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" Perfectionnements apportés aux moteurs à combustion interne:'
L'invention est relative aux moteurs à combustion interne.
Elle a pour but, surtout, de rendre tels, lesdits moteurs, qu'ils répondent, mieux que jusqu'ici, aux desiderata de la pratique.
Elle consiste, principalement, d'une part, à munir les moteurs du genre en question de moyens propres à permet- tre de faire varier, en cours de fonctionnement, la courbe d'ouverture de leurs soupapes d'admission, de manière que l'on puisse rendre plus ou moins facile le remplissage des- cylin- dres par le fluide aspiré, et, d'autre part, à donner auxdita moteurs un taux de compression supérieur à celui admissible, pour le carburant envisagé et au niveau de la mer, pour les conditions assurant le remplissage le plus complet des cylin- dres.
Elle consiste, mise à part cette disposition, princi-
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pale, en certaines autres dispositions, qui s'utilisent de préférence en même temps et dont il sera plus explicitement parlé ci-après.
Elle vise plus particulièrement certains modes d'ap- plication, ainsi que certains modes de réalisation, desdites dispositions; et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produits industriels nouveaux, les moteurs du genre en question comportant application desdites dispositions, les éléments spéciaux propres à leur établissement ainsi que les ensembles, fixes ou mobiles, notamment les véhicules automo- biles terrestres et aériens,, comportant de tels moteurs.
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que du dessin ci-annexé, lesquels complément et dessin sont, bien en- tendu, donnés surtout à titre d'indication.
La figure unique, que comporte ce dessin, montre, en coupe verticale, la partie supérieure d'un cylindre de mo- teur à explosions établi conformément à l'invention.
Selon l'invention et plus particulièrement selon ceux de ses modes d'application, ainsi que ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant d'établir un moteur à explosions monocylindrique, destiné à marcher à l'es- sence ordinaire, on s'y prend comme suit ou de façon analogue.
En, ce qui concerne tout d'abord l'ensemble dudit mo- teur, à l'exception de son dispositif de distribution relatif à sa soupape d'admission, ainsi que de celles des dimensions de certains de ses or- ganes déterminant le taux de compression (c'est-à-dire entre les cylindrées délimitées, d'une part, par le piston à son point mort bas, et, d'autre part, par le piston à son point mort haut), on l'établit d'une manière appropriée quelconque, par
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exemple de celle qu'indiquent sommairement les dessins.
En ce qui concerne, maintenant, le dispositif de distribution relatif à la soupape d'admission dudit moteur, on l'agence de manière telle, qu'il permette de faire varier, en cours de fonctionnement, la courbe d'ouverture de ladite soupape de manière que l'on puisse rendre plus ou moins fa- cile le remplissage du cylindre par le fluide aspiré, ce pour quoi, par exemple, ou bien on établit ledit dispositif de manière que la durée d'ouverture de la soupape puisse varier, la levée res- tant ou non constante, ce que l'on peut réaliser de nombreu- ses manières en soi connues, par exemple en ayant recours à un arbre à cames susceptible de coulisser axialement et por- tant des cames allongées de profil variable selon leur lon- gueur (c'est-à-dire présentant des profils différents selon les divers plans perpendiculaires à l'axe de rotation), ou bien, et mieux,
on établit ledit dispositif de maniè- re que la durée d'ouverture de la soupape reste constante mais que la hauteur de sa levée à un instant donné du cycle puisse Varier, ce pourquoi, par exemple, on a recours à. la disposi- tion représentée sur le dessin et selon laquelle on monte la soupape d'admission a de la manière usuelle dans la culasse du cylindre, on dispose un arbre à cames présentant une came b à l'a- plomb de la tige c de la soupape a, et on interpose, entre ledit arbre à came et ladite tige c, un système de leviers à bras variables permettant, par le déplacement d'un organe, d'obtenir une levée de soupape de du- rée toujours la même mais d'amplitude variable à volonté.
On constitue, par exemple, ledit système par deux basculeurs à et e tels et que l'on articule de manière elle- même telle, autour d'axes appropriés, d'une part, que l'extrémité de l'un soit l'articulation de l'autre,
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dautre part, qu'ils soient sensiblement parallèles en- tre eux et perpendiculaires à la tige c d'autre part encore, que la face supérieure du basculeur supérieur d puisse coagir avec la came b tandis que la face inférieure du basculeur inférieure soit en contact avec la tige de soupape, et, d'autre part enfin, que leurs faces en regard soient planes et parallèles lorsque le bossage de la came ne porte pas sur le baaculeur d, basculeurs entre lesquels on dispose un galet f tel, et réuni de manière elle-même ternie, à une commande appropriée g,
qu'il puisse être déplacé tout en restant en contact avec les faces, en regard des susdits basculeurs, ce qui permet l'angle d'oscillation du basculeur d restant constant, d'obte- nir, pour le basculeur e, un angle d'oscillation dépendant de la position du galet f.
En ce qui concerne, enfin, celles des dimensions des organes du moteur dont dépend le taux de compression, on les détermine de manière telle que ledit taux de compression soit supérieur à celui admissible, pour le carburant envisagé et au niveau de la mer, lorsque la levée de soupape est maximum, par exemple un taux de compression de 15, da@@ le ca@ de @
En auite de quoi,on obtient un moteur dont le fonc- tionnement est le suivant dans les divers cas d'utilisation que l'on peut envisager.
A supposer que ledit moteur soit monté sur un aéro- plane ou sur un véhicule appelé à fonctionner en montagne, on règlera, selon l'altitude, la levée de soupape de manière tel- le que le remplissage du cylindre ne se fasse que partielle- ment et dans la mesure nécessaire pour que la compression ré- elle du mélange soit, à chaque instant, voisine de la compres- sion optimum pour le carburant utilisé.
A supposer, maintenant, que ledit moteur soit appelé à fonctionner avec des combustibles divers, à chacun desquels corresponde une compression optimum différente, on réglera la
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levée de soupape de manière à se rapprocher autant que possi- ble des conditions les meilleures.
Le dispositif venant d'être décrit présente, sur ceux déjà existants et selon lesquels on prévoyait, dans la conduite d'aspiration, en amont de la soupape mais en aval de l'étrangleur normal, un étrangleur propre à faire varier le degré de remplissage, de grands avantages, notamment celui que la vitesse d'entrée des gaz dans le cylindre est toujours très grande car elle se fait par un orifice (l'ouverture annulaire découverte par la soupape) de section variant dans le même sens que la quantité de fluide à aspirer, donc par un orifice de très faible section lorsque la quantité de fluide à aspirer est faible.
De là résulte un bien meilleur brassage des fluides aspirés d'où. un meilleur rendement.
Gomme il va de soi, et comme il ressort d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite aucunement à celui de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des mo- des de réalisation de ses diverses parties, ayant plus spécia- lement été décrites; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes, notamment celles où le dispositif pour l'ac- tionnement de la soupape d'admission serait établi de toute autre manière que celles susindiquées.