fondre le verre et autres oorps semblables
Il existe déjà toute une série de propositions de fusion électrique du verre. D'après les propositions où le chauffage s'opère en interposant la matiè-
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trodes solides, entièrement noyées sous la surface du bain fonda liquide, on a ordinairement imprimé à la matière un mouvement essentiellement horizontal, à travers
des compartiments de fusion, d'épuration, de refroidisse-
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les auteurs ue la présente invention.
Dtautres propositions (par exemple celles selon le
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1.656.510) ne prévoient pas une telle division du procédé de fusion dans la construction du four.- Mais de tels fours ne posséderont pas de grande capacité de passage dd charge et ils ne tirent pas pleinement profit des possibilités offertes par la nature particulière du chauffage électrique.
L'objet principal de la présente invention est de créer un mode de travail et une installation
de four qui permettront de tirer plein profit des avantages du chauffage électrique, et qui,avec un fort rendement et une grande, capacité de passage de charge, offrent enfin la possibilité d'une exploitation technique sur une échelle vraiment grande.
Le nouveau procédé repose sur l'emploi si- multané des mesures suivantes
1) - La charge est posée sous forme d'un
gros tas (ou de plusieurs tas) sur le bain fondu liquide du four, de manière que la partie inférieure du tas s'enfonce relativement profondément dans la masse fondue, dans l'espace entre les électrodes. " A cet effet, les électrodes sont déplacées suffisamment vers les côtés, et l'ouverture d'introduction supérieure de la charge peut éventuellement être établie en forme de cuve. Dans ce dernier cas particulièrement, la charge doit
être bien séchée préalablement, afin que la matière de charge reste peu cohérente et ne s'attache pas aux pa- rois de la cuve.
La partie inférieure du tas, laquelle est
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des, est naturellement exposée à un effet calorifique ' énergique, et elle fond rapidement.- L'introduction dans le bain en fusion d'une charge non encore fondue
a pour résultat une augmentation de la résistance électrique entre les électrodes, et le four travaillera avec une tension plus forte, c'est à dire avec une charge d'énergie plus élevée, et possèdera donc une puissance de fusion augmentée.
2) - Autour du tas ou des tas de charge,
on tient le bain en fusion suffisamment libre de charge non fondue, afin de permettre aux gaz qui se dégagent
à l'intérieur du bain fondu de s'échapper plus facilement,
3) - L'affinage de la matière en fusion s'opère dans une zone ménagée au-dessous de la zone de fusion.
Puisqu'à cet endroit la matière fondue est de beaucoup meille-ur conducteur que dans la zone de fusion, et qu' en même temps il n'est pas nécessaire d'amener une aussi grande quantité de chaleur, la distance entre les électrodes est ici choisie plus grande.
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un mouvement allant de haut en bas pendant la fusion et pendant l'affinage, l'ouverture à travers laquelle
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froidissement et dans celle de travail, est disposée dans la partie inférieure de la zone d'affinage" " Et pour que les parois de cette ouverture n'aient pas
trop à souffrir de la chaleur, l'ouverture en question est avantageusement disposée un peu au-dessous des électrodes. Pour la même raison, les électrodes sont disposées un peu au-dessus du fond du four, et on donne avantageusement à ce fond une forme en auge.
5) - Après que le verre, lors de son passage à travers les zones de fusion et d'affinage , aura exécuté un mouvement essentiellement vertical, il en-
tre par la susdite ouverture dans les chambres de refroidissement et de travail du four, où par égard à un re- froidissement et à une élimination des gaz dans des conditions pratiques , il est conduit en avant horizon- talement.
Pour que dans cette partie du four on puis-se également contrôler rigoureusement la température de la matière en fusion, on installe convenablement encore
ici les électrodes, et cela de la même espèce que dans
la chambre de fusion. Il est évident que l'on pourra aussi utiliser d'autres moyens de chauffage, comme par exemple des flammes de gaz qui lèchent la surface de la masse fondue, pour que celle-ci reste assez fluide;
pour le départ des gaz.
Les dessins annexés représentent quelques fours pour l'exécution du procédé ci-dessus exposé.
<EMI ID=7.1> monophasé, combiné avec un "feeder" pour le travail mécanique du verre.
Pig. 4 et 5 représentent un four à courant triphasé, combiné avec une machine pour la production de verre à vitres.
Les deux fours possèdent deux compartiments qui se communiquent en bas: une chambre de fusion et d'affinage à mouvement essentiellement vertical de la matière, et une chambre de refroidissement et de tra- vail à mouvement essentiellement horizontal de la ma- tière.
La matière traverse successivement la zone de fusion S, la zone d'affinage R, la chambre de refroidissement K et la chambre de travail T, Le four représenté par les figures 1, 2 et 3 se charge à la main par le moyen d'entonnoirs montées au-dessus du four.
Dans le four selon les figures 4 et 5, l'ouverture de chargement est établie en forme de cuve, afin que la colonne de charge se trouvant dans la cuve arrive à faire entrer par son poids , dans la masse en fusion, le tas qui repose sur la surface du bain fondu. Pour que la charge puisse passer facilement dans la
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cet effet le four est pourvu d'une plaque de séchage,C?. Le four est disposé pour amenée automatique de la char-
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être en charbon, graphite, métal ou oxydes métalliques. Pour éviter des pertes de chaleur, les parties d'électrodes qui sont en contact avec le verre fondu ont
une section de beaucoup plus forte que celle des parties qui passent à travers la paroi du four. Fréquemment
il peut être avantageux de placer les électrodes à une certaine distance de la paroi intérieure du four, afin que l'intervalle se remplisse de masse fondue; on évite ainsi une oxydation des électrodes par de l'air entrant derrière elles.
Dans les dessins: A désigne le tas de charge, N le canal établissant la communication entre la chambre de fusion et la chambre de refroidissement, 0 un
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tre appareil pour le travail mécanique du verre.
Le procédé et les fours pour son éxécution ci-dessus décrits sont en première ligne destinés à la fabrication du verre, mais on pourra les utiliser
aussi dans d'autres buts, par exemple pour la fabrication du verre soluble et d'autres produits semblables,