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PROCEDE ET DISPOSITIF POUR DIGERER LES PULPES VEGETALES.
Au oours du siècle dernier on a proposé un grande nombre de procédés pour digérer d'une manière oonti- nue les plantes sectionnées. Ces procédés qui sont applioa- bles en général à la betterave ne donnent pas en pratiqua les avantages escomptés, par exemple la suppression des eaux résiduaires des diffuseurs. Cela est d en particulier à la trop grande complication des appareils et à l'insuffi- sanoe du mélange entre le produit à digérer et le liquide digesteur. Dans tous les dispositifs connus on emploie des tamis qui sont rapidement hors d'usage et qui, même lorsqu'ils sont associés à des appareils de nettoyage, provoquent tou- jours des amas de pulpe.
Dans presque tous les autres cas, il est nécessaire de recouir à des organes déplaceurs qui opèrent un brassage et un broyage de la matière à digérer.
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Ces appareils ont en général un faible rendement et n'offrent pas la sécurité nécessaire à la grosse indus- trie.
Le dispositif conçu selon l'invention ne comporte pas de tamis ni d'organes déplaceurs animés d'un mouvement propre. Les échues entre le produit à digérer et le liquide digesteur sont extraordinairement actifs,
Comme digesteur on emploie par exemple un tam- bour rotatif actionné par un pignon et fermé aux deux ex- trémités par une cloison centrale de forme circulaire. Le produit à digérer et le liquide digesteur sont introduits en sens opposés et l'osmose s'effectue suivant la méthode des contre-courants. A l'intérieur du tambour sont dispo- sées des palettes reliées rigidement à la paroi du tambour.
Ces palettes peuvent être inclinées faiblement par rapport à l'axe logitudinal du tambour, ou bien disposées paral- lèlement à cet axe. Elles peuvent être fixées radialement ou inclinées en avant ou en arrière par rapport à la die rection radiale.La longueur des palettes est plus faible que la moitié du diamètre du tambour de sorte que la par tie libre centrale du tambour est plus grande que le rayon de ce dernier.
Le procédé est le suivant. Le produit à digé- rer introduit d'une façon continue dans le cylindre est déplacé par les palettes transversalement par rapport au courant du liquide digesteur qui circule à la partie in- férieure du tambour otatif puis évacué du dit tambour.
Dès que les palettes, sous l'effet du mouvement, ont pris une Inclinaison, le produit à digérer glisse et re- tombe en arrière dans le courant liquide après avoir ef fectué un circuit fermé. Au même moment la palette qui a
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occasionne la chute a accompli environ les trois oinqui- èmes d'un tour. La matière prend donc une avance considéras ble par rapport aux palettes, elle fait presque deux tours quand une palette n'en fait qu'un.
La chute en arrière empêche donc le mouvement circulaire de la pulpe et obli- ge cette dernière à se déplacer par rapport au tambour et par suite aux palettes
Grâce à la forme fes palettes et à la disposi- tion du tambour, la trajectoire parcourue est celle d'une spirale, de sorte que la pulpe progresse dans le tambour et dans le liquide.
Lorsque le tambour est incliné horizontalement par rapport au sens de progression de la pulpe, et que les palettes inclinées par rapport au plan horizontal sont dentées à la façon d'un rateau, le mouvement et le sens de progression de la pulpe sont les suivants.
Le produit à digérer (par exemple la pulpe de betterave) est déplacé par les palettes, perpendiculair e- ment au courant liquide puis rejeté à l'extérieur Dès que les palettes ont pris la position oblique indiquée, la pulpe égouttée se glisse sur les palettes et retombe en arrière dans le liquide dans un plan vertical avant la fin de la trajectoire circulaire décrite par les palettes.
