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'MACHINE A FERMER LES BOÎTES METALLIQUES
La présente invention concerne les macines à fermer les bottes métalliques, possédant plusieurs unités defermeture qui se meuvent continuellement et qui reçoivent Les corps de boîte l'un après l'autre, avec les fonds ou couvercles y associés, et joignent les fonds aux corps de botte durant le parcours effectue par les unités de feme ture, de sorte que les bottes sont reçues, fermées et éjec tées au cours d'un seul tour de la machine* .Elle a pour objets : d'offrir une manchien de ce genre possédant une base ou socle de support, ou bâti infé
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rieur; et un bâti supérieur supporté sur des colonnes à 1'i tériéur desquelles tourne, autour d'un axe vertical, un porte-mandrins qui est pourvu de paires de mandrins tournants avec:
lesquels sont associés des galeta agrafeurs montés sur le porte-mandrins de manière à se mouvoir avec lui dans un cheminsitué en dehors des axes des mandrins, ce qui permet à ces derniers d'être étroitement espacés près du centre de rotation du porte-mandrins; de monter les tourelles supérieure et inférieure sur un manchon de connexion, de façon que la tourelle supérieure puisse être ajustée, par rapport à la tourelle inférieure, pour des boites métalliques de différentes hauteurs et de façon que la tourellesupérieu- re puisse être ajustée angulairement, par rapport à la tourelle inférieure, pour amener les mandrins supérieurs en alignement axial avec les mandrins inférieurs;
d'offrir un mécanisme de commande qui est disposé sur le bâti supé- ,rieur et qui est relié, par l'intermédiaire d'une broche centrale$, aux Mandrins supérieurs pour les faire tourner positivement et, par un enbrayage à disques multiples, au porte-mandrins pour faire tourner celui-ci ; de monter les galets agrafeurs sur des broches qui sont de longueur suffi- santé pour aéder à un effort de torsion et permettre aux galets agrafeurs de passer par dessus le joint latéral de la. boite; d'offrir des moyens pour relier le bras de comman- de de la broche du galet agrafeur à cettebroche de façon qu'on puisse amener celle-ci, à la main, à diverses posi- tions de réglage pour ajuster la position d'activité des galets agrafeurs;
d'offrir des moyens pour faire tourner positivement tant les mandrins supérieurs que les mandriné inférieurs de manière à assurer la rotation positive continue de la. boîte au ours de l'opération d'agrafage et d'offrir, pour soulever et abaisser les mandrins inférieurs afin de serrer et de relâcher les bottes, des genouillères qui sont. amenées à une position légèrement au-delà du point mort, c'est
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à-dire de leur position de redressement, lorsque les man- drins sont soulevés, et qui agissent par cela même pour te- nir ces mandrins soulevés.
Sur les dessins ci-joints :
Figure 1 est un plan d'une machine établie con- formément à l'invention, la partie de la machine qui reçoit les bottes à fermer étant brisée,
Figure 1a est un plan, partie en coupe, représen- tant la tourelle inférieure de la machine, la tourelle de réception, d'assemblage et d'entraînement des corps de botte et des fonds et les parties y associées pour livrer à cette tourelle la boîte et le fond ainsi que pour décharger de la machine la boite fermée;
Figure 2 est une coupe suivant 2-2 figure 1;
Figure 3 est une coupe suivant 3-3 figure 2
Figure 4 est un détail à grande échelle, partie en coupe, représentant une vue de face de portions du bâti supérieur et de la partie supérieure de la tourelle supérieu- re;
Figure 5 est une vue de face, à. grande échelle, d'une portion de la tourelle supérieure, représentant les moyens pour actionner les galets agrafeurs, et montrant éga- lement la boite à fermer et son mandrin de support;
Figure 5a représente plus au moins schématique ment, en plan, les cames de commande et le mécanisme action** né par elles pour faire fonctionner les galets agrafeurs;
Figure 6 est une coupe suivant 6-6 figure 5;
Figure 7 est une coupe suivant 7-7 figure 6;
Figures 8 et 9 sont des coupes suivant 8-8 et 9-9, respectivement, Figure 7;
Figure 10 est une aoupe suivant 10-10 figure 2
Figure 11 est un détail représentant les parties amenées en position, par le dispositif actionné à. la main, pour dégager la botte des mandrins entre la premiàre et la
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seconde opérations sur l'agrafage ouoint ; Figure 18 est une coupe suivant 12-12, figure 11;
Figure 13 est une coupe suivant 13-13, figure 10;
Figure 14 est un plan, partie en coupe suivant
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14t!i4 figure Oe de la tourelle inférieure;
Figure 15 est une élévation latérale, partie en coupe, représentant, une portion de la tourelle inférieure ainsi que les cames de commande pour soulever et abaisser
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les mandrins aeoa.i.e avec cette dernière ;
Figure 16 est une coupe verticale, à grande réchel- le.. représentant une portion de la partie inférieure de la tourelle supérieure, ainsi que la tourelle inférieure et une portion du bâti de support inférieur de la machine ;
Figure 17 est une coupe suivant 17-17, figure 2 ;
Figure 18 représente, plus ou moins schématique-* ment, la façon dont les bottes sont entraînées à la machine et dont elles aont enlevées de celle-ci;
Figure 19 est une coupe suivant 19-19, figure 4 et
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Figurée 200 21 et 22 sont des coupes suivant 20-20, 21e21 et 2a22x respectivement figure 19.
