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pour l'impression à. chaud, et notamment à ceux pour enduire certains régions de feuilles, d'encres copiantes ou autres ".
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semble devoir offrir le plus d'intérêt) , mais non exclusivement, parmi les procédéa et les appareils du genre en question, ceux pour enduire certaines régions de feuilles, d'encrea copiantes ou autres.
Elle a pour but, surtout, de permettre d'obtenir lesdites feuilles, imprimées de manière telle, que leur pouvoir copiant soit augmenté, bien que la couche copiante ne graisse pas les doigts à l'usage.
Elle consiste, principalement:
pour ce qui concerne les procédés du genre en question, à
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avoir recours, pour enduire à chaud certaines régions des feuil les, non plus au procédé. d'impression en relief couramment appliqué, mais au procédé d'impression en creux utilisé par les graveurs;
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tion,
en même temps qu'à avoir recours à un cylindre portecliché et une cuve contenant l'encre d'impression, comme utilisé, couramment dans l'impression en creux, à agencer cea appareils de manière telle que les organes qui se trouvent en amont dudit cylindre par rapport à la cuve et y compris, éventuellement, ce cylindre, soient réchauffés, et que les organes situés en aval soient refroidis.
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cipale, en certaines dispositions qui s'utilisent de préférence en même temps, maia non exclusivement, et dont il sera plus explicitement parlé' ci-après, notamment:
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positif de raclage portant, contre ledit cylindre porte-cliché en aval de la ligne d'impression des feuilles.
Elle vise plus particulièrement un certain mode d'application, ainsi que certains modes de réalisation, desdites. dispositions; et elle vise plus particulièrement encore, et
ce à titre de produits industriels nouveaux, les feuilles ou autres objets imprimés à chaud obtenus par l'application du procédé indiqué, les feuilles imprimées comportant des régions copiantes au verso, les éléments spéciaux propres à leur établissement, les blocs, registres, etc... comportant de semblables feuilles, ainsi que les ensembles, comportant de semblables objets.
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise
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dessin ci-annexé, lesquels complément et dessin sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indication.
La figure unique que comprend ce dessin'montre, très <EMI ID=7.1> du procédé suivant l'invention, et comportant application de certaines dispositions de l'invention.
Selon l'invention, et plus particulièrement selon celui de ses modes d'application, ainsi que ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant, par exemple, d'établir une feuille imprimée comportant au verso des régions copiantes, on s'y prend comme suit, ou de façon analogue.
On établit une installation comportait application nouvelle du procédé d'impression en creux, bien connu dans le monde de la gravure, et,
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en les appliquant sous une forme quelconque, savoir:
une table à papier 1,
une table de marge 2,
une cuve contenant la matière d'encrage 3,
un cylindre porte-cliché 4,
un mécanisme de transport de l'encre dans la partie en creux 4a du cylindre, constituant le cliché,
un cylindre 5 amenant le papier ou autres au contact du cylindre porte-cliché 4 et
une table de réception 13,
et des organes transportant le papier imprimé sur cette table de réception,
en ayant soin, cependant, dans la plupart des cas, de combiner à ces organes, des moyens de réchauffage propres à chauffer l'encre avant de la déposer dans la partie en creux 4a constituant le cliché.
En suite de quoi, on peut, à l'aide de cette disposition de principe, procéder à l'impression de la feuille qu'on désire munir, par exemple à son verso, de régions copiantes.
Et, ou bien on se contente de cette disposition de principe, ou bien, et mieux, on a recours, au moins en partie, des dispositions supplémentaires telles que. les suivantes et qui peuvent, le cas échéant, être utilisées isolément.
A cet effet, on munit la cuve 3 de moyens propres. à réchauffer l'encre qu'elle contient, et, dans ce but,
on la constitue, par exemple, avec une double paroi 6, dans laquelle on s'arrange pour faire passer de la vapeur, ou un autre fluide de chauffage.
puis on monte, en regard de la cuve;.un cylindre encreur 7, que l'on établit, lui aussi, creux, de façon qu'il puisse être réchauffé, au même titre que la cuve, et' que l'on fait baigner partiellement dans la cuve:
En suite de quoi, on établit un cylindre imbibeur 8, que l'on fait porter à la fois sur la périphérie du cylindre encreur 7 et sur celle du cylindre porte-cliché 4,
et que l'on munit périphériquement d'une. matière convena-
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chauffage analogues à ceux du cylindre 7 et de la cuve, ou différents de ces. moyens.
