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"Dispositif jour comprimer la masse de moulage dans la fabrication de moules et de noyaux de fonderie"
La présente invention concerne un dispositif pour comprimer la masse de moulage dans la fabrication de mou- les et noyaux de fonderie . Elle consiste essentiellement à porter des coups sur le support de la masse à l'aide, d'un marteau pneumatique ou d'un marteau commandé élec- triquement.
Le dessin annexé représenter à titre d'exemple, deux
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modes de réalisation de l'invention en élévationslatérales, partie en coupes ,
Il est connu dans la fonderie de comprimer la masse de moulage qui est introduite à l'état meuble dans les châssis de moulage pourvus du modèle en soulevant et en laissant retomber de façon répétée le support du châssis de moulage sur une base fixe en coupsplus ou moins forte.
On a remplacé cette opération, dite secouement, en donnant des coups venant du bas sur le récipient à masse de mou- lage, au moyen d'un marteau à levier ou d'une enclume mo- bile guidé dans une direction verticale et qui, au moyen d'un volant monté à rotation mais excentriquement dans
R ce mateua ou enclume, prenait de courts mouvements de mon- tée et de descente ,
La première disposition présente l'inconvénient que par suite du genre de construction du marteau, il faut dé- placer des masses relativement grandes qui s'équilibrent réciproquement et ne peuvent donc pas fournir d'effet utile.
Le besoin de force motrice de ce dispositif est par consé quent grand et le rendement effectif est minime . De même, la grande masse à mouvoir implique que le nombre des coups à donner dans un temps déterminé est petit, tandis que la technique exige une exécution rapide du travail de compres- sion et qu'elle demande donc le plus grand nombre possible de coups dans l'unité de temps , La commande du marteau par un électro-moteur ou à l'aide,d'une transmission est compliquée et coûteuse .
L'autre dispositif ne permet avant tout aucune ou seu- lement qu'une faible variation de l'action de frappement .
Il lui manque @onc la capacité d'adaptation aux conditions
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variées qui sont données par la nature de la masse à oom- primer, par son état (suivant qu'elle,est sèche ou humide;' en grains gros ou fins, ou pulvérulente), par la hauteur de la couche, eto... ;
en particulier des couches basses ou relativement petites ne doivent pas être frappées aus- si fortement que des couches hautes et larges, etc.,,,,
La faculté de réglage est déterminée du fait que l'ac- tion pesante, sur laquelle repose le dispositif, ne se pro- duit qu'avec un nombre de tours élevé, qui, d'autre part;, ne doit pas dépasser certaines limites, parce qu'autrement les secousses de toute la machine provoquées par la rota-, tion rapide du volant excentrique et les sollicitations. , des paliers, etc... sont trop grandes, puisque la consom- mation de force motrice augmente démesurément.
Cette der- nière est très élevée sans cela pour la raison que le tra- vail, qui est nécessaire pour mettre le volant de façon généraleßen aotion sensible, est très important . S i en effet ce volant tourne trop lentement, les forces pesantes sont trop faibles pour porter des coups efficaces or, le travail nécessaire pour donner cette vitesse de rotation au volant doit être fourni o En d'autre termes, le travail de marche à vide est visiblement très considérable et par conséquent l'effet utile est très minime
Ce dernier inoonvénient est donc commun aux deux dis- positifs décrits et il y a lieu d'y ajouter, aveo le pre- mier citée le nombre très limité de coups portés dans l'u- nité de temps,
tandis que dans le second le nombre de coups peut bien être élevé, mais la faculté de variation de ce- nombre est extrêmement limitée 0 En outre, la grande masse, de l'enclume qu'il y a lieu de faire monter et descendre
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exerce une action extrêmement amortissante sur l'action pesante de la masse en rotation, de sorte qu'en réalité l'enclume ne peut pas frapper contre le support du moule, mais n'est seulement en mesure de donner à celui-ci qu'un mouvement vibratoire .
Ces deux dispositions comportent de plus l'inconvé- nient qu'elles ne peuvent être construites que stationnai- res, ce qui ne saurait être compatible avec l'exigence de 1, technique da fonderie qui demande aujourd'hui en premier lieu des machines transportables , L'une comme l'autre des constructions connues n'est possible seulement qu'avec commande à l'aide d'une transmission ou commande électri- que par un moteur séparé . Il est tout à fait impossible d'accoupler directement le marteau à levie r ou 1'enclume montante et descendante avec un moteur, car ce dernier ne pourrait pas supporter les effets destructeurs des chocs pendant des heures .
