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Procédé de fabrication de fermetures de boites.
Les boites de conserves sont presque toujours fermées au moyen de couvercles qu'on ne peut enlever qu'au moyen d'ouvre- boites appropriés. Aussi arrive-t-il souvent que les couvercles se déchirent et qu'il faut encore avoir recours à d'autres ou - tils, ce qui a souvent pour conséquence que les boites sont dété- riorées et que leur contenu se trouve gâté. En outre, dans la plupart des cas, les ustensiles nécessaires pour ouvrir les boites ne peuvent pas être emportés par leurs consommateurs ; c'est ce qui arrive par exemple pour les militaires ou les spor- tifs. C'est pourquoi on a cherché à plusieurs reprises, mais jus- qu'ici sans grand succès, à faire des boîtes de conserves pouvant être ouvertes sans ustensiles particuliers.
En effet, les dispo- sitifs nécessaires à cet effet sont trop coûteux ou bien, ce qui e'st le plus souvent le cas, ils sont irréalisables en pratique.
La présente invention a pour objet une fermeture de boites
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comportant une languette d'arrachement pour l'ouverture du cou- vercle et un anneau rabattu entourant la boîte. Cet anneau est fait rationellement d'une seule pièce avec le couvercle et dans la même opération de fabrication. La disposition de la languette d'arrachement au-dessus du couvercle a l'avantage que l'envelop- pe cylindrique reste complètement libre pour y apposer des bande- roles en papier ou une impression et qu'elle ne gêne pas le tra- vail mécanique.
Une caractéristique essentielle de cette fermeture de boites est que la pièce découpée servant à faire le couvercle fournit également la matière pour l'anneau de fermeture, sans que cette pièce soit plus grande que la feuille de tôle utilisée Jusqu'ici pour un couvercle replié. Autrement dit, malgré l'utilisation d'un anneau de fermeture particulier, il ne faut pas plus de matière qu'il n'en fallait jusqu'ici pour un couvercle replié.
A cet effet la pièce découpée servant à faire le couvercle est soumise à une opération d'emboutissage destinée à produire une collerette. On sépare ensuite cette collerette de la pièce dé- coupée servant à faire le couvercle et on l'utilise comme pièce de base pour faire l'anneau de fermeture particulier comportant des oreilles d'arrachement.
Le couvercle est muni d'un rebord destiné' à s'appliquer sur la boite et il est séparé de l'anneau de fermeture en une seule opération. Cet anneau de fermeture préalablement embouti en forme de cylindre est ensuite embouti une deuxième fois en équer- re, la languette d'arrachement restant rationèllement fixée à sa branche supérieure. Cette languette d'arrachement comporte une, ouverture dans laquelle on peut introduire un clou ou autre usten- sile pour arracher l'anneau à l'endroit où commence la languette d'arrachement et la retirer ensuite de côté en le séparant des rebords de la boite et du couvercle.
Le dessin annexé met en évidence, phase par phase, le pro- cédé de fabrication de la fermeture de boite en question.
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La figure 1 est la coupe longitudinale de la pièce décou- pée servant à faire le couvercle.
La figure 2 en est le plan.
La figure 3 montre le couvercle après le premier emboutis- sage.
La figure 4 montre le même couvercle lorsque l'anneau de fermeture a été enlevé.
La figure 5 montre l'anneau de fermeture.
La figure 6 montre la boîte avec son couvercle et son an - neau de fermeture posés par-dessus.
La figure 7 montre la même boîte avec son couvercle et son anneau de fermeture rabattu en dedans.
La figure 8 est un plan de la boîte fermée.
La figure 9 est un plan d'une boîte mais dans le cas de deux languettes.
La figure 10 est un plan d'une boîte oblongue.
La figure 11 est un plan d'une boîte à coins arrondis.
La pièce découpée a servant à faire le couvercle et compor- tant la languette b a la forme représentée aux figures 1 et 2, par lesquelles on peut voir que ces languettes b (servant à l' arrachement) n'exigent pas de matière supplémentaire puisqu' ' elles sont fournies par la matière même des coins. La ligne c en traits mixtes indique la séparation de la collerette ou anneau de fermeture d et du rebord d'application e.
Comme le montre la figure 3, la pièce déc oupée a subit, en effet, un premier emboutissage par lequel le couvercle est muni du rebord d'application e, une forme cylindrique étant donnée simultanément à l'anneau de fermeture d. La séparation entre cet anneau d et le rebord d'application e a lieu selon le som - met de l'angle c, comme le montre la figure 4.
L'anneau de fermeture d est ensuite recourbé en équerre dans sa section (fig.5), la languette b restant sur la partie supérieure de l'équerre.
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La fermeture des boites es't représentée dans les figures 6 à 8. On commence par enfoncer le couvercle a sur le rebord f de la boite ± (fig.6) puis on pose l'anneau de fermeture d par- dessus pour le replier ensuite par en-dessous (fig.7). Les languettes d'arrachement comportent rationellement des trous d'attaque h (de préférence ovales) dans lesquels on peut intro- duire un clou ou tout autre ustensile qu'on peut se procurer facilement et qui assure une prise efficace pour l'effetde traction à exercer.
Après avoir arraché ainsi l'anneau d au moyen de la lan- guette b, on peut retirer l'anneau de fermeture sans difficul- té, de côté, pour le séparer des rebords e et f du couvercle a et de la boite g, puis retirer le couvercle a de la boîte éga- lement intacte. Comme le montrent les figures 9 à 11, l'anneau peut comporter, en plus de la languette b, une deuxième lan- guette i qui sert uniquement à assurer son déchirement, ce qui est facilité par des encoches de base vives pratiquées dans le dit anneau. On peut arracher ensuite l'anneau d de la boite au moyen de la languette b. Les deux languette's b et i sont pré- vues pour les boites les plus diverses rondes, ovales, à coins arrondis, etc...