L*invention vise, d'une façon générale, une ma- chine à fermer les bottes métalliques, et plusparticuliè-
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rement une machine à iermer une botte pleine. Cette machine comprend plusieurs postes d'agrafage qui se déplac.ent con- tinuellenent autour d'un centre fixe. Les corps de boite, ainsi que les couvercles, ou fonda de boite, y destinés, sont entraînes et. présentés, aux postes d'agrafage pendant
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que aeun-ei sont en mouvement. Une base de support porte le bâti inférieur sur lequel sont montées trois colonnes de sup- port qui portent, à leurs extrémités supérieures, un bâti su périeur.
Sur le bâti inférieur est supportée une tourelle in-
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férieure qui tourne" sur des roulements à billes, sur ce bâtira Au centre de l<t. machine, se trouve une broche tournante en-
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tourée par un manchon qui est claveté à la tourelle inférieu- re et est supporté par des moyens permettant de le soulever et de l'abaisser. L'extrémité supérieure de ce manchon porte la tourelle supérieure qui y est assujettie de façon qu'on puisse ajuster sa position angulaire par rapport à la tourel- le inférieure. Les tourelles sont mises en rotation par un arbre creux monté dans le bâti supérieur et relié à la tourelle supérieure de manière à faire tourner celle-ci qui, par l'intermédiaire du manchon entourant la. broche centrale, fait tourner la tourelle inférieure.
La tourelle supérieure est reliée à l'arbre creux tournant de telle façon qu'on peut la, soulever et l'abaisser, de manière à placer convena- blement les tourelles en position pour le, hauteur de botte qu'on désire fermer. Sur la tourelle supérieure . sont montés une série de mandrins qui sont mis en rotation par l'inter- médiaire d'engrenages les reliant à la broche centrale, la- quelle dernière dérive sa commande de l'arbre principale Dans la tourelle inférieure sont montés une série de mandrins, à raison d'un pour chaque mandrin supérieur, et ces mandrins supérieurs et inférieurs sont en alignement axial et coopèrent pour tenir la boite pendant la fermeture de celle-ci.
Les mandrins inférieurs sont soulevés et abaisses par des genouil- lères qui se meuvent jusqu'à un point légèrement au-delà du point mort, de façon que la genouillère tienne le mandrin soulevé. Avec chaque paire de mandrins coopérants sont assc céi des galets agraf e pour effectuer la première et la seconde opérations d'agrafage. Ces galets agrafeurs sont mon- tés sur des leviers pivotant dans la tourelle supérieure et occupent des positions telles qu'ils se déplacent dans un ahe- min situé en dehors des axes des broches de mandrins et très voisin du centre de rotation des tourelles.
Les galets agrafeurs sont amenés en contact avec le rebord existant sur le fond de boite par des cames qui tournent autour des axes
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des broches de mandrins et qui sont commandées par une roue dentée fixe assujettie au bâti supérieur de la machine. En placent les mandrins relativement près les uns des autres, la distance entre les bottes, durant la fermeture, est relative- ment faible et, par conséquent, une botte n'a pas besoin d'ê txe accélérée dans une grande mesure, lorsqu'elle est en- traînée d'une machine à remplir à la machine à fermer, pour que les boites soient convenablement espacées pour cette dernière.
De plus, les bottes se déplacent dans un chemin air- culaire dont le diamètre est relativement petit ,et cela aide beaucoup à empêcher que le contenu des bottes se répan- de au cours de la fermeture. Les corps de botte et les fonda de botte sont assemblés dans la tourelle d'assemblage et sont livrés par elle aux postes de fermeture à mesure qu'ils pas- sent le point de réception. Une fois que la boîte ce été fer- mée,, ae qui se produit durant une fraction de tour de la machine, un bras d'enlèvement emmène du poste d'agrafage la botte fermée.
La machine représentée sur les dessins comprend une base, ou socle,, de support 1 (figure 2) sur laquelle est monté le bâti inférieur IL d'au s'étendent latéralement des consoles 3 au nombre de trois, dans chacune desquelles se trouve une colonne 4 sur les extrémités supérieures de ces colonnes est supporté le btti supérieur 5 et, au centre des conlonnes est montée une broche tournante 6 qu'entoure un machon 8 mis en rotation indépendamment de la broche. Ce manchon ,4 porte. à sa partie supérieure, la tourelle supérieu- re 9 qui y est rigidement, mais ajustablement, assujettie et tourne avec lui.
Une tourelle inférieure 10 entoure le man ahon auquel elle est reliée à languette et rainure et avec lequel elle tourne; mais le manchon est libre de glisser, en montant 'et 'en, descendant, dans cette tourelle, pour permettre d'ajuster la machine de façon qu'elle puisse agir sur des bottes de différentes hauteurs. La tourelle inférieure est
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montée sur le bâti inférieur 2 et repose sur des roulements à billes 11, portés pu+ ce dernier. Le manchon $ présente une partie filetée 12 sur laquelle se visse un collier taraudé 13 qui supporte ce manchon et qui est situé entre des pièces 14 et 15 assujetties elles-mêmes à. un court man- chon 7 qui peut télescoper sur l' extrémité inférieure du manchon 8.