D'autre part, des essais approfondis montrèrent que l'effet de beaucoup meilleur des coups, vis à vis des dis- positifs à secousses en usage jusqu'à présent, s'obtient d'en bas, le récipient à sable de moulage étant pratique- ment immobile . Il importait donc de trouver des voies et moyens permettant d'obtenir cet effet favorable, sans être obligé d'accepter les inconvénients exposés ci-dessus des dispositifs proposés et essayés jusqu'à présent , Une solu- tion satisfaisante à cet égard du problème a été trouvée en faisant donner les coups en question par un marteau à com- mande pneumatique ou électrique .
Des marteaux de ce genre sont utilisés pour les usages les plus variés ; ils sont donc fabriques en grandes quantités et sont pas conséquent peu
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coûteux . Ils sont utilisables, en remplaçant la poignée usuelle le plus souvent par une plaque de plancher, sans autre modification pour le nouvel usage et on peut les utiliser dans les machines à mouler sansqu'il soit néces- saire de modifier ces dernières .
L'agent moteur, à sa- voir l'air comprimé ou le courant électrique, existe dans toute exploitation venant en considération ici ; son amené' aux places de travail est une opération très simple ; la, masse devant être animée d'un mouvement de va-et-vient est faible en conséquence l'effet utile est très élevé 3 la force des coups, ainsi que leur nombre peuvent être modi- fiés de la façon la plus simple dans les plus larges limi- tes et par conséquent être adaptés aux conditions existant dans chaque cas . En raison de l'effet utile élevé, la con- sommation d'air comprimé ou de courant électrique est très faible .
Le prix de ces marteaux ne s'élève qu'à une par- tie du prix d'un des dispositifs à seoousses utilisés jus- qu'à présent . Lesdits marteaux représentent donc, tant au point de vue de l'effet qu'à celui du prix, le meilleur des moyens proposés pour comprimer les masses de moulage
Suivant le dessin, le bâti a d'une maohine à mouler .. porte, de la façon connue, une plaque b sur laquelle sont psés la plaque de moulage proprement dite .2. et les moules Sur laplaque .2. repose le châssis de moulage qui est' rempli avec la masse de moulage sur le fond du bâti a est fixé un marteau à air comprimé h dont le pilon i frappe contre la plaque b quand il est en fonctionnement et amène . de ce fait une compression de la masse de moulage .
Si cette masse doit être travaillée d'en haut et d'en bas la machine à mouler est pourvue d'un bras k dans lequel
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on peut faire monter et descendre une barre 1 au moyen d'un levier à main m. La barre 1. por te à son extrémité inférieure l'enveloppe n du marteau , Le pilon p de ce marteau se trouve sur une plaque q posée au-dessus de la masse de moulage à une hauteur telle que lorsqu'il descend il frappe sur la plaque q , Comme en raison des coups cu'el le reçoit, la plaque q s'enfonce plus profondément, il est nécessaire de rapprocher le carter n du marteau en abais- sant de façon correspondante le levier m tenu à la main .
Le frappement d'en bas et d'en haut peut se faire simul- tanément en raccordant les canalisations d'air comprimé o allant aux carters h et n des marteaux, de façon que l'air comprimé soit admis simultanément dans ces carters et que l'arrivée d'air soit coupée en même temps . Ce frap- peinent simultané se présente non seulement comme extrême- ment avantageux du fait qu'on a besoin naturellement de moins de temps quand on frappe simultanément d'en bas et d'en haut que quand on frappe tout d'abord d'en bas et en- suite d'en haut, maisle résultat obtenu par le frappement simultané est encore supérieur,
ce qu'on peut s'expliquer du fait qu'avec le frappement simultané en dessous et en dessus les coups portés d'en haut ne frappent pas sur une masse de moulage qui doit être amenée tout dtabord de l'é- tat de repos dans celui de mouvement, mais qui se trouve déjà en mouvement ou tout au moins dans un état qui permet de la mouvoir plus facilement ,
Dans la figure 2 on a représenté un dispositif qui rend superflu le guidage partioulier du marteau supérieur .
