pour former de l'ammoniaque, avec du gaz-azote industriellement pur et avec l'azote des gaz de distillation.
    24. Un procédé suivant les revendications 1 à 6, carac - térisé par le fait que dans le travail continu les gaz de distillation précieux, respectivement les gaz de carbonisation dégagés des deux côtés de la zone de formation de coke ou soudure de coke, sont aspirés séparément dans des directions différentes, les gaz de carbonisation moins précieux étant utilisés pour le chauffage après être débarrassés de leur sous-produits.
    25. Un procédé suivant les revendications 1 à 6 et 24, caractérisé par le fait que les gaz de carbonisation aspirés dans le combustible carbonisé à l'encontre de la direction du courant des gaz de distillation, sont ramenés en circuit fermé à la charge comme gaz de chauffage, ces gaz étant ainsi débar - rassés de leurs sous-produits.
    26. Un procédé suivant les revendications 1 à 6,24 et 25, caractérisé par le fait que les gaz de chauffage sont ra - menés en circuit fermé à la charge après avoir été mélangés avec de l'oxygène de l'air.
    27. Un procédé suivant les revendications 1 à 6 et 24 à 26 , caractérisé par le fait que les gaz de chauffage sont ra - menés à la charge en circuit fermé après avoir été mélangés <Desc/Clms Page number 33> avec de la vapeur d'eau.
    28. Un procédé suivant les revendications 1 à 6 et 24 à 27, caractérisé par le fait que dans le circuit des gaz de chauffage est intercalée une source de chauffage quelconque.
    29. Un procédé suivant les revendications 1 à 6 et 10, caractérisé par le fait qu'à la zone de carbonisation de la charge ou au-dessous de cette zone on introduit de la vapeur d'eau dans la charge.
    30. Un procédé suivant les revendications 1 à 6 , 10 et 29, caractérisé par le fait qu'avec la vapeur d'eau est mélan - gé du goudron ou tout autre produit renfermant du carbone ou de l'hydrogène ou des hydrocarbures.
    31. Un procédé suivant les revendications 1 à 7, carac - térisé par le fait que dans le travail intermittent les espa - ces creux entre le gâteau de charbon et la paroi de la chambre de carbonisa.tion, ainsi que les canaux creux à l'intérieur du gâteau de charbon, respectivement dans les fours à coke char - gés de charbon en morceaux introduit librement, les canaux artificiels formés à l'intérieur de la charge et servant à l'évacuation des gaz, sont remplis avec du coke menu, respecti- vement avec des escarbilles de coke, qui,par suite du dépôt des éléments constitutifs bitumineux des gaz de distillation aspirés à travers ce remplissage pendant la carbonisation, sont transformés en coke de valeur marchande.
    32. Un procédé suivant les revendications 1 à 7 et 31, caractérisé par le fait que suivant le genre des combustibles à carboniser introduits dans la chambre de carbonisation, on ajoute aux escarbilles de coke, afin de compléter les éléments bitumineux insuffisants des gaz de distillation, un succédané approprié, par exemple de la poix.
    33. Un procédé suivant les revendications 1 à 7, 31 et 32, caractérisé par le fait que les espaces creux de la charge du four, au lieu d'être remplisavec du coke menu respectivement <Desc/Clms Page number 34> des fragments do ooke, Boni rempliavec du charbon menu, moit avec du charbon à flamme ou du charbon à gaz suivant le genre du combustible à carboniser introduit dans la chambre de car - bonisation.
    34. Un procédé suivant les revendications 1 à 7 et 31 à 33, caractérisé par le fait que dans l'emploi de chambres de four élargies avec pont de chauffage bas ne remontant pas jusqu'au plafond de la chambre, l'espace intermédiaire entre les gâteaux de charbon introduits des deux côtés du pont de chauffage, est rempli avec des escarbilles de coke avec ou sans addition de poix ou avec du charbon menu.
    35. Un procédé suivant les revendications 1 à 7, carac - térisé par le fait que de la vapeur surchauffée à une tempéra,- ture appropriée est introduite d'en haut ou d'en bas dans des canaux d'évacuation des gaz qui sont disposés dans le combus - tible et le cas échéant munis d'un remplissage de coke menu, de telle sorte que cette vapeur vient en contact uniquement avec les gaz de distillation qui passent par ces canaux.