Les pièces 14 et 13 et le court manchon 1. sont montés à languetteet rainure sur le manchon $ et tournent avec lui. La pièce inférieure 14 est montée sur des rou- lements à. billes 14a et cela sert de moyen de support pour le manchon 8 Le collier taraudé est pourvu d'une denture hélicoïdale qui engrène avec une vis sans fin montée sur l'arbre16 En faisant tourner cedernier on fera donc tourner le collier et cela soulèvera ou a.baissera. le manchon
8 dansle court manchon 7 Ainsi on peut soulever ou abais- ser la tourelle supérieure par rapport à la tourelle infé- rieure, tandis quecette dernière est montée de façon à. tour- ner sur des roulements à. billes sur le bâti inférieur de la machine.
Sur le bâti supérieur 5 tourne un arbre creux 18 qui est monté dans des coussinets que lui offre un support pen- dant, 19 porté par ce bâti, A l'arbre creux est rigidement assujettie une roue hélicoïdale, 20 engrenant avec une vis sans fin 21 portée par un arbre transversal, @2 (figure 4) sur lequel est folle une roue dentée qui engrène avec une roue dentée similaire, 24 montée sur l'extrémité de l'arbre de commande principal (voir figure 2)
La roue dentée 23 qui comme on vient de le dire est folle sur l'arbre 22 est reliée à celui-ci au moyen d'un embrayage à disques multiples qui, comme cela est représenté aux figures 19 à 22, comprend une pièce 123 clavetée à l'ar- bre , et une série de disques 124 et 125 Les disques 124 et 125 alternent les uns avec les autres et.
les disques 124 sont assujettis du moyeu 23a de la roue 23 moyeu qui
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présente des cannelures longitudinales 23b dans lesquelles prennent. des nervures radiales internes' 0 prévues sur
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abatun de ces disquea l%4a Les disques 124 sont donc ainsi cl&1'etés bu moyeu 3* La pièce est pourvue d'un re- bord la et,,-chacun des disques présente des encoches 185 q1Û . renent sur des nervures 126a portées par ledit rebord* Les disques 125 sont donc, ainsi, tous clavetés à la pièce 123 qui eet elle-même clavetée à l'arbre 22 Un
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reè8r'L lai portant par un bout contre la pièce etp par ,l'autre. contre un aollier ajustable 7,8 vissé sur l* extré- mité fle-l'arbxe 2g , repousse normalement les disques d'em- bray&ge 1Ë4 et 12S en prise les uns avec les autres.
En ajustant le collier 128 on peut faire varier la prise,, à
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frictions des disques dleembrayage, ,±-arbre de commande principal 25 est monté dans - des paliers convenables sur le bâti supérieur et est action-*
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né par un cane d'embr4yage g6 qui y est claveté et qui est, capable d'être amené enprise avec une poulie motrice par l'intermédiaire d'un mécanisme d'embrayage qui comprend une fourchette une bielle 29 y attachée, et un levier
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",0, pivotant en A sur le bt3 supérieur (voir figure 1).
on peut actionner cré levier 30 au moyen d'un leviera main 32 qui pivote, en 33 au centre de la machine* Le levier 32 porte un bras 34 qui est relié au levier,30 de telle sorte que. quand on fera osciller le levier 3,3. il actionnera la fous chette 28 et amènera le cène 26 en prise avec la surface de friction interne de la. poulie 27 Les mouvements de rotation de l'arbre 25 sont imprimés, par l'intermédiaire des moyens décrits, à. l'arbre creux 18 qui porte une série de tiges pendanres 36 prenant dans des logements convenables formée dans la tourelle supérieure 9 L'arbre creux 18 fait donc, ainsi. 'tourner cette tourelle supérieure qui fait tour-
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ner le manchem.
A leque2-.à ne tour. fait tourner la tourelle inférieure. Lorsqu'on soulève ou qu'on abaisse la. tourelle
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supérieure à une position de réglage différente, pour agir
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sur des bottes de hauteurs différentes, les tiges lî glisaent en montant ou en descendant dans les logements dans les- quels elles sont engagées, de sorte que c.ela ne dérange pas la transmission du mouvement à la tourelle.
Dans la tourelle supérieure, sont montés une série de mandrins supérieurs 37 un pour chaque poste d'agrafage.
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Chaque mandrin 7 est monté sur un manchon ,8 auis, à. son tour, est monte dans un coussinet situé dans un espace prévu à cet effet, dans ladite tourelle. Le coussinet pour le mandrin est tenu dams la position voulue, par rapport à la tourelle, par une console boulonnée à la facelatérale de cette dernière. Une de ces consoles est représentée en
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4. à la figure 5, et la console est assujettie à la tourelle par des boulons 45.
Le wanàrin est empêché de se déplacer en bout par un roulement de butée à billes 38a A l'extrémité supérieure du manchon de mandrin 38 se trouve une roue den- tée 39 et les roues dentées des divers manchons de mandrin engrènent avec une roue dentée centrale, 40 qui est fixée à la broche centrale 2. dont les rotations sont ainsi trans- mises aux mandrins supérieurs.
