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Procédé pour la carbonisation à basse température de matières carbonées.
Le brevet principal décrit un procédé pour le traite- ment des résidus imprégnés dhuile de l'hydrogénation sous pression de charbons, de goudrons, d'huiles minérales, etc. de même que de l'extraction .sous pression de charbons, etc9 suivant lequel on carbonise à basse température ces résidus en commun avec des substances carbonifères pulvérulentes ou finement granuleuses, carbonisables à bassestempératures, le cas échéant avec encore dautres substances additionnelles.
Or on a trouvé qu'on obtient à côté des huiles un co- ke de carbonisation à haute température de grande valeur, lors- qu'on carbonise en chauffant jusqu'à des températures supé-
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rieures à 600 C les résidus de l'hydrogénation sous pres- sion, les résidus de l'extraction sous pression ou les mélanges-de charbon et d'huile analogues tels que par exem- ple les résidus résultant du raffinage et de la condensa- tion d'huiles notamment avec le chlorure d'aluminium, en commun avec des substances carbonifères naturelles, soli- des, telles que par exemple la houille.
On réussit à reti- rer dans cette opération, d'une part les substances plus ou moins volatiles contenues dans les mélanges de charbon et d'huile ainsi que dans les produits additionnels, notamment l'huile, et d'autre part un bon coke. Le cas échéant on peut, par exemple pour le'traitement par chauffage de résidus d'hy- drogénation de lignite, mouler préalablement le mélange, par exemple lui donner la forme -de briquettes. On peut opérer par exemple de façon à ce que le mélange soit soumis tout d'abord à des températures d'environ 400-500 C, puis con- tinuer d'élever la température à 900-1000 C et plus haut.
Pour parvenir à un rendement aussi élevé que possible en huiles de grande valeur qui n'aient subi qu'un faible cracking, on peut opérer sous pression réduite ou avec addition de gaz de lavage, notamment lorsque les températures ne sont pas encore très élevées. Si l'on désire produire des hydro- carbures ayant'subi le cracking ou non saturés, on peut a- lors porter rapidement la matière à traiter à des tempéra- tures élevées, par exemple à 800 C.
Un avantage spécial du procédé de la présente inven- )ion consiste dans le fait que le coke résultant est de bon- ne qualité même 'lorsqu'on emploie comme produit additionnel 'aux résidus huileux, un charbon peu ou pas du tout collant par lui-même. On obtient donc par le mode opératoire décrit ci-dessus une excellente utilisation de combustibles dont il est'difficile de tirer parti, et il en résulte des produits @
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de grande valeur.
A lieu de retirer par distillation sèche la tota- lité des huiles contenues dans les résidus et les produits analogues, il peut être avantageux d'opérer en soumettant tout d'abord les résidus imprégnés d'huile à un traitement mécanique à température élevée, par exemple au centrifu- gcage ou à la filtration, et de séparer ainsi une partie des huiles, puis de mélanger les fractions restantes avec les autres substances solides de la façon décrite et de cokéfier, les huiles adhérant encore étant alors chassées par distillation.
On peut traiter subséquemment les huiles rétirées par traitement mécanique, ou par distillation, ou par ces deux méthodes, individuellement ou en mélange les unes avec les autres. On peut les soumettre par exemple à un traitement catalytique, notamment à une hydrogénation sous pression ou à un cracking. On parvient à une transformation spécialement avantageuse et économique des huiles provenant de résidus d'hydrogénation sous pression, par la transformation subsé- quente des fractions bouillant à basse température (par exem- ple jusqu'à 325 C) en essence minérale, et de celles bouillant à température plus élevée en huiles de broyage pour un char- bon à hydrogéner,etc.....
E X E M P L E.
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Dans l'hydrogénation sous pression de la houille, il s'accumule un résidu imprégné d'huile formé de 35% de com- posants solides (charbon non hydrogéné et cendres) et de 65% d'huiles. Ce résidu quitte les fours à haute pression avec une température de 230-250 C et coule directement dans une machine centrifuge maintenue à la même température environ.
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Process for the low temperature carbonization of carbonaceous materials.
The main patent describes a process for the treatment of oil-impregnated residues from the pressure hydrogenation of coals, tars, mineral oils, etc. as well as the extraction. under pressure of coals, etc9 according to which these residues are carbonized at low temperature together with powdery or finely granular carboniferous substances, carbonizable at low temperatures, if necessary with still other additional substances.
However, it has been found that, alongside oils, a high-temperature carbonization layer of great value is obtained, when carbonization is obtained by heating to higher temperatures.
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at 600 C are residues from pressurized hydrogenation, residues from pressurized extraction or similar coal and oil mixtures such as, for example, residues resulting from refining and condensing. tion of oils, in particular with aluminum chloride, in common with natural, solid carboniferous substances, such as, for example, coal.
In this operation, it is possible to remove on the one hand the more or less volatile substances contained in the mixtures of coal and oil as well as in the additional products, in particular oil, and on the other hand a good coke. . If necessary, for example for the treatment by heating of lignite hydrogenation residues, the mixture can be molded beforehand, for example to give it the form of briquettes. It is possible, for example, to operate so that the mixture is first subjected to temperatures of about 400-500 C and then continue to raise the temperature to 900-1000 C and higher.
In order to achieve as high a yield as possible of high-value oils which have only undergone a low cracking, it is possible to operate under reduced pressure or with the addition of washing gas, in particular when the temperatures are not yet very high. If it is desired to produce cracked or unsaturated hydrocarbons, then the material to be treated can be rapidly heated to elevated temperatures, for example 800 C.
A special advantage of the process of the present invention is that the resulting coke is of good quality even when used as an add-on to the oily residues a carbon which has little or no stickiness. -even. An excellent use of fuels which is difficult to take advantage of is therefore obtained by the procedure described above, and the result is products.
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valuable.
Instead of removing by dry distillation all of the oils contained in the residues and the like, it may be advantageous to operate by first subjecting the oil-impregnated residues to mechanical treatment at elevated temperature, for example. example by centrifuging or by filtration, and thus separate some of the oils, then mix the remaining fractions with the other solid substances as described and coking, the oils still adhering then being distilled off.
The oils withdrawn can be subsequently treated by mechanical treatment, or by distillation, or by these two methods, individually or in admixture with each other. They can be subjected, for example, to a catalytic treatment, in particular to hydrogenation under pressure or to cracking. A particularly advantageous and economical conversion of oils from pressurized hydrogenation residues is achieved by the subsequent conversion of the fractions boiling at low temperature (for example up to 325 C) into mineral spirits, and of those boiling at higher temperature as grinding oils for carbon to be hydrogenated, etc .....
E X E M P L E.
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In the pressurized hydrogenation of hard coal, an oil-impregnated residue builds up consisting of 35% solid components (non-hydrogenated coal and ash) and 65% oils. This residue leaves the high pressure furnaces with a temperature of 230-250 C and flows directly into a centrifugal machine maintained at about the same temperature.
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