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" Dispositif de levage pour voitures automobiles ".
La présente invention concerne un dispositif qui, monté sur une voiture automobile permet de la soulever au-dessus du sol en utilisant à cet effet la puissance du moteur de la voiture.
Ce dispositif permet également d'incliner la voiture dans tous les sens ou de la faire pivoter sur place et il est applicable aussi bien aux voitures de tourisme, qu'aux camionnettes et vé- hicules lourds.
Ce dispositif comprend essentiellement un vérin fixé sous le châssis de la voiture de préférence en avant de son centre de gravité; ce vérin, du type à vis, est actionné par le moteur
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du véhicule sous la commande d'un levier spécial. De plus, entra la semelle qui est en contact avec le sol et l'attache du vérin au châssis, est interposée une rotule ou joint universel équi- valent, permettant au châssis de pivoter dans tous les sens par rapport à la semelle.
Le dispositif est complété par deux béquilles placées de part et d'autre du châssis, de préférence sous les ressorts du châssis, au voisinage des roues arrière ou avant ; ces deux bé- quilles mises en mouvement par une transmission à crémaillère, sont actionnées en même temps que le vérin, mais de préférence avec un léger retard de manière que la voiture, ainsi soulevée, penche légèrement vers l'arrière ou vers l'avant.
Chaque béquille est munie à son extrémité d'une roulette à chape pivotante de manière que la voiture puisse après soulè- vement, pivoter autour de la rotule du vérin.
L'invention est illustrée à titre d'exemple aux dessins annexés dans lesquels :
La figure 1 est une vue en élévation d'un châssis de voi- ture munie du dispositif conforme à l'invention ; la figure 2 est une vue en plan de ce châssis; la figure 3 est une vue montrant le détail des engrenages actionnant le vérin; la figure 4 montre un vérin à rotule inférieure; la figure 5 est une vue de détail d'une des béquilles qui peuvent, à même titre que les vis 22 dans la figure 4, être con- struites en deux roues coniques au lieu de l'engrenage cylindri- que denté; la figure 6 montre une variante du vérin.
Sur les figures 1 et 2, on voit en 10 un châssis de voitu- re automobile ordinaire, monté sur quatre roues 11 et comportant un bloc moteur 12 se terminant vers l'arrière par une boite de vitesse 13 qui est reliée au mécanisme différentiel ordinaire 14 par un arbre de transmission 15 qui, pour plus de olarté, est supposé cassé.
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Conformément à l'invention, sous le châssis 10. et légère- ment en avant du centre de gravité de la voiture, est fixée, au moyen d'une traverse 16, une sorte d'enveloppe ou de carter 17 (fig.4) dans laquelle est maintenue folle une roue 18 (fig.3) comportant une denture conique 19 et une denture droite 20 en prise aveo quatre pignons droits tels que 21 également mainte- nus fous dans le carter 17.
Ces pignons 21 sont filetés intérieurement et sont engagés sur quatre vis verticales telles que 22 réunies à leur base par une plaque commune 23 formant l'élément femelle d'un joint à rotule dont l'élément mâle ou sphère 24 est solidaire d'un patin 25 susceptible de s'appliquer sur le sol; au lieu de qua- tre vis 22 on peut n'en employer seulement que deux, en pla- çant une de chaque coté des organes de transmission du véhicu- le, ces vis étant de préférence télescopique
Comme le montre la figure 3, au-dessus de la roue denté 18 s'étend un arbre 26 qui est accouplé par un joint de préféren- ce déformable (cardan ou analogue) 27 avec l'extrémité d'un ar- bre 28 commandé par l'arbre primaire du mécanisme de changement de vitesse contenu dans la boîte 13.
Sur l'arbre 26 peuvent coulisser;, mais sans jamais cesser de participer à sa rotation, deux pignons coniques 29 et 30 qui comportent chacun en arrière de sa denture,, une gorge circulai- re telle que 31 dans laquelle est engagée une fourche 32 conve- nablement articulée à l'extrémité d'un levier commun 33 placé à portée du conducteur de la voiture,
On conçoit que par la manoeuvre du levier 33, le conducteur puisse déplacer en même temps, les deux pignons 29 et 30 de ma- nière à pouvoir mettre soit l'un, soit l'autre en prise avec la denture conique 19 de la roue 18, soit encore, pour la position intermédiaire, mettre les deux pignons 29 et 30, hors de prise avec cette denture
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De plus, deux des pignons 21 comportent, comme la montre roue la figure 3,
une denture hélicoidale 34 en prise avec une tan- gente 35 ou toute autre combinaison analogue de roue conique ou de roue dentée cylindrique calée sur un arbre 36 relié au ou d'arbre flexible moyen de joints universels 37/(fig.2), à l'axe 38 d'un pignon 39 maintenu au châssis du véhicule at en prise avec une denture de crémaillère 40 formée sur une béquille verticale 41, conve- nablement guidée dans le châssis et terminée à sa partie infé- rieure par une roulette 42 portée par une chape 43 pivotant en tous sens, au lieu de crémaillère, des vis semblables auxvis 2 peuvent être mises en contact avec deux roues coniques qui, en agissant sur ces vis, produisent un mouvement de va-at-vient.
Comme le montre la figure 4, le patin 25 comporte fixée par des colonnes telles que 46, une couronne dentée 47 avec laquel- le est en prise une vis sans fin 48 reliée au moyen d'un arbre extensible 49 complété par des joints universels tels que 45; cet arbre aboutit à une vis tangente 50 en prise avec une roue hélicoïdale 51 tournant avec l'arbre 26 et qui peut, sous la commande d'un levier de manoeuvre 52, coulisser sur cet arbre et se mettre hors de prise de la vis 50.