Avec les mandrins supérieurs 37 coopèrent des mandrins inférieurs 92 qui forment le support pour la botte pleine et qui sont, soulevés de manière à serrer le fond de boîte, ou couvercle, et la boite pleine contre le mandrin supérieur après quoi les deux mandrine , ensemble,, fon tour-
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ner la botte pour que les 6aletelagrafeura forment un double agrafage.
Les mandrins inférieurs 2& doivent être soulevés et abaissés aùs&1 bien qu'être mis en rotation, ghaQUn çl,46ux est assujetti, d'une manière Quelconque oeonvenable, à un manchon 3 (figure 16) qui est lui-même oelaveté, en 95. à un manchon 94 portant à son extrémité inférieure" des dents d'en- grenage 96. qui engrènent avecl un pignon 97 Qla,,veté auy f l'extrémité inférieure de la broche centrale 2,- àettÙbàoahe,
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qui fait tourner les broches des mandrins supérieurs, fait donc également tourner, par l'intermédiaire du pignon 97 les mandrins inférieurs, ou supporta pour les boîted pleines.
Tant les mandrins supérieurs que les mandrins intérieurs sont ainsi mis en rotation en synchronisme. Le pignon 97 est assujetti à un manohon 98 qui est claveté à l'extrémité inférieure de la broche 6 et qui tourne librement dans un coussinet porté par le manchon 8
Le manchon 983 est monté dans un coussinet 99 si- tué dans un logement prévu pour lui dans ltourelle inférieu- re 10 Les dents d'engrenage 96 empêchent le manchon denté 94 de se déplacer en bout, dans un des sens, dans le coussi- net et un collier 100 assujetti à l'extrémité supérieure de ce manchon, l'empêche de se déplacer, dans le sens opposé, dans ledit coussinet. Au centre du manchon 93 se trouve un piston 101 portant, à. son estrémité supérieure, une tête de support 102 Qui se visse dessus et que l'on peut ajuster sur lui.
Un boulon 103 assu j et tit la tête au piston dans la position, où. on l'a ajusté. Entre la tête de piston et le mandrin 92 se trouve une cage à billes 104, de sorte que le mandrin 92 est supporté par le piston et tourne librement sur lui, Le manchon 93 tourne, bien entendu, autour du piston avec.
le mandrin 92 A l'extrémité inférieure du pis- ton 101 est assujettie une genouillère constituée par une branche 105 qui est articulée au piston, et par une branche qui est montée de façon à pouvoir osciller sur un ar- bre de support 107 Les deux branches sont articulées l'une à l'autre par un boulon pivot 129 La branche 106 présente un secteur denté 130 engrenant avec une crémaillère 131 qui est capable de glisser, dans une direction faisant un angle droit avec l'axe de l'arbre 107, dans une glissière en T formée dans une cnscle 132 portée par la tourelle inférieu- re 10 La crémaire 131 porte un galet 133 qui travaille dans une rainure 134 d'une came fixe 135 représentée en
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plan à la. figure 10.
La rainure**came 134 présente une por- tion concentrique, 136, d'un certain rayon et une portion concentrique 137 d'un rayon moindre et, à mesure que le galet psse d'une des portions de cette rainure-came à l'au- tre, il fait mouvoir la crémaillère E131 radialement à la machine, ce qui a pour effet de redresser et de ployer les branches de la genouillère. A mesure que ces branches se re- dressent, le mandrin inférieur est soulevé et, quand elle# se ploient, ce mandrin redescend. Ces branches de genouillère se meuvent légèrement au-delà du point mort, c'est-à-dire de leur position de redressement complet, etleur mouvement est limitépar l'engagement d'un épaulement 138 formé sur la branche supérieure, avec un épaulement existant sur la bran- ahe inférieure.
Le but visé en faisant dépasser un point mort aux branches de genouillère est de soustraire à un effort inu- tile 1 came de commande pour la genouillère. En d'autres termes, la came met la genouillère en mouvement de façon à soulever le mandri inférieur et à serrer la botte contre le mandrin supérieur et, une fois que la botte est serrée pour être mise en rotation,les branches de la genouillère se trouvent avoir dépassé légèrement lepoont mort et a'est leur position qui tient le mandrin soulevé.
La came fixe 135 est assujettie au bâti inférieur 2 et elle présente une section détachable, 139 qui est tenue en place par une vis 140 et des goujons 141. Gela. pour but d'aider le montage des parties. Cette came fixe 135 présente un éviaement 142 , dans sa paroi externe, et un évidement 143 dans sa paroi interne. Avec 1a came fixe est associé un levier actionnéà la main, 144 qui pivote en 145 sur cette came et qui est pourvu d'une cheville 146 que l'on peut en manoeuvrant ce levier amener dans l'évide- ment 142 de la came. Ce dispositif actionné à la main a. pour but de permettre de mettre la crémaillère en mouvement pour dégager le mandrin inférieur entre la première et la
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seconde opération: des galetsagrafeurs.