Le carter de ce marteau est désigné ici par n' ; il repose par des pieds ou des saillies en forme d'assiettes a direc- tement sur la plaque ce qui est possible du fait que le
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pilon t du marteau recule dans la position haute contre , les saillies s. De la façon la plus rationnelle, le car- ter n' du marteau est relié fixement par des vis ou d'une autre manière avec la plaque de pressage q ; toutefois, il est également possible, dans des cas appropriés, de monter, le carter du marteau fou sur la plaque de pressage, ce. carter de marteau pouvant être guidé vers les cotés afin qu'il ne chemine pas sur la plaque .
De façon analogue au carter de marteau n', le carter inférieur h peut aussi être fixé sur la plaque devant recevoir les chocs, donc sur la plaque b, pour obtenir des secousses de cette plaque et provoquer de ce fait la compression de la masse de moulage . Le système de réglage représenté dans la figure 1 pour le carter de marteau su- parieur peut aussi être utilisé pour le carter inférieur en rendant ce carter réglable à la main ou par voie méoani- que suivant la hauteur . On obtient de ce fait un nouveau moyen permettant de modifier la force des coups de marteau suivant les nécessités .
Au lieu des liaisons fixes du carter de marteau avec ses supports,une liaison élastique peut également être ' choisie ,
En même temps, ou au lieu dès coups portés en direc- tion verticale, des coups peuvent aussi être donnés en di- rection horizontale ou autre, notamment lorsqu'il y a lieu de mouler des modèles dont la forme nécessite que de gravas mouvements latéraux soient donnés à la masse de moulage.,, à comprimer, par exemple dans le cas de grandes intersec- tions.
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"Device day compress the molding mass in the manufacture of foundry molds and cores"
The present invention relates to a device for compressing the molding mass in the manufacture of foundry molds and cores. It essentially consists of striking the support of the mass with the aid of a pneumatic hammer or an electrically controlled hammer.
The accompanying drawing represent, by way of example, two
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embodiments of the invention in side elevations, partly in sections,
It is known in the foundry to compress the molding mass which is introduced in a loose state into the mold frames provided with the pattern by repeatedly lifting and dropping the support of the mold frame on a fixed base in more or less strokes. less strong.
This so-called shaking operation has been replaced by blows coming from below on the molding compound container, by means of a lever hammer or a movable anvil guided in a vertical direction and which, by means of a handwheel mounted to rotate but eccentrically in
R this mateua or anvil, took short movements of ascent and descent,
The first arrangement has the disadvantage that owing to the type of construction of the hammer, it is necessary to move relatively large masses which reciprocally balance each other and therefore cannot provide a useful effect.
The driving force requirement of this device is therefore great and the effective efficiency is minimal. Likewise, the large mass to be moved implies that the number of blows to be given in a determined time is small, while the technique requires a rapid execution of the work of compression and therefore requires the greatest possible number of blows. in the unit of time, the control of the hammer by an electro-motor or by means of a transmission is complicated and expensive.
The other device allows above all no or only a small variation of the striking action.
It lacks the ability to adapt to the conditions
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which are given by the nature of the mass to be oom- primer, by its state (depending on whether it is dry or wet; coarse or fine grain, or powdery), by the height of the layer, ando .. .;
especially low or relatively small layers should not be hit as hard as high and wide layers, etc. ,,,,
The ability to adjust is determined by the fact that the heavy action on which the device rests only occurs with a high number of revolutions, which, on the other hand, must not exceed certain limits , because otherwise the jerks of the whole machine caused by the rapid rotation of the eccentric flywheel and the stresses. , bearings, etc ... are too large, since the consumption of driving force increases disproportionately.
The latter is very high without it for the reason that the work, which is necessary to put the steering wheel in general feeling sensitive, is very important. If indeed this flywheel turns too slowly, the heavy forces are too weak to deliver effective blows, but the work necessary to give this speed of rotation to the flywheel must be provided o In other words, the work of idling is obviously very considerable and therefore the useful effect is very minimal
This last drawback is therefore common to the two devices described and it is necessary to add to it, with the first mentioned the very limited number of blows carried in a single time,
while in the second the number of blows may well be high, but the faculty of variation of this number is extremely limited 0 In addition, the large mass of the anvil which must be raised and lowered
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exerts an extremely damping action on the heavy action of the rotating mass, so that in reality the anvil cannot strike against the support of the mold, but is only able to give the latter only a vibratory movement.