    36. Un procédé suivant les revendications 1 à 7 et 35, caractérisé par le fait que dans les canaux d'évacuation des gaz disposés dans le combustible et remplis de coke menu, sont montés des chauffages à résistance électrique, qui sont noyés dans la colonne de coke.
    37. Un procédé suivant les revendications 1 à 7, 35 et 36, caractérisé par le fait que dans le travail intermittent la vapeur d'eau n'estamenée à la charge du four par des ca - naux disposés à des endroits appropriés de la charge de com - bustible et muni le cas échéant d'un remplissage decoke, de semi-coke ou de charbon d'un grain quelconque, qu'au moment Où la zone de la carbonisation terminée a déjà dépassé les endroits de la charge où les canaux sont noyés, de sorte que la vapeur d'eau introduite ne vient en contact qu'avec le coke fini incandescent. <Desc/Clms Page number 35>
    38. Un procédé suivant les revendications 1 à 7 et 35 à 37, caractérisé par le fait que les canaux servant à mener la vapeur d'eau sont disposés aux endroits chauffés les premiers par le chauffage, respectivement aux endroits où la carbonisa - tion commence et où par conséquent la zone de carbonisation a le plus rapidement dépassé les endroits de la charge où sont disposés les canaux d'amenée de vapeur d'eau.
    39. Un procédé suivant les revendications 1 à 7 et 10, caractérisé par le fait que les gaz de carbonisation moins précieux dégagés dans la charge finie sont conduits, avant leur réunion avec les gaz de distillation précieux, à travers un condenseur à eau ou à vapeur en vue de leur épuration et de leur chargement avec les produits de vaporisation du con - denseur, les gaz de distillation et de carbonisation étant ensuite amenés ensemble à la zone d'hydratation.
    40. Un procédé suivant les revendications 1 à7 et 10, caractérisé par le fait que les gaz de distillation sont amenés à la zone d'hydratation à leur température de formation.
    41. Un procédé suivant les revendications 1 à 7, 10 et 40, caractérisé par le fait que les gaz de distillation sont portés à une tempéra.ture plus élevée avant d'être amenés à la zone d'hydratation.
    42. Un procédé suivant les revendications 1 à 7, 10 et 40, caractérisé par le fait que les gaz de distillation sont refroidisavant d'être amenée à la ;on; d'hydratation.
    43. Un procédé suivant les revendications 1 à 7, caracté - risé par le fait qu'à l'endroit de sortie des gaz du four à coke, respectivement aux endroits de sortie séparés des gaz de distillation de grande valeur et des gaz de carbonisation de valeur moindre, sont intercalées des chambres qui sont rem - plies de fragments de coke et munies chacune d'une résistance électrique de chauffage.
    44. Un procédé suivant les revendications 1 à 7 et 43, <Desc/Clms Page number 36> caractérisé par le fait que le mélange des gaz de distillation et de l'hydrogène atomique non encore entré en réaction est chauffé à une température plus élevée dans-une chambre disposée ,devant le four à coke et faisant corps avec celui-ci.
    45. Un procédé suivant les revendications 1 à 7, 10, 43 et 44, caractérisé par le fait que la vapeur d'eau au lieu d'être introduite dans les canaux d'évacuation des gaz de la charge de combustible, est conduite directement dans les cham - bres intercalées.
    46. Un procédé suivant les revendications 1 à7 et 43 à 45, caractérisé par le fait que les gaz de chauffage nécessai - res pour le chauffage des chambres intercalées sont employés pour le chauffage des chambres de carbonisation après qu'ils ont cédé une partie de leur chaleur.
    47. Un dispositifpour la réalisation du procède suivant les revendications 1 à 46 , caractérisé par le fait qu'à l'in - térieur de la charge sont disposés des canaux principaux verti - caux (14 ) libres ou remplisde fragments de coke et le cas échéant des canaux secondaires (13 ) inclinés obliquement vers les premiers, ces canaux secondaires pouvant aussi être rempla - cés par des couches de coke horizontales.