On voit facilement que, si la crémaillère est arrêtée en face de la cheville 146 en tirant vers l'extérieur le bout libre du levier on amènera ladite cheville en prise avec le galet 133 qu'elle repoussera alors radlement vers l'intérieur dans l'évi- dement 143 et ce mouvement de dehors en dedans du galet et de la crémaillère qui le porte sera suffisant pour ployer les genouillères qui supportent les mandrins inférieurs .
Sur l'extrémité supérieure de la broche 6. est mon- tée une roue d'angle 42 qui engrène avec un pignon d'angle 43 porté par l'arbre de commande 25 Par conséquent, cet arbre non seulement fait tourner la tourelle supérieure mais fait également tourner toutes les broches des mandrins, la tourelle étant mise en rotation par l'intermédiaire de l'arbre creux 18 et les broches des mandrins, par l'inter- médiaire de la broche 6 De plus, on notera que la roue hé- licodale 20 est d'un diamètre relativement grand et, par conséquent, la tourelle tournera beaucoup pluslentement que les broches des mandrins.
Le moyen pour supporter etactonner les galets agra- feurs est représenté, plus particulièrement, aux figures 3, 5, 5a 6, 7 8 et 9. La. console 44 est pourvue d'une portée 46 dans laquelle est. montée une broche 47 qui porte un galet de première opération 484 Dans cette console, il existe également une portée 49 pour la broche 50 qui porte un galet de seconde opération 51,Sur l'extrémitésupérieure de chaque broche 50,47 se trouve une tête 52, 52a, respec- tivement, pourvue d'un galet de came 53, 53a respectivement et portant une vis sans fin de réglage 54, 54a respectivement.
Chaque broche présente comme cela est représenté pour la bro- che 50 aux figures 7 et 8s une partie de section rectangu- laire, 55, qui est adjacente à son extrémité supérieure et sur laquelle est monté un manchon 56 dont fait partie un secteur denté 57. avec lequel engrène la vis sans fin 54. Cette
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disposition à via sans fin et à secteur denté a pour but de permettre d'ajuster la position du galet de came 53 ou
53a par rapport à la broche qu'il actionne.
Chacune des broches 47 et 50 est pourvue, à son extrémité inférieur d'un bras de manivelle 58 dans le- quel est monté un court axe 59 sur lequel est monté le galet agrafeur. L'axe 59 est tenu dans le bras de manivelle de la broche 50 par une visde pres si on 60. Le galet de pre- mière opération est monté, d'une façon similaire, sur un axe porté par le bras de manivelle existant à l'extrémité inférieure de la broche 47.
La. tête52 porteun axe coudé 61 qui est empêché de tourner dans cette tête par une cheville 62 passant- à travers un trou du collet de l'axe coudé et dans un trou de la tête52. 0' est sur cet axe coudé 61 qu'est monté le galet de came 53 pour la broche 50, galet qui est tenu sur l'axe par une rondelle 63 et un boulon 64 et peut tournerli- brement sur cet axe. Il va sans dire que le galet de came
53a , pour le galet agrafeur 48, est monté d'une façon simi- laire. Le galet 53a est disposé pour porter contre la, came 65 tandisquele galet 53 portecontre la came 66.
Des ressorts 67, un pour chaque tête 52 ou 52a, sont situés entre ces têtes et la face de la tourelle, comme c'est représenté à la figure 3, et tiennent les galets 53, 53a contre leurs cames.
Ces cames, 65 et 66, sont portées par un manchon 68 qui est monté pour tourner librement sur le support 69 qui est assujetti, de façon à pouvoir en être enlevé, à la console 44 par des vis 69a. Ce manchon 68 est également pourvu d'une roue dentée 71 et la roue dentée de chaque poste d'agrafage engrène avec une roue dentée 72 qui est fi- xée sur le support pendant 19, prévu sur le bâti supérieur 5.
A mesure que la tourelle tourne, les roues dentées 71 roulent sur la surface dentée de la roue 72 et cela fait
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tourner le manchon 68 et les cames 65 et 66 portées par lui, cames qui, à leur tour, actionnent les broches portant les galets agrafeurs. La came 65 , qui actionne le galet de pre- mier agrafage 48, présente une partie haute 73 et une partie baisse 74 (figure Sa). Lorsque le galet 53a roule sur la sur- , face ± le ressort 67 fait mouvoir la broche 47 de manière à tenir le galet agrafeur 48 hors de contact avec le fond de boite.. Une rampe douce, 76, relie la partie basse 74 et la partie haute :lA. de cette came 65.
Cette rampe douce amène graduellement le galet de première opération 48 contre le rebord du fond de botte et-la came continue à presser le galet contre ce rebord juqu'à ce que la première opération soit terminée dans le double agrafage. La came 66, pour le galet de seconde opération, 51, présente une partie haute 77 et une partie basse 78 qui est reliée à la partie haute par une rampe 76a moins graduelle que la rampe 76 de la came 65. de sorte que le galet agrafeur, de seconde opéra- tion, 51 est amené quelque peu graduellement, mais assez ra- pidement, en contact avec le fond de boite et y est tenu jusqu'à ce que la seconde opération soit terminée.
