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Procédé d'alimentation des générateurs de gaz d'huile lourde.
La présents demande a pour objet un procédé d'alimentation des générateurs de gaz (l'huile lourde et en particulier ceux dans lesquels le gaz est obtenu en effec- tuant une combustion partielle de l'huile avec de l'air.
La transformation de l'huile en gaz ne se produit d'une
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manière satisfaisante que si la température à laquelle a lieu la combustion partielle reste comprise entre des limites assez peu étendues.. D'une manière générale; cette tempéra- ture est comprise entre 700 et 1100 . En outre, dans la plu- part des applications, il est nécessaire d'avoir un gaz dont la nature et la composition soient à peu près constantes. Cet- te constance de la température de la combustion partielle et de la nature des gaz ne s'obtient qu'en maintenant une pro- portion constante entre les débits d'air et d'huile alimentant le générateur. Ces. débits doivent donc varier simultanément avec la demande de gaz aux appareils d'utilisation.
La présente demande a pour objet un procédé d'a- limentation des générateurs de gaz d'huile lourde dans lequel on commande seulement le débit d'air, le débit d'huile étant dosé automatiquement par le débit d'air lui-même. On utilise, à cet effet, un carburateur comprenant un gicleur d'où sort l'huile, ce gicleur étant placé dans une conduite traversée par la totalité ou par une partie de l'air qui effectuera la combustion partielle de l'huile. L'entraînement de l'hui- le sortant du gicleur et son dosage proportionnellement au débit d'air qui traverse la conduite ont lieu à.
la manière connue*
Mais, ai l'on envoie dans le générateur de gaz le mélange d'huile et d'air sortant du carburateur, on consta- te que la combustion partielle de l'huile et sa gazéification se font mal. Le Demandeur a constaté que cet insuccès était dû à ce que l'huile n'était pas pulvérisée assez finement par l'air à sa sortie du gicleur, pour pouvoir brûler facilement dans le générateur, et qu'on supprimait ces inconvénients en soumettant à une deuxième pulvérisation le mélange grossiè- rement pulvérisé d'huile et d'air/fourni par le carburateur.
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Le procédé, objet de l'invention. consiste à ali- menter sous pression un carburateur en huila et air, et à pro- voquer une pulvérisation plus fine du mélange sortant du car- burateur en envoyant ce mélange dans un pulvérisateur appro- prié qui débouche dans l'appareil où. a lieu la combustion par- tielle.
Si l'on envoie dans le carburateur la totalité de l'air qui assurera la combustion partielle de l'huile. 0' est la détente même du mélange d'huile et d'air à travers l'ori- fice du pulvérisateur, convenablement agencée qui provoque la deuxième pulvérisation de l'huile.
Mais, pour que la combustion partielle de l'huile dans le générateur ait lieu d'une manière stable, il est indispensable que l'air soit très fortement ré- chauffé (au-dessus de 300 ). Comme il serait impossible de réchauffer à cette température le mélange d'huile et d'air sortant du carburateur sans que l'huile subisse une déoompo- sition partielle provoquant l'encrassement du réchauffeur, on réchauffe l'air seul avant son entrée dans le carburateur, et celui-ci est relié directement au pulvérisateur par une simple conduite.
Dans beaucoup de oaa, le réchauffage de l'air est poussé à des températures encore plus élevées (500 ) et il peut arriver que le mélange de la totalité de l'air chaud avec l'huile produise une vaporisation préalable trop abondante et nuisible, ou une décomposition partielle de cette huile, ou même son allumage prématuré, et provoque un encrassement de la conduite qui relie le carburateur au pulvérisateur. On peut éviter cet inconvénients d'une part, en supprimant cette oon- duite, et, d'autre part, en ajoutant de la vapeur d'eau à l'air surchauffé, mais on préfère généralement utiliser pour l'en-
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traînement de l'huile une partie seulement de l'air.
L'admis- sion d'air au générateur a lieu alors par deux conduites, l' une reliée directement au générateur de gaz, l'autre reliée au carburateur, Les débits d'air qui traversent ces deux conduits sont dans un rapport invariable, si bien que le dosage automatique de l'huile par le passage d'une partie seulement de l'air dans le carburateur reste encore propor- tionnel à la quantité totale d'air qui participe à la combus- tion partielle.
La dérivation d'air qui traverse le carburateur peut être faite soit sur l'air froid, soit sur l'air réchauf- fé, mais on utilise, de préférence, l'air réchauffé pour effectuer la carburation de l'huile, parce que l'huile subit ainsi, avant son entrée dans le générateur, un certain ré- chauffage qui la rend plus fluide et peut aller jusqa'à sa vaporisation partielle. Ce réchauffage améliore la pulvéri- sation de l'huile et facilite sa combustion ultérieure.