    48. Un dispositif suivant la revendication 47 pour la réalisation du procédé suivant les revendications 1 à 46, ca - ractérisé par-le fait que la surface supérieure de la charge est recouverte à l'intérieur de la chambre de carbonisation par une hotte d'aspiration de gaz (5 ) susceptible de monter et de descendre et dans laquelle d'une part débouchent les canaux principaux verticaux (14 ) de la charge du four et à laquelle d'autre part sont raccordés des tuyaux d'évacuation des gaz (6) servant à conduire ailleurs les gaz précieux aspirés.
    49. Un dispositif suivant les revendications 47 et 48 pour la réalisation du procédé suivant les revendications 1 à 46, caractérisé par le fait que les tuyaux d'évacuation des gaz <Desc/Clms Page number 37> (6 ) munis de coulisses (19 ) et fermés à leur extrémité supéri - eure sont mobiles axialement dans des tuyaux enveloppes (16), qui traversent le plafond (8 ) de la chambre à joint étanche, l'espace annulaire entre les tuyaux (6, 16 ) étant fermé en haut et en bas par un joint de sable (9, 10 respectivement 16' , 20 ) et communiquant par un embranchement (17) avec le tuyau collecteur (18 ).
    50. Un dispositif suivant les revendications 47 à 49 pour la réalisation du procédé suivant les revendications 1 à 46, caractérisé par le fait que le dispositif de levage pour monter et descendre la hotte d'évacuation des gaz (5) se com - pose chaque fois d'une tige filetée (7) servant en même temps d'obturateur supérieur aux tuyaux d'aspiration des gaz (6 ), et d'une contre-tige filetée (13 ) déplaçable axialement sur le bâti de support (12) tout en étant empêchée de tourner, ces tige et contre-tige étant déplacées l'une par rapport à l'autre à l'aide d'un manchon taraudé muni d'un volant à main (11).
    51. Un dispositif suivant les revendications 47 à 50 pour la réalisation du procédé suivant les revendications 1 à 46, caractérisé par le fait que les dispositifs de levage de tous les tuyaux d'évacuation des gaz (6) d'une chambre du four sont reliés entre eux mécaniquement, de sorte que lors de la rotation d'un seul volant à main (11) la hotte à gaz (5 ) est simultanément et uniformément soulevée respectivement abaissée.
    52. Un dispositif suivant la revendication 47 pour la réalisation du procédé suivant les revendications 1 à 46, ca - ractérisé par le fait qu'au plafond de la chambre de carbonisa - tion sont disposésdes canaux (21) pour l'aspiration de gaz de valeur moindre, ces canaux débouchant dans le tuyau collec - teur (22 ).
    53. Un dispositif suivant la revendication 47 pour la réalisation du procédé suivant les revendications 1 à 46, <Desc/Clms Page number 38> caractérisé par le fait qu'au lieu des canaux (21) les parois latérales (2) de la chambre du four sont munies de canaux verticaux qui, par des canaux secondaires dirigés obliquement vers le bas, communiquent avec l'intérieur du four en vue de l'aspiration des gaz de valeur moindre.
    54. Un dispositif suivant'la revendication 47 pour la réalisation du procédé suivant les revendications 1 à 46, caractérisé par le fait que dans le cas d'une charge introduite , librement les parois latérales de la chambre du four sont mu - nies de canaux à coke verticaux qui facilitent l'ascension des gaz de valeur moindre.
    55. Un dispositif suivant les revendications 47 à 54 pour la réalisation du procédé suivant les revendications 1 à 46, caractérisé par le fait que dans l'emploi de gâteaux com - primés, en vue de l'agrandissement de la surface de ceux-ci et de l'ascension facile des gaz de valeur moindre, la surface latérale des dits gâteaux est munie de canaux verticaux en forme de rigoles, l'espace intermédiaire latéral ainsi que l'espace intermédiaire à la face frontale du gâteau comprimé, pouvant être remplis avec du coke menu, ou bien avec du char - bon libre séché afin de mieux utiliser l'espace intérieur du four.