On voit, d'après la figure 5a, que la première opération est effectuée pendant que la. came tourne d'un arc d'environ quatre vingt quatorze degrés, et la seconde, pendant que la came tourne également d'un arc b, d'environ quatre vingt quatorze degrés. Il y a une distance considérable entre les parties hautes 73 et 77 des cames 65 et 66 et, par c onsé quent, il s'écoule une période de temps considérable, après que la pre- mière opération est terminée, avant quela seconde opération commence. L'une des raisons pour lesquelles il en est ainsi est de permettre d'abaisser le support pour la boite et d'en- lever cette dernière de la. machine, pour l'examiner, entre la première et la seconde opération sur cette boite, étant entendu, naturellement. que l'on arrête la machine à cet effet.
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Le galet agraf eur est rigidement. supporté par la broche d'agrafage. Le galet de carne est, de même, rigidement supporté par la broche, mais est ajustable par rapport à elle. Toutefois, le galet agrafeur sedéplace, pour passer un joint latéral, grâce à un mouvement de tor- sion ou de fléchissement de la broche qui le porte, En d'au... tres termes, la brocne portant le galet agrafeur a une lon- gueur considérable et est capable de fléchir, ou de se tor- dre, entre ses extrémités, dans le but mentionné. Les galets de came et les galets agrafeurs sont montés sur des bras de manivelle afin a'obtenir les mouvements oscillants voulus des galets agrafeurs et afin que les broches de commande pour ces derniers puissent être placées relativement près l'une de l'autre ainsi que près de la broche de mandrin.
On notera, d'après la figure 5a , que les galets agrafeurs sont grandement en avant du chemin dans lequel se déplacele centre du manarin et qui est indiqué par la ligne x-x et qu'ils agissent sur le fond de boite en des points complètement en dehors duait chemin. Toutes les parties agissantes, pour les galetsagrafeurs, sont situées en dehors de cechemin. C'est grâce à cet emplacement desgalets agra- feurs et des dispositifs qui les actionnent que les broches de mandrin peuvent être amenées en des points très voisins du centre de rotation de la machine. C'est également grâce à cet emplacement que les broches de mandrin peuvent être placées relativement près les unes des autres.
Les bottes pleines, lorsqu'elles sont remues de la. machin'e à remplir, sont étroitement espacées, mais, lorsqu'elles sont prises dans la machine à fermer, elles doivent être espacées à une distancesuffisante pour laisser de la placepour le méca- nisme actionnant les galets agrafeurs. Cette distance est considérablement plus grande que l'espacement des boites dans la machine à remplir et, par conséquent, les boites doivent être accélérées sur le parc ours qu'elles effectuent r,
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de la machine à remplir à la machine a fermer.
Cela est réa- lisé, dans le présent cas, par un tambour d'entraînement 79 qui est ,représenté aux figures 1 et la. Ce tambour est pour- vu d'un filet en hélice, 80, qui est de préférence formé de manière à produire- l'espacement nécessaire des boites à mesure-qu'elles sont livrées à la tourelle réceptrice et d'assemblage 81. Cette dernière est pourvue de poches, ou demi-moules, 82 dans lesquels les boites pleines sont amenées et qui sont placés à la même distance les uns des autres que les mandrins dans la machine à fermer.
Par la. disposition aus-mentionnée, où les mandrins sont très voisins les uns des autres et se meuvent dans un chemin circulaire relativement petit, l'espacement des boites au cours de la fermeture est réduit au minimum et, par conséquent, le degré d'accélération nécessaire pour effec- tuer l'espacement voulu des boites à mesure qu'elles sont livrées à la machine à fermer est, de même, réduit au minimum.
Avec chacune des broches des mandrins supérieurs est associé un tampon d'appui 83 qui est porté par une broche 84 s'élevant à travers le manchon 38 qui porte le mandrin et le fait.tourner. Le tampon d'appui est élasti- quement soulevé par un ressort 85 (figure 2) et est repous- sé de haut en bas par une came 86 qui entoure le support pen- dant 19 porté par le bâti supérieur et qui est clavetée à ce support de sorte qu'elle est fixe. Cette came 86 présente un point haut 87 qui est représenté plus clairement à la fig.
4 et qui fait descendre le tampon d'appui à mesure que la tou- relle tourne. Ce point haut 87 occupe une position telle que dans la rotation de la machine, il fait descendre le tampon d'appui et-fait que le fond de boite est appliqué sur le corps de boite avant que la botte soit soulevée en contact avec le mandrin. De cette façon, le fond de boite est tenu serré contre l'extrémité supérieure du corps de boite à mesure
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que celui-ci et le fond de boite sont soulevés en contact avec le mandrin supérieur tournant. La tourelle supérieure
9 est pourvue de supports 88 qui s'en élèvent et qui portent une couronne 89(Figurres 2 et 4), logée dans une portion évi- dée de la came 86. Ily a des roulements à billes entre la couronne 89 et la came 86 et la plaque 90, assujettie à cette came, recouvrepar-dessus la couronne.
La. couronne 89 a pour but de tenir la came convenablement en position pour qu'elle actionne les tampons d'appui, La poussée de haut en bas de la came sur ces tampons est causée par l'engagement des roulements à billes, pour cette came, avec la couronne 89. Il ressort de ce qui précède que cette construction permet à la tourelle de tourner librement et empêche tout mouvement ascendant de la came à mesure qu'elle actionne les tampons d'appui. Lorsqu'on relève ou qu'on abaisse la tourelle pour des corps de boite de différentes hauteurs, la came de commande pour les tampons d'appui se trouve également soulevée ou abaissée pour correspondre à la position donnée à la t ourelle. Il existe, sur la came 86. un autre point haut 91 (figure 4) qui agit pour repousser les tampons d'ap- pui de haut en bas en un autre point de la rotation cela machine affermer.