Comme dans la position inclinée du tambour par rapport à l'horizontale, les palettes et la pulpe qu'elles entratnent décrivent une trajectoire inclinée par rapport au plan vertical, la pulpe tombe verticalement et progres- se dans le tambour au fur et à mesure de ses chutes. La progression de la pulpe due à l'inclinaison des palettes et à ses chutes libres s'effectue suivant une spirale dans un sens opposé à l'inclinaison du tambour et à la circula- tion du liquide digesteuro
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Le mouvement de la pulpe et sa progression peuvent aussi s'effectuer indépendamment de l'inclinai- son duftambour.
Dans ce cas, les palettes sont légèrement in- olinées par rapport à l'horizontale dans la direction d'avancement de la pulpe, elles sont percées par section dans le sens longitudinal et leur surface est continue ou presque à la base. La pulpe progresse de palette à palette et lorsque le tambour arrive par exemple à la position horizontale, chaque point du tambour ainsi que chaque point des palettes décrivent un cercle vertical malgré l'inclinaison des palettes par rapport à l'hori- zontale. La progression de la pulpe dans le tambour s'ef- teotue comme suit :
La pulpe est tirée par les palettes à travers le liquide perpendiculairement au sens d'avancement de ce dernier.
Le sens du mouvement du liquide force la pulpe à se diriger vers les parties perforées de la palette qui sont inclinées dans la direction du mouvement d'avance- ment de la pulpe. Le liquide digesteur est refoulé à tra- vers les vides des palettes devant lesquels la pulpe s'ac- cumule. Dès que les palettes ont atteint l'inclinaison vou- lue, la pulpe retombe verticalement dans le jus, puis est remontée vers le haut du tambour quand l'inclinaison des palettes atteint le degré voulu. La trajectoire suivie par la pulpe est encore une spirale qui est la résultante du mouvement de progression axial de la pulpe et de la ohute verticale de oette dernière..
En disposant en avant des palettes des cloisons pleines perpendiculairement à l'axe du tambour, on divise longitudinalement ces palettes en un certain nombre de chambres séparées. Cette disposition permet également de
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donner à la pulpe un mouvement de rotation et d'avanoe- ment axial complètement indépendants de la position des palettes. Le tambour et les palettes peuvent dans ce cas être inclinés à volonté horizontalement ou dans une autre direction.
La masse de pulpe emprisonnée dans les chambres doit toujours cheminer vers les parties de chambres per- forgea qui sont disposées dans la direction devancement ,de la pulpe et la matière s'accoumule sous l'aotion du de direction courant liquide/opposéso Cette disposition assure et accélère la progression de la pulpe dans le sens axial.
Le mouvement résultant se fait encore suivant une spi- raie.
Le oloisonnement des palettes est prévu de façon que l'a- rête libre des cloisons soit parallèle à la face posté- rieure de palette voisine dans le sens de la rotation.
Des canaux longitudinaux parallèles aux palettes sont mé- nagés dans le tambour pour le passage du liquide iges- teur.
Dans une autre variante, les dits oanaux sont munis de cloisons transversales perforées qui peuvent être le prolongement des cloisons pleines des palettes.
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Les ohambres sms-mentionnées stétandent alors jusque la palette suivante et la matière à digérer, se trouvant en- tre deux palettes et entre deux cloisons pleines, est in- tégralement enfermée.
Cette disposition assure un cheminement par- fait de la pulpe qui est empêché de se déplacer en sens inverse dans les canaux longitudinaux.
Le décalage entre les perforations des palettes est réalisé consécutivement par séries, Ce décalage est égal à la distance entre cloisons pleines divisée par le nombre de palettese
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Il peut aussi arriver que le liquide digesteur participe partiellement ou totalement à la chute en arriè- re. Dans ce but les parties de palettes qui se trouvent en- tre deux cloisons pleines peuvent être prévues pleines ou partiellement perforées: on peut par exemple ne les pré- voir pleines qu'à la base.
