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Perfectionnements aux batteries d'accumulateurs .
Dans les batteries d' accumulateurs -électriques dits "transportables", chaque élément est généralement muni d'un couvercle rendu solidaire du bac par lutage ou tout .-au- tre procède et portant un orifice. Ce dernier reçoit un bou- chon muni de trous dont le rôle est de supposer à l'entrée des poussières et à la 'sortie du liquide tout en laissant l'in- téreur de l'élément en communication.avec 1 '.;air extérieur.
Pour le réglage du niveau du liquide, on doit en- lever les bouchons des divers éléments, verser ensuite le liqui- de par un moyen ..approprié et enfin remettre les bouchons en place.
Inexpérience a montré qu'il peut y ;avoir int.ért, dans le cas de batteries de petites dimensions, mais compor- tant un grand nombre d'éléments, à accélérer ces trois 1 --
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opérations. L'accélération de ces opérations est obtenue se- Ion l 'invention grâce à un dispositif particulier de fermeture et un appareil de remplissage.
Ce dispositif de fermeture remplace tous les bou- chons d'une même batterie, par une pièce unique permettant de fermer ou de libérer, par une seule manoeuvre, les orifi- ces des divers couvercles, et, de plus, joue en outre le rôle de couvercle général de la batterie dans un but de propreté, de protection et de bonne présentation.
L'appareil de remplissage permet de verser du li- quide dans l'intérieur de chaque élément jusqu'.au niveau nor- mal, l'écoulement s'arrêtant automatiquement quand ce niveau est -.-atteint.
Pour bien faire comprendre l'invention., elle sera plus particulièrement décrite en référence au dessin annexé danslequel?
La figure 1 représente une coupe longitudinale d'une batterie de trois {éléments contenus dans un bac unique à trois compartiments obturas par une pièce unique.
Les figures .2 et 3 sont des variantes.
Le, figure 4 montre l'appareil de remplissage.
La figure 5 représente la mise en place de 1' appa- reil de remplissage sur l'élément.
Les figures 6, 7 et 8 sont des variantes.
Sur la figure 1, chacun des ;éléments contenus dans un bac unique à troiscompartiments est obturé par un couver- cle 1 luté dans son compartiment par une matière.appropriée 2. Chaque couvercle est traversé par les tiges polaires 3 dont certaines sont soudées aux connections 4. L'orifice de chaque couvercle est constituée par une cheminée 5 munie d'un trou ou d'une entaille 6 dont la hauteur est la même pour les divers éléments.
La pièce 7 de fermeture du bac est tablie, de préférence, de la même matière que le bac, et est munie sur sa face inférieure d'une lame unique ou de rondelles de caoutchouc 8 présentant une forme -appropriée @
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pour obturer les orifices supérieurs des cheminées 5 prévues sur le couvercle 1.
La pièce 7 peut''être maintenue sur le bac par tous moyens convenables; à titre d'exemple, on a preprésenté sur la figure 1, une disposition dans laquelle elle se trouve main- tenue par le serrage d'écrous 9 engagées sur des vis 10 soli- daires du bac et traversant la pièce 7.
Cette pièce, étant mise en place sur le bac, et maintenue par les écrous 9, prend alors contact par les rondel- les 8 sur la partie supérieure des cheminées 5 qui se trouvent .ainsi obturées, sauf à. 1-'endroit des entailles ou trous 6, de façon à permettre la communication avec l'atmosphère del'inté- rieur de chaque élément.
On comprend parfaitement (que la forme générale de cette pièce 7 pourra 'être déterminée en sorte qu'elle puisse constituer le couvercle général de la batterie d'accumulateurs.
Dans la disposition de la figure ,2 qui représente une coupe longitudinale médiane d'une batterie de forme un peu dif- férente, les compartiments sont de petites dimensions et en grand nombre. Le lut 2 de fixation des couvercles 1. recouvre également ceux-ci, .ainsi que les tiges polaires 3 et connexions
4 des éléments. Les cheminées 5 des couvercles émergent du lut général. Le dispositif d'obturation 7 muni de rondelles en ca- outchouc 8 à sa partie inférieure est appliqué, comme dans le cas précédent, par serrage des écrous 9 montant 'sur les vis 10. Les canaux Il pratiqués sur la face inférieure du .dispo- sitif de fermeture 7 permettent la communication des éléments .avec l'atmosphère.
Dans la disposition représentée figure 3, le lut général 2 est protégé par une plaque 12 munie de cheminées 13 prolongeant les cheminées 5 prévues sur les couvercles 1.
La pièce d'obturation 7 comporte des rondelles de 'caoutchouc 8 qui viennent s'appliquer sur le bord supérieur des cheminées 13 solidaires de la plaque 12.
- L'ensemble est fixé par les vis 14 traversant la piè-
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ce 7, et venant s'engager dans des -écrous 15 solidaires de la plaque 12.
Sur la figure 4 qui représente le dispositif de rem- plissage, on se rend compte que celui-ci est essentiellement constitué par une fiole 16 fermée par un bouchon traverse par deux tubes 17 et 18. Le tube 17, qui est capillaire, pénètre à l'intérieur de la fiole et presque jusqu'au fond..'1 son extrémité extérieure,, ce tube 17 dépasse le bouchon d'une longueur L, Laquelle est déterminée par la hauteur du niveau à obtenir dans l'élément. Le tube 18 non capillaire pénètre à peine dans la fiole et sa saillie extérieure peut varier.
La fiole est remplie en réservant cependant un petit espace ,au-dessus du liquide. Si on la renverse alors en appuyant le bouchon, comme représenté sur la figure 5, sur la face d'entrée de l'orifice du couvercle et en faisant pénétrer les tubes dans 1''intérieur de l'élément, le liquide s'écoulé par gravité par le tube non capillaire 18, tandis que l'air s'é- lève dans le tube capillaire 17 et vient combler en majeure partie la dépression -qui sans cela se serait créée dans la fio- le. L'écoulement peut .ainsi continuer jusqu'.au moment où; le niveau, s'élevant dans le bac, vient atteindre l'extrémité du tube capillaire;
le liquide de l'élément pénètre ;alors dans ce dernier tube à une certaine hauteur. Lair ne pouvant plus pénétrer dans la fiole, il s'u établit une dépression suffisante pour maintenir le liquide suspendu, en sorte que l',écoulement s'arrête nettement.
La longueur à laquelle on doit régler la hauteur L de la saillie du tube capillaire 17 est donc très sensible- ment .égale à la distance qui sépare l'entrée de l'orifice de Isolément du niveau à obtenir.
Les mêmes phénomènes d'écoulement et d'arrêt se produiraient si ,aucun des tubes n'était capillaire, mais l'a- vantage de la forme capillaire du tube 17 est que l'appareil peut être retire verticalement sans que l'écoulement recom- mence. La capillarité maintient, en effet, dans le tube, un
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bouchon liquide, qui fait obstacle à la rentrée de l'air et maintient la dépression dans la fiole. Il suffit de basculer la fiole pour que la pesanteur :agissant sur le bouchon li'quide le fasse retomber dans la. fiole, ce qui permet il celle-ci d'tre de nouveau prête à fonctionner.
La forme de la. fiole et des tubes peut varier sui- v,ant les considérations d'emploi; par 'exemple, les tubes peu- vent être droits, comme représenté figure 6, ou courbes à leurs extrémités supérieures, figure 7, ou. de toute ;autre fa- çon, l'invention étant caractérisée par lemploi d'un tube capillaire et d'un :autre tube de diamètre intérieur supérieur à cel.ui du premier. Dans la disposition de la figure 7, le re- pos des tubes sur l'entrée de l'orifice de remplissage du cou- vercle se fait par une rondelle 19 solidaire des tubes, ceux-ci étant coudés pour la commodité du remplissage.
On peut :-aussi supprimer cette rondelle et faire reposer l'extraits du tube capillaire sur les plaques de l'élément; .le tube capillaire présente alors son extrémité extérieure en retrait sur celle de 1 Vautre tub e.
La matière de la fiole et des tubes peut 'être choisie suivant la nature du liquide, mais il est préférable d'employer des matières transparentes, comme le verre ou le celluloid. L'emploi du celluloïd se prête mieux à une dispo- sition des tubes, telle que celle représentée figure 8, où# le tube capillaire 20 est placé à l'intérieur du tube
21.
Pour protéger le tube capillaire contre le liqui- de descendant, qui, en étant aspiré, provoquerait l'arrêt de 1-'écoulement, ce tube 20 est collé contre la paroi inter- ne du tube ?1 et bouché à son extrémité. Les tubes sont per- cas par un orifice ,22.