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Appareil à trier et classer des abrasifs destinés aux machines continues à doucir le verre.
La présente invention concerne le classement d'abrasifs destinés aux machines continues à doucir le verre et elle a pour objet particulier d'offrir un procédé perfectionné,& courant horizontal,et un dispositif fonctionnant d'une façon continue pour sa mise en pratique,grâce auxquels de l'abrasif de la grosseur appropriée peut être continuellement fourni,à des stades successifs de l'opération de classement., aux parties respectives de l'appareil à doucir exigeant ces grosseurs ou classes particulières d'abrasif.
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Un trieur classeur établi conformément à l'invention comptée prend un canal allant en augmentant de section de l'entrée au trop-plein et possède des cloisons submergées formant des cuves dans lesquelles les différentes grosseurs d'abrasif se dé posent et d'où, elles sont continuellement déchargées aux par- ties respectives de l'appareil à doucir,celles des portions du canal dans lesquelles la vitesse est grande étant formées dans une cuve de section plus grande.
L'appareil est en outre pourvu de plusieurs trémies en lesquelles chaque cuve se termibe,les trémies aboutissant à des orifices de décbarge de tous lesquels à peu près la même grosseur ou classe d'abrasif est déchargée de haut en bas,et les parois des trémies sont inclinées,par rapport à la verti/ cale sous un angle qui est moindre que l'angle de repos de l'abrasif dans l'eau,de manière à assurer la descente de la matière aux orifices de décharge situés au fond des trémies.
Pour la commodité de la description,l'abrasif auquel on a affaire est considéré ci-après comme du sable ; il est évi- dent que tout autre abrasif sous une forme granulaire ou pulvé- rulente ,peut être traité par l'invention.
Sur le dessin ci-joint,qui représente schématiquement une forme d'exécution d'appareil réalisant l'invention :
Fig. 1 est une élévation latérale de cette forme d'exécu- tion ,la portion extrême étant brisée;
Fig. 2 est un plan de ladite forme d'exécution;
Fig. 3 est une coupe transversale, à grande échelle suivant A-A fig. 2.
Fig. 4 est une coupe longitudinale à grande échelle d'une portion de l'appareil.
Dans la disposition représentée,qui ne doit être considé- rée que comme un bon exempte,le canal présente quatre sections dont la première est formée par des parois 1,la seconde par des parois 2,la troisième par des parois 51 et la quatrième par des parois 4.
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Dans la première section,les parois 1 divergent à partir de l'entrée 5 jusque la pleine largeur du canal dans la seconde section. Dans les seconde,troisième et quatrième sections,les parois sont parallèles;mais la largeur du canal entre elles est plus grande dans chaque section que da,ns la précédente.
Dans les seconde,troisième et quatrième sections,des cloi- sons submergées 6 divisent le canal en cuves dans lesquelles les différentes grosseurs ouclasses d'abrasif se déposent. Dans la seconde section,chaque cuve se termine vers le bas,en quatre trémies 7 ayant chacune un orifice de décharge 8. Dans la troi- sième et la quatrième sections,chaque cuve se termine en six trémies 9 et huit trémies 10 respectivement,chaque trémie possé- dant un orifice de décharge 8.
Dans la première section,la vitesse d'écoulement du mélange d'abrasif et d'eau,qui est fourni à l'entrée 5,est si grande que la turbulence causée par le courant,empêche l'abrasif de se déposer convenablement entre les cloisons. Par conséquent,le ca@ nal,avec sa paroi 1,est formé dans une cuve ayant des parois 11 entre lesquelles existe le même écartement,ou largeur qu'en. tre les parois 2 du canal dans la seconde section.
Le canal est pourvu de cloisons submergées 12 et,entre les parois 1 et les parois 11,se trouvent des cloisons 15 s'éle- vant au-dessus du niveau 14 de 1'eau (fig. 3). Par ce moyen le courant d'eau et d'abrasif est restreint à la section du canal comprise entre les parois 1 et au-dessus des cloisons 12 tandis qu'il y a une masse relativement immobile d'eau et d'a- brasif dans les espaces situés dans la cuve, entre les parois 1 et 11 et entre les cloisons 13. Cette masse d'eau et l'eau qui se trouve dans les trémies situées en-dessous sont proté- gées de la turbulence de l'eau comprise entre les cloisons 12 et l'abrasif qui est dedans est à même de se déposer plus rapi- dement.
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Chacune des cuves de la première section,formées par les parois 11 et les cloisons 12 et 13,se termine en quatre trémies 7 avec orifices de décharge 8,comme celles de la seconde sec@- tion.
Entre la première et la seconde,la seconde et la troisième et la troisième et 1 a quatrième sections,se trouvent des cloi- sons 15 formant déversoirs dont celle située entre la seconde et la troisième section est représentée à la fige , et la qua- trième section se termine en un déversoir 16, par-dessus lequel l'eau coule dans le trop-plein 17.
Immédiatement avant chaque déversait 15 se trouve une auge 18 avec tuyau de décharge 19.
L'auge 18 est fixée à un niveau tel, au-dessus du décervoir 15,qu'elle donnera la hauteur de charge hydraulique et l'écou- lement d'eau désirée par-dessus le déversoir. L'auge 18 main- tient le niveau 20 de l'eau avant le déversoir à une hauteur sensiblement constante et,par cela même,l'allure d'écoulement par-dessus le déverscit est également maintenue sensiblement constante.
Dans la décharge continue d'abrasif par des orifices,on éprouve des difficultés provenant du tassement d'abrasif sur les côtés des trémies. Il se forme alors un passage à travers lequel de l'eau coule directement à l'orifice de décharge et cela est suivi par la chute d'une masse d'abrasif qui, fréquem- ment,obstrue l'orifice de décharge.
L'invention remédie de deux façons à ces inconvénients.
D'abord,les parois des trémies sont inclinées,par rapport à la vertical e, sous un angle 20, qui est moindre que l'angle de repos de l'abrasif dans l'eau. En second lieu,chaque cuve pos- sède au moins quatre trémies des orifices de décharge desquel- les la même grosseur,ou classe,d'abrasif,est déchargée,et tous ces orifices se déchargent dans un tuyau commun conduisant au plateau ou aux plateaux trotteurs,ou poêlions,faisant usage de cette classe d'abrasif.
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En raison de l'inclinaison des parois des trémies,la déchar- ge d'abrasif est plus régulière et le risque que les orifices de décharge viennent à s'obstruer est réduit au minimum. En raison de la pluralité de trémies d'ou la même grosseur ou clas- se dabrasif est déchargée,la fourniture d'abrasif n'est pas interrompue en cas d'obstruction d'un des orifices de décharge.