These two arrangements also have the drawback that they can only be built stationary, which cannot be compatible with the requirements of foundry technology which today primarily requires transportable machines. Either of the known constructions is only possible with control by means of a transmission or electric control by a separate motor. It is quite impossible to directly couple the lever hammer or the rising and falling anvil with a motor, since the latter could not withstand the destructive effects of shocks for hours.
On the other hand, extensive tests have shown that the much better effect of the blows, with respect to the shaking devices in use until now, is obtained from below, the molding sand container being. practically still. It was therefore important to find ways and means to obtain this favorable effect, without being obliged to accept the drawbacks set out above of the devices proposed and tested up to now. A satisfactory solution in this respect to the problem has been found. was found by causing the blows in question to be struck by a pneumatic or electric hammer.
Hammers of this kind are used for the most varied uses; they are therefore manufactured in large quantities and are therefore not very
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expensive. They can be used, by replacing the usual handle most often by a floor plate, without any other modification for the new use and can be used in molding machines without it being necessary to modify the latter.
The motive agent, namely compressed air or electric current, exists in any operation considered here; bringing it to the workplace is a very simple operation; the mass to be moved back and forth is low consequently the useful effect is very high 3 the force of the blows, as well as their number can be changed in the simplest way in wider limits and therefore be adapted to the conditions existing in each case. Due to the high useful effect, the consumption of compressed air or electric current is very low.
The price of these hammers is only part of the price of one of the seoousse devices used so far. Said hammers therefore represent, both from the point of view of the effect and that of the price, the best of the means proposed for compressing the molding masses.
According to the drawing, the frame a of a molding machine .. carries, in the known manner, a plate b on which the actual molding plate is weighed .2. and mussels On the plate. 2. rests the molding frame which is filled with the molding mass on the bottom of the frame a is fixed a compressed air hammer h whose ram i strikes against the plate b when it is in operation and brings. thereby compressing the molding mass.
If this mass is to be worked from above and below the molding machine is provided with an arm k in which
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a bar 1 can be raised and lowered by means of a hand lever m. The bar 1. carries at its lower end the envelope n of the hammer, The pestle p of this hammer is on a plate q placed above the molding mass at a height such that when it descends it strikes on the plate q, As due to the blows it receives, the plate q sinks deeper, it is necessary to bring the casing n closer to the hammer by correspondingly lowering the lever m held by hand.
Striking from below and from above can be done simultaneously by connecting the compressed air pipes o going to the casings h and n of the hammers, so that the compressed air is admitted simultaneously into these casings and that the air supply is cut off at the same time. This simultaneous strike not only presents itself as extremely advantageous in that one naturally needs less time when striking simultaneously from below and from above than when striking first from above. down and then from above, but the result obtained by the simultaneous knocking is even higher,
which can be explained by the fact that with the simultaneous striking below and above the blows from above do not strike a molding mass which must be brought first from the state of rest in that of movement, but which is already in movement or at least in a state which allows it to be moved more easily,
In Figure 2 there is shown a device which makes the partial guidance of the upper hammer superfluous.
The casing of this hammer is designated here by n '; it rests by feet or projections in the form of plates directly on the plate, which is possible due to the fact that the
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pestle t of the hammer moves back into the upper position against the protrusions s. Most rationally, the hammer housing n 'is fixedly connected by screws or otherwise with the pressing plate q; however, it is also possible, in appropriate cases, to mount the idle hammer housing on the pressing plate. hammer casing can be guided to the sides so that it does not run over the plate.
Analogously to the hammer casing n ', the lower casing h can also be fixed on the plate which is to receive the shocks, therefore on the plate b, to obtain jerks of this plate and thereby cause the compression of the mass of molding. The adjustment system shown in Figure 1 for the upper hammer housing can also be used for the lower housing by making this housing adjustable by hand or by mechanical means depending on the height. This provides a new means for modifying the force of the hammer blows as required.
Instead of the fixed connections of the hammer housing with its supports, an elastic connection can also be chosen,
At the same time, or instead of blows struck in a vertical direction, blows can also be given in a horizontal or other direction, in particular when it is necessary to mold models whose shape requires only rubble lateral movements. are given to the molding mass. ,, to be compressed, for example in the case of large intersections.