Ce point haut 91 a pour but d'éjecter, ou de repousser, du mandrin la botte après qu'elle a été fermée. Cela se produit en un point du parcours du poste d'agrafage ou la botte est complètement fermée et est prête à être éjectée de la machine.
Sur le manchon tournat 8 sont montées deux piè- ces 108 et 109 (figures la et 2) qui sont boulonnées ensemble et sont ainsi assujetties au manchon. Ces pièces sont pour- vues de demi-moules 110. Sur la face supérieure de chaque demi-moule se trouve un siège, ou moule de centrage, 111 pour le fond de botte . Ces demie moules sont concentriques aux axes des mandrins tournants et servent à arrondir et à centrer le corps de botte par rapport aux mandrins coopérants.
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Il est très essentiel que les axes des mandrins supérieurs et inférieurs soient en alignement et, afin d'assurer qu'il en sera ainsi, on a prévu des moyens par lesquels la tourelle supérieure peut être ajustée angu- lairement sur son manchon de support 8. L'ouverture exis- tant dans la tourelle 9, à l'extrémitéinférieure de celle-ci, est plus grande que le manchon 8. et, dans cette ouverture, est situé un long collier 8a qui est claveté audit manchon de façon à tourner avec lui. Le collier 8a présenteà son extrémité inférieure une collerette 8b qui est reçue dans un évidement de l'extrémité inférieure de la tourelle su- périeure 9.
Cette collerette 8b est pourvue d'évidements (figure 17) dans lesquels s'étendent des chevilles 8d montées dans l'extrémité inférieure de la tourelle et qui sont considérablement plus larges que ces chevilles. Comrae on le voit sur les dessins, il y a. deux chevilles et deux évidements distincts 1 un pour chacune de celles-ci. Une vis 8e est située, pour chaque cheville, dans la collerette 8b, dans laquelle elle se visse; mais ces visse trouvent sur des cêtés sensiblement opposés des chevilles, cire on- férentiellement à la collerette. Chaque vis est pourvue d'une tête 8f à laquelle on peut appliquer une clé pour vis- ser ou dévisser la vis.
En vissant l'une des vis et en dévissant l'autre, on peut déplacer angulairement la tou- relle par rapport au collier 8a et, comme ce dernier est cla- veté au manchon 8, la tourelle est ainsi ajustée angulaire- ment par rapport au manchon 8 et, comme celui-ci est assujet- ti à la tourelle inférieure, on a ainsi le moyen d'amener les mandrins supérieurs en alignement axial avec les mandrins inférieures
Les boites pleines sont reçues de la, machine à remplir par le tambour d'entraînement 79,comme cela a été dit ci-dessus. Elles sont entraînées par lui le long du sup- port 112 (figures 1 et la), prévu pour elles, et sont livréesaux
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poches ou demismoules 82 de la tourelle d'assemblage 81.
Les fonds de boîte sont empilés dans un magasin 113 d'où. ilssont prisun à la foiset sont entraînes par un arbre
114, pourvu d'un filet 117, dans une direction à angle droit par rapport au parcours de la botte pleine (voir figure 1).
Chaque demi moule 82 de la tourelle tournante 81 est pour- vu d'un siège 115 pour le fond de botte. Le fond de boite est mû le long d'un rail de support 116 par le filet 117 de l'arbre 114 et est appliqué dans ce siège115. L'entra!- nement pour les fonds de boite est contrôle de façon qu'aucun fond n'est entraîné à moins qu'une boite pleine n'arrive dans la machine pour être fermée.
Les corps de botte et les fonde de botte assem- blés sont emmenés par cette tourelle 81 dàna la, machine à fermer; les demis moules 82 de la. tourelle coopèrent avec les demis moules 110 de la machine pour arrondir le corps de botte et les sièges de fonds de botte associés avec ces demis moules centrent le fond de botte par rapport au corps de boite, de sorte que le tampon d'appui 83 peut repousser de haut en bas le fond de botte sur le corps de botte. Des guides coopérante sont prévus pour guider le corps de botte et le fond de botte jusqu'à ce que ce dernier soit tenu appli- qué sur le corps de botte par le tampon d'appui.
Après que le fond de botte a été assujetti &u corps de boîte, le tampon d'appui repousse, comme cela a été dit ci-dessus, la botte fermée du mandrin supérieur. La botte fermée vient alors en contact avec le rail guide 118. Un bras d'enlèvement 119 vient en prise avec la botte fermée et la pousse le long du guide 118, Ce bras d'enlèvement est monté sur un arbre tournant 120 qui porte une roue dentée 121 en- grenant avec une roue dentée 122 portée par la tourelle in- férieure et tournant avec celle-ci. Il y a deux bras d'en. lavement dont d'abord l'un, puis l'autre, entre en jeu pour enlever la botte fermée.