La deuxième pulvérisation du mélange d'huile et d'air sortant du carburateur peut être effectué par le seul effet de sa détente à travers un pulvérisateur approprié, comme lorsque la totalité de l'air traverse le carburateur, mais il est tout particulièrement prévu d'utiliser pour cette deuxième pulvérisation la détente de l'air réchauffé qui n'a pas traversé le carburateur; à titre d'exemple, on obtiendra d'excellents résultats en utilisant un quart à un tiers en- viron de l'air réchauffé pour entraîner l'huile dans le car- burateur et en pulvérisant le mélange ainsi obtenu par le @ reste de l'air.
La description qui va suivre en regard du dessin annexé, donné à titre d'exemple, fera bien comprendre de quel- le maniera l'invention peut 8tre réalisée.
La fig.1 représente un schéma d'alimentation en huile, conforme à l'invention dans lequel la totalité de
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l'air qui doit assurer ultérieurement la combustion partielle de l'huile,traverse le carburateur qui dose l'huile.
La fige 2 reprisent s schématiquement une variante de réalisation de l'invention dans laquelle l'huile est dosée dans le carburateur par une partie seulement de l'air qui assure ultérieurement la combustion partielle.
Sur la fig.l l'huile lourde fournie par un ré- servoir 1 alimente par la conduite 2, la cuve à niveau cons- tant 3. Cette cuve alimente elle-même le gicleur 4 qui débouche dans un diffuseur 5 traversé par l'air surchauffé sous pression nécessaire à la combustion partielle et amené par la conduite 6. Cet air, qui est éventuellement addition- né de vapeur d'eau est, par exemple, fourni par un oompres- Beur suivi d'un surohauffeur d'air approprié; ces deux orga- nes n'ont pas été représentés. Une conduite 7 munie d'une dérivation 8 transmet la pression qui règne dans la conduite 6 au réservoir 1 et à la cuve à niveau constant 3.
L'air qui circule dans le diffuseur 5 entraine l'huile fournie par le gicleur 4 et dose cette huile pro- portionnellement au débit d'air. Le mélange sous pression d'air et d'huile grossièrement pulvérisée qui se forme dans le diffuseur 5 subit une deuxième pulvérisation en se déten- dant à travers l'orifice 9 qui débouche dans la chambre de combustion 10 du générateur de gaz.
Sur ce schéma on a représenté un carburateur comprenant une cuve à niveau constant et un gicleur. Mais il est bien entendu que, dans la présente demande, on entend par "oarburateur" un organe doseur comprenant, dans sa géné- ralité, un gicleur débouchant dans une conduite d'air. Bans des appareils simplifiés la cuve à niveau constant 3 pourra être supprimée, le gicleur 4 relié directement au réservoir 1 assurant le dosage de l'huile dune manière suffisamment ap- proohée.
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Sur la fig.l , le pulvérisateur 9 communique directement avec le diffuseur 5, mais il devra pourtant âtre suffisamment éloigné du gicleur 4 pour éviter toute inter- action entre la détente à travers le pulvérisateur 9 et l'en- traînement de l'huile en 4, interaction qui aurait pour ef- fet de fausser la fonction de dosage du gicleur 4.
Sur la figure 2, une partie seulement de l'air qui participera à la combustion partielle traverse le dif- fuseur 5 du carburateur et assure la fonction de dosage de l'huile. Cette dérivation d'air est prélevée de la oanali- sation principale 6 par les orifices 11 qui débouchent dans l'espace 12, d'où.. l'air est conduit au diffuseur 5 par le conduit 13 et l'orifice 14.
Le mélange d'huile et d'air formé en 5 est con- duit par la conduite 15 à l'orifice 16. Le mélange est pul- vérisé par la majeure partie de l'air sous pression qui pro- vient de la conduite 6 alimentant l'espace annulaire 17, et qui sa détend à travers la fente 18 qui entoure la sortie de l'orifice 16, REVENDICATIONS.
1 - Un procéda d'alimentation d'un générateur de gaz à partir des huiles lourdes par combustion partielle de l'huile avec de l'air caractérisé en ce qu'un mélange d' Résumé air et d'huile grossièrement pulvérisé formé par un carbura- teur fonctionnant sous pression subit une nouvelle pulvéri- sation à son entrée dans l'appareil où a lieu la transfor- mati on d'huile an gaz.
2 - Procédé comme spécifié sous 1 , caractérisé en ce Que l'air qui alimente le carburateur est fortement réchauffé avant son entrée dans celui-ci .
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.