    56. Un dispositif suivant les revendications 47 à 55 pour la réalisation du procédé suivant les revendications 1 à 46, caractérisé par le fait que les tuyaux collecteurs (18 et 22) sont réglables et obturables indépendamment au moyen de registres ou de soupapes ou vannes de genre connu suivant les conditions des gaz à l'intérieur des chambres de carbonisation.
    57. Un dispositif pour la réalisation du procédé suivant les revendications 1 à 46, caractérisé par le fait qu'au centre de la sole du four sont disposés à demeure un ou plusieurs ponts ou parois de chauffage en matière réfractaire, correspon - dant à la longueur de la chambre de carbonisation, munisde <Desc/Clms Page number 39> canaux de chauffage et raccordés à une source de chauffage, la hauteur de ces ponts de chauffage étant minime par rapport à la hauteur de la charge, de sorte que ces dispositifs de chauffage peuvent à la fin du chargement être recouverts de combustible qui est comprimé simultanément avec le gâteau de charbon ou bien introduit librement à l'état séché après l'en - fournement du gâteau.
    58. Un dispositif suivant la revendication 57 pour la réalisation du procédé suivant les revendications 1 à 46, caractérisé par le fait qu'au lieu de ponts ou parois de chauffage fixés à demeure, on emploie des ponts ou parois de chauffage mobiles sur chariot, afin de pouvoir les introduire et retirer à volonté, ces ponts ou parois de chauffage pouvant aussi être formés de deux ou de plusieurs parties afin de faciliter leur enlèvement.
    59. Un dispositif suivant les revendications 57 et 58 pour la réalisation du procédé suivant les revendications 1 à 46, caractérisé par le fait que la hauteur des ponts de chauf fage peut remonter jusqu'au bord supérieur du gâteau de charbon ou le cas échéant jusqu'au plafond de la chambre, ces ponts de chauffage pouvant être fixes ou mobiles sur chariot.
    60. Un dispositif suivant la revendication 47 pour la réalisation du procédé suivant les revendications 1 à 46, caractérisé par le fait que les canaux (23 ) servant à amener la vapeur d'eau sont disposés dans la charge de combustible à des intervalles appropriés dans le voisinage des parois laté rales (2) de la chambre du four.
    61. Un dispositif suivant les revendications 47 et 60 pour la réalisation du procédé suivant les revendications 1 à 46, caractérisé par le fait que les canaux (23 ) servant à ame - ner la, vapeur d'eau sont disposés à l'extérieur de la charge du four dans des niches (26 ) formées dans la paroi du four.
    62. Un dispositif suivant les revendications 47, 60 et 61 <Desc/Clms Page number 40> pour la réalisation du procédé suivant les revendications 1 à 46, caractérisé par le fait que dans les niches (26 ) de la paroi du four sont disposés des canaux d'évacuation des gaz verticaux (27) ayant une section transversale en forme de coin ou de trapèze.
    63. Un dispositif suivant'les revendications 47 et 60 à 62 pour la réalisation du procédé suivant les revendications @ 1 à 46, caractérisé par le fait que les canaux (28 et 30) servant à l'aspiration des gaz et disposés au milieu de la charge de combustible, sont munis d'un chauffage à résistance électrique.
    64. Un dispositif suivant les revendications 47 et 60 à 63 pour la réalisation du procédé suivant les revendications 1 à 46 , caractérisé par le fait que l'arrivée de la vapeur d'eau dans les canaux (23 et 30 ) s'effectue par des tuyaux spéciaux (25 ).
    65. Un dispositif suivant les revendications 47 et 60 à 64 pour la réalisation du procédé suivant les revendications 1 à 46, caractérisé par le fait que les canaux (23, 30) servent directement à amener la vapeur d'eau, de sorte que la vapeur d'eau est amenée directement par ces canaux.
    66. Un d.ispositif suivant les revendications 47 et 60 pour la réalisation du procédé suivant les revendications 1 à 46, caractérisé par le fait que dans des fours à coke qui sont chargés de gâteaux de charbon comprimés et dans lesquels les gaz de distillation sont aspirés dans l'intérieur du gâteau de charbon, l'arrivée de la vapeur d'eau s'effectue dans l'espace libre entre la paroi du four à coke et le gâteau de charbon, cet espace pouvant être rempli de charbon, de semi-coke ou de coke entier d'un grain quelconque (fig.3 ).
    67.. Un dispositif suivant la revendication 47 pour la réalisation du procédé suivant les revendications 1 à 46, ca - ractérisé par le fait que pour la production de la vapeur d'eau <Desc/Clms Page number 41> nécessaire on prend l'eau de goudron du joint hydraulique fer - mant en bas le tuyau d'évacuation de gaz (35), laquelle par suite du déchargement du coke incandescent de la colonne de coke est partiellement vaporisée et remonte dans le tuyau (35 ), la vapeur ainsi formée constituant le véhicule du goudron vers la zone de réaction (fig.7).
    68. Un dispositif suivant les revendications 47 et 67 pour la réalisation du procédé suivant les revendications 1 à 46, caractérisé par le fait que le chauffage de la cuve à combustible (32) s'effectue simultanément de l'extérieur et de l'intérieur, les systèmes de tuyaux (35, 37, 39) étant disposés chaque fois au milieu de la charge du four à des in - tervalles déterminés de telle sorte que l'écartement entre deux tuyaux d'évacuation des gaz est à peu près égal à la largeur de la couche de charbon (fig.8).
    69. Un dispositif suivant les revendications 47 et 67 pour la réalisation du procédé suivant les revendications 1 à 46 , caractérisé par le fait qu'afin d'éviter des tensions de gaz dans le coke fini de la charge, les gaz de distillation précieux dégagés dans la zone de formation du coke ou au-dessus de celle-ci, ainsi que les gaz de carbonisation moins précieux dégagés au-dessous de cette zone dans le coke fini, sont aspi - rés par des coulisses séparées pratiquées dans le tuyau d'éva - cuation (35 ) au-dessus et au-dessous de la soudure de carboni - sation de la charge dans le remplissage de coke du dit tuyau (35), et conduits dans celui-ci vers le bas à travers la zone d'hydratation dans le tuyau d'évacuation (39),
    l'hydratation de ces gaz étant ainsi favorisée par les produits de vaporisa - tion du joint hydraulique à eau de goudron dans laquelle plonge l'extrémité inférieure du tuyau d'évacuation des gaz (fig.7).
    70. Un dispositif suivant les revendications 47, 67 et 69 pour la réalisation du procédé suivant les revendications 1 à 46, caractérisé par le fait que les gaz de carbonisation moins <Desc/Clms Page number 42> précieux dégagés au-dessous de la zone de formation du coke dans la charge carbonisée, sont conduits avant leur réunion avec les gaz de distillation précieux à travers un bac ou con - denseur à eau ou a vapeur afin de les épurer et de les charger des produits de vaporisation de ce bac ou condenseur, après quoi les gaz de distillation et de carbonisation passent ensem - ble dans le remplissage de coke du tuyau d'évacuation des gaz (35) vers le bas à travers la zone d'hydratation dans le tuyau d'évacuation (39), l'hydratation de ces gaz étant favori - sée par les produits de vaporisation du bac à eau de goudron,
    dans lequel plonge l'extrémité inférieure du tuyau d'évacuation des gaz (35 ) (fig.7).
    71. Un dispositif suivant les revendications 47, 67, 69 et 70 pour la réalisation du procédé suivant les revendications 1 à 46 , caractérisé par le fait que les gaz de distillation précieux et les gaz de carbonisation moins précieux sont as - pirés ensemble dans la charge du four et conduits, sans passer par une zone d'hydratation spéciale et après avoir traversé un bac à eau ou à vapeur d'eau en vue de leur hydratation, à tra - vers une colonne de coke chauffée intercalée pour être ensuite évacués du four.
    72. Un dispositif suivant les revendications 47, 67 et 69 à 71 pour la réalisation du procédé suivant les revendica - tions 1 à 46, caractérisé par le fait que la vitesse de la colonne de coke incandescent est réglée indépendamment de la charge du four à coke suivant la température voulue de la dé - composition de la vapeur d'eau en hydrogène et oxygène et sui - vant l'enrichissement nécessaire des gaz en hydrogène.
    En substance comme décrit ci-dessus et représenté au dessin annexé.
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