La botte fermée, à mesure qu'elle est
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mue par le doigt d'enlèvement, est amenée en contact avec un bras à ressort, 123, qui arrête le tournoiement de cette botte dû à force d'impulsion accumulée dans celle-ci. La botte est ensuite mue de façon qu'un rouleau imprimeur 124 vienne en prise avec elle à l'endroit où elle doit être marquée. Ce mécanisme marqueur ne fait pas partie de l'in- vention.
La botte marquée passe dans un couloir guide incliné 125 sort ainsi de la. machine,
La tourelle 81 est mise en rotation en synchronisme avec la tourelle principale de la machine à fermer par une roue dentée 125 qui est assujettie à l'extrémité inférieu- re d'un arbre 127, portant la tourelle 81 (voir figure 2) et qui engrène avec une roue dentée 128 assujettie à la tou- relle inférieure et tournant avec celle-ci.
Il est à croire que le fonctionnement de la machine sera facilement compris d'après la description qui en a été donnée; par conséquent il ne sera que brièvement question du mouvement du corps de boite et du fond de botte à travers la machine,
Les bottes pleines sont reçues de la machine à remplir par le tambour d'entraînement et, à mesure qu'elles sont entraînées vers la tourelle d'assemblage, elles sont es- pacées les unes des autres.
Cela est produit par le changement dans le pas du filet existant sur le tambour qui accélère la botte pleine et produit un espacement plus grand des boites, espacement qui est le même qui l'espacement des poches ou demis moules de la tourelle réceptrice, ou d'assemblage, et les bottes sont placées dans cette dernière par le tambour d'entraînement. Les fonds de botte sont amenés de la pile de fonds de botte par le mécanisme d'entraînement qui prend un fond de botte à cette pile et le fait avancer chaque fois qu'il y a une botte pleine à fermer. Le fond de botte est placé sur le siège y destiné, de la tourelle d'assemblage, siège qui se trouve directement au-dessus de la botte pleine.
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Le siège de fond de botte de la tourelle de fermeture centre le fond de botte sur la botte pleine; maie le fond de botte repose sur cette dernière. A mesure que la tourelle tourne, le fond de boîte est repoussé dans le corps de botte à mesure que cecorps est soulevé contre cefond. Chacun des manchons portant les eûmes qui actionnent les galets agrafeurs tourne continuellement et est réglé dans le tempe de faon que les parties basses de ces cames sont en contact avec
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les galets de came lorsque la boite/est d'abord saisie par /pleine les mandrins, et mise en rotation. Cela. retire les galets as grafeurs de façon à permettre à la. botte pleine et au fond de boite d'être soulevésen contact 4vec le mandrin supérieur.
A mesure que le manchon portant les cames qui actionnent les galets aérateurs continue-à tourner, il amène le galet de première opération en contact avec le fond de boite et le retire de celui-ci; puis, après un bref intervalle de temps, il amène le galet agrafeur de se- conde opération en contact avec le fond de botte, ce qui termine l'agrafage. Une fois l'agrafage terminé, le galet de seconde opération est retiré du fond de boîte. Les deux galets agrafeurs sont alors hors du contact du fond de botte et le tampon d'appui descend de manière à sortir ou arracher du mandrin supérieur tournant la boite fermée. Le bras d'enlèvement tournant vient ensuite en prise avec la boite fermée et l'emmène de la machine.
La botte fermée vient d'abord en contact avec le bras à ressort, qui arrête le tournoiement de la botte, puis celle-ci est amenée en contact avec le rouleau marqueur et est marquée.
On notera que, d'après la construction ci-dessus décrite, la boite, avec son fond en place, est serrée entre les mandrins tournants, supérieur et inférieur, qui tournent à la même vitesse autour d'un axe commun et sela fait tourner positivement la botte saisie entre les mandrins. Dans le cas où la boîte est mise en rotation entièrement par un mandrin
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supérieur* on aourt le risque que le fond de botte soit mis en mouvement sur le rebord du corps de boite avant que les parties soient suffisamment serrées contre le mandrin, de f&çon à faire tourner le corps de boite , et cela. dérange la matière formant joint. Avec la disposition de l'invention. le corps de botte et le fond de boite sont mis en rotation sans aucun glissement de l'un sur l'autre.
De plus, par cette mise en rotation positive du corps de botte, sans aucun glissement sur l'un ni sur l'autre man- drin, au cours de la formation de l'agrafage oujoint, on peut fermer un double agrafage parfait avec un nombre moin- dre de tours d'agrafage des mandrins ce qui, naturellement, réduit l'usure de la machine.
On notera aussi, d'aprèscequi précède, qu'on peut facilement enlever la boite, pour l'examiner entre la première et la seconde opération' , en arrêtant la machine au point désiré en repoussant en dedans, par l'intermédiaire du'levier actionné à la main, le galet qui actionne la ge- nouillère, de façon à permettre au mandrin inférieur de des- cendre et à dégager ainsi la botte pour qu'on puisse l'enle- ver et l'examiner. Comme cela a, été dit ci-dessus, les tou- relles sont mises en rotation par un train de mécanisme qui comprend un embrayage à disques multiples et, par conséquent, s'il se produit un enrayage, l'embrayage glissera et toute rupture des parties est empêchée.