Quand une matière digestible se trouve enfermée dans une enoeinte remplie de liquide, elle ne se sépare pas en masse compacte par suite de la faible différence de densité avec le liquide, mais reste en sus- pension dans le liquide. Cet état de la matière se retrou- ve donc dans l'espace compris entre deux oloisons; grâce à cet état qui peut être renforcé par une inclinaison du tambour ou des palettes ou en perforant partiellement les palettes, on fait participer une fraction ou la totalité du liquide digesteur à la chute en arrière.
Le liquide digesteur est également influencé par les palettes. Suivant les rapports de niveaux donnés, le courant liquide peut arriver au point le plus bas du tam- bour. Grâce au mouvement transversal des palettes longitu- dinales, le liquide reçoit un mouvement circulaire trans- versal qui se transforme en un mouvement en spirale en se composant aveo le mouvement de progression longitudinal du liquide.
Il résulte de ce qui précède que le déplacement de la matière à digérer et du liquide peut être influencé par le mode de construction des palettes. Par exemple, la chute de la pulpe peut être avancée ou retardée suivant que les palettes sont placées en avant ou en arrière par rapport aux rayons du tambour, Ces variantes dans la cons- truotion des éléments rentrent bien entendu dans le cadre , de l'invention.
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Les raoines coupées qui circulent dans le sens de la flèche 1 arrivait dans un récipient d'eau ohaude A.
Le jus passant à travers le tamis 2 pénètre dans une cuve
3 d'où. il est aspiré dans une pompe 4 et refoulé dans le réohauffeur 5 puis introduit de nouveau dans le récipient
A.
Une partie du jus brut est extrait de ce dernier par la pompe 6 en passant par le bac 7 qui communique aveo le réoipient A. Les racines éohaudées sont envoyées par le tuyau de vidange 9 dans le digesteur B qui est raccordé du côté de l'entrée à l'enceinte annulaire 10. Les palet- tes 11 disposées parallèlement à l'axe du tambour sont peroées d'entailler rectangulaires 12 et portent des cloi- non sons étanohes 13.
Les oloisons/étanohes 14 qui obturent par sections le canal longitudinal du liquide diges- teur forment le prolongement des oloisons 13,Les entailles des palettes sont décalées l'une par rapport à l'autre; grâce à cette disposition, les racines coupées progressent dans le tambour B de la manière décrite. Le tambour mobile sur des galets 16 est actionné par un pignon 15. Il est fermé à l'autre extrémité par une partie circulaire 17. Les raoines digérées sont évacuées par une vis sans fin 18 à la partie inférieure d'une chaîne à godets 20 qui les amène à la presse. On emploie comme liquide digesteur de l'eau fraîche et de l'eau extraite des raoines par la presse.
Cette dernière est amenée par le tuyau p" dans la oaisse
21. L'eai fraîche 22 est introduite dans la boite 19 puis amenée par la pompe @4 dans la presse 21 après avoir tra- versé le tamis 23. Le mélange est ensuite introduit dans le digesteur B par le tuyau 25. L'orifice d'entrée au oen- tre de la partie 10 qui reçoit les racines fraîches sert en même temps d'orifice de sortie du jus brut. Cet orifioe est plus grand que oelui de sortie des racines digérées situé au centre de la partie 17 qui sert en même temps d'orifice
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d'entrée du liquide digesteur, Il en résulte que la pen- te nécessaire au passage du liquide digesteur a son effet augmenté par l'inclinaison du tambour.
L'extraction du jus brut peut être réalisée de différentes manières. Par exemple le jus s'échappant par le cône 27 tombe sur le raccord 28, s'éooule dans la cuve
3, se mélange au jus qui a passé par le tamis 2 et patioi- pe au circuit suivi par le jus chaud. Pour éviter l'entraî- nement des particules de racines par le jus brut sortant, il est prévu une pièce terminale dentée 26 de forme oirou- laire reliée rigidement à la paroi du tambour et qui dépas- se le plus possible le niveau du liquide.