L'utilisation du dispositif ainsi décrit est la suivante :
Pour soulever la voiture, la conducteur met en marche le moteur en ayant soin de laisser au point mort le levier de chan- gement de vitesse. Suivant cette position l'arbre 28 tourne avec le moteur et grâce à l'accouplement 27 il entraîne la rotation des pignons 29 et 0 et de la roue hé- licoidale 51, celle-ci étant, bien entendu, laissée hors de prise de la vis sans fin 50.
Le conducteur agit ensuite sur le levier 33 qui fait met- tre en prise avec la roue 18 le pignon 29 ou 30 voulu. Il en résulte que les quatre pignons 31 se mettent à tourner et font descendre les quatre vis 22 et avec elles le patin 25, qui ne
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tarde pas à rencontrer le solo En même temps, par l'intermédial- re des roues hélicoïdales 35 des arbres 36 et des pignons 39, les deux béquilles 41 descendent mais, leur longueur est calcu- lée de manière qu'elles n'atteignent le sol qu'après le patin 25.
Le fonctionnement se poursuivante les vis 22 étant immobi- lisées, c'est l'avant du châssis de la voiture qui soulève en prenant appui sur le patin 25.Par la continuation du mouvement, les vis 22 sont amenées à s'immobiliser;, ce qui fait que l'ex- trémité antérieure du véhicule;, qui repose sur la plaque de fond, se soulèvera.
Quelques temps après les béquilles 41 rencontrent le sol et l'arrière du châssis se soulève également tout en restant légèrement plus abaissé que 1'avant.
Lorsque les roues 11 ont suffisamment quitté le sol, le conducteur agit sur le levier 33 de manière à dégager de la roue 18 celui des deux pignons 29 ou 30 qui était en prise.
Pour faire pivoter la voiture autour du patin 25 et par con- séquent de la sphère 24, le conducteur, agissant sur le levier 52 met la roue hélicoïdale 51 en prise avec la vis sans fin 50.
La rotation de cette dernière se transmet par l'arbre extensible 43 à la vis sans fin 48, en prise avec la couronne 47 qui est immobilisée en raison du contact du patin 25 sur le solo
Par conséquent tout le châssis de la voiture pivote autour de la sphère 24 en roulant sur des roulettes 42 des béquilles 41, des roulettes s'orientant d'elles-mêmes dans la direction convenable.
Pour arrêter ce pivotement, le conducteur agit sur le levier 52 et pour faire descendre le châssis sur le sol puis relever le patin 25 et les béquilles 41. le conducteur doit agir sur le le- vier 33 en sens inverse du précédent.
Un dispositif de sécurité, convenablement agencé, doit âtre prévu pour qu'à la fin de course des vis 22, le mouvement s'arc-
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rête. Un tel dispositif serait par exemple, constitue par des butées placées sur les vis 22 et agissant au moment voulu sur le levier 33. Deux boulons de vissage 26' peuvent être placés sur les tiges des vis 22 entre les plaques 23 et 25.
Des dispositifs d'embrayage peuvent être prévus sur les ar- bres 36 de commande des béquilles 41, de manière à permettre de faire varier à volonté l'inclinaison du châssis vers l'ar- riére.Le dispositif entier peut aussi être dirigé à la main par l'entremise d'une roue conique 33, ou, également par l'entre- mise des roues indépendantes 39 den montants 41, au moyen d'une manivelle qui est placée à l'extérieur vers le milieu.
Les axes des mouvements correspondants seront de préfé- rence prolongés au moyen d'arbres flexibles.
La figure 6 montre une variante du vérin suivant laquelle la sphère de la rotule se trouve à la partie supérieure du vé- rin et non plus, comme sur la figure précédente, à la partie inférieure. Sur la figure 6 on voit en 53 le châssis qui forme en 54 la partie femelle du joint de la rotule et y reçoit la sphère 55 formée à l'extrémité d'une tige 56 à laquelle est fixée une vis 57 engagée dans une deuxième vis 58 d'un vérin 59 du type dit "à vis télescopiques".
Sur la tige 56 est montée folle une roue hélicoïdale 60 en prise avec une vis sans fin 61 actionnée par l'intermédiaire d'un arbre souple et d'un dispositif d'embrayage, par l'arbre 28 commandé par le mécanisme de changement de vitesse.
A l'intérieur de la roue 60 est formée une denture droite 62 avec laquelle sont en prise des satellites 63 en prise eux- mêmes avec une roue planétaire 65 également folle sur la tige 56 .
Deux éléments d'embrayage à griffes 67 et 68 clavetés d'u- ne façon coulissante sur la tige 56 et réunis par un arceau 64, sont commandés par le conducteur de préférence par l'intermé- diaire d'une transmission souple; pour solidariser avec la tige 56 soit l'une, Boit l'autre, soit aucune des deux roues 60 et
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65. On conçoit que par la mancouvro des elements d'embrayage 67 et 68 on puisse fair- tourner la tige 56 ot pas* conséquent faire fonctionner le vérin 59 dans un sens ou dans l'autre.
Dans l'utilisation de cette variante,, la commande des bé- quilles 41 du dispositif peut être identique à celle précédemment décrite, ou encore s'effectuer parallèlement au mouvement du vérin 59, au moyen d'un sable tel que 72 attaché à un collier 73 engagé dans une gorge 76 du vérino Le câble s'enroulerait d'autre part sur une sorte de treuil commandant les pignons 39 qui actionnent les béquilles 41.