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"Perfectionnements aux jambes de force destinées à absorber des chocs".
La présente invention a pour objet dif- férents perfectionnements aux jambes de force qui sont destinées à absorber des chocs et qui sont . principalement utilisées sur les trains d'atter- rissage des aéroplanes ou des hydravions.
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Un des buts de l'invention est de réali- ser une jambe de force dont la construction soit et simple,/compacte, et qui, non seulement absorbe le choc de l'atterrissage ou les autres chocs su- bis par le train d'atterrissage lorsque l'appareil se déplace sur le sol ou sur l'eau, mais encore absorbe le rebondissement résultant de la oompres- sion du fluide compressible enfermé dans la dite jambe de force.
Plus particulièrement, une des caracté- ristiques de l'invention consiste dans la réalisa- tion d'une jambe de force constituée par un ensem- ble d'orgues télescopiques à l'intérieur desquels se trouve une chambre contenant de l'air comprimé et de l'huile ou un autre fluide non compressible grâce à quoi,lorsqu'un choc se produit au cours d'un atterrissage, on obtient un amortissement très satisfaisant et également une suppression ex- trêmement avantageuse de rebondissement brusque.
C'est-à-dire que le mouvement de retour des organes télescopiques est retardé de façon à être relativement lent comparativement au mouvement télescopique qui se produit en sens opposé.
L'invention vise, en outre, l'application, à un appareil du genre indiqué, d'une valve à une direction très simple, très sûre et d'un faible prix de revient.
Enfin, l'invention vise une disposition des organes de l'appareil grâce à laquelle la pres- sion existant au-dessous d'un piston qui vient à être soumis à un mouvement de rebondissement est utilisée pour accroître le serrage et le frottement
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de contact de la garniture utilisée comme joint entre les éléments qui coulissent les uns par rap- port aux autres,grâce à quoi, non seulement on évi- te de façon efficace les pertes en fluide sous pres- sion au moment où les dites pertes sont susceptibles de se produire, mais encore on accroît la quantité d'énergie dont on peut disposer pour l'opposer au mouvement de rebondissement, l'ensemble ayant pour conséquence d'assurer au dispositif un fonctionne- ment et une action excessivement doux.
Les autres objets et nouvelles caracté- ristiques de l'invention apparaîtront dans la des- cription qui va suivre d'un mode de mise en oeuvre indiqué à titre d'exemple et représenté sur le dessin annexé dans lequel :
La figure 1 représente une coupe diamé- trale longitudinale d'une jambe de force comportant l'application de l'invention;
La figure 2 représente, à plus grande échelle, une coupe transversale suivant 2-2 de la figure 1;
La figure 3 représente, toujours à plus grande échelle, une coupe transversale suivant 3-3 de la figure 1 ;
La figure 4 représente une coupe de dé- tail faite suivant 4-4 de la figure 2, la dite coupe montrant le piston et la valve annulaire dans une position différente de celle dans laquelle ces or- ganes sont représentés sur la figure 1.
Sur le dessin en question on a représenté deux organes télescopiques principaux. L'organe supérieur et externe peut être défini d'une façon
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générale comme constituant un cylindre 10 et com- portant un organe tubulaire 11 taraudé à son extré- mité supérieure de façon à recevoir une tête en forme de dôme 12, l'extrémité inférieure du dit élément tubulaire 11 étant élargie,conformément à ce qui est représenté en 13,de façon à recevoir la garniture qui va être décrite ci-après
A l'intérieur de l'élément tubulaire 11 est disposé un piston métallique 14 ajusté avec la précision nécessaire pour qu'il puisse glisser dou- cement à l'intérieur du cylindre, le dit piston étant de préférence muni de plusieurs rainures cir- culaires de graissage 15.
Au dit piston est reliée,de toute façon convenable,une tige de piston 16 qui est, de pré- férence, tubulaire et dont le diamètre est plus pe- tit que celui du piston.
En vue d'assurer la fixation de la tige de piston en question sur le piston, on peut, par exemple, munir ce dernier d'une queue 17 qui se visse dans l'extrémité supérieure taraudée du tube 16 qui constitue la tige de piston, la disposition en question réalisant, entre les deux organes, un assemblage rigide.
On peut utiliser n'importe quel moyen pour relier le cylindre 10 et la tige de piston 16 aux éléments mobiles d'un véhicule sur lequel on veut obtenir un effet d'amortissement.
Les moyens de liaison en question peuvent varier considérablement suivant le type de véhicule sur lequel le dispositif dont il s'agit doit être appliqué.
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Pour l'utiliser sur des aéroplanes, on peut fixer sur la tâte 12, au moyen d'un assemblage à vis, une barre de prolongement tubulaire 18 à l'extrémité libre de laquelle on pourra fixer éga- lement, par un assemblage à vis ou de toute autre manière analogue, un anneau de liaison 19 dont l'oeil 20 pourra recevoir un boulon ou une tige de fixation.
L'extrémité inférieure de la tige du tube 16 qui constitue la tige de piston, peut, elle aussi, être taraudée de façon à recevoir un rac- cord réducteur 21 sur lequel est visséeune tige tubulaire de prolongement 22 semblable à la tige 18 et, comme on le comprendra aisément, à l'extré- mité libre de la dite tige 22 peut être fixé n'im- porte quel organe de liaison et, par exemple, un organe identique à l'organe 19.
Le cylindre 10 est destiné à être rempli de fluides,de préférence d'huile et d'air sous pression.
On peut utiliser n'importe quel bouchon, n'importe quelle valve de remplissage et, comme le mode de construction de ces organes ne fait en au- aune façon partie de la présente invention, on s'est contenté d'en représenter une vue extérieure en 23.
Sur-la partie lisse de la queue 17 du piston est monté librement un anneau métallique plat 24 mobile à l'intérieur d'un logement 25 amé- nagé entre le piston proprement dit et l'extrémité supérieure du tube 16 qui constitue la tige de pis- ton.
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Dans l'anneau 24, et à égale distance de son centre, sont percés des canaux 26. la même distance de son axe, le pis- ton 14 comporte lui-même des canaux 27 parallèles au dit axe, canaux qui, si on le désire, peuvent présenter en 28 une partie rétrécie.
La surface inférieure de la tête du pis- ton ou la surface supérieure de l'anneau 24 ou les deux peuvent comporter une gorge circulaire destinée à assurer un écoulement continu de fluide à travers les oanaux 27 et les canaux 26 lorsque. l'anneau-valve 24 se trouve dans sa position haute et est, par conséquent, appliqué contre la tête du piston.
Dans le mode de réalisation représenté, une des gorges en question est indiquée en 29 dans la surface inférieure du piston, l'autre gorgé étant indiquée en 30 sur la surface supérieure de l'an- neau 24.
Entre la surface supérieure du piston et le logement 25, mais plus près de l'axe du piston, que lescanaux 27, sont prévus d'autres canaux 31 qui sont fermés par la surface plane supérieure de l'anneau-valve 24 lorsque ce dernier se trouve dans sa position haute.
Au point de jonction de l'élément tubu- luire 11 et de sa partie élargie 13.est aménagé un épaulement annulaire 32 et entre la tige de pis- ton 16 et la surface interne de l'élargissement 13 est montée une rondelle de retenue 33 qui peut glisser entre les organes précités, son déplacement dans un sens étant limité par l'épaulement 32 qui
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joue à son égard le rôle de butée.
Au-dessous de la dite rondelle 33 et dans l'espace annulaire compris entre la partie élargie 13 du cylindre 11 et la tige de piston 16 est placée une garniture de joint 34 constituée par des anneaux dont certains sont construits de façon à subir une extension radiale lorsqu'on exerce sur eux une certaine pression dans une direction parallèle à 1.'axe du cylindre.
A l'extrémité de la partie élargie 13 est vissé un bouchon fileté 35 qui appuie contre l'extrémité inférieure de la dite garniture de joint 34.
Le bouchon fileté en question 35 est utilisé pour régler le frottement minimum exercé par la garniture 34 contre les parois des éléments
16 et 13.
Lorsqu'on visse le bouchon 35 on provoque l'expansion de la garniture 34 eton accroîtle frottement correspondant.
Un écrou de blocage 36 sert à immobiliser le bouchon fileté 35 dans la position de réglage qu'on lui a donnée.
La garniture 34 est d'un type commercial connu et sa forme particulière ne constitue, en au- cune façon, un élément de l'invention.
Après que les différents organes du dispo- sitif ont été assemblés et après que la jambe de force a été montée, par exemple, entre le train d'atterrissage et le fuselage d'un aéroplane (le -bouchon de remplissage 23 étant ouvert et le piston étant complètement rentré dans le cylindre c'est-à-
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dire le piston se trouvant contre la'tête ou à peu près cohtre la tête du cylindre.) on introduit de l'huile jusqu'à ce que la tâte 12 soit sensiblement pleine.
On fixe ensuite,sur le bouchon de remplis- sage 23, l'extrémité d'une canalisation d'air com- primé et on introduit de l'air dans la jambe de force jusqutà ce que le poids de la partie de l'aé- roplane qui se trouve du côté de l'extrémité supé- rieure de la jambe de force soit équilibré par la pression de l'air introduit, le piston étant sensi- blement dans la position dans laquelle il est re- prsenté sur la figure 1.
Durant ce remplissage ou gonflage le cylindre 10 monte bien entendu en soulevant l'aé- roplane et, en même temps, l'huile remplit l'espace annulaire 9 entre le piston 14 et la rondelle de retenue des garnitures de joint 33; l'huile,s'ar- rête un peu au-dessus du sommet du piston.
Lorsque l'aéroplane s'élève en partant du sol et décharge de son poids la jambe de force, la pression existant dans le cylindre 10 provoque l'allongement de la dite jambe de force jusqu'à la limite maximum possible, c'est-à-dire jusqu'au mo- ment où le piston 14 vient s'appliquer contre la rondelle de retenue 33 et exerce sur elle une pres- sion égale à celle qui agit sur sa propre surface.
De cette manière, la rondelle 33 est poussée vers le bas provoquant une expansion impor- tante de la garniture de joint 34.
On réalise ainsi, lorsque l'aéroplane est en l'air, un joint très étanche entre les deux
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organes télesoopiques 10 et 16 et, par suite, même si l'aéroplane se renverse au cours de son vol,ce qui a lieu quelquefois, aucune fuite ne se produit dans l'huile qui se trouve à l'extrémité inférieure de la jambe de force ; outre, étant donné que l'air sous pression agit sur la garniture de joint, le dit joint reste suffisamment étanche pour empê- cher une perte appréciable quelconque de pression ce qui est extrêmement important avec les disposi- tifs du type considéré.
Au moment de l'atterrissage, le train d'atterrissage frappe le sol avec une force consi- dérable.
La dite force oblige le piston 14à se déplacer rapidement vers le haut dans le cylindre 10 malgré la pression antagoniste de l'air comprimé contenu dans le cylindre.
Au début de ce mouvement de déplacement l'huile qui se trouve dans la jambe de force est pratiqument toute au-dessus du piston.
Toutefois, l'anneau 24 est dans sa posi- tion basse, conformément à ce qui est représenté sur la figure l,et un minimum de résistance est offert à l'écoulement de l'huile à travers les ca- naux 31 et 27 pour se rendre dansle logement 25 et de là,à travers les canaux 26,dans l'espace an- nulaire situé au-dessous du piston.
Dès que le piston s'écarte de la rondelle de retenue 33 et avance rapidement à l'intérieur du cylindre 10,réduisant ainsi de façon importante la surface le long de laquelle la pression existant dans le cylindre 10 peut agir sur la dite rondelle
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de retenue 33 et créant un léger vide dans l'espace annulaire réservé au-dessous .de la tête du piston; la pression exercée sur la rondelle de retenue 33 se trouvant fortement réduite, la dite rondelle se déplace vers le haut et-vient s'appliquer contre l'épaulement 32, par suite, les parties coulissantes ne sont plus soumises, par la garniture de joint 34, qu'a un frottement minimum.
Lorsque la force du choc est équilibrée par la pression qui se développe au-dessous du pis- ton, ce dernier s'arrête et l'énergie ainsi emmaga- sinée dans l'air qui se trouve fortement comprimé.; à l'intérieur du cylindre tend à repousser le pis- ton vers le bas en lui faisant subir un déplacement violent.
La tête du piston atteint immédiatement l'anneau-valve libre 24, conformément à ce qui est indiqué sur la figure 4,et cet anneau est maintenu dans sa position haute par la pression de l'huile qui se trouve au-dessous de lui.
Par suite, les canaux 31 se trouvent fer- més et l'huile ne peut s'écouler vers le haut à travers le .piston qu'avec la vitesse limitée réglée rétrécissements par le28 des canaux 27.
Le rebondissement se trouve ainsi ralenti.
En même temps, toutefois, l'huile qui se trouve dans l'espace annulaire 9 transmet la forte pression exercée au-dessus du piston à la rondelle de retenue 29 située plus bas et elle force cette rondelle de retenue à s'abaisser et à provoquer l'expansion de la garniture de joint 34.
Grâce à ce qui vient d'être indiqué, un
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frottement élevé supplémentaire est provoqué entre les parties coulissantes et contribue à ralentir la coursede: rebondissement .
Quoique, ainsi qu'on l'a déjà indiqué, l'invention ait été décrite en vue de son applica- hydravions tion principale aux aéroplanes et hydravions le domaine de la dite invention n'est, en aucune façon limité à cette application particulière et on pour- rait l'utiliser sur des véhicules quelconques tels, par exemple, que les voitures automobiles.