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Perfectionnements apportés aux moyens utilisés pour con- trevenir au dérapage ou au glissement des véhicules.
L'invention est relative aux moyens utilisés pour contrevenir au dérapage des véhioules routiers ou au glis- sement des véhicules roulant sur des voies ferrées.
Elle a pour but, notamment, de permettre aux moyens en question, d'être plus efficaces que ceux conçus jusqu' ici.
Elle consiste principalement, en même temps qu'à dis- poser une sablière sur les véhicules à munir des moyens en question à constituer le fond de cette sablière par le tablier dtun transporteur; à commander ce transporteur par un moyen attaqué par @
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un oxgane rotatif; à disposer ledit transporteur de façon telle que son débit soit dirigé vers le point ou la ligne de contact de l'organe dont on veut empêcher le glissement ou le d@ra- page; à, dans le cas de véhicules roulants, commander l'em- brayage du susdit transporteur de façon que celui-ci soit mis en action avant que les organes de roulement niaient cessé de tourner; à solidariser la commande d'embrayage du susdit trans- porteur de façon que soit remplie la condition sus énoncée.
L'invention sera bien comprise à l'aide du complé- ment de description qui suit et du dessin ci-annexé, les- quels complément et dessin ne sont donnés, bien entendu, qu'à simple titre d'indication.
Les figures 1 et 2 dudit dessin montrent très schéma- tiquement, respectivement en élévation longitudinale et vue de côté en coupe verticale partielle et à plus grande échelle, la partie arrière d'une voiture automobile com- portant application de l'invention.
Se proposant d'appliquer l'invention à un véhicule tel, par exemple, qu'une voiture automobile, on sty prend comme suit ou de façon analogue :
En un point approprié situé par exemple dans le plan de roulement de chaque roue arrière, donc de chaque côté de la carrosserie de la voiture en question, on dispose une sorte de sablière 1 (constituée par exemple par un réci- pient parallèlipipédique) munie d'un couvercle 2 et ayant, comme le montre la figure 2, sa base faite en forme de tré- mie 3.
On munit cette sablière d'un fond mobile, constitué
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avantageusement par la courroie 4 d'un petit transporteur disposé à cet effet sous la trémie 3. Cette coudoie 4 pas- se sur des rouleaux ou de petits tambours 5 et 6, dont l'un 5, est tourillonné dans un support approprié fixé à la sa- blière 1, et dont l'autre 6, est avantageusement tourillonné à l'extrémité de l'une des branches dun levier à deux bran- chas de façon qu'en faisant basculer ce levier 7 on amène la courroie 4 au contact de la roue.
Pour obtenir le basculement du levier 7. on a recours à un câble ou à une tringle 8 fixé en l'occurrence, à l'extrémité supérieure dudit levier 7, câble ou tringle mis sous la dépendance d'un moyen d'attaque placé à la dis- position du conducteur de la voiture en question.
Avantageusement, pour soustraire la courroie 4 aux effets de la charge de sable contenue dans la sablière 1, on dispose sous celle-ci une plaque ou un autre moyen 9, suspendue de façon appropriée à la sablière 1, ou mieux, fixée au carter 10 dont on a soin de munir le transporteur, en vue d'en mettre les éléments à l'abri des intempéries et des chocs.
Avantageusement aussi, o a recours à un moyen élas- tique tel qu'un ressort 11 disposé de façon appropriée pour tendre constamment à faire basculer le levier 7 pour éloigner le tambour 6 et partant, la courroie 4 du transporteur de la roue de la voiture.
Le fonctionnement du dispositif qui vient d'être drit est aisé à comprendre, en effet, rien que d'après ce que précéda et rien qu'en examinant le dessin on se rend compte que la voiture étant en marche bien entendu, dès que le conducteur manoeuvrera en tirant le câble ou la tringle 8, le levier 7 basculera et la courroie 4, entrant en contact
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avec la roue, se déroulera et entamera une certaine quanti- té de sable qui sera projeté devant la roue à l'emplacement sur lequel elle va passer.
Et pour être assuré de répandre le sable à l'instant propice, c'est-à-dire juste avant que les roues ne subis- sent l'effet des freins, c'est-à-dire avant qu'elles ne passent du roulement au glissement, on conjugue, on associe de toute façon appropriée, la commande du levier 7 et la commande des freins, ce, de façon que ces deux commandes soient légèrement décalées, que la commande du levier 7 ait de l'avanoe sur la commande des freins,
L'invention ne se limite pas, bien entendu, à celui de ses modes d'application (aux roues arrières d'une voi- ture automobile) non plus qu'à celui des modes de réalisa- tion qui ont été plus spécialement indiqués, elle en embxas- se au contraire toutes les variantes, notamment :
celle où les moyens utilisés pour amener la courroie 4 au contact de la roue, seraient constitués par un solinoïde et son noyau'par un moyen pneumatique, hydraulique; celle où l'actionnement du transporteur serait obtenu .autrement que par prise de contact entre la courroie et la roue, par un petit moteur électrique par exemple; celle om l'élément du transporteur serait autre qu'une courroie, serait une chaîne par exemple; oelle où ce transporteur lui-même serait constitué par une table à secousses actionnée par tout moyen approprié; oelle où le transporteur serait constitué par un élé- ment analogue à un câble ou à un boudin sans fin passant dans le fond de la trémie 3.