Et l'on place avantageusement, également en un. point du cylindre encreur 7, situé, en amont du cylindre imbibeur 8, un cylindre 9 égalisateur de l'encre transportée par le cylin-
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- tablir ledit cylindre 5 creux, de façon à le faire traverser par un fluide refroidisseur tel que de l'eau, et à lui donner toute température convenable,
ou bien, on s'arrange pour le refroidir de toute autre façon convenable.
puis, à la suite de ce cylindre 5, on dispose un mécanisme de transport des feuilles imprimées, que l'on constitue, par exemple, par deux rouleaux 11, sur lesquels on fait passer une bande sans fin 12, qui dirige les feuilles sur la table de réception 13.
Et, enfin, on ne doit pas omettre d'établir, et de disposer en un point de la périphérie du cylindre porte-cliché 4, entre le cylindre imbibeur 8 et la génératrice de tangence des cylindres 4 et 5, un dispositif de raclage 14, qui peut être de toute forme convenable et avoir un mouvement déterminé,
et qui est destiné. à démunir d'encre la partie en saillie du cylindre, pour n'en laisser que dans la partie en creux 4a formant cliché,.lequel cliché doit être reproduit sur les feuilles à imprimer,
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la profondeur des cellules.
En suite de quoi, on a mis au point un dispositif ou train d*imprimerie particulièrement apte à faire obtenir des feuilles imprimées comportant, de façon impeccable, des régions copiantes bien déterminées à leur verso.
Pour opérer l'impression en creux, au verso, des feuilles, il convient d'abord de choisir des encres, des pellicules ou autres matières adéquates préparées de manière telle, qu'elles présentent:
une grande fluidité à la température de iabri cation,
et une grande consistance à la température d'utilisation.
Ces propriétés physiques peuvent être réalisées par des opérations chimiques diverses.
Cependant, afin d'éviter la pénétration du papier, ce qui importe ici, puisqu'il s'agit de formules imprimées dont le texte au recto doit rester propre, on emploiera, de préférence, d'une façon générale, des Colorants insolubles
ou peu solubles dans les excipients,
ces colorants devant, en quelque sorte, s'y trouver en suspension.
C'est ainsi qu'on pourra utiliser une encre dont la composition est indiquée ci-après, et dont la formule n'est, bien entendu, donnée qu'à titre de simple exemple, savoir:
cire de Carnauba: 7 parties
cire de Montan raffinée:.- 3 parties
vaseline blanche: 14 parties:,
dans lequel support on pourra dissoudre une proportion variable, suivant la coloration à obtenir, d'au moins un colorant, pigment, laque,
le choix pouvant se fixer sur des colorants quelconques, tels que dea colorants d'aniline fixés sur une terre (sulfate d'alumine) .
Et si l'on désire obtenir une plus grande intensité, on pourra faire usage de stéarates ou d'oléates de colorants,
mais on devra, dans cette éventualité, limiter la proportion de tels colorants, dans le but d'éviter la pénétration du papier.
puis, lorsqu'une telle encre est préparas, on en
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tité convenable,
et, par la rotation des différents cylindres et le fonctionnement des différents mécanismes, les feuilles sont pas-
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verso, de l'encre d'autant plus fluide qu'elle est mieux, chauffée; .
puis ces. feuilles sont entraînées vers la table de réception. 13, tandis que l'encre dea régions copiantes- se refroidit! rapidement au contact du cylindre 10, de préférence ref roidi.
Et, ou bien on se contente d'utiliser, comme il vient d'être indiqué ci-dessus, des feuilles déjà imprimées au recto pour les enduire, au verso, par régions déterminées, de parties copiantes;
ou bien, et mieux, on utilise des feuilles vierges et on procède, en même temps, à l'impression (soit en relief, soit en creux) du recto et à l'impression, en creux, du verso de chaque feuille.
Il convient alors de procéder à la combinaison, d'ailleurs du simple domaine de l'homme de l'art, dans un même train d'imprimerie, des organes nécessaires à réaliser en même temps les deux buts poursuivis.
Cet ensemble, équipé soit en continu, soit avec une marge et une sortie à la main, ou automatique, peut former une machine simple pour l'application des pellicules.
En outre, l'on pourra combiner une telle machine . avec tous les genres d'impression connus, en continu ou en rames, pour faire, comme il vient d'être dit, en une seule opération, l'application du carbone au verso et l'impression du texte au recto.
Comme il va de soi, et comme il ressort d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite aucunement aux procédés, non plus qu'à ceux de ses modes d'application,
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ayant plus spécialement été indiqués; elle en embrasse, .au contraire, toutes les variantes.