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Fer en caoutchouc armé pour animaux de trait et autres.
La présente invention a pour objet un fer en caout- chouc pour animaux de trait et autres*
Ce fer comportant, noyé dans sa matière principale, caoutchouc, une armure rigide, de préférence métallique, par exemple en fer, acier malléable,, aluminium ou autre, est caractérisé en ce que cette armature est d'une seule pièce et intéresse sensiblement la totalité du fer, c'est-à-dire sa partie courbe antérieure et ses branches.
Grâce à cette disposition de l'armature rigide interne, le fer devient lui-même tatalement rigide et de ce fait son application sous le sabot de l'animal donne à celui-ci un main- tiem absolu en tous sens, comme le font les fers entièrement métalliques. Ce maintien du sabot est une nécessité absolue pour un ferrage rationnel et cette qualité ne peut pas être obtenue
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avec des fers en caoutchouc qui comportent une armature rigide divisée en plusieurs pièces rigides séparées les unes des autres par des parties de caoutchouc pon armées; ces parties constituant en effet les points de flexion qui détruisent la ''rigidité totale du fer et qui nuisent ainsi au bon maintien rationnel du sabot de l'animal.
L'invention comporte relativement à cette caractéris- tique primordiale les perfectionnements suivants qui peuvent exister en combinaison pu séparément entre eux et avec la dite caractéristique.
1/1'armature rigide présente sous sa face inférieure des bossages à travers chacun desquels est aménagé un trou convenable appelé tam ure et destiné au passage du clou ou " broche pour fixation du fer. De préférence ces bossages sont disposés de telle sorte que ni eux, ni les têtes des clous n'affleurent la face inférieure du caoutchouc qui s'op- pose ainsi à leur contact direct avec le sol, 2@ l'armature rigide est percée d'un certain nombre de trous à travers lesquels se loge la matière caoutchouc lors de la constitution du fer ; il se forme ainsi à travers ces trous de petites entretoises en caoutchouc reliant intimement les parties supérieures et inférieures de la matière caoutchouc de part et d'autre de l' armature.
3/ @ sa partie antérieure l'armature rigide comporte une partie redressée de préférence en forme de V et qui consti- tue le pinçon du fer destiné à être appliqué normalement: contre la partie antérieure du sabot appelée " pincer Grâce à sa solidarité avec l'armature rigide d'une seule pièce, ce pinçon peut remplir e actement le même rôle que celui des fers entière- ment métalliques; en effet, du fait de la constitution de l'armature rigide intéressant tout le fer, ce pinçon devient solidaire par cette armature de toutes les parties de ce fer ; il ne peut être arraché isolément.
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4/ A sa partie antérieure, c'est-à-dire sous le pinçon, l'armature rigide comporte un prolongement sensible- ment vertical affleurant la face inférieure de la matière caoutchouc ; ce prolongement reçoit ainsi, lors de la marche de l'animal le premier choc au sol, choc ainsi supporté uniquement par l'armature rigide. Ce prolongement protège ainsi la partie inférieure et antérieure du caoutchouc.
5/ L'armature rigide est évidée dans sa partie courbe antérieure médiane et sur sa face interne. Cet évidement tout en conservant l'armature une puissance de résistance con- venable est suffisamment accentuée pour que les branches du fer puissent être, soit rapprochées, soit écartées l'une de l'autre par chocs ou marteau par exemple, grâce à la malléabilité de cette partie évidée de 1 armature. Cette disposition permet ainsi au maréchal ferrant de dresser le fer suivant la largeur du sabot de l'animal, comme il le fait généralement avec les fers métalliques en forgeant ceux-ci à chaud.
6/ Les bords supérieurs et intérieurs des parties antérieures et latérales de la matière caoutchouc sonstituant la face supérieure du fer, sont suffisamment évidés pour dé- gager la solde du sabot.
L'invention comporte en outre d'autres caractéris- tiques qui ressortent tant de la description suivante que du dessin annexé représentant à titre d'exemple un mode de réalisation de l'invention et dans lequel :
La fig, 1 montre en perspective un fer à cheval sui- vant l'invention,avec arrachement partiel du caoutchouc de l'une des branches, laissant voir l'armature métallique,
La fige 2 en est une vue en plan de dessus.
La fig. 3 le représente de profil.
La fige 4 en est u ne vue en plan de dessous,
La fig. 5 est une coupe médiane du fer suivant A.A. de la fig. 2.
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La fig. 6 est une coupe transversale d'une des branches du fer par B.B, de la fig. 4
Les fig. 7 et 8 sont deux vues en plan de 1' armature respectivement vue de dessus ( fig. 7) et de dessous ( fig. 8) par arrachage du caoutchouc suivant C.C. ( fig. 7) et D.D.
( fig. 8) de la fig. 3.
Dans cet exemple l'armature rigide 1 en acier mhlléa- ble par exemple, intéresse tout le fer, c'est-à-dire sa partie antérieure et ses branches jusqu'au talon du sabot.
Cette armature est d'une seule pièce ; elle comporte à sa partie antérieure médiane un pinçon 2 en V redressé sur sa face supérieure et analogue aux pinçons des fers métalliques.
Au-dessous de ce pinçon l'armature comporte un prolongement 3 de hauteur suffisante pour affleurer la face inférieure du caputchouc recouvrant l'armature. Celle-ci comporte sous sa face inférieure un certain nombre de bossages 4 de préférence en forme de pyramide tronquée. Dans ces bossages sont percés des trous dits étampures . 5 traversant l'armature et destinés à recevoir les clous ou " broches " 6 pour fixation du fer. Ces étampures sont suffisamment larges pour que les têtes des broches ne débordent pas les orifices des bossages ( fig. 6). L'armature comporte un certain nombre de trous 7 la traversant de part en part.
La partie médiane antérieure de l'armature est allégée sur sa face intérieure de façon à constituer un évidement 8 ( fig. 7 et 8) suffi- sant pour permettre l'écartement ou le rapprochement des branches du fer par.malléabilité de la partie médiane 9 subsis- tante de l'armature*
Lors de la constitution du fer, l'armature 1 est noyée dans le caoutchouc formant sa matière principale ; ce noyage est obtenu par un moyen quelconque connu, par exemple par moulage. La face supérieure de l'armature est ainsi complètement recouverte par le caoutchouc à l'exception du
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pinçon qui déborde normalement.
Les bords antérieurs et latéraux de cette face supérieure sont évidés en 10 de façon à éviter tout contact du fer avec kasole du pied de l'animal (fig. 2).
La face inférieure de l'armature est entièrement re- couverte par le caoutchouc à l'exception du prolongement inférieur
3 qui affleure cette face et-,:les bossages 4 qui restent décou- verts, bien que suffisamment en retrait dans le caoutchouc pour n'offrir aucun contact avec le sol. Cette face inférieure du fer comporte facultativement quelques cavités telles que 11 constituant ventouses ( fig. 4).
Sors du noyage de l'armature rigide dans la matière caoutchouc, celle-ci+ vient se loger dans les trous 7 de cette armature, de façon à constituer autant de petites entretoises 12 reliant au-dessus et au-dessous de l'armature les deux